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SACREBOPOL

dimanche 24 novembre 2013

Banditisme d’Etat :



Kinshasa : Le député national MLC Fidèle Babala enlevé?


Le député national Fidèle Babala, secrétaire général adjoint du MLC.

"Fidèle Babala a été enlevé cette nuit à son domicile par des hommes en armes". C’est le SMS reçu aux alentours de 4 heures du matin par l’auteur de ces lignes. Secrétaire général adjoint du MLC (Mouvement de libération du Congo) de Jean-Pierre Bemba, Babala a été le directeur de cabinet de celui-ci lors du régime de transition "1+4". Natif de la province de Bandundu, il a été réélu député lors des élections législatives controversées du 28 novembre 2011. Juriste de formation, l’homme a l’habitude de dire haut et fort ce qu’il pense. "Discuter avec Joseph Kabila, c’est comme manger avec le diable", déclarait-il, en août dernier, dans une interview accordée à l’hebdomadaire parisien "Jeune Afrique". Il dénonçait, au passage, le "mutisme" légendaire du numéro un Congolais pendant que le Nord Kivu "brûlait". Ce dimanche à 11h49, un nouveau Sms indique que Babala serait entendu par le procureur général de la République, Flory Kabange Numbi. Et qu’il pourrait être transféré ce même jour à la CPI à La Haye.
Qui en voudrait à la peau de Fidèle Babala qui a participé activement aux récents travaux des "Concertations nationales" tout en écartant toute hypothèse d’une entrée des personnalités étiquetées "MLC" dans le prochain "gouvernement de cohésion nationale" annoncé le 7 septembre dernier par "Joseph Kabila"?

Pour mémoire, le 16 mai 2012, le député national Babala a demandé la mise sur pied d’une commission d’enquête chargée de «surveiller» la déclaration du patrimoine de «Joseph Kabila», afin "de combattre l’enrichissement illicite". Et ce conformément à l’article 99 de la Constitution lequel impose au «président de la République et les membres du gouvernement» l’obligation de déposer, au début et à la fin de leur mandat, une «déclaration écrite» de leur patrimoine devant la Cour constitutionnelle. Dans un délai de trente jours.

Au cours du mois d’octobre de cette année, l’Agence congolaise de presse rapportait que des députés nationaux, natifs de la province de l’Equateur, «toutes tendances confondues, ont désapprouvé», mardi 1er octobre, une déclaration faite à la presse par leur collègue, le MLC Fidèle Babala, à l’encontre de la députée nationale Jeanine Mabunda Lioko. Selon Babala, Mabunda «a détourné des fonds publics quand elle fut ministre du Portefeuille». Proche de l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, Jean-Claude Masangu, Jeanine Mabunda est membre du parti présidentiel (PPRD).

Babala entendait également interpeller l’ex-ministre du Portefeuille sur les questions suivantes :

1. Est-il exact, madame la ministre, que vous venez d’instruire la SNEL d’acquérir auprès de la firme allemande PIAG, et cela, de gré-à-gré deux centrales thermiques fonctionnant à l’huile de palme pour une somme de 40 millions d’euros destinées à fournir de l’électricité l’une à la ville de Bumba , et l’autre, à la demande expresse du premier ministre à la ville de Kikwit ?Et cela ,malgré les avis techniques négatifs de la SNEL , et surtout , en sachant que la production nationale d’huile de palme est déficitaire

2. Combien madame la ministre a-t-elle payé l’intermédiation financière de la Banque Nationale de Paris dans la cadre de la transaction Moto Gold/Projet Kibali ? A-t- elle obtenu pour ce paiement l’aval politique du chef du gouvernement ?

3. En sa qualité d’autorité de tutelle financière de la Gécamines (GCM), madame la ministre peut–elle retracer l’historique des affectations du pas-de-porte chinois payé à la GCM ?

4. Madame la ministre peut-elle indiquer aux honorables députés le type de relations qu’elle entretien avec la firme canadienne Haywood Securities Inc. ?

5. Quelle est l’apport effectivement libéré par les partenaires de l’état congolais, notamment le groupe Ledya , dynamic fishing , dans le capital social de la société SOCOPE ?

