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SACREBOPOL

vendredi 19 août 2011

Déclarations choc de Bitakwira






Justin Bitakwira n'est pas n'importe qui sur la scène politique congolaise. C'est une boussole politique qui indique la marche à suivre surtout en ces temps décisifs pour notre destinée commune en tant que nation. Rappelez-vous au plus fort de la crise entre Kamerhe et son ancienne famille politique -le PPRD-, celui qui était en première ligne pour défendre la cause Kamerhiste. Bitakwira dont la bravoure dans l'arène politique et la profondeur dans les analyses ne sont plus à démontrer, vient d'accorder une interview exclusive à « CONGONEWS ». Cette interview tombe à point nommé vu les enjeux politiques de l'heure, qui doivent déboucher sur une nouvelle direction du pays. Ce fidèle parmi les fidèles de Kamerhe, met en garde la CENI quant aux manipulations du fichier électoral. Pour ce cadre de l'UNC en charge de la formation et de l'idéologie, le pasteur Ngoy Mulunda en portera la responsabilité historique si jamais le processus électoral venait à chavirer à cause notamment de la gestion opaque du serveur central. Dans cet entretien passionnant, l'élu d'Uvira lâche « Kamerhe a fait ce régime, il est prêt à le défaire». Pour lui, sans nier la qualité d'opposant à Tshisekedi, Kamerhe est le meilleur opposant à Kabila, c'est pourquoi, VK, plus que quiconque fait l'objet des menaces et tracasseries de la part du pouvoir. Lire ci-dessous l'interview dans son intégralité. 

Quel est votre point de vue par rapport aux obstacles rencontrés par Kamerhe dans le Bas-Congo? 

Je pense que pour franchir chaque obstacle, il faut un effort. Au niveau de l'UNC, nous devons braver la peur. Le PPRD n'est pas aussi fort qu'on peut le croire. Ce qui est arrivé à notre président ce ne sont que des séquelles d'une petite dose de dictature, que nous allons bannir bientôt. La tournée de Kamerhe a été plus qu'un succès. Les militaires au service du pouvoir ont empêché son meeting au stade de Matadi, mais Kamerhe a pu réunir les militants devant la commune de Mvuzi. Il y avait un monde fou. C'est la fin qui justifie les moyens.

Vous personnellement pourquoi vous n'avez-vous pas effectué ce voyage, alors que vous étiez sur la liste ? 

J'avais d'autres occupations sur le plan de l'organisation du parti. Quand l président se déplace, le parti doit continuer à fonctionner. La prochaine tournée, c'est dans le Bandundu. Je serais de ce voyage.

Vous exercez quelles charges au sein de l'UNC?

Je suis secrétaire national en charge de la formation et idéologie. C'est dans ce cadre que je m'investi pour la rééducation civique et morale de notre peuple. A l'UNC, nous avons même une école pour cela. L'école s'appelle : «L'Académie Congo conscience», que je dirige des mains de fer. C'est un moyen pour essayer effectivement de changer le comportement, la mentalité du peuple Congolais.

Au congrès de l'UNC, vous vous êtes fait remarquer par votre intervention, à tel enseigne que le succès de ce congrès a été mis sur votre personne?

C'est prétentieux de croire que le succès du congrès est venu de moi. Ç'a été un travail collectif. J'étais parmi les intervenants. C'est peut- être mon message qui avait fait de moi la coqueluche du congrès. Mon message était percutant et avait attiré l'attention de nos compatriotes. Mon message a été un sérieux éveil patriotique. J'ai appelé au changement de la mentalité. J'ai comparé la vie de notre peuple à celle des noirs américains, qui ont été dans l'esclavagisme pendant des années, mais ils ont fini par se libérer un jour. C'est cela notre combat aujourd'hui.

Vous avez également moralisé vos prochains représentants aux institutions de la République?

