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SACREBOPOL

vendredi 22 mai 2015

Joseph Kabila démasqué pour crimes contre l’humanité : « Qu’attend la CPI pour appliquer la rigueur de la loi ? »



Joseph Kabila démasqué pour crimes contre l’humanité : « Qu’attend la CPI pour appliquer la rigueur de la loi ? »
Bamba-di-Lelo


La Radiotélévision Belge Francophone (RTBF) a diffusé ce samedi 2 Mai 2015, à 19h30, un reportage inédit, pour tenter d’élucider le mystère de la « Fosse commune de Maluku », un charnier dans lequel furent ensevelis, à la totale surprise de sourciers anonymes, 425 corps dont 300 fœtus et 125 corps d’indigents, non identifiés donc ! Découverte supplémentaire, le cimetière Fula-Fula, à Maluku, bien que désaffecté, ne serait pas davantage, un des seuls à abriter une fosse commune dans le pays.

La situation serait comparable à N’sele, Benseke, Kimwenza et à Mbanza-Ngungu, dans la périphérie de la Ville de Kinshasa, et à Kimbembe, et dans celle de Lubumbashi, au Katanga. Cette pratique macabre, d’enterrer des citoyens congolais dans une fosse commune serait l’œuvre des forces dites de sécurité, et des membres de la garde présidentielle, qui, souvent, emportent ainsi les corps sans vie de leurs victimes. Ceci, dans le but d’effacer toutes traces de leur vie antérieur, et ainsi leur laisser toute conscience tranquille. C’est la honte d’un régime criminel, qui assure ainsi leur acquittement, par l’impossibilité de toute enquête, du fait de l’absence totale de toutes traces de preuve.

Pour confronter la réalité vécue aux faits déclarés, l’animateur de l’émission a projeté, en complément, un film où clairement on a pu voir un camion de l’Armée congolaise, en stationnement, devant la morgue de l’hôpital Général de Kinshasa ex. Mama Yemo, avec des militaires aux alentours, veillant sans compassion, à l’évacuation des corps sans vie, et ensanglantés, pour les déposer en conservation dans des chambres froides, préalablement réservées à cette fin.

Tout étant « caporalisé », en République Démocratique du Congo, cette opération de « déchargement des corps sans vie », s’est effectué dans la plus stricte discrétion. Il s’agit, évidemment, du spectacle d’un génocide programmé, dans lequel la responsabilité des femmes et hommes politiques congolais, avides et œuvrant pour ce régime, semble être engagé, avec complicité avérée, et crime de non-assistance à des personnes en danger de mort.

Le comble est que nul ne sait, jusqu’à ce jour, la provenance des corps enterrés à Maluku et quelles seraient les causes de leur décès ? Peut-on croire à la version des officiels congolais, déclarant qu’il s’agirait des fœtus et des mort-nés, enterrés ensemble avec des indigents ? Peut-on croire qu’un fœtus ou un mort-né peut garder sur lui une barbiche pimentée, une calvitie, et comment expliquer que certains morts-nés étaient même en cravate ?

Par ailleurs, les voix s’élèvent du côté de celles et ceux qui, pour une raison ou une autre, ont perdu parents ou fils, lors des manifestations du 19, 20 et 21 janvier 2015. Si l’on en croit les rumeurs, ce sont les corps de ces infortunés patriotes qui furent enterrés dans une fosse commune à Maluku, nuitamment, et loin des regards indiscrets, et surtout loin de la tendresse des leurs !

S’il faut comptabiliser toutes les opérations du genre, à travers tout le pays, pendant 14 ans de règne de Joseph Kabila, il est à craindre qu’avec un tel système, on arrive à réduire l’essor démographique de la population congolaise, et que même, également, on arrive à manquer d’espace pour enterrer les morts, naturels ou non, d’ici 5 ou 10 ans ! En conclusion, le Congo Kinshasa n’est pas très loin de l’apocalypse et/ou de sa disparition ontologique, puisqu’il assiste, en fait, à un génocide savamment orchestré du peuple congolais !