6. Madame le ministre n’estime-t-elle pas que le protocole d’accord avenu entre la Snel et Saf energie est une privatisation déguisée de l’activité Production/Transport/commercialisation de la Snel

Qui sont les "hommes en armes" qui ont enlevé, ce dimanche 24 novembre 2013, le secrétaire général adjoint du MLC Fidèle Babala? Qui en est le commanditaire dans ce Congo-Kinshasa où toutes les forces dites de sécurité ne rendent compte qu’à un seul homme, "Joseph Kabila"?

Il est 11h50 lorsqu’un nouveau SMS tombe : "Fidèle est entendu en ce moment par le procureur général de la République. Il va être transféré ce dimanche 24 novembre 2013 à la Cour pénale internationale à La Haye".

Selon une source bien informée à Kinshasa, l’avocat Aimé Kilolo-Musamba, conseil de Jean-Pierre Bemba Gombo, aurait été "interpellé" par des sbires de l’ANR (Agence nationale de renseignements). Il semblerait que des conversations entre lui et Babala auraient été "écoutées" par les "services".

Selon certaines indiscrétions, maître Kilolo tenterait sans succès d’obtenir le transfert à la CPI de l’actuel commandant de la Base de Kitona. Il s’agit du colonel ou général Mustapha Mukiza. Ancien du MLC, cet officier, issu de la communauté tutsie, est l’homme qui commandait les troupes de ce mouvement déployées en Centrafrique. Il s’agit d’un important "témoin à décharge" pour le leader du MLC qui est à sa cinquième année de "détention préventive" dans une prison gérée par cette juridiction internationale. Selon ces mêmes sources, Kilolo aurait effectué un premier voyage en novembre de l’année à Kitona. A son retour à l’aéroport de Ndolo, il aurait trouvé un "comité d’accueil" avec à sa tête un certain Kakudji de l’ANR Kinshasa.

Coïncidence ou pas, on appris, dimanche matin, que le président de la Fédération du MLC-Bas Congo, Lajos Bidiu Nkebi Nkebila, a été abattu à son domicile. Il revenait d’une manifestation familiale. "Bidiu et Babala clamaient haut et fort leur opposition à toute entrée des membres du MLC dans le prochain gouvernement de cohésion nationale", confie un Bruxellois. Y a-t-il un lieu entre tous ces événements? Affaires à suivre.

B.A.W, article mis à jour le 24.11.2013 à 12h00 
© Congoindépendant 2003-2013

 

Le député Fidèle Babala réclame une enquête sur le patrimoine de Joseph Kabila et des ministres

Dans une motion présentée à la plénière du mercredi 16 mai à l’Assemblée nationale, le député de l’opposition Fidèle Babala demande la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour surveiller la déclaration écrite du patrimoine du chef de l’Etat congolais Joseph Kabila et des membres du gouvernement, conformément à l’article 99 de la constitution.


Cet article est ainsi libellé :
« Avant leur entrée en fonction et à l’expiration de celle-ci, le Président de la République et les membres du Gouvernement sont tenus de déposer, devant la Cour constitutionnelle, la déclaration écrite de leur patrimoine familial, énumérant leurs biens meubles, y compris actions, parts sociales, obligations, autres valeurs, comptes en banque, leurs biens immeubles, y compris terrains non bâtis, forêts, plantations et terres agricoles, mines et tous autres immeubles, avec indication des titres pertinents. […]
Faute de cette déclaration, endéans les trente jours, la personne concernée est réputée démissionnaire.
Dans les trente jours suivant la fin des fonctions, faute de cette déclaration, en cas de déclaration frauduleuse ou de soupçon d’enrichissement sans cause, la Cour constitutionnelle ou la Cour de cassation est saisie, selon le cas. »
Fidèle Babala affirme que la Cour constitutionnelle n’est pas maîtresse de l’action en ce qui concerne le contrôle du patrimoine des ministres et du président de la République. Selon lui, le Parlement aussi a le pouvoir de contrôler les ministres, indiquant que sa démarche a pour objectif de lutter contre l’enrichissement illicite.
« C’est pour faire savoir à nos ministres et Premier ministre qu’ils sont des gestionnaires des biens d’autrui. Les gens pensent que [quand on entre au gouvernement] c’est l’occasion de s’enrichir », explique le député du MLC, pour qui les dirigeants politiques doivent avoir « la culture de rendre compte à la population ».
Fidèle Babala déclare que les Premiers ministres Gizenga et Muzito ainsi que les membres de leurs gouvernements respectifs « doivent pouvoir expliquer à la population tous les biens qu’ils ont acquis par rapport aux émoluments que la République leur a payé ».
Il affirme, en outre, que le code pénal prévoit plusieurs sanctions en cas de détournement des deniers publics notamment la saisine des biens acquis illicitement et la privation du droit d’exercer les fonctions publiques pendant au moins dix ans.
La semaine dernière, l’ONG La voix des sans voix (VSV) avait formulé une demande similaire. La VSV invitait les membres du gouvernement récemment nommé à déposer devant la cour constitutionnelle la déclaration de leur patrimoine familial « pour éviter que le revenu national profite seulement à une poignée de personnes ».

