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SACREBOPOL

lundi 3 novembre 2014

L’Union interparlementaire consternée par le maintien en détention de Diomi Ndongala






L’Union interparlementaire consternée par le maintien en détention de Diomi Ndongala




Décision adoptée à l’unanimité par le Conseil directeur lors de sa 195ème session à Genève.
Cette structure regrette profondément que l’opposant soit toujours privé de soins de santé.

Lors de sa 195ème session tenue le jeudi 16 octobre 2014 à Genève, l’Union interparlementaire s’est dit consternée pour le maintien en détention d’Eugène Diomi Ndongala. Une décision adoptée à l’unanimité par le Conseil directeur de cette structure.
En effet, le Conseil directeur de l’Union interparlementaire a manifesté sa préoccupation après s’être référée à la résolution adoptée lors de sa 194ème session tenue en mars 2014, à la lettre du président de l’Assemblée nationale de la RDC du 8 octobre 2014 et aux informations fournies par les plaignants. L’UIP, s’est également appuyée sur le rapport de sa mission en RD Congo du 10 au 14 juin 2013, rappelant les allégations fournies par les plaignants, selon lesquelles Diomi Ndongala, chef d’un parti politique de l’opposition, est victime d’un coup monté parce qu’il a dénoncé publiquement des cas de fraude électorale massive pendant les élections de 2011, et contesté la légitimité des résultats.
Aussi, il lui est reproché d’avoir été à l’origine d’un boycott de l’Assemblée nationale, suivi par une quarantaine de députés de l’opposition qui ont refusé de participer aux travaux du Parlement en protestation. Raison pour laquelle il est la cible, depuis juin 2012, de harcèlement politico-judiciaire visant à l’écarter de la vie politique et à affaiblir l’opposition, peut-on lire dans ce rapport de l’UIP.
Concernant les accusations de viol, l’UIP les trouve infondées et montées de toutes pièces, car  » M. Ndongala n’était pas présent sur les lieux du viol allégué lorsque la police est intervenue pour l’arrêter en  » flagrant délit de viol « , les jeunes filles et leur père supposé ont été payés pour accuser ce dernier, les mineures en question sont adultes et se sont présentées sous de fausses identités, et le prétendu père est un repris de justice connu et condamné plusieurs fois… « .
De plus, aucune pièce attestant les viols n’a été présentée ou discutée, ni aucun examen médical conduit au cours de l’instruction; la Cour s’est appuyée sur la version des victimes supposées, malgré des incohérences jetant le doute sur leur identité, leur âge, les liens de filiation et la véracité des accusations portées contre Diomi Ndongala
En plus, les garanties d’un procès équitable n’ont pas été respectées, et la composition de la chambre de jugement de la Cour n’était pas conforme à la loi.
L’UIP rappelle également que Diomi a été maintenu en détention malgré trois arrêts de la Cour suprême de justice rendus entre avril et juin 2013 et ordonnant son assignation à résidence conformément à la loi et à la pratique applicable aux parlementaires congolais prévenus, et que la présomption d’innocence et le secret de l’instruction au stade préjuridictionnel ont été violés suite à la forte médiatisation de sa culpabilité par le ministère public…
Aussi, pendant le procès, les juges n’ont jamais reconnu que l’état de santé de l’accusé se détériorait, ni qu’il avait été privé de soins en détention, et lui ont reproché d’user de tactiques dilatoires et d’abuser de la procédure judiciaire lorsqu’il s’écroulait pendant les audiences.

De tout ce qui précède, l’Union interparlementaire prend note de la décision de la Cour suprême de justice et regrette vivement que cette cour n’ait pas tenu compte de graves violations des garanties en matière de procès équitable qui ont entaché le procès et n’ait pas cherché à les réparer; déplore à nouveau qu’il n’y ait pas de voie de recours dans la procédure judiciaire applicable aux parlementaires en RDC.
L’UIP est également consternée qu’aucun progrès n’ait été fait dans le règlement du cas et prie instamment les autorités de la RDC, y compris le Parlement, d’exécuter d’urgence les recommandations des concertations nationales par tous les moyens appropriés, y compris la grâce présidentielle, l’amnistie… en pleine conformité avec les normes internationales et souhaite être informée des mesures prises sans délai.
Elle réitère sa profonde préoccupation qu’Eugène Diomi Ndongala soit toujours privé de soins médicaux appropriés et prie à nouveau instamment les autorités de la RDC de s’assurer qu’il les reçoive d’urgence conformément à leurs obligations internationales en vertu du droit international des droits de l’homme, et prie le Secrétaire général de communiquer la présente décision aux autorités parlementaires, à la ministre de la justice, aux plaignants et à toute tierce partie susceptible de fournir des informations pertinentes. L’UIP prie enfin le Comité de poursuivre l’examen de ce cas et de lui faire rapport en temps utile.
Par Stone

Rwanda, 20 ans après l'histoire truquée !


