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SACREBOPOL

mardi 20 septembre 2011

Election présidentielle :



Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, président national du Mouvement pour le Renouveau (MR) et coordonnateur de l’Union pour la nation (UN), est parmi ceux qui militent pour une cohésion au sein de l’opposition. En effet, bien que celle-ci (cohésion) semble encore loin d’être acquise, à cause de plusieurs candidatures à la présidentielle, enregistrées à la CENI, l’honorable Kanku peut déjà se vanter d’avoir pris quelques initiatives allant dans le sens du rapprochement entre les différents acteurs de l’opposition. 

Il y a quelques mois, il a eu à organiser au siège de son parti le MR et de l’UN à Lingwala un forum au cours duquel plusieurs partis politiques de l’opposition ont présenté leurs différents programmes de gouvernance. C’était bien entendu, dans l’optique de procéder à une mise en commun de ces différents programmes, en vue de déboucher sur un programme de gouvernance commun à toute l’opposition.

Tout récemment, on a vu Clément Kanku dans les réunions de l’opposition qui se déroulaient simultanément à la paroisse Notre Dame de Fatima et à l’Hôtel Sultani à Gombe ; des réunions destinées à dégager une candidature commune de l’opposition.

Comme l’on se rend bien compte, cette double présence du député élu de Dibaya à ces deux réunions ne s’est pas expliquée par une certaine difficulté à se positionner dans l’un de ces deux groupes dits de Fatima et de Sultani, mais plutôt par le souci de jouer une certaine médiation en vue de les rapprocher. Malheureusement pour lui, les deux blocs ne sont pas parvenus à s’entendre.

Le groupe dit de Fatima s’étant ligné autour de la candidature d’Etienne Tshisekedi, tandis que celui de Sultani, bien que se reconnaissant autour d’un programme commun de gouvernance, finira par éclater en présentant plusieurs candidatures à la présidentielle.

Eu égard à cette situation, Clément Kanku n’a pas baissé les bras. Cette fois, il vient de lancer un appel à ses pairs de l’opposition. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue le week-end dernier toujours au siège du MR.

Dans cet appel, le coordonnateur de la plate-forme qui a soutenu la candidature de Jean-Pierre Bemba en 2006, invite particulièrement ceux des acteurs de l’opposition qui ont présenté leurs candidatures à la présidentielle 2011 à se retirer pour soutenir la candidature du leader de l’UDPS, Etienne Tshisekedi. Cela évitera à ces candidats, pense Clément Kanku, la responsabilité d’un quelconque échec de l’opposition. 

« … Nous estimons que de toutes ces candidatures, celle du patriarche Etienne Tshisekedi répond aux exigences du moment. En effet, nous pensons que sa popularité et sa crédibilité devront jouer en sa faveur pour mobiliser le plus grand nombre des Congolais autour de sa personne et de notre projet de gouvernance, toutefois, a indiqué Clément Kanku, les autres candidats pourront, sur base de leurs poids politique, prétendre à un ou un autre poste dans la future majorité… ».

Le coordonnateur de l’UN a, par contre, demandé à Tshisekedi de continuer des concertations avec les autres partenaires politiques de l’opposition, en répondant positivement à la main tendue par l’un ou l’autre.


Echec des 5 chantiers

Profitant toujours de cette conférence de presse, Clément Kanku a une fois de plus brossé un tableau sombre sur le bilan de la majorité au pouvoir, arrivé à la fin de son mandat.

Réagissant au discours bilan du chef de l’Etat sortant Joseph Kabila, prononcé devant sa famille politique à Kingakati, Clément Kanku a dénoncé le manque d’emploi, l’absence des sanctions à l’endroit des membres du gouvernement détourneurs de deniers publics, l’instrumentalisation de la justice. Il a également fait remarquer le fait que chaque discours prononcé par le chef de l’Etat sortant soit toujours suivie de mouvement de grève ; cas de magistrats qui se sont indignés de contre-vérités proférés par Joseph Kabila au sujet de leurs salaires.

Clément Kanku a également reproché à Kabila d’ignorer dans ses discours les questions liées aux droits de l’homme.


Freddy Longangu

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