http://radiookapi.net/actualite/2012/05/18/rdc-le-depute-fidele-babala-reclame-une-enquete-sur-le-patrimoine-de-joseph-kabila-des-ministres/


Fidèle Babala : "Joseph Kabila est souvent aphone"

Participation de l'opposition congolaise aux "concertations nationales" en RDC, silence de Joseph Kabila sur sa candidature en 2016, crise dans le Kivu… Fidèle Babala, le secrétaire général adjoint du Mouvement de libération du Congo (MLC), livre à Jeune Afrique sa position sur la situation politique et sécuritaire actuelle en RDC. Interview.

Ndlr:

RDC: grâce présidentielle pour un ex-député de l’opposition

Ndlr:

STUPIDITÉ

Les autorités congolaises ayant pris la décision de libérer Pierre-Jacques Chalupa font preuve d'une grande stupidité et d'un manque criant de bon sens et de logique.

Ce monsieur était accusé de fraude, faux et usage de faux pour la nationalité congolaise qu'il dit avoir et dont il détient tous les papiers justificatifs.

À sa libération, le bon sens et la logique voudraient qu'il soit expulsé du pays puisse-que ne possédant plus aucun papier en règle. N'étant pas congolais et n'ayant aucun document de résidence, il devrait normalement quitter le pays. Mais comme le pouvoir kabiliste n'a pas honte de ses turpitudes, Mr Pierre-Jacques Chalupa restera en RDC aussi longtemps qu'il le voudra.

Le pouvoir kabiliste devrait jeter un regard sur ses propres membres qui sont en possession de deux passeports (nationalités) différents; tel c'est ancien ministre senior et présentement membre influent d'une des deux chambres.


RDC: grâce présidentielle pour un ex-député de l’opposition


Pierre-Jacques Chalupa (c), le 30 juillet 2006 à Kinshasa, en RDC (AFP/Archives, Gianluigi Guercia)

Un ex-député de l’opposition, Pierre-Jacques Chalupa, condamné à trois ans de prison en République démocratique du Congo (RDC) pour usurpation de la nationalité, a bénéficié d’une grâce présidentielle, a indiqué samedi son avocat à l’AFP.

« Il a bénéficié vendredi des mesures de grâce » prises fin octobre par le président congolais Joseph Kabila pour plusieurs centaines de prisonniers, « car il est rentré dans les critères d’attribution. J’ai parlé avec Jacques ce matin, et il m’a dit qu’il était sorti hier » vendredi de prison, a déclaré Me Hubert Efole.

M. Chalupa, 65 ans, naturalisé congolais en 1999 et seul député blanc élu en 2006, était emprisonné depuis près de deux ans à la prison centrale de Makala, où son état de santé était jugé préoccupant. Il avait été condamné à quatre ans de prison en octobre 2012. En janvier, la Cour suprême avait allégé sa peine à trois ans en appel.

Début octobre, après un mois de « concertations nationales » visant à régler la crise politique, sociale et sécuritaire en RDC, des délégués de la majorité, d’une partie de l’opposition et de la société civile avaient présenté près de 700 recommandations au pouvoir, dont la grâce, parmi d’autres opposants, de M. Chalupa.