Rwanda, 20 ans après l'histoire truquée !







Documentaire-choc sur le Rwanda

Je venais de découvrir à travers l'analyse  de Musavuli, ce courageux auteur canadien (québécois) et sa brillante démonstration de la cynique propagande "officielle" des médias planétaires à nous détourner de toute la vérité du génocide rwandais (et du pillage organisé du Congo), qui m'a comblé au  plus haut point ! 
"[...] Il faut rappeler dans quel climat explosif était le Rwanda en avril 1994. Le documentaire en fait mention et Bernard Desgagné en donne un résumé exhaustif. « La guerre et l’occupation du territoire par les tueurs de Kagame, à partir de septembre 1990, avaient donné lieu à des massacres de masse de la population civile hutue. Un million de réfugiés essentiellement hutus, chassés de leurs terres, s’étaient agglutinés autour de Kigali, dans des camps de la mort d’où l’on sortait une centaine de cadavres par jour, à cause des maladies et de la faim. De plus, un grand nombre de réfugiés en provenance du Burundi avaient afflué au Rwanda en 1993 pour fuir les massacres dont étaient victimes les Hutus dans ce pays, aux mains de l’armée et de civils tutsis. Voir leurs frères burundais ainsi persécutés ne fit rien pour rassurer les Hutus du Rwanda »[4]devant l’armée tutsie de Kagame. [...]"



Une voix, dix, cent voix chevrotantes puis une grande voix ; toute part compte et celle-ci s'ajoute très utilement aux autres à partir de cette Amérique et particulièrement de ce Canada où Kagame a des solides soutiens !
Osons espérer que très bientôt le mur de mensonge qui laisse des millions de victimes sans voix, sans justice, sans réparation, sera fendu et qu'une nouvelle vérité historique, la vraie, se répandra unanimement à travers le monde sur le génocide rwandais et le pillage du Congo par Kagame, associés et parrains !

Hélas pour y parvenir pleinement nous aurons encore besoin au delà de journalistes investigateurs scrupuleux et de courageux scientifiques (historiens), au delà d'associations et de particuliers militants déterminés, des instances judiciaires internationales (CIJ, CPI...) pour valider cette nouvelle version et battre définitivement en brèche l'ancienne auprès des chancelleries, des opinions nationales et internationales !

Seront-elles là cette fois en place de continuer à soutenir un dictateur et pilleur cruel et ses parrains?

Ndo/Paris











La BBC confirme la macabre supercherie


La propagande des médias menteurs complètement démolie" 

Chronique de Bernard Desgagné
mercredi 8 octobre


Le mur du mensonge vient de se lézarder sérieusement. Pour la première fois en 20 ans, un média de masse réécrit l’histoire du génocide rwandais telle qu’elle aurait toujours dû être racontée. Le 1er octobre 2014, dans le cadre de son émission Panorama, la BBC a diffusé « Rwanda’s Untold Story », un documentaire d’une heure réalisé par la journaliste vedette Jane Corbin. Ceux qui connaissent bien le dossier du Rwanda n’ont rien appris, car la plupart des informations que contient le documentaire circulent depuis longtemps. Certaines étaient même dans Ça ne s’est pas passé comme ça à Kigali, le livre de Robin Philpot. Candidat du PQ en 2007, ce courageux auteur a été trainé dans la boue par Radio-Canada et La Presse pour avoir écrit en 2003 ce que la BBC a fini par comprendre en 2014.
Pour ma part, j’ai déjà diffusé l’information contenue dans le documentaire au fil de nombreux articles à propos du Rwanda publiés depuis 2008. On les retrouve sur Vigile, dans le site du Québécois, dans le Huffington Post et dans plusieurs autres médias. J’ai également communiqué cette information à des dizaines de journalistes de Radio-Canada ainsi qu’à des centaines de députés et de sénateurs du Parlement d’Ottawa et de l’Assemblée nationale à Québec, sans qu’aucun d’entre eux n’y donne suite autrement que de manière symbolique. Finiront-ils par écouter maintenant que c’est la BBC qui parle ?





