Bien que le Gouvernement congolais aie chargé Ghyslain Kahozi, Procureur de la République de Matete, de mener des enquêtes judiciaires, afin d’éclairer l’opinion publique sur ces découvertes de groupes importants de morts inexpliqués, ce magistrat, me semble-t-il, est inféodé par la maladie de la corruption. L’homme tient un discours décousu, et il fait preuve d’un amateurisme déconcertant !

Pourtant, lui comme moi, avons appris au cours de nos études universitaire, que le juriste doit être la seule personne au monde, qui ne croit qu’après examen et vérifications minutieuses à la mort d’une personne humaine découverte sur la place publique !Dès lors, comment ce fameux Procureur de la République peut-il valablement mener des enquêtes fiables sans authentifier ce qui est dans le trou, c’est-à-dire dans la fosse commune ? A-t-il pu confronter la liste reprenant l’identité de toutes les victimes, pour connaître, par conséquent, le nombre de fœtus, et/ou morts nés, et, séparément, celui des indigents ? A-t-on procédé au teste systématique de l’ADN de chaque corps déterré ?

Au regard de ce qui précède, ne serait-il pas souhaitable que la Cour Pénale Internationale relève la flagrance des manquements et ordonne des poursuites ? En examinant les enquêtes de Ghyslain Kahozi, Procureur de la République en charge du dossier de la fosse commune de Maluku, cela restera probablement sans résultat ! Comme d’ailleurs, dans les enquêtes précédentes de l’Etat : Fidèle Bazana, Armand Tungulu et autres, ont été tués par la Police et les services dits de sécurité, mais les corps de ces vaillants et illustres compatriotes n’ont pas été retrouvés ! Et peut-être ne le seraient-ils jamais !

Il faut que Joseph Kabila rende des comptes à la Nation congolaise, qui l’a accueilli, naïvement, un certain 17 Mai 1997 et pour comble même, comme libérateur !

Bamba-di-Lelo
Docteur en Sciences Politiques de l’UCL
Analyste des Questions politiques du Congo
E.mail : jbadil@hotmail.be

http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9934

ECHEC DU DIALOGUE DANS L’OEUF Kabila, son plan B entre un mariage avec UDPS ou un autre schéma dans six mois










































ECHEC DU DIALOGUE DANS L’OEUF Kabila, son plan B entre un mariage avec UDPS ou un autre schéma dans six mois