Au congrès, il fallait aussi donner des mises en garde à nos potentiels futurs députés, sénateurs, ministres, PDG. Il fallait avertir ces deniers qu'une fois au pouvoir, c'est travailler pour l'intérêt général de la nation. Quand nous aurons la majorité à l'Assemblée nationale, par exemple, l'UNC ne va pas corrompre les députés pour faire passer une loi. Nous n'allons pas gérer les Affaires de l'Etat, comme c'est le cas aujourd'hui. 

Que lie sera votre particularité?

Nous aurons des anges invisibles pour surveiller les faits et gestes des uns et des autres. Pour cela, nous allons garantir à nos mandataires des conditions normales et une rémunération suffisante pour les mettre à l'abri de toutes tentations de corruption. Nous ne voulons pas que quand nous serons au pouvoir, que les gens nous obligent de construire une prison pour les dignitaires. Nous n'allons pas crier comme c'est le cas avec le régime actuel, qui n'a jamais envoyé quelqu'un en prison à cause de la corruption. Alors que c'est tous les jours, qu'il y a détournement des deniers publics. Si je dois prendre seulement le cas des députés nationaux...

Vous l'êtes aussi ?

J'ai déjà préparé une lettre ouverte aux députés. A la fin de cette législature, je veux adressée à mes collègues pour montrer comment ils ont transformé notre Assemblée nationale à un véritable temple de corruption.

Les députés non donc aucune leçon à donner en matière de corruption?

Ç'a été un véritable effondrement moral. Parfois, il arrive à notre peuple de se poser la question de savoir si réellement nous sommes des hommes ou des femmes qui ont mérité leurs voix. Parmi nous, beaucoup seront sanctionnés. Je ne vois pas comment les députés de 2006 seront réélus. Cependant, parmi les 500 députés, il y a un petit nombre qui s'est démarqué d'une manière polie et ils ont résisté et refusé de se faire corrompre. Ces derniers se sont contentés de leur rémunération mensuelle, quels que soient les retards.

Quelles sont les nouvelles perspectives ? 

Nous devons gagner les élections à tout prix. Le Congo traverse un moment très difficile. Nous devons gagner les élections pour sauver notre peuple de la misère totale dans laquelle, il vit. Quand nous étions encore très jeunes, nous nous plaignions contre le régime de Mobutu. Nous ne savions pas qu'après Mobutu, nous aurons un autre régime aussi pire que celui du maréchal sur tous les plans. Mobutu pendant un certain temps il nous a garanti quand même l'intégrité territoriale et la sécurité. Il nous a garanti l'unité nationale.

Aujourd'hui ce n'est pas le cas?

Nous sommes devenus un pays dirigé, mais non gouverné. Nous sommes dans une jungle. Il y a des coins du pays où on dort et on n'est pas sûr de se réveiller demain matin. A l'Est, c'est pire. L'insécurité est totale. Les statistiques démontrent que cent congolais meurent par jour. Nous constatons cependant, un silence assourdissant du pouvoir actuel. La vie d'un congolais est devenue comme celle d'un insecte et personne ne s'en soucie.

La vie d'une mouche qu'on peut écraser facilement...

Facilement ! Ça ne gène pas la mort d'un Congolais, ça ne fait pas non plus mal. De fois, nous ne méritons mêmepas un deuil. Si Mobutu ressuscitait aujourd'hui, il va nous poser la question pou r- quoi nous nous sommes opposés à lui.

La situation s'est tellement empirée?

Aujourd'hui nous vivons une situation insupportable sur tous les points. Je ne parle pas de la vie de nos militaires. Imaginez-vous qu'un colonel touche 62 000fc. Vous n'avez pas vu les généraux marcher à pieds? Autant rester lieutenant tout court, qu'être un général sans aucune situation de vie. Des généraux qui se disputent des places avec leurs subalternes dans des bus de transport en commun. Un général congolais est comparable à un boy dans d'autres pays. C'est de même avec les policiers. Je crois que nous avons mis au pouvoir des jouisseurs qui ne se soucient presque de rien.

Vous parlez de ces dirigeants qui ne s'occupent que de leurs intérêts personnels?