Le dictateur et tueur en série Paul Kagame est un grand ami du gouvernement d’Ottawa, comme le démontre cette photo où la souriante Michaëlle Jean, envoyée par Stephen Harper en 2010, lui transmet les respectueuses salutations du gouvernement conservateur. Cette amitié transcende les partis politiques fédéraux, puisque Kagame peut compter aussi, parmi les néodémocrates et les libéraux, sur de grands défenseurs de la mythologie officielle, par exemple, Paul Dewar et Irwin Cotler.


Stam, Davenport et les autres experts interdits à Radio-Canada



« Ce que le monde croit et ce qui s’est vraiment passé sont deux choses très différentes », nous dit Allan Stam dans le documentaire, qui défait un à un quelques-uns des principaux mythes sur le génocide rwandais. Premier constat : si l’on tient compte uniquement de l’année 1994 et si l’on se fie aux données fournies par l’ONU et le gouvernement de Kigali eux-mêmes, le nombre de Hutus tués est quatre fois plus élevé que le nombre de Tutsis. Et si l’on calcule le nombre de personnes qui, entre 1990 et aujourd’hui, sur une période de 24 ans, ont été massacrées par les exterminateurs aux ordres de Paul Kagame ou qui sont mortes de faim ou de maladie en tentant de fuir, on arrive à un bilan similaire à celui de l’Holocauste, où l’immense majorité des victimes sont des Hutus ou d’autres populations bantoues. Les morts tutsis ne constituent même pas 5 % du total.



Pourtant, les Tutsis exerçant aujourd’hui sans partage le pouvoir à Kigali sont les seuls qui ont le droit de pleurer leurs morts, selon Kagame et ses parrains occidentaux chaque année faussement contrits pour la galerie. Autour du 7 avril dernier encore, Radio-Canada nous a asséné des dizaines de fois que « les Hutus ont tué les Tutsis au Rwanda ». Ses journalistes grassement rémunérés avec notre argent s’en sont donné à coeur joie dans le copier-coller des litanies habituelles et dans les entrevues avec des survivants spécialistes du parjure et de la comédie. Jamais ces sinistres carriéristes n’ont mentionné en ondes les noms d’Allan Stam ou de son collègue Christian Davenport, que je leur ai pourtant indiqués à maintes reprises, depuis des années. Une courageuse journaliste de la BBC vient d’interrompre leur bal costumé.



On pourrait réaliser un documentaire de 100 heures s’il fallait faire entendre tous les témoignages étayés de preuves photographiques et d’autres preuves matérielles que Radio-Canada occulte systématiquement au profit des caisses de résonance de Kagame. C’est pareil dans les autres grands médias québécois, à quelques rares exceptions près, dont celle du critique littéraire du Devoir Louis Cornellier, qui fait bande à part et dont je salue l’intégrité. Mais, tandis que les journalistes de TVA ont l’excuse de ne pas être capables de situer le Rwanda sur une carte de l’Afrique, ceux de Radio-Canada mentent souvent en toute connaissance de cause, surtout les grands « spécialistes » comme les mythomanes François Brousseau et Léo Kalinda, un sympathisant du FPR qui en aurait même été membre, à ce qu’on dit.



Bien que ce ne soit pas le coeur du propos, le documentaire de la BBC parle, au début, d’un « rétablissement remarquable » et de la prospérité retrouvée du Rwanda. Là-dessus, Jane Corbin aurait dû pousser son enquête un peu plus loin. Peut-on vraiment parler d’une réussite économique ?



En fait, Kigali n’est qu’une façade. Dans les campagnes, la population crève. La moitié du budget de l’État vient de l’aide étrangère. Et le PIB était de 633 $ par habitant en 2013. Le Rwanda est non seulement l’un des pays les plus pauvres au monde ; c’est aussi l’un des plus pauvres d’Afrique. Kagame est un dictateur impitoyable qui ne peut même pas prétendre avoir fait faire des gains matériels à son peuple. Il se contente d’emprisonner et de tuer ceux qui ne lui obéissent pas, tout en permettant à une petite clique de vivre dans l’opulence.