Tous les partis de l’Opposition ayant pignon sur rue ont décliné l’offre politique de dialogue de Kabila, car redoutant, à juste titre, un glissement du mandat présidentiel dont le terme se rapproche inexorablement. UNC de Vital Kamerhe, MLP de Frank Diongo, MLC de Jean-Pierre Bemba, CDR de jean- Lucien Busa et ECIDE de Martin Fayulu notamment et bien d’autres forces sociales, ont conclu à l’inopportunité du dialogue. Du coup l’initiative présidentielle a du plomb dans l’aile.
L’appât du pouvoir n’a pas eu raison cette fois-ci des opposants rd-congolais. Ne reste plus à Kabila que deux options pour ne pas perdre la face. S’appuyer sur l’UDPS et ou réfléchir sur un autre schéma en prenant du recul. Le mariage avec l’UDPS est une option très tentante mais en réalité elle n’apportera rien à Kabila pour plusieurs raisons. La première, l’UDPS est sérieusement amoindrie par ses divisions internes interminables. Les crises de leadership récurrentes ont entamé sa vitalité et sa capacité de mobilisation. Preuve par neuf : son contre-ordre de ne pas manifester en janvier n’avait pas été suivi par la population et son ordre à manifester plus tard en janvier et avril n’a jamais été observé. L’UDPS avec laquelle Kabila convolera en noces n’est que représenta¬tive d’une frange minoritaire réduite à un clan familial. C’est l’UDPS incarnée par le duo Félix Tshisekedi Tshilombo et Bruno Mavungu, les deux chaperonnés par la vraie patronne du parti historique, maman Marthe Kasalu, l’épouse d’Etienne Tshisekedi. Une UDPS sans base qui a été désavoué par sa diaspora. Cette UDPS familiale on la retrouve sur les réseaux sociaux. Elle a créé un groupe dénommé « Parlons UDPS » pour y développer les thèses pro-dialogue. Ses membres se recrutent presque tous dans la famille biologique de Tshisekedi. Sur ce forum, les plus actifs sont les cousins, les belles-soeurs, les oncles, les tantes, les neveux, les nièces et les amis proches de la fratrie Tshisekedi.
L’UDPS a perdu de sa superbe car elle a été transformée en instrument de conquête du pouvoir pour Félix Tshisekedi car la famille, réaliste, redoute la mort d’Etienne Tshisekedi qui peut intervenir à tout moment. Secret de polichinelle, Félix Tshisekedi convoite le poste de premier ministre. C’est son droit ! Mais à quel prix ? En divisant l’UDPS ? En crachant sur le combat des autres cadres et la mémoire des martyrs ? L’option de lui donner la primature est sur la table de Kabila. Mais les dividendes politiques ne seront pas au rendez-vous car l’UDPS de Félix Tshilombo n’est pas un foudre de guerre politique car sans base et sans véritable population derrière. La population est dans l’expectative en attendant que l’ordre règne dans la maison UDPS. Avec un Félix Tshisekedi sans légitimité, Kabila risque de commettre la même erreur politique comme celle commise avec les Concertations Nationales. Un forum politique qui ne lui a apporté aucun gain politique. Que peut lui apporter Félix Tshisekedi dans un contexte où le climat politique va se réchauffer dans la perspective électorale. Et Félix Tshisekedi est-il homme à tenir un langage clair et fort genre Kabila est l’autorité légitime et légale. Lui c’est toujours un langage ambigu. Tantôt c’est le peuple qui doit se pendre en charge. Tantôt il en a appelle à la communauté internationale. Avec un UDPS affaibli et isolé, Kabila n’a presque pas d’interlocuteur. Il lui reste le dernier schéma. Surseoir à son initiative pour rebondir plus tard. L’échec de son initiative est un véritable camouflet de ses services de renseignements qui n’ont misé que sur l’appât d’entrer au gouvernement pour convaincre les opposants à dialoguer. Le travail en amont n’a pas été bien fait au vu des résultats. Le terrain politique n’a pas été balisé. Il ne suffit de s’appeler Ka¬lev Mutond, tout-puissant patron de renseignements, pour débarquer chez les op¬posants et emporter leurs adhésions. Les Opposants savent très bien que les évènements de janvier ont changé fondamentalement la donne. L’opinion natio¬nale étant mûre politique¬ment pour revendiquer ses droits. L’Opposition craint de se mettre à dos la popula¬tion. Ensuite, il ne reste qu’à peine plus d’une année de mandat à Kabila. Tout ceci devait être pris en compte par Kalev qui s’est dit surpris de l’attitude des opposants selon ses proches. Tout compte fait ce qui importe c’est offrir une sortie honorable à Kabila. Et il y a encore du temps bien que très peu. Et ce temps doit être mis à profit pour décrisper le climat politique. Il n’y a pas 36 solutions pour cela : déclaration solennelle de ne pas briguer un troisième mandat, libération des prisonniers politiques, ouvertures des médias fermés, report des élections locales, enrôlement de nouveaux majeurs, transparence du fichier électoral, certification des résultats par la Monusco et réaménagement du Bureau de la Ceni notamment, feront largement l’affaire sans besoin de dialogue et d’un nouveau gouvernement.

MATTHIEU KEPA

http://7sur7.cd/new/echec-du-dialogue-dans-loeuf-kabila-son-plan-b-entre-un-mariage-avec-udps-ou-un-autre-schema-dans-six-mois/

RUPTURE CONSOMMÉE PPRD-PALU la base de deux partis s’en est mêlée au cinquantenaire

























RUPTURE CONSOMMÉE PPRD-PALU la base de deux partis s’en est mêlée au cinquantenaire