Ils ne pensent pas au peuple. Pendant que les enseignants, infirmiers, administratif dans les Universités, professeurs ne sont pas payés, mais ces jouisseurs n'hésitent pas de proposer des pots-de-vin allant en de 10.000 et 20.000 dollars gratuitement, parce que l'on a besoin de votre signature sur un document. D'où vient cet argent? Je crois qu'il est grand temps que le congolais se pose la question dans quel trou on l'a mis. Il y a des volontaires qui leur proposent une voie de sortie. Cette voie se présente sous forme d'une étoile polaire. Cette étoile, c'est l'UNC. Il suffit de la suivre.

Les gens se posent la question si Kamerhe sera candidat ?

Je l'ai dit d'une fois. Kamerhe a été investi candidat président de la République par l'UNC. Il n'a aucun mandat, aucune qualité d'aller brader cette candidature sans que les congressistes les suggèrent. C'était la plus grande résolution prise lors du dernier congrès. Cependant pour des raisons des stratégies politiques, nous devons comprendre qu'il faut aller vers les autres parce que Kamerhe ne gagnera pas les élections seul sans avoir l'appui des autres.

Allez vers Tshisekedi ?

Je suis entrain de croire que nous devrions imiter les modèles ivoiriens entre Allassan Ouattara et Henri Konan Bédié. Le dernier ayant déjà été président de la République, dans toute humilité avec son âge suffisamment avancé avait compris en laissant la place au premier. J'ai encore tiré l'expérience de Gizenga. A l'Assemblée nationale, j'étais parmi- les députés assez vigilants, particulièrement quand il s'agissait de la défense du budget. Un moment Gizenga venait à l'Assemblé nationale, avec le poids de l'âge, on le voyait somnoler.

Ce n'était pas une campagne pour le diaboliser ? 

Pas du tout ! A une question posée, il avait répondu, j'étais jeune comme vous. Mais, le corps a des limites.

Vous savez que c'est non seulement sage, mais c'est l'humilité parfaite. Là où se trouve ce pays aujourd'hui, je crois qu'il nous faut un président de la République qui réunit toutes les conditions notamment intellectuelles, morales et physiques. Le monde a tellement évolué. Il ne faut pas que nous revenions comme au temps de M'zee, où il rêvait les années 1940. 1950, 1960. Kamerhe c'es une particularité nationale par rapport à son atout de parler quatre langues nationales.

Vous pensez que Kamerhe, le fait de parler quatre langues nationales, fait de lui le candidat idéal ?

Kamerhe lui, partout où il va, il se retrouve. Sur toute l'étendue de la République, il peut faire son discours dans les quatre coins de la République dans la langue qui y est parlée. Donc, c'est une particularité et un atout. Une autre particularité, Kamerhe connaît le Congo.

Il n'est pas le seul à connaître le Congo?

Il a été directeur de campagne de Kabila en 2006. Beaucoup semblent considérer que pour avoir été directeur de campagne de Kabila c'est devenu une fatalité et un défaut. Je dis non Au contraire, c'est une expérience vécue. C'est un potentiel pour lui. D'autres ont tendance à lui renier son appartenance à l'opposition. Il n'y a pas meilleur opposant aujourd'hui que Kamerhe.

Sur quelles données affirmez-vous cela ?

Je dois vous le dire, même le pouvoir a tendance à vouloir faciliter la tâche à tous les autres opposants sauf

Kamerhe. Le pouvoir sait pourquoi. C'est lui qui aurait effectivement contribué à fabriquer ce pouvoir et il va contribuer à le défaire. Je suis l'un des lieutenants sérieux de Vital Kamerhe. Je sais ce que nous avons vécu à l'Hémicycle lors de la menace de sa démission à la tête de l'Assemblée nationale. Au congrès, il a dit «je suis venu à l'opposition avec colère » (na méchant). Kamerhe a été opposant à ce régime depuis 2008. 3e soutiens que si Kamerhe n'est pas candidat de l'opposition Kabila gagnera les élections. Il n'y a pas un autre qui peut battre Kabila. Tous les mécanismes du pouvoir aujourd'hui sont braqués sur Kamerhe. Il veut quand même promouvoir un autre opposant à sa place, il lui donnerait toutes les facilités nécessaires du monde, mais celui qui est visé c'est Kamerhe. Nous sommes conscients de la tâche qui nous revient.