Les anciens du FPR traqués par Kagame parlent à la caméra



En plus de Stam et Davenport, Jane Corbin nous fait entendre plusieurs acteurs du drame rwandais dont le public de Radio-Canada, les yeux rivés sur les mensonges dont il est abreuvé tous les jours, ne connait même pas l’existence. Qui d’autre parait dans le documentaire de la BBC ? La journaliste Corbin fait appel notamment à deux témoins de taille, Théogène Rudasingwa et Kayumba Nyamwasa, respectivement ancien chef de cabinet de Kagame et ancien chef d’état-major de l’Armée patriotique rwandaise, qui ont tous les deux vu de l’intérieur les crimes de masse orchestrés par leur patron.



Nyamwasa ne mâche pas ses mots : « Kagame n’a jamais eu l’intention d’arrêter le génocide. Jamais. Son intention était de gagner la guerre pour accéder au pouvoir. Que des gens meurent dans le génocide ou se fassent tuer était le cadet de ses soucis. […] Paul Kagame est sans l’ombre d’un doute [celui qui a fait abattre l’avion transportant les présidents du Rwanda et du Burundi, le 6 avril 1994]. Je suis bien placé pour le savoir, et il sait que je le suis. »



Kayumba Nyamwasa, qui est sous haute protection en Afrique du Sud, a fait l’objet de trois tentatives d’assassinat récentes, toutes commises par des hommes de main de Kagame. Son ami Patrick Karegeya, un autre ancien militaire du FPR ayant fait défection, n’a pas été aussi chanceux que lui. Il a été tué dans la nuit du 31 décembre 2013 au 1er janvier 2014.



Nyamwasa a lui-même participé au complot pour commettre l’attentat du 6 avril 1994 et a dirigé les troupes de Kagame pendant qu’elles commettaient d’immenses massacres. Il est parfaitement au courant. Il affirme que Paul Kagame était pleinement conscient des conséquences aussi inéluctables que dramatiques qui devaient résulter de l’attentat : « Si nous sommes en pleine saison sèche et que vous jetez une allumette dans l’herbe, vous viendra-t-il à l’idée de penser que l’herbe ne brûlera pas ? »



Pas de planification du génocide



M. Nyamwasa dit par ailleurs être convaincu que le pouvoir hutu avait un plan d’extermination, mais s’il fait cette affirmation, c’est peut-être pour se dédouaner lui-même de l’horrible traque des Hutus à Goma et ailleurs en République démocratique du Congo, au cours des années 1996 et 1997. Le prétexte de cette traque était d’éliminer les « génocidaires ». N’en déplaise à M. Nyamwasa, le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) n’a jamais retrouvé l’ombre d’une preuve de planification du génocide, même après s’être acharné sur l’ancien pouvoir hutu pendant 19 ans, avec un budget annuel qui, par exemple, était de 227 millions de dollars en 2010-2011. Une partie de cet argent a été puisé dans les poches des contribuables canadiens.



L’historien Bernard Lugan a bien démontré l’absence de planification dans son ouvrage Rwanda — Un génocide en question (Éditions du Rocher, 2014), où il s’appuie sur un bilan exhaustif des travaux du TPIR. Les massacres de Tutsis ont été spontanés et se sont terminés bien avant que le FPR ne s’empare du territoire, comme le précise Allan Stam. La fureur a été déclenchée par l’attentat, véritable allumette que Kagame a jetée non pas dans de l’herbe sèche, mais plutôt dans une grosse poudrière créée par trois années et demie de souffrances infligées aux Hutus, qui avaient de très bonnes raisons pour être révoltés contre le FPR et ses partisans, essentiellement des Tutsis.



Comme l’explique le documentaire, la guerre et l’occupation du territoire par les tueurs de Kagame, à partir de septembre 1990, avaient donné lieu à des massacres de masse de la population civile hutue. Un million de réfugiés essentiellement hutus, chassés de leurs terres, s’étaient agglutinés autour de Kigali, dans des camps de la mort d’où l’on sortait une centaine de cadavres par jour, à cause des maladies et de la faim. De plus, un grand nombre de réfugiés en provenance du Burundi avaient afflué au Rwanda en 1993 pour fuir les massacres dont étaient victimes les Hutus dans ce pays, aux mains de l’armée et de civils tutsis. Voir leurs frères burundais ainsi persécutés ne fit rien pour rassurer les Hutus du Rwanda devant l’armée tutsie du FPR et le sadique Paul Kagame.



