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SACREBOPOL

vendredi 18 mars 2016

QUAND " WUMELA" FAIT USAGE DE FAUX ET FAUX EN ÉCRITURES POUR SALIR "YEBELA"

QUAND " WUMELA" FAIT USAGE DE FAUX ET FAUX EN ÉCRITURES POUR SALIR "YEBELA"


Sur le mur de monsieur Nsunda Mwana Kongo non autrement identifié, on voit une photo d'un document scolaire de la République du Zaire, avec une photographie d'une personne moustachue qui, semble-t-il, est le récipiendaire du fameux titre, répondant au nom de Moïse Katumbi Chapwe. Nul besoin d'être expert pour vite comprendre qu'il ne s'agit que d'un grotesque montage dans le but de salir une personnalité qui fait peur à toute la Majorité Présidentielle à la veille des élections en République démocratique du Congo.































Analysons le fameux document.
À l'époque du Zaire, le brevet d'orientation et le diplôme d'État avait sous le nom du pays, Département de l'Enseignement Primaire et Secondaire.
Suivait: Nous soussignés, Commissaire d 'État ... et membres du jury.... en vertu de l'Ordonnance No.....

Vu, telle que modifiée...

Vu, telle que modifiée ....

Attestons que
LE NOMMÉ
LA NOMMÉE .......................................................
Né à ................................... Le ..................................

A participé à ......................................... et a satisfait  avec ........

En foi de quoi, lui délivrons ....................

Fait à ............................, Le .........................

Vient la ligne des signatures. Et la numéro du document.

Mais que voyons nous sur le document posté par monsieur Nsunda:

1.- Brevet d'État : Au Zaïre tout comme en RDC le Brevet d'État n'a jamais existé.
2.- La photographie: Je n'ai pas souvenance d'avoir vu une photographie sur le brevet de cycle d'orientation et même s'il y en avait, je réfute qu'elle soit placée au coin supérieur gauche.
3. Il me semble qu'en 2e C.O, on a environ 16 ans et la personne sur la photo me paraît bien plus âgée.

4.- Depuis plusieurs années déjà, au Zaire le postnom avait pris la place du prénom.

5.- Pouvez-vous nous dire dans que continent se trouve le pays appelé Juif Zambio Greco Italien.

6.- Département au lieu de Ministère.

7.- Aucune date, aucune signature, aucun drapeau.

Peut-être qu'il ressemble au diplôme de l'Université de Washington mais ne correspond  à aucun titre scolaire ou académique zairo-congolais.
Votre intention de nuire ne marchera pas. Vous ne parviendrez plus à faire gober n'importe quoi au peuple congolais qui n'aspire qu'à la paix et à la bonne gouvernance.

Le peuple congolais ne se laissera plus manipuler. Il vous demande seulement de dégager.

Correspondance particulière


Point de vue : La lumière n’est toujours pas faite sur la fosse commune en RD Congo




Il y a tout juste un an, dans la nuit du 18 au 19 mars 2015, les forces de sécurité en République démocratique du Congo ont creusé secrètement une fosse commune à la lisière d’un cimetière proche de la capitale, Kinshasa, et y ont enterré un très grand nombre de corps. Le lendemain, des habitants de Maluku ont signalé la puanteur de cadavres, ainsi que les militaires et le mystérieux camion qu’ils avaient vus au beau milieu de la nuit.
