Vous voulez qu'Etienne Tshisekedi se retire à la valeur de Kamerhe?

Je suis un ancien de l'UDPS. Après Mobutu ça devrait être l'UDPS qui devait accéder au pouvoir. Par mégarde ou par manque des stratégies d'autres personnes ont été parachutées avant nous et ont pris le pouvoir.

D'autres personnes, lesquelles?

Les M'zée Kabila qui n'étaient pas sur la scène en 1990. Ils ont été parachutés, pendant que nous, nous allions encore en France sur le lit de l'hôpital de Mobutu pour aller demander qu'il nous donne le pouvoir. Je suis entrain de craindre que cela ne se produise encore. Le temps n'est pas favorable à Tshisekedi. Même par rapport à la cartographie électorale. Aujourd'hui, je vous confirme que le Bas-Congo, Bandundu, Equateur, Kivu, Province Orientale, Nord-Katanga, sont les fiefs de Kamerhe. II faut y ajouter une partie de la ville de Kinshasa.

Etes-vous sûr de ces affirmations ?

Bien sûr. Kinshasa n'appartient à personne. Même moi je peux remplir le stade des martyrs. Les amis qui crient déjà victoire pour avoir rempli le stade ont tord. Je ne veux pas aller dans le sens du ministre Mende -qui joue un rôle néfaste- pour ce pays par rapport à sa communication comme membre du gouvernement. Remplir le stade ce n'est pas une caution de gagner les élections. Les pasteurs Mukuna, Kutino ont eu à remplir aussi ce même stade. Pourquoi ne sont-ils pas président de la République?

Mais, ils ne sont pas politiciens ?

Mais, l'appétit vient en mangeant.

Avoir une population derrière lui, n'est ce pas une force politiquement. On ne peut pas être politicien sans pourtant drainer du monde?

Mais vous savez que le jour où, nous allons demander ce stade, on va nous le refuser, de la même manière on nous a refusé celui de Matadi. Nous avons une culture politique, nous ne voulons pas provoquer des émeutes. Mais, je suis entrain de craindre qu'un parti qui a la culture de l'injure facile dirige ce pays demain. Nous nous opposons aussi, contre ses opposants qui assimilent les leaders de l'Est aux Rwandais ou aux Burundais. Ce n'est pas normal. Je n'accepte pas cela.

Mais on vous accuse aussi d'avoir contribué à la dérive de la nation pour avoir travaillé pour ce régime?

Et ceux qui ont travaillé avec Mobutu? Je n'ai jamais été dictateur. Mon tout petit partit dans lequel j'étais, (Parti congolais pour la bonne gouvernance) n'avait que deux députés à l'Assemblée nationale, un collègue Masumbuku de Walungu et moi-même d'Uvira. Je m'y opposais tout en étant dans la majorité. C'est le sort du Congo qui m'intéresse. Kamerhe aussi a amené le Congo à un niveau très développé de la démocratie.

En faisant quoi?

Les gens ont la mémoire courte. En faisant partir Kamerhe de la tête de l'Assemblée nationale, c'était un cadeau qu'on a donné à certains petits dictateurs de la sous région. Pour donner cadeau à certains pays qui n'ont pas la culture démocratique, il a fallu que Kabila donne ce cadeau là en assassinant cette démocratie. Heureusement, qu'il ne l'a pas assassinée. Il a tuée à petit feu. Si Kamerhe avait démissionné pendant les vacances parlementaires, c'eut été un assassinat pur et simple de la démocratie. Notre mission est de faire comprendre à l'opinion que le Congo peut devenir une puissance en tout et pour tout, étant donné, qu'il réunit toutes les conditions. Nous pouvons devenir une puissance démocratique, militaire et politique.

Ce sont-là les objectifs de l'UNC?