Lorsque l’avion transportant les deux présidents hutus fut abattu, les Hutus, déjà martyrisés, en vinrent à la conclusion que le FPR et ses partisans ne voudraient jamais de la démocratie, ce que confirment d’ailleurs le documentaire de la BBC ainsi que beaucoup de témoignages et de faits avérés. Pour Kagame, le pouvoir a toujours été au bout du fusil, et non dans les urnes. Certains Hutus, désespérés et fous de rage, prirent des machettes et décidèrent de tuer ceux qu’ils percevaient comme les responsables de leurs souffrances. Qu’on le qualifie de génocide ou non, le massacre des Tutsis, en avril 1994, n’était pas le résultat d’un plan diabolique du pouvoir hutu. Il a sans doute été horrible, mais il a duré quelques jours seulement et était essentiellement terminé à la fin d’avril. Par comparaison, les massacres de Hutus et d’opposants politiques, eux, sont systématiques et bien organisés par le FPR. Ils se sont étirés sur 24 ans, jusqu’à aujourd’hui. Ils se poursuivent encore, sous le regard indifférent ou complice des thuriféraires de Kagame et du public berné par eux.



Par ailleurs, en supposant qu’il y aurait eu malgré tout planification du génocide des Tutsis, il faudrait plutôt regarder du côté du FPR, surtout quand on sait que le chef de la milice Interahamwe était un Tutsi, Robert Kajuga, et qu’il était un agent du FPR selon Aloys Ruyenzi, un ancien membre de la garde rapprochée de Paul Kagame qui apparaît également dans le documentaire de la BBC. Il est possible qu’une minorité de jeunes Hutus révoltés aient été poussés à tuer des Tutsis par des manipulateurs à la solde de Kagame qui voulaient justement lui fabriquer un alibi en vue des massacres de Hutus qui allaient venir. Cette hypothèse reste à vérifier, mais elle est plausible.



Ottawa complice comme Londres



Le documentaire de la BBC traite bien entendu des accointances britanniques de Kagame, notamment Tony Blair, qui, comme son copain de Kigali, a refusé de donner son point de vue à Jane Corbin. Comment pourrait-il justifier l’injustifiable devant la caméra, de toute manière ? En avouant qu’il est un psychopathe ? Or, Ottawa est, comme Londres, un repaire de gens affairés à consolider le pouvoir tutsi absolutiste de Kigali. Le documentaire nomme une Canadienne, Louise Arbour, ancienne juge de la Cour suprême du Canada et ancienne procureure du TPIR. Mme Arbour n’a pas daigné rappeler la journaliste Corbin, elle non plus. Mieux vaut répondre aux questions uniquement quand elles sont posées par des journalistes à gages obéissants.



L’icône canadienne Arbour, présentée par les médias comme une grande philanthrope, a ordonné la fin des enquêtes sur l’attentat du 6 avril 1994 lorsque ses enquêteurs lui ont dit que toutes les pistes menaient au FPR et à Paul Kagame. Jim Lyons, qui était enquêteur à l’époque, en témoigne dans le documentaire de la BBC. Symbole de la relativité de la justice d’Ottawa, Louise Arbour est, de toute l’histoire du Canada, la seule juge de la Cour suprême à avoir démissionné de son poste avant la fin de son mandat. Rien de plus normal après avoir commis une faute d’une extrême gravité : corrompre une procédure judiciaire pour protéger le plus grand meurtrier de masse que la terre ait porté depuis Hitler. Jamais plus Mme Arbour ne réintègrera la magistrature, ni même le Barreau. On lui a trouvé une petite job peinarde à l’International Crisis Group, où elle se spécialise dans la propagande de guerre déguisée en travail humanitaire.



Évidemment, comment parler des relations d’Ottawa avec Kagame sans mentionner saint Dallaire, l’ex-sénateur aux neuf pilules et chouchou des émissions d’infodivertissement de Radio-Canada ? Il n’est pas question de lui dans le documentaire, car Jane Corbin lui a préféré un militaire plus crédible, le colonel Luc Marchal, qui n’est pas programmé pour raconter l’histoire convenue et qui déplait donc souverainement à Radio-Canada et à Hollywood.



De son propre aveu, Roméo Dallaire est encore aujourd’hui un habitué de Kigali. Il fréquente assidument le FPR et n’hésite pas à se livrer à toutes les contorsions imaginables pour justifier en public les horreurs du régime de Kagame. Roméo Dallaire aime les vrais hommes qui savent résoudre les problèmes avec une mitraillette. N’appelle-t-il pas encore constamment le gouvernement du Canada à déployer des troupes pour « éviter les génocides » ?