Entre le PPRD et le PALU, c’est la rupture consommée née de la dernière déclaration du parti d’Antoine Gizenga qui s’est opposé à toute manoeuvre ouvrant la voie à une quelconque révision ou maintien de Kabila au-delà de son mandat qui prend fin le 16 décembre 2016. Le compte à rebours vient donc de commencer. Depuis cette prise de position, le PALU n’a plus sa place au sein de la Kabilie. Le parti du Patriarche Gizenga est devenu victime des insultes et autres humiliations de ses partenaires politiques. Preuve, il fallait lire les écrits d’un journal pro-régime sur l’imaginaire affaire Kubla pour voir comment ce tabloïd s’était attaqué sauvagement et sans merci au Patriarche Antoine Gizenga et à l’ex-PM Adolphe Muzito. Heureusement que Kubla avait blanchi Muzito dans cette nébuleuse affaire que le pouvoir avait monté de toute pièce pour ternir l’image de l’ancien locataire de l’Hôtel du gouverne¬ment.

Après ce coup raté contre l’ex chef de l’Exécutif, place maintenant aux attaques personnelles, insultes, et autres acharnements à l’endroit des cadres et militants du PALU. Il fallait être là, le samedi 16 mai dernier, au Centenaire protestant pour vivre en live l’humiliation qu’a subit l’épouse de Gizenga lors de la commémoration du 18ème anniversaire de l’entrée de l’AFDL. Les orateurs de la manif ont préféré présenter Marie-Laure Kawanda, une parvenue en politique à la place d’Anne Mbumba, l’épouse de Gizenga surnommée «la gardienne du temple». Dans un même registre, les militants du PPRD se sont attaqués sans état d’âme à leurs homologues du PALU scandant des paroles odieuses contre les gizengistes. L’acharnement a duré des heures et des heures.

Les gizengistes n’ont pas cédé à cette provocation. Ils ont, comme dans leur tradition, gardé silence pour rendre un hommage mérité à Mzee Laurent-Désiré Kabila que le PALU considère comme le soldat du peuple suite à son combat pour le pays à l’image des gizengistes qui, pendant des années, ont milité pour un même com¬bat que celui de Kabila le père: mettre fin à la dictature en prônant la démocratie. Quand le PALU menait ce combat, le PPRD n’a pas encore vu le jour. A travers ce désagrément, le parti présidentiel a, une fois encore, prouvé ses démesures, turpitudes et limites. Le PPRD ne veut pas se faire grand dans le microcosme politique de la Rd-Congo. C’est un des partis qui aiment tirer le drap de leur coté à chaque partage politique sans pour autant songer aux alliés politiques. Le PPRD, c’est aussi, un parti qui aime émietter les autres pour son profit. La division qui a failli diviser le MLC est l’oeuvre du PPRD. La division qui règne actuellement à l’UDPS en est une autre brouille créée par le PPRD afin de détruire la fille aînée de l’opposition. C’est aussi le cas avec le PALU.

Le PPRD a donné des béquilles à Kawanda pour déstabiliser le parti gizengiste avec son parti-mallette qui n’est pas visible sur terrain. C’est donc ça la force du PPRD, semer la brouille dans d’autres partis qui ont fort ancrage au pays afin de bien régner. Au lieu de se faire un grand pourquoi pas à l’image de l’ANC en Afrique du Sud. Le PALU ne s’inscrit pas dans cette vision du PPRD qu’il juge rétrograde. Le parti de Gizenga a, à travers un gizengiste de premier rang, assume que le PALU est plongé dans l’esprit de l’émergence de la Rd-Congo. Des débats de très bas étag¬es qui dépassent la ceinture ne préoccupe pas le PALU ni de près ni de loin. «C’est le débat d’idées qui nous inté¬resse pour l’émergence de la Rd-Congo. Le reste, c’est de l’enfantillage politique», lâche-t-il d’un air sérieux.