C'est ça notre combat. On ne peut pas monter de grade si on n'a pas subit un test. Kamerhe a prouvé à la face du Congo et du monde qu'il peut apporter un vent nouveau pour ce pays. Ce n'est pas pour rien que nous l'appelons le Lula Congolais. Pour n'est pas allé loin je voudrai me résumer en disant qu'il y a de cela deux ans, d'ailleurs trois ans que sur tous les bouts de lèvres des Congolais, il se posait la question qui pourrait battre Kabila en 2011. Dieu a répondu à leur préoccupation en inventant un nouveau candidat, même le PPRD ou l'AMP en faisant partir Kamerhe, ça ne vient pas d'eux c'est une réponse spirituelle aux préoccupations des congolais.

Pourquoi Kamerhe a-t-il attendu longtemps pour fixer le peuple sur son avenir politique. Fallait-il que Tshisekedi revienne au pays?

Je veux vous livrer un secret. C'est à la première semaine de la démission de Kamerhe que nous avons commencé à créer l'UNC. C'est depuis 2008. Mais, pour son entrée dans l'opposition, votre président a pu voir Tshisekedi à Bruxelles ?

Je suis un témoin oculaire. Je n'ai pas adhéré à l'UNC. Je suis parmi ceux qui ont créé ce parti. J'ai été désigné dans la crise de 2008 à l'Assemblée nationale le porte-parole du Courant pour la défense de la démocratie et de la République. Pour nous, c'était une question de vie ou de mort Démissionner en pleines vacances. J'ai même effectué une tournée en Europe pour ça.

Je savais qu'il m'a été interdit de voyager. On m'a retiré mon passeport diplomatique. Dans notre courant, nous avons réussi à déjouer le plan de l'assassinat de la démocratie. Et pour faire agréer l'UNC, nous avons donc usé des nos stratégies politiques nécessaires. D'ici à vous verrez que nous aurons une télévision, une radio et un journal. S'ils apprennent cela, ils vont nous refuser l'agrément.

Pourquoi?

Aucun autre candidat ne dérangera ce pouvoir comme Kamerhe.

Ils en sont conscients. Même quand ils apprennent que Kamerhe veut s'entendre avec Tshisekedi, ils se frottent les mains. Ils viennent nous voir pour dire Dieu merci. Malgré le fait, qu'ils ont ramené les élections à un seul tour. Il faut que la finale de la compétition soit disputée entre Kamerhe-Kabila. Et Kabila lui-même est conscient que s'il avait des bons conseillers, il aurait même désisté parce qu'ayant failli dans sa mission.

Kabila se frotte les mains. Il dit qu'il a construit des routes?

Ce sont des routes à peine réhabilitées et non construites. Nous sommes entrain d'observer que si Mobutu revenait, il va nous demander si Inga a disparu. Ceux qui ont vécu à Kinshasa au temps de Mobutu, savent qu'il n'y avait pas coupures d'électricité.

Des sources rapportent que c'est stratégique. On ne peut pas donner le courant avant les élections parce qu'on veut empêcher à la nation l'accès à l'actualité?

Le régime Kabila est venu pour nous abrutir ! C'est une raison de plus pour qu'il disparaisse, qu'il plie bagages et qu'il aille observer dans une villa comment ce pays va changer. Dieu nous a donné toutes les potentialités pour que ce pays devienne une puissance. C'est par hasard même que nous survivons. Nous sommes passés dans des conditions impossibles pour l'essor de ce pays. J'ai été arrêté plus de quatre fois sous Mobutu, j'ai été arrêté sous M'zée. Dieu merci que je suis devenu député. Mais nous, nous disons que nous avons un rêve pour ce pays. Nous ne voulons pas laisser ce pays dans le désordre. Le Congo n'est pas une mère stérile.

C'est-à-dire?

Le Congo à des enfants intelligents. Malheureusement certaines intelligences sont au service du mal aujourd'hui.

Aller voir combien les professeurs d'université qui sont entrain d'aller dire dans les coins et recoins du pays que ce pays va mieux qu'avant alors qu'il va très mal. Si je vous amène à Selembao, à Bumbu, à Kingasani et partout en provinces, vous vous poserez la question est-ce que ces gens mangent, est- ce que ces gens se lavent.