Au Mali, en Centrafrique et en Irak, l’ex-général voit partout des génocidaires qui méritent une sévère correction. Quand il était au Rwanda, Roméo Dallaire aidait le FPR et son ami Kagame à stocker des armes et à préparer la prise du pouvoir à l’abri des regards indiscrets de la communauté internationale. Les armes rentraient à la tonne, y compris les missiles sol-air qui allaient servir à abattre l’avion de Juvénal Habyarimana. C’est que, voyez-vous, il fallait être équipé pour mâter ceux qui allaient devenir des génocidaires, conformément au scénario écrit d’avance. Pour de plus amples renseignements sur ce grand héros canadien, j’invite les habitués de la propagande médiatique à lire « Saint Dallaire », la série de 6 articles que j’ai publiée en juin dans le Huffington Post.



Le comportement pro-Kagame d’Ottawa n’est pas seulement l’oeuvre de quelques vedettes du génocide et de politiciens trop heureux de se draper dans la vertu en épousant publiquement la cause des détenteurs exclusifs du droit de pleurer ses morts. Ottawa recèle également des juges profondément marqués par les fictions cinématographiques, des procureurs dévorés par leur ambition de devenir les nouveaux justiciers de Nuremberg ainsi que des fonctionnaires bien dressés par leurs collègues infiltrés du FPR, qui sont positionnés stratégiquement dans certains ministères canadiens. Tous ces gens généreusement rétribués déploient constamment des efforts considérables pour traquer les Hutus ciblés par Kigali. Ils leur font des simulacres de procès avec des faux témoignages secrets, comme le procès de Désiré Munyaneza. Ils envoient en pâture à Kagame des innocents comme Léon Mugesera, qui croupit aujourd’hui dans une geôle de Kigali, après avoir dû abandonner au Québec sa femme et ses enfants. Nombreux sont les Hutus qui ont été harcelés par Ottawa ou qui le sont encore, sur la foi des mensonges propagés par le FPR à l’aide de ses syndicats de délateurs affabulateurs.



Mais, au-delà de toutes ces magouilles des serviteurs empressés de Kagame, une forfaiture nous montre que l’hypocrite gouvernement d’Ottawa ne s’intéresse que superficiellement aux droits de la personne, à la justice, aux victimes de crime et à la sécurité des citoyens canadiens : son mutisme absolu concernant les assassinats, par le FPR, des prêtres québécois Claude Simard et Guy Pinard, en 1994 et 1997. Ottawa n’a jamais levé le petit doigt pour que les responsables soient traduits devant la justice. Tout pour plaire à Kagame, conformément, bien sûr, aux ordres qui viennent de Washington.



À l’instar des Hutus traqués et accusés collectivement d’être des génocidaires par une bande de menteurs et d’assassins, les familles des pères Simard et Pinard n’ont pas le droit de faire entièrement leur deuil. Elles n’ont pas le droit à la justice. Elles doivent comprendre que les assassins de Claude Simard et Guy Pinard sont les protégés d’Ottawa, donc qu’ils ont la permission de continuer de tuer en toute liberté.



Si je vivais au Rwanda, le présent article me vaudrait soit d’être exécuté sommairement, soit d’être emprisonné pendant 8 ou 15 ans, comme l’opposante Victoire Ingabire, peut-être même pendant plus longtemps. Pourquoi ? Parce que je serais coupable d’avoir contesté les vérités officielles. Je serais coupable du délit de refus de se prosterner devant le chantage des supposés survivants qui s’arrogent l’exclusivité des larmes de la communauté internationale, sous prétexte qu’ils ont subi le crime suprême de génocide. Ce crime devrait effacer tous les autres, qui ne méritent même pas qu’on s’y arrête. Sa seule évocation devrait suffire pour nous rendre sourds, muets et aveugles et même pour nous faire perdre tout esprit critique et tout sens moral.


