XAVIEZ PEREZ

http://7sur7.cd/new/rupture-consommee-pprd-palu-la-base-de-deux-partis-sen-est-melee-au-cinquantenaire/


Les FAC ne déposeront pas leurs candidatures aux provinciales

























Les forces acquises au changement -FAC main¬tiennent leur position de ne pas participer aux élections provinciales fixées au mois d’octobre prochain par la CENI. Martin Fayulu, coordonateur de cette structure de l’opposition l’a fait savoir, au cours d’un point de presse, hier jeudi 21 mai, au siège des FAC situé à Kasa-Vubu. Cela fait suite au refus du pouvoir en place de prendre en considération les préalables de l’opposition rendus publics dans une déclaration à Fatima, le lundi 19 Avril. «Lire ci-dessous la déclaration des FAC».
DECLARATION
Nous, membres des‘‘FAC’’, signataires de la déclaration politique du 18 mai 2015 faite par toute l’Opposition à Fatima, confirmons ici notre adhésion totale à son esprit et à sa lettre, tout en réaffirmant notre attachement à l’Unité de l’Opposition ;
Cependant, tirant les conséquences de cette déclaration du 18 mai 2015, nous pensons qu’il est important d’apporter des précisions suivantes pour éclairer la lanterne de l’opinion tant nationale qu’internationale :

A. LE PROCESSUS ELECTORAL

1. A ce jour, la CENI n’a répondu ni à la contre-proposition de calendrier électoral de l’Opposition politique du 27 février 2015, ni à notre mémorandum commun du 27 avril 2015;

2. Nous appuyant sur la déclaration commune de l’Opposition du 20 avril 2015 à Fatima, et considérant que le calendrier aléatoire de la CENI du 12 février 2015 est aujourd’hui complètement démanché, nous confirmons ici que tout le temps que la CENI ne rencontrera pas nos préalables englobés dans tous ces documents, repris par ailleurs dans celui du 18 mai 2015, nous ne déposerons pas les candidatures déjà prêtes de nos membres aux élections provinciales travesties et inconstitutionnelles en préparation par la CENI ;

3. Notre démarche est dictée par le souci de demeurer constants, respectueux des principes et surtout de témoigner de notre solidarité avec les millions de jeunes congolais privés par la CENI de leurs droits constitutionnels d’être électeurs ; le fichier électoral crédible étant la base des élections transparentes ;

4. Si la CENI s’entête à poursuivre son projet d’organiser une parodie d’élections provinciales, nous descendrons comme à l’accoutumée sur terrain à la rencontre de notre peuple pour le sensibiliser et, avec lui, nous lèverons désormais notre cap vers la Présidentielle et les législatives de 2016 qui doivent se tenir dans les délais constitutionnels ;
5. Nous renouvelons une fois de plus notre attache¬ment à la Résolution 2211 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies du 26 mars 2015, particulièrement en ses points 19, 20 et 21 ;

B. LE CHARNIER DE MALUKU

6. Pour escamoter et tenter d’enterrer le crime contre l’humanité que constitue l’affaire du charnier de Maluku, un fonctionnaire de l’Etat, supposé être apolitique, a été dépêché par Monsieur Kabila auprès des leaders politiques de l’Opposition pour une mission hautement politique tout en assurant une couverture médiatique exagérée de la démarche dans les médias audio-visuels et dans la presse écrite ;

7. Nous fustigeons et condamnons avec la dernière énergie cette politisation ouverte des Services de Sécurité de l’Etat ;

8. Vu la gravité de la situation, nous renouvelons notre exigence et celle du peuple congolais d’une en¬quête internationale et indépendante avec exhumation des corps et prise d’ADN afin de faire toute la lumière sur cette lugubre affaire du charnier de Maluku ;

C. L’INSECURITE GENERALISEE DANS LE PAYS

9. Nous notons qu’après ses diverses tentatives ‘’glissogènes’’, ratées par ailleurs, pour se frayer une ouverture dans les institutions d’après 2016 en violation de la Constitution, le régime de Monsieur Kabila s’évertue maintenant à asseoir les conditions de déstabilisation du pays : la surcharge intentionnelle du calendrier global publié par la CENI le 12 février 2015, l’installation précipitée et dangereuse des nouvelles provinces couplée avec les élections locales, municipales et urbaines, la programmation sur le tard de la migration numérique de la télévision dont l’objectif est de priver l’Opposition de la possibilité de communiquer avec le peuple lors des échéances électorales prochaines, l’indifférence et l’impuissance du régime à protéger les populations de l’Est en général et de Beni en particulier des massacres récurrents ainsi que l’insécurité généralisée dans tout le pays participent de la stratégie macabre de la ‘’terre brûlée’’. Il en est de même des conflits présentement en cours à Nyunzu, dans le Katanga, où les populations pygmées sont instrumentalisées contre les bantous semant davantage la mort et la désolation ;