Vous demandez alors aux Congolais de S'investir dans la lutte afin de se libérer de la misère et de la souffrance?

C'est notre lutte à tous. En ce qui concerne la démocratie, nous devons du respect pour Tshisekedi. Il a contribué à éveiller les consciences des congolais. Cependant chaque carrière à une retraite. Tshisekedi a déjà joué un rôle majeur dans ce pays. Dans dix ou vingt ans moi aussi j'irai à la retraite.

 John TSHINGOMBE 

ENREGISTREMENT DES CANDIDATURES A LA PRESIDENTIELLE ET AUX LEGISLATIVES 2011 La CENI fixe les nouvelles échéances




Après le rendez-vous manqué du 4 août dernier, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) vient de fixer une nouvelle période d'enregistrement des candidatures aux élections présidentielle législatives. La réception et le traitement des candidatures se dérouleront du 15 août au 15 septembre 2011. Le dépôt des candidatures sera clos le 5 septembre, tandis que le reste du temps sera consacré aux ajouts, retrait et substitution des candidatures afin que la liste provisoire soit publiée le 15 septembre. 

Entre le 16 et le 19 septembre, les bureaux de la CENI resteront ouverts pour réceptionner et traiter les recours éventuels. Ces recours seront traités par la Cour suprême de justice dans la période comprise entre le 20 et le 26 septembre, et c'est le 27 septembre que sera publiée la liste définitive des candidats.

 La CENI fait savoir, par ailleurs, que la date des élections prévues le 28 novembre 2011 reste inchangée et que le président de la République élu prêtera serment le 20 décembre 2011. La relance du programme d'enregistrement des candidatures à la présidentielle et aux législatives a été rendue possible après la promulgation, le 17 août 2011, des annexes à la loi électorale adoptées au Parlement après harmonisation des deux chambres à la commission mixte parlementaire. L'arbitrage s'est fait essentiellement sur l'intitulé de ces annexes.

Jonas Eugène KOTA 
7sur7.cd

Calendrier électoral : La Ceni devant une grave impossibilité matérielle !





Le bureau de la Ceni reste déterminé à faire respecter les délais consignés dans son calendrier électoral. Malheureusement, cette volonté bute contre une double complication dans la pratique. Il s'agit d'une part de la disponibilité des kits électoraux et du matériel électoral annexe et, de l'autre, de l'implication de la Monusco dans la phase décisive du processus électoral. 

Des recoupements renseignent que le navire chargé d'apporter le matériel électoral au pays, les kits en particulier, n'a pas encore pris la mer. Or, de la Chine, point de départ à la Rdc, point de chute, un navire prend 4 mois avec escales et 3 mois sans escales. A moins d'envisager une expédition de ce matériel par avion, on ne voit pas comment la Ceni peut réaliser un miracle. Encore qu'il faut signaler que le transport aérien va se révéler très coûteux. Il faudra deux cents rotations ou carrément une flotte aérienne pour arriver à bout de tout le matériel qui chôme en Chine.

Sur un autre registre, la disponibilité de la Mousco pour assurer l'expédition des kits et du matériel électoral en provinces, risque de poser un sérieux problème. En effet, il a été établi qu'il faudra environ 80 mille rotations à la Monusco pour déposer les kits et le matériel connexe dans toutes les circonscriptions électorales.

Jusqu'à ce jour, aucune rotation n'a encore été entreprise. Pire, la Monusco a besoin d'un budget supplémentaire en millions de dollars pour assurer les 80 mille rotations évaluées. Il faudra pour ce faire, que les principaux bailleurs des fonds de la Mission onusienne au Congo, les Etats-Unis en tête, se réunissent d'urgence en vue de réunir les fonds exigés. Pour l'instant, rien ne se fait encore dans ce sens. Même pas une réunion préparatoire. Faut-il penser dès lors à une réaction éclair des bailleurs de fonds le moment venu ? Rien n'est vraiment sûr. 