http://www.vigile.net/La-BBC-confirme-la-macabre#forum106554

Sur RFI, la veuve de Sankara relance le débat sur la mort de son mari


Sur RFI, la veuve de Sankara relance le débat sur la mort de son mari

Image d'archive de Thomas Sankara



Les événements de ces derniers jours sont-il l'épilogue d'une dualité historique, qui a marqué la mémoire collective des Burkinabè pendant plus de trente ans ? En 1983, le révolutionnaire Thomas Sankara prend le pouvoir dans le pays. Il deviendra une icône continentale. Mais après quatre ans de règne, il meurt dans un putsch qui conduit son compagnon d'armes Blaise Compaoré au pouvoir à sa place. Qui est responsable de l'assassinat du président Sankara ? Les historiens doivent s'emparer de la question, assure sur RFI l'ancien ministre Salif Diallo. De son côté, la compagne de Thomas Sankara demande, sur notre antenne également, que la justice soit enfin rendue.
Samedi 1er novembre, RFI avait pu s'entretenir par téléphone avec la compagne de Blaise Compaoré, Chantal. Elle avait alors confirmé avoir trouvé refuge à Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire, avec son président démissionnaire de mari. Le lendemain, dimanche, une autre femme a pris la parole : celle de Thomas Sankara, prédécesseur de M. Compaoré. Mariam Sankara nous a confirmé être l'auteure d'une lettre datée de la veille, et adressée au peuple burkinabè. Dans cette missive, l'ancienne première dame écrit : « Chers compatriotes, vous venez de remporter une victoire sans précédent par cette insurrection populaire. » « En se référant à la révolution du 4 août (1983, soit l'arrivée au pouvoir de son mari, NDLR) la jeunesse burkinabè a réhabilité Thomas Sankara. »
Sur l'antenne de RFI, depuis Montpellier où elle réside désormais, Mariam Sankara explique : « Vous avez vu cette jeunesse, qui est partie mains levées devant les militaires qui avaient des armes et s'est battue pour cette victoire ? C'est la victoire de la jeunesse. Et quand on sait que certains de ces jeunes n'étaient pas nés quand Sankara était encore là, et que ces jeunes font référence à mon mari, qu'ils perpétuent cette mémoire, c'est une réhabilitation. Il est toujours là, il est toujours vivant. Ses idées sont toujours vivantes. Vous voyez, même la place où ils se réunissent ; cette place, le régime de Compaoré l'a appelée place de la Nation, alors que du temps de mon mari, c'était la place de la Révolution. Et ils l'appellent de nouveau place de la Révolution ! J'en suis très fière. »
Une histoire vieille de 27 ans
Mariam Sankara semble suivre l'évolution de l'insurrection burkinabè de près. D'où son appel à la « vigilance » : « Je demande à tous les acteurs, tous ceux qui ont contribué au départ de Blaise, au changement, d'être unis et vigilants afin que cette victoire aboutisse à des élections libres et transparentes. Effectivement, la situation est encore confuse au Burkina Faso. Mais je pense que les choses vont rentrer dans l'ordre rapidement, et je sais qu'au Burkina, rien ne sera plus comme avant. Jusqu'à présent, il y a des discussions, il y a le flou. C'est parce que le peuple a pris conscience de sa victoire. Donc, ça se passera dans l'intérêt du peuple, comme le peuple le veut. Cela prendra le temps qu'il faut, mais j'ai confiance. »

























