L'entrée dans la danse du directeur de cabinet du chef de l'Etat pour essayer de trouver un compromis à la crise qui règne entre le gouvernement et l'appareil judiciaire a confirmé l'existence d'un malaise social. Le dit compromis visait à obtenir des syndicats des magistrats de lancer un appel à la suspension de la grève déclenchée au lendemain du discours du président de la République sortant et dans lequel il avait annoncé solennellement avoir amélioré le salaire du magistrat qui était passé de 8 à 1.600 dollars Us par mois. Et cela, depuis 2009, avait-il précisé sous les applaudissements frénétiques de ses partisans réunis dans sa terme devenue célèbre de Kingankati. Joseph KABILA Kabange; rappelle-t-on, faisait le bilan de son mandat à la tête de la République depuis 2001 et qu'il jugeait très satisfaisant.
Mais voilà que le lendemain de ce discours, les syndicats des magistrats ne se sont pas fait prier pour déclencher une grève générale illimitée à travers tout le pays pour protester contre ce qu'ils considèrent comme une contre-vérité ou à tout le moins la dénonciation d'un vaste détournement de leur salaire. Par qui ? C'est là où se situe le noeud du problème si les propos du chef de l'Etat reflètent la vérité, a-t-on entendu dans les couloirs du Palais de Justice.
Le plus surprenant dans cette affaire, c'est le fait que pour la toute première fois, tous les syndicats des magistrats, toutes tendances confondues, avaient lancé l'appel à la grève. Pourquoi ? Est- ce parce que des conflits avaient éclaté dans, la plupart des ménages des magistrats ? Est-ce parce que la publication de leurs salaires les avait jetés la vindicte populaire dè8 lors qu'ils allaient être l'objet de nombreuses sollicitations et appels à l'aide des membres de la famille élargie par ces temps d'une misère généralisée et indicible caractérisée particulièrement par une rentrée des classes problématique? Comme un seul homme, les syndicats des magistrats s'étaient levés pour protester.
Les syndicats des magistrats divisés
Si le Syndicat des Magistrats du Congo (SYMCO) a répondu à l'appel du directeur de cabinet de chef de l'Etat de suspendre la' grève contre la promesse de, libérer les alaires par paliers à partir de la fin de ce mois, l'autre syndicat qui semble le plus populaire, à savoir le SYNAMAC ou Syndicat national des magistrats, a campé sur ses positions en maintenant le mot d'ordre de grève jusqu'à ce que le salaire tel que rendu public le mercredi dernier par le chef de l'Etat soit entièrement payé. On s'achemine vers une paralysie totale des cours et tribunaux dans la mesure où en signe de solidarité' et surtout de protestation, les membres du personnel administratif du ministère de la Justice, notamment les greffiers et les huissiers ont emboîté le pas aux magistrats. Non pas seulement en signe de solidarité mais surtout de protestation contre ce qu'ils considèrent comme une injustice sur le plan salarial.
Et la politique s'en mêle …
Avant que le week-end ne prenne fin, la classe politique en a fait ses choux gras. Les Etats-majors se sont réunis en urgence pour décortiquer le discours, bilan de Joseph KABILA. Le groupement des partis politiques de l'opposition dite de Fatima a rendu publique une déclaration dans laquelle elle dénonce dans ce discours de Kingakati une lecture partisane de la situation sociale, politique, économique et sécuritaire du pays. En d'autres termes, Joseph KABILA est peint comme quelqu'un qui vit complètement déconnecté de la vie de la Nation. Et cela, à un mois et demi des élections.
FM
Mais voilà que le lendemain de ce discours, les syndicats des magistrats ne se sont pas fait prier pour déclencher une grève générale illimitée à travers tout le pays pour protester contre ce qu'ils considèrent comme une contre-vérité ou à tout le moins la dénonciation d'un vaste détournement de leur salaire. Par qui ? C'est là où se situe le noeud du problème si les propos du chef de l'Etat reflètent la vérité, a-t-on entendu dans les couloirs du Palais de Justice.
Le plus surprenant dans cette affaire, c'est le fait que pour la toute première fois, tous les syndicats des magistrats, toutes tendances confondues, avaient lancé l'appel à la grève. Pourquoi ? Est- ce parce que des conflits avaient éclaté dans, la plupart des ménages des magistrats ? Est-ce parce que la publication de leurs salaires les avait jetés la vindicte populaire dè8 lors qu'ils allaient être l'objet de nombreuses sollicitations et appels à l'aide des membres de la famille élargie par ces temps d'une misère généralisée et indicible caractérisée particulièrement par une rentrée des classes problématique? Comme un seul homme, les syndicats des magistrats s'étaient levés pour protester.
Les syndicats des magistrats divisés
Si le Syndicat des Magistrats du Congo (SYMCO) a répondu à l'appel du directeur de cabinet de chef de l'Etat de suspendre la' grève contre la promesse de, libérer les alaires par paliers à partir de la fin de ce mois, l'autre syndicat qui semble le plus populaire, à savoir le SYNAMAC ou Syndicat national des magistrats, a campé sur ses positions en maintenant le mot d'ordre de grève jusqu'à ce que le salaire tel que rendu public le mercredi dernier par le chef de l'Etat soit entièrement payé. On s'achemine vers une paralysie totale des cours et tribunaux dans la mesure où en signe de solidarité' et surtout de protestation, les membres du personnel administratif du ministère de la Justice, notamment les greffiers et les huissiers ont emboîté le pas aux magistrats. Non pas seulement en signe de solidarité mais surtout de protestation contre ce qu'ils considèrent comme une injustice sur le plan salarial.
Et la politique s'en mêle …
Avant que le week-end ne prenne fin, la classe politique en a fait ses choux gras. Les Etats-majors se sont réunis en urgence pour décortiquer le discours, bilan de Joseph KABILA. Le groupement des partis politiques de l'opposition dite de Fatima a rendu publique une déclaration dans laquelle elle dénonce dans ce discours de Kingakati une lecture partisane de la situation sociale, politique, économique et sécuritaire du pays. En d'autres termes, Joseph KABILA est peint comme quelqu'un qui vit complètement déconnecté de la vie de la Nation. Et cela, à un mois et demi des élections.
FM