Chirurgie pratique 

Serait-ce face à ces complications que le président de la Ceni prit la précaution d'aller négocier des kits électoraux au Togo? On a toujours présenté cette démarche dans le sens de la prévention. Les kits togolais viendraient donc au pays à titre supplémentaire. Le bureau de la Ceni avoue-t-il par ce fait que les kits commandés en Chine seront insuffisants?

N'importe comment, la situation est inquiétante. On sait par ailleurs qu'un certain cafouillage a entamé la passation du marché lié à la confection des kits électoraux et à l'impression des bulletins de vote. L'Allemagne, qui présentait toutes les garanties surtout pour la seconde opération, a été écartée au terme d'une subtile manigance. Le bureau de la Ceni a hérité de cette situation pour le moins irrégulière.

De tout ce qui précède, il se dégage un constat. La menace de découpler la présidentielle des législatives proférée par Ngoy Mulunda à l'endroit du Parlement n'était nullement contextuelle. Le pasteur-président voulait trouver n prétexte solide pour imposer une évidence devenue incontournable.

Les éléments techniques sur le terrain plaident exclusivement en faveur de la présidentielle, uniquement. Ngoy Mulunda le savait lorsqu'il mettait en demeure la représentation nationale. Il savait aussi que son ultimatum ne pouvait tenir. Il espérait par conséquent prendre prétexte de cet ultimatum pour se tirer de l'impasse. La pression politique l'a fait reculer. Comment vont finir les choses ?

LP
7sur7.cd

La conversation téléphonique d'Yves Kisombe à la RTVS




Proche du premier ministre ici, tu comprends, oyoki. Je veux vous faire sauter de là pe ngai moko nakoya kobeta bino. Je ne suis pas votre ami, tu comprends, naza camarade na bino te. Je suis une autorité du pays. Cette pute là qui vient de m'appeler, balokoti ye soki wapi, au lieu de d'abord s'adresser convenablement en disant ce qu'elle veut. Oui, bonjour honorable, abandi mbala moko l'opposition a fait une déclaration. Nalobi na ye mais maman comment ozo banda kotuna ngai ba questions boye sans d'abord dire pourquoi tu m'appelles, ce que tu veux, alobi ah, pardon.

Natuni maintenant alobi non je vous appelle pour vous poser des questions, alors l'opposition, nalobi mais marna tu veux me poser des questions yo oza journaliste, ozo landa ngai, écoute bien, tu as intérêt, parce que moi je veux descendre là, si tu couvre cette fille, tu vas avoir à faire avec moi, ozo landa ngai, naza camarade na bino te. Freddy Tshiyoyo moko a manquaka ngai respect kuna, je ne suis pas votre ami. Naza na ba leki na ba petits frères na ba banques oyo bakoki kosupporter cette petite petite petasse rien du tout amanqué ngai respect, oyoki hein...cette fille là me racroche au nez na téléphone ya tata na ye to ya mama na ye. Ecoute moi, imbécile, nakolakisa yo que je suis Kisombe moi, tu comprends. Na chaîne wana ya Muzito, bino bokosala lisusu wana te, ôyoki hein imbécile. Azo benga ngai, atuna ngai ba questions, dites moi le nom questions, dites moi le nom de cette fille, sinon nazo kita na RTVS wana, nakoyeba kombo na ye oyoki. Imbécile, libolo ya marna na yama na ye. Imbécile, ozosakana na ngai, hein. Dites-moi le nom de cette fille je te dis, c'est un ordre, oyoki, imbécile nyama. Et puis, je rappelle azo yamba lisusu téléphone te. Imbécile, bozo monangai camarade na bino? Est- ce que ngai nabengi ye?. Je vois ici le numéro de la rédaction de RTVS1 qui appelle, elle se permet de me raccrocher au nez na numéro ya rédaction, tu comprends ça, tu compreds. Dis-moi, quel est le nom de cette pute là? Oyoki, imbécile, nazoya, yonde moto okoyoka yango na nzoto na yo, oyoki ? Quel est le nom de cette chienne, qui a osé me manquer du respect comme ça au téléphone. Hein, écoute,, si tu veux sentir m  colère sur place hein, okoyoka yango. Je veux retrouver la trace de cette imbécile. Elle m'appelle, c'est elle qui me dérange au téléphone, elle se permet de me raccrocher au nez et quand je rappelle, elle ne décroche plus alors qu'elle appelle du numéro de service, ozoyoka, allo ! allo ! mais ce quoi ça hein? Et j'espère que tu ne fais pas la maligne en m'enregistrant là? Allo ! Je suis un honorable, tu entends des filles qui sont avec moi ici, nazokita wana, abengi ngai, abandi mbala moko kotuna ngai ba questions, imbécile nyama, très impoli, nalobi hein, je parle avec des jeunes dames qui sont au cabinet du premier ministre, ozoyoka et qui sont choquées que quelqu'un appelle de la RTVS1 pour me poser des questions directement, ozoyoka? Alors, toi, dis moi un peu. C'est qui la fille qui m'a appelé?