Une fosse commune située à la lisière du cimetière de Fula-Fula à Maluku, dans la périphérie de Kinshasa, capitale de la RD Congo. Selon des responsables du gouvernement, 421 cadavres y ont été enfouis dans les premières heures du 19 mars 2015.
Les autorités congolaises ont admis publiquement peu de temps après que 421 corps avaient bien été inhumés à cet endroit cette nuit-là, mais elles ont affirmé qu’il s’agissait d’une « procédure normale » et que les dépouilles étaient celles d’indigents dont les familles n’avaient pas les moyens de financer les funérailles, de cadavres non identifiées et de bébés mort-nés. Des responsables de la Croix-Rouge locale ainsi que des employés d’hôpitaux et de morgues de Kinshasa, qui sont habituellement impliqués dans de telles inhumations, ont fortement contesté cette affirmation.
De nombreux habitants de Kinshasa se sont indignés. Des membres du parlement ont réclamé des réponses au sujet des identités des personnes inhumées à Maluku et des raisons pour lesquelles cette inhumation avait été effectuée secrètement par les forces de sécurité. Des menaces à l’encontre d’un habitant qui avait été témoin de l’inhumation ainsi que le décès dans des conditions suspectes d’un infirmier responsable d’une des morgues de Kinshasa ont renforcé les tensions.
Des membres des familles des victimes d’exécutions sommaires ou de disparitions forcées aux mains des forces de sécurité congolaises lors de manifestations en janvier 2015, ainsi que lors d’une opération de police antérieure contre les crimes liés aux gangs, ont immédiatement pensé que leurs proches pouvaient figurer parmi les personnes inhumées dans cette fosse. Lors des deux opérations, les corps de certaines des personnes tuées ont été emportés par les forces de sécurité et n’ont jamais été rendus à leurs familles pour être enterrés. Le 5 juin, les familles de 34 victimes ont déposé une plainte publique auprès du Procureur général de la RD Congo réclamant justice et l’exhumation des corps inhumés dans la fosse commune de Maluku.
Les ministres congolais de la Justice et de l’Intérieur ont déclaré que s’il y avait quelque doute que ce soit sur l’identité de personnes inhumées dans cette fosse, les corps seraient exhumés. Néanmoins, en dépit de nombreuses demandes émanant d’organisations de défense des droits humains, de membres du parlement, des Nations Unies, de l’Union européenne, et d’autres, aucune décision n’a été prise pour ouvrir la fosse.
Les autorités congolaises devraient profiter de cet anniversaire pour apporter enfin aux familles des victimes les réponses et la justice qu’elles méritent. Les rapports du gouvernement attendus depuis longtemps sur les allégations d’exécutions sommaires et de disparitions forcées pendant l’Opération Likofi et pendant les manifestations de janvier 2015 devraient être publiés et les personnes responsables devraient être traduites en justice. Les autorités devraient également révéler les identités des personnes inhumées à Maluku. Et avec l’aide d’experts légistes internationaux, il est temps d’aller de l’avant et d’exhumer les morts
http://7sur7.cd/new/point-de-vue-la-lumiere-nest-toujours-pas-faite-sur-la-fosse-commune-en-rd-congo/

Arrestations et détention des membres de la LUCHA: ASF/B appelle au respect des libertés publiques



















Au lendemain de l’arrestation de membres du mouvement de la Lutte pour le changement (LUCHA) à Goma, Avocats Sans Frontières-Belgique (ASF/B) se dit préoccupée par la recrudescence, depuis plusieurs mois, des restrictions aux libertés publiques de membres de la société civile congolaise.
Le 15 mars 2016, au moins 18 sympathisants de la Lutte pour le Changement (LUCHA) ont été interpelés au terme d’une manifestation pacifique,organisée en soutien à deux de leurs militants, Fred Bauma et Yves Makwambala, arrêtés il y a exactement un an.
Ces derniers sont en effet toujours détenus à la prison centrale de Makala, alors que leur détention a été déclarée arbitraire à plusieurs titres par le Groupe de travail des Nations-Unies sur la détention arbitraire.
ASF explique que ces nouvelles arrestations se sont produites alors que la manifestation du 15 mars dernier avait dument été annoncée aux autorités, conformément aux exigences légales et que les participants s’étaient contentés de défiler pacifiquement dans les rues de Goma, poings liés et bâillonnés, afin de symboliser les atteintes aux libertés des deux militants détenus.
Elles constituent une nouvelle mesure à l’encontre des membres de la LUCHA, dont les libertés publiques notamment d’association, de manifestation et d’expression sont depuis quelques mois régulièrement mises à mal par les autorités congolaises, quand bien même elles sont garanties par la Constitution.
ASF est préoccupée par la persistance des arrestations et des placements en détention des sympathisants de la LUCHA.  » Nous avons assisté à diverses audiences relatives aux vagues d’arrestation précédentes.
Et d’importantes questions quant à la légalité de certaines détention préventives et à l’indépendance des procédures judiciaires qui en ont résulté sont posées « , estime Catherine Lalonde, Coordinatrice stratégique ASF pour les Grands Lacs.  » Les motifs précis liés à ces nouvelles arrestations ne sont toujours pas connus et la priorité aujourd’hui est d’assurer le respect immédiat de les droits des sympathisants arrêtés. », ajoute-t-elle.
ASF invite les autorités judiciaires congolaises à tout mettre en œuvre afin que les droits fondamentaux des membres de la LUCHA soient respectés dans les suites qui seront données à ces arrestations, notamment le droit à la liberté de la personne ainsi que le droit à un procès équitable.La LUCHA se décrit comme un mouvement citoyen, non-violent et non-partisan. L’ONG internationale ASF soutient les efforts des avocats qui défendent les membres de la LUCHA ayant été interpellés par les autorités congolaises.
Vivement leur libération
La libération des jeunes de la LUCHA est une victoire des forces démocratiques sur les forces du mal qui veulent prendre en otage le peuple et ses aspirations profondes à la démocratie, explique sur son compte facebook Me Jean-Claude Katende, président national de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO).
» Nous condamnons la justice pour avoir gardé nos collègues pendant des longs mois pour rien. Pour se donner une conscience tranquille, ils les ont condamnés à une peine courte que le temps qu’ils ont passé en prison. Pour se débarrasser des prisonniers qui devenaient de plus en plus encombrant tant pour la justice que pour le régime.
Leur libération est une joie, mais leur condamnation restera toujours un acte d’injustice inacceptable.
Nous lançons l’appel à tous les jeunes filles et garçons de la République Démocratique de s’organiser en mouvements citoyens, dans tous les villages et toutes les villes, pour revendiquer les meilleures conditions de vie et la démocratie.

Les intimidations, menaces, arrestations et prisons ne doivent pas nous décourager, elles ont toujours été le lot de ceux qui se battent pour les grandes causes et pour les valeurs démocratiques  » écrit Me Jean-Claude Katende.
Par Godé Kalonji

Refus du Dialogue: Jacquy Ndala sous la sellette à la RTNC









Jacquy Ndala, chroniqueur musical à la RTNC2, risque d’y être viré. Son tort c’est de s’être prononcé sur les ondes de la RTVS1 contre le Dialogue politique convoqué par le chef de l’État. Jacquy Ndala s’est aussi clairement prononcé au cours de cette émission contre un probable 3éme mandat du président de la République. Ces propos auront suffit à convaincre sa hiérarchie à dire qu’il n’a pas observé le droit de réserve et l’apolitisme, exigés de tout fonctionnaire de l’État. Ainsi dans une lettre mal écrite par le coordonnateur de la RTNC 2, Jean-Pierre Senga Lokavu, il y dénonce son employé en disant qu’il a tenu «des propos indélicats et indigestes envers la personne inviolable du chef de l’État». De ce fait, il s’est livré à la politique active. On veut bien croire le directeur-coordonnateur de la RTNC2, qui a adressé une lettre de demande d’ explication.Ce qui est une voie à sa révocation. Mais il y a un hic dans cette lettre très partisane. Pourquoi la RTNC 2 n’avait jamais évoqué l’apolitisme lorsque Jacquy Ndala, alors cadre de la CCU(parti de Mende), écumait les plateaux de la télé pour défendre les Concertations Nationales. Était-ce son champ d’action. Pourquoi à l’époque ne lui avait on pas brandi le droit de réserve et l’apolitisme du fonctionnaire? Une mémoire sélective dont use le coordonnateur, ce qui est dangereux. Une éthique à deux vitesses qu’on applique à la chaîne publique. Et que dire de Lushima! Est-il journaliste? Observe-t-il le droit de réserve et l’apolitisme? Ne quitte-t-il pas souvent son champ d’action? Reproche fait notamment à Jacquy Ndala par son employeur. Il ne devait parler que musique selon lui et pas autre chose. Et que dire encore de l’interdiction faite aux journalistes de la RTNC de ne jamais mentionner Moïse Katumbi. C’est ça l’apolitisme et la neutralité de l’Administration? Jacquy Ndala fait tout simplement l’objet d’un règlement de comptes pour avoir claqué la porte du parti CCU et pour son refus du Dialogue. Et il en a pleinement le droit. Sa liberté d’opinion étant constitutionnelle. Quel espace laisse le droit de réserve à la liberté d’expression? Apolitisme signifie t il neutralité ? Ou pire baillonement? Autant de questions de fond que nous approfondirons. L’intéressé lui-même ne semble pas être inquiet outre mesure s’étant déjà préparé au pire. C’est-à-dire sa révocation de la fonction publique.

Ci-dessous la lettre de son employeur.