Le 23 octobre, le président Kabila avait signé une « mesure de grâce collective » concernant aussi bien des condamnés à mort qu’à des peines plus légères. Etaient exclus les auteurs de violences sexuelles, de détournement de fonds, d’assassinat et de « toute autre infraction contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire ».

M. Chalupa avait été élu député en 2006, puis son mandat avait été invalidé. Il s’était représenté sans succès aux législatives de novembre 2011. Pour la présidentielle, organisée conjointement, il soutenait Etienne Tshisekedi, chef de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le premier parti d’opposition, qui a rejeté le résultat des deux scrutins.

Emprisonné après ces élections contestées, remportées par le président sortant Kabila et les partis le soutenant, M. Chalupa était accusé de faux et usage de faux à propos de l’attestation d’acquisition de la nationalité congolaise, de sa carte d’électeur et de son passeport congolais.

M. Chalupa est né en 1948 à Uvira, au Sud-Kivu (est), d’une mère grecque et d’un père d’origine portugaise. Après des études d’architecture à Bruxelles, il est revenu dans son pays natal où il a développé des activités dans l’affichage et la publicité.



RDC: dix journalistes tués en 15 ans

RDC: dix journalistes tués en 15 ans

Des proches du journaliste Bapuwa Muamba, tué en juillet 2006. Il est l'un des dix journalistes tués en RDC en 15 ans recensés par l'ONG Journalistes en danger.
Des proches du journaliste Bapuwa Muamba, tué en juillet 2006. Il est l'un des dix journalistes tués en RDC en 15 ans recensés par l'ONG Journalistes en danger.
DR / JED

Par RFI

L’ONG congolaise Journaliste en danger (JED) célèbre ses 15 ans d'existence. Quinze ans qu'elle dénonce les atteintes à la liberté de la presse, qu'elle surveille le sort des médias, dénonce la fermeture de journaux ou de radios ou la mise en prison de journalistes. Selon JED, en 15 ans, dix journalistes ont été tués et deux sont portés disparus. Sept des dix journalistes assassinés exerçaient dans les provinces du Nord et Sud Kivu. Deux journalistes de Radio Okapi, parrainée par l'Onu et la fondation Hirondelle, ont été assassinés. Pour les membres de Journalistes en danger il n'est pas question de célébrer joyeusement cet anniversaire. Pas question de sabrer le champagne, assure Tshivis Tshivuadi, le secrétaire général de l’ONG.




Tshivis Tshivuadi
Secrétaire général de JED.
La liberté de la presse au cours de ces 15 dernières années est un véritable chemin de croix…

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http://www.rfi.fr/afrique/20131123-rdc-presse-jed-15-ans-ong-journalistes-danger-tshivis-tshivuadi

Grâce présidentielle en RDC: les leçons d'une détention


Grâce présidentielle en RDC: les leçons d'une détention

Lors des concertations nationales, Joseph Kabila a annoncé une grâce présidentielle pour 400 personnes.
Lors des concertations nationales, Joseph Kabila a annoncé une grâce présidentielle pour 400 personnes.
Mark Renders/Getty Images

Par RFI

Près de 400 personnes ont bénéficié ce vendredi 22 novembre de la grâce présidentielle annoncée par Joseph Kabila lors des concertations nationales. 150 détenus sont sortis de la prison de Makala, à Kinshasa. Parmi eux, l'ancien député Jacques-Pierre Chaloupa, condamné de façon rocambolesque pour usurpation de la nationalité congolaise. Son grand-père était d'origine portugaise, sa grand-mère une métisse du Bas-Congo. Né au Congo, à l'époque coloniale, cet ancien député a passé 23 mois en prison. Aujourd'hui, Jacques-Pierre Chaloupa tire les leçons de sa détention. Et même s'il dit qu'il doit désormais tourner sa langue sept fois avant de parler, Jacques-Pierre Chaloupa n'en demeure pas moins très critique.



Jacques-Pierre Chaloupa
Ancien député congolais
Ce que je déplore c'est qu'il aurait pu agrandir le cercle des gens qui se considéraient pouvoir être dans cette grâce également...
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http://www.rfi.fr/afrique/20131124-rdc-kabila-chaloupa-grace-presidentielle-detention