Un membre de l'opposition brandit un portrait de Thomas Sankara lors d'un meeting.AHMED OUOBA / AFP
Nulle doute : la veuve du président Sankara est satisfaite du départ de Blaise Compaoré. Sa chute marque pour elle la fin d'une période personnelle longue de 27 ans, commencée brutalement par la mort de son mari : assassinat le 15 octobre 1987 lors d'un putsch qui conduira M. Compaoré, son frère d'armes, ministre et ami, à prendre la tête du pouvoir à sa place. « Je suis contente qu'il soit parti, dit Mariam Sankara à RFI, et surtout parti de cette manière, chassé par la population. Je ne m'y attendais pas. Lui qui pensait qu'il était intouchable, éternel. Que ce soit par une insurrection populaire que son régime prenne fin, c'est quand même quelque chose. »
Divergences politiques au sommet
Thomas Sankara, président charismatique du Burkina Faso et icône du panafricanisme, a pris le pouvoir à Ouagadougou dans la nuit du 4 août 1983, déposant au passage le président d'alors, Jean-Baptiste Ouédraogo, toujours en vie actuellement. Comme RFI l'a déjà écrit, en 1983, M. Sankara est appuyé par Blaise Compaoré et les hommes du CNEC. Selon les mots du leader de cette révolution, le putsch répond à « 23 années de néocolonisation ». Objectif : édifier un « Etat de démocratie populaire ». Le nom du pays est changé ; la Haute-Volta devient le Burkina Faso, « la patrie des hommes intègres ». Il est, dès lors, dirigé par le Conseil national de la révolution (CNR). Blaise Compaoré est ministre dans ce gouvernement révolutionnaire qui entend privilégier les plus fragiles, notamment les femmes et la jeunesse.
La révolution est d’abord accueillie avec enthousiasme par la population, mais elle s’essouffle rapidement. M. Compaoré, qui s’opposait à Thomas Sankara à propos de la direction à donner à la révolution, renverse le régime et prend le pouvoir le 15 octobre 1987. M. Sankara est tué avec 13 autres personnes ce jour-là. L'une des premières mesures que prend le nouveau président consiste à dissoudre le CNR. Le nouveau régime dénommé Front populaire entend opérer une « rectification » du processus révolutionnaire. Les éléments sankaristes sont réprimés jusque dans l’armée, et la politique économique et sociale du pays se droitise. Le nouveau gouvernement renoue avec la chefferie coutumière dont Sankara avait aboli les privilèges. Il donne aussi des gages aux hommes d’affaires, qui seront les principaux bénéficiaires des privatisations d'entreprises d’Etat lancées au début des années 1990.
« Sankara a commis aussi des erreurs »
Le duo Compaoré-Sankara aura marqué l'imaginaire collectif du Burkina Faso pendant plus de trente ans.Vendredi 31 octobre 2014, jour de la chute du président Compaoré, l'éditorialiste Afrique de RFI Jean-Baptiste Placca a décrit sur notre antenne cette rivalité historique : « Je pense qu'au départ, ils devaient tous avoir la même sincérité révolutionnaire si l'on ose dire. La réalité est que Thomas Sankara était dans le discours qui enflammait les foules, et Blaise Compaoré était dans l'action. Un certain nombre de décisions annoncées par Thomas Sankara étaient mises en oeuvre par Blaise Compaoré. Jusqu'à l'assassinat de Sankara, personne ne doutait de la fraternité, de l'amitié entre ces deux hommes. »
Au moment où Jean-Baptiste Placca tenait ces propos vendredi à l'antenne, un ancien ministre burkinabè écoutait, à l'autre bout du combiné téléphonique. Son nom : Salif Diallo, ancien bras droit de Blaise Compaoré passé dans l'opposition il y a cinq ans. RFI tentera à plusieurs reprises de lui demander son sentiment en direct, au sujet de l'assassinat de Thomas Sankara. Jean-Baptiste Placca rappellera notamment qu'en 1987, « c'est lui qui nous expliquait, dans nos chambres d'hôtel à Ouaga, ce qui s'était passé, en quelque sorte. » Qui est responsable de la mort de Thomas Sankara ? Salif Diallo ne répondra pas, concédant néanmoins que les historiens devraient désormais s'emparer de la question. (écouter l'échange audio en bas de cet article)
« Tous les Burkinabè, même ceux qui étaient au pouvoir, reconnaissent aujourd'hui que Thomas Sankara était un grand patriote, un révolutionnaire, confie en revanche M. Diallo. A ce niveau, il n'y a même pas de débat. Mais nous disons qu'il a commis aussi des erreurs, à un moment donné, et c'est ce qui a mené aux affrontements de 1987. Il faut aussi le dire : la révolution d'août 1983 a été menée sur des bases politiques et idéologiques nébuleuses. Il y avait plusieurs composantes, plusieurs groupuscules idéologiques et politiques, qui étaient dans le CNR et qui utilisaient le paravent militaire pour assouvir leurs desseins politiques ou idéologiques. »
« Répondre de ses actes et de ses crimes de sang »
Au sujet de celui qu'elle appelle parfois simplement « Blaise », Mariam Sankara a écrit le 1er novembre les mots suivants : « L'image de médiateur dans la sous-région dont s'était drapé(Blaise Compaoré) ne doit en aucun cas le disculper. Et dire qu'en 2012, il a même caressé l'idée d'avoir le prix Nobel de la paix comme s'il oubliait tous les crimes ourdis depuis 1987. Ce monsieur qui était sollicité comme médiateur dans les conflits était en réalité celui qui les attisait. Des pays comme l'Angola, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, le Mali et la Côte d'Ivