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SACREBOPOL

mercredi 15 février 2012

Marche du 16 février :


TOGES NOIRES, organisation de promotion et de défense des Droits de l’Homme et de développement Démocratique, salue et appuie la démarche de l’Eglise Catholique du Congo quant à l’organisation de la marche pacifique des chrétiens prévue ce 16 février en vue d’exiger la vérité des urnes sur les élections du 28 novembre dernier.


En effet, c’est en guise de protestation contre les résultats des élections présidentielle et législatives publiés par la Commission Nationale Electorale et confirmés par le verdict de la Cour Suprême de Justice que l’Eglise Catholique du Congo compte organiser cette marche pacifique. Il ressort que les évêques tout comme l’Archevêque de Kinshasa, dans leurs dernières déclarations, avaient crié haut et fort que les résultats des élections du 28 novembre dernier n’étaient ni conformes à la vérité et ni à la justice.
Dans le but de sauver la patrie, et surtout l’élan démocratique mis à mal par le régime en place depuis le hold up électoral du 28 novembre dernier, « TOGES NOIRES» appelle les diverses composantes de la société civile ainsi que l’ensemble population Congolaise en générale et Kinoise en particulier à adhérer à la démarche de l’Eglise Catholique pour qu’éclaté enfin la vérité des urnes.

Face à ce gui précède, «TOGES NOIRES» recommande ce qui suit :

- au Gouvernement, de se conformer à l’article 26 de la Constitution qui garantit la liberté de manifestation publique tout en prenant des mesures en vu d’encadrer les manifestants durant la marche pacifique du 16 février prochain,

- Aux éléments de la police nationale congolaise et des forces de sécurité, de ne point obéir aux ordres manifestement illégaux visant à réprimer par le sang la marche pacifique du 16 février prochain et de ne point faire usage abusif des gaz lacrymogènes et des tirs à balle réelle ;

-Aux acteurs politiques, de s’activer pleinement dans la dynamique de dialogues de concert avec la société civile, en vue de sauver la jeune démocratie en danger;

- A la communauté internationale, de s’abstenir de toute complaisance face à la situation des violations systématiques des droits de l’homme qui prévaut actuellement en RDC et d’aider le peuple Congolais dans sa démarche de la restauration de la démocratie.

- A la MONUSCO, d’assurer pleinement et d’une manière effective et efficace la protection des populations civiles conformément à la résolution 1991 du Conseil de Sécurité.

Fait à Kinshasa, le 14 février 2012 

TOGES NOIRES 
Joseph SEKABO :
Chargé de communication 

L’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme, ASADHO en sigle, appelle les autorités de la République Démocratique du Congo et les organisateurs de la marche qui aura lieu le 16 février 2012 à respecter scrupuleusement les prescrits de la Constitution. A l’occasion du 20ème anniversaire du massacre des chrétiens survenu le 16 février 1992, les populations de la ville de Kinshasa participeront, en date du 16 février 2012, à une marche pacifique pour commémorer cet incident malheureux, dénoncer toutes les irrégularité qui ont caractérisé les élections de nombre 2011 et exiger la démission du Bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante. 

Elle rappelle aux autorités gouvernementales, de la police et des forces armées que les marches pacifiques sont une voie d’expression démocratique et un droit reconnu aux peuples par l’article 26 de la Constitution qui dispose que « La liberté de manifestation est garantie.

Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air, impose aux organisateurs d’informer par écrit l’autorité administrative compétente ». Elles sont invitées à prendre toutes les mesures, qui s’imposent pour encadrer les manifestants et à protéger les biens privés et publics.

La police est appelée aussi à éviter toute action de nature à porter atteinte aux droits fondamentaux des citoyens.
Elle invite les organisateurs et les manifestants à faire leur marche dans un esprit de tolérance et en respectant les valeurs républicaines et démocratique (diversités d’opinions, respect des biens privés et publics).
« Évitons tous la répétition des événements survenus en février 1992 ».

Fait à Kinshasa, le 15 février 2012 
ASADHO

L’Association africaine des droits de l’Homme (ASADHO) recommande à tous les acteurs concernés par la marche du 16 février, en commémoration des massacres des chrétiens de 1992, à respecter les textes de la Constitution, en cette matière. Cet appel de l’ASADHO s’adresse aussi bien aux autorités de la République démocratique du Congo qu’aux organisateurs de la marche qui aura lieu le 16 février 2012, à respecter les prescrits de la Constitution.

Dans son communiqué de presse daté d’hier mardi 14 février, cette organisation de défense des droits de l’Homme rappelle aux autorités gouvernementales, de la Police nationale et des Forces armées, que les marches pacifiques sont une voie d’expression démocratique et un droit reconnu aux peuples par la Constitution en son article 26. Celui-ci dispose : «la liberté de manifestation est garantie. Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air, impose aux organisateurs d’informer par écrit l’autorité administrative compétente».

L’ASADHO plaide ainsi afin que toutes les mesures qui s’imposent pour encadrer les manifestants et à protéger les biens publics et privés, soient prises.

Et comme en pareilles circonstances, les provocations et les excitations sont observées, la police, poursuit ce communiqué, est aussi appelée à éviter toute action de nature à porter atteinte aux droits fondamentaux des citoyens. De l’autre côté, les organisateurs et les manifestants sont tenus à faire preuve d’un esprit de tolérance pendant la marche. Ils sont appelés à respecter les valeurs républicaines et démocratiques, ce qui sous-entend le respect de la diversité d’opinions, des biens privés et publics.

Il faut noter que l’appel de l’ASADHO s’ajoute à celui lancé par la Monusco, il y a quelques jours. Le porte-parole civil de cette mission a demandé explicitement au pouvoir en place «de ne pas empêcher ceux qui veulent marcher» d’exprimer leur mécontentement.

La Mission de l’ONU pour la stabilisation de la RDC se dispose pour appuyer les éléments de la Police nationale congolaise. «Pour que la marche s’organise dans l’ordre et dans la paix, la Force de la Monusco est prête à accompagner la Police nationale congolaise (PNC) si celle-ci lui fait appel», a promis Madnodje Mounoubai.

Pitshou Mulumba

M. Mounoubai : «Le Pouvoir ne doit pas empêcher les manifestants de marcher »
Par Le Potentiel

Sauf changement de dernières minutes, les fidèles de l’Eglise Catholique romaine organisent leur marche pacifique cette semaine pour exprimer leur mécontentement aux «graves irrégularités» observées dans les élections présidentielle et législatives nationales du 28 novembre 2011.

Répondant à une question relative à cette manifestation, le porte-parole civil de la Monusco, Madnodje Mounoubai, a déclaré : « Nous sommes au courant de la marche pacifique de l’Eglise catholique. Le droit de marcher est reconnu par la Constitution congolaise. Les Congolais ont droit de marcher ».

Cependant, «les acteurs politiques doivent s’abstenir de toute violence. Ils doivent recourir à toutes les voies légales mises à leur disposition. Les manifestants doivent marcher pacifiquement» pour revendiquer leurs droits, a-t-il précisé.

Par ailleurs, le porte-parole civil de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation de la RDC a demandé au pouvoir en place « de ne pas empêcher ceux qui veulent marcher» d’exprimer leur mécontentement.

Pour que « la marche puisse s’organiser dans l’ordre et la paix », « la Force de la Monusco est prête à accompagner la Police nationale congolaise (PNC) si celle-ci lui fait appel », a promis Madnodje Mounoubai.

Pour rappel, l’Eglise Catholique conteste, depuis un temps, les résultats des élections 2011. Raison pour laquelle, elle tient à organiser cette marche pacifique pour exprimer son ras-le-bol.
Toutefois, il sied de souligner que la Monusco, l’un des partenaires internationaux de la RDC, a, travers sa Division électorale, dit avoir pris acte des résultats publiés par la CENI. Elle a, à cet effet, exhorté tous les candidats lésés à saisir la Cour suprême de justice faisant office de la Cour constitutionnelle.

La Mission onusienne a, en outre, invité cette institution citoyenne à prendre en compte toutes les observations qui lui ont été notifiées avant d’organiser les prochaines élections provinciales. Ce, en vue de « corriger les erreurs commises lors de précédentes élections ». La même recommandation a été formulée par les autres partenaires au processus électoral en RDC.

Tout porte à croire que la CENI a bien reçu le message. Raison pour laquelle, elle tient à évaluer à mi-parcours le processus électoral avant d’organiser les élections provinciales et locales.

LN


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