CONGONEWS




La rédaction de «CONGONEWS» est tombée sur un enregistrement sonore choquant du député AMP-PPRD Yves Kisombe. Les convenances sociales auraient dicté de ne pas le publier tant les mots repris dedans sont d'une extrême vulgarité. Mais «CONGONEWS» est bien obligé d'en publier l'intégralité pour que le public sache qui est Yves Kisombe. Ce député s'est signalé plus d'une fois dans des excentricités et des insultes publiques les plus immondes contre les autres. Une fois,  il a insulté le journaliste Freddy Tshiyoyo de la RTVS, mêlant même l'intimité de la mère du confrère pour une banale question d'une bière à partager dans une terrasse discrète. Une autre journaliste a aussi fait les frais de l'immoralité -mieux l'amoralité- de Kisombe. Il a failli en venir aux mains dans une boîte de nuit de Kinshasa sous les regards médusés du public. Ses amis l'ont calmé mais il avait déjà lancé une bouteille esquivée promptement par son adversaire. Une jeune fille s'est plaint que Kisombe l'ait descendue de sa voiture, au niveau de la station Ma Campagne sous une pluie battante pour avoir repoussé ses avances. Au Grand Hôtel Kinshasa, Yves Kisombe a insulté, en public, copieusement une dame pour un simple accrochage à la sortie. A Bandalungwa, l'une de ses maîtresses s'est fait choper à la police après avoir insulté et giflé un agent commis aux travaux de cinq chantiers. Kisombe y a débarqué et a ramassé une pêle pour taper dans le tas sur tout le monde. Que des frasques pour un homme public. C'en est trop pour un «honorable». Le dernier incident s'est passé avec la rédaction de la RTVS. Cela s'est passé le 4 août. Au départ, c'est Eugenie Ntumba qui appelle Yves Kisombe pour une réaction à chaud sur les déclarations de l'opposition en rapport avec l'organisation des élections. Des problèmes de réseau ont fait que l'appel a été interrompu. Pour Yves, la journaliste lui a raccroché au nez. Il avait peut-être raison mais de là a débiter des insanités au numéro téléphonique d'une rédaction -donc un numéro public- ne se justifie pas. Yves Kisombe a donc rappelé et s'est mis à insulter la journaliste qui l'avait prétendument raccroché au nez et à l'autre qu'il a eu en ligne. Le silence de son interlocuteur lui fait comprendre à la fin qu'il était enregistré. Le même soir, il a débarqué à la rédaction de la RTVS, menaçant d'«enculer cette fille là avec mon argent» (Lire ci-dessous l'enregistrement d'Yves Kisombe en intégralité).

M.K 
  

LE PROBABLE 1+5 DE KABILA, PPRD : Katumbi SG et directeur de campagne



Réuni en congrès pendant 3 jours dans l'antre du stade des Martyrs, le parti-phare de la Majorité opérerait un choix judicieux en jetant son dévolu sur l'omniprésent Moïse et en lui adjoignant Henry Mova, Emile Bongeli, Toussaint Tshilombo, Marie-Ange Lukiana et Francis Kalombo.