10. En outre, au moment où le Congo-Brazzaville a de nouveau lancé l’opération ‘’MbatayaMokolo’’ à partir de Pointe-Noire et de Dolisie, il y a lieu de s’interroger si cette fois-ci le gouverne¬ment de Monsieur Kabila prendra des dispositions nécessaires pour éviter à nos compatriotes l’humiliation des expulsions et le séjour dans leur propre pays dans des conditions inhumaines ;

11. Pour les ‘‘FAC’’, le régime de Monsieur Kabila sera tenu pour responsable de tout impasse qui naîtrait de toutes ces situations susceptibles d’occasionner des morts de plus, des nombreux déplacés et de perturber la tenue des élections présidentielle et législatives obligatoires du 27 novembre 2016 ;

D. LES EVENEMENTS DU BURUNDI

Ces évènements sont alarmants :

12. En effet, l’arrivée massive des nouveaux réfugiés en provenance du Burundi transporte avec elle le ris¬que d’exacerber les conflits ethniques meurtriers, de provoquer davantage des violences sexuelles et des massacres, et de perturber le processus électoral ;

13. Cependant, nous félicitons le peuple Burundais pour son engagement et sa détermination à faire respecter la Constitution du Burundi ;

14. C’est le lieu, pour les ‘‘FAC’’, de rappeler que le peuple congolais a déjà intériorisé l’article 64 de la Constitution de la République qui impose à tout congolais le devoir de ‘’faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la Constitution… ‘’.

Que Dieu bénisse la RDC.

Fait à Kinshasa, le 21 mai 2015.
Pour les ‘’FAC’’
Martin M. Fayulu
Coordonnateur

RDC: L’UDPS d’accord pour participer au « dialogue » proposé par Kabila































L’UDPS, parti d’opposition historique en République démocratique du Congo, a fait savoir jeudi qu’il était d’accord pour participer « au dialogue politique » proposé par le président Joseph Kabila, y voyant la meilleure solution pour sortir le pays de la crise politique qu’il traverse.
Cette annonce marque une volte-face de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), dont le vieux dirigeant Étienne Tshisekedi, en convalescence en Belgique depuis août 2014, a jusqu’à présent dénié toute légitimité au pouvoir de M. Kabila depuis les élections entachées d’irrégularités massives de novembre 2011 qui lui ont permis de se maintenir à la tête de l’exécutif. « Pour l’UDPS, le dialogue est la voie privilégiée pour arriver à un compromis par rapport à la crise que connaît le pays » depuis 2011, a déclaréBruno Tshibala, porte-parole de l’UDPS, affirmant parler « au nom [de M. Tshisekedi] lui-même ». Le but de ce dialogue doit être de mener à « de bonnes élections, différentes de celles que nous avons connues par le passé », a-t-il ajouté. « Nous attendons la fixation de la date » de ce dialogue, a encore déclaré M. Tshibala, plaidant pour une table ronde d’une dizaine de jours maximum, en « format réduit »: « 20 à 40 personnes ». Selon une source officielle et des représentants de l’opposition, un émissaire de M. Kabila a rencontré à plusieurs reprises début mai des dirigeants des principaux partis d’opposition pour leur faire part de la volonté du chef de l’État d’ouvrir avec eux un « dialogue politique » dont les modalités n’ont pas encore été précisées. Le climat politique en RDC est particulièrement tendu depuis quelques mois à l’approche d’échéances électorales importantes. En janvier, plusieurs dizaines de personnes ont été tuées lors de manifestations contre le pouvoir ayant tourné à l’émeute. M. Kabila est au pouvoir depuis 2001 et la Constitution lui interdit de se représenter à la prochaine présidentielle prévue pour novembre 2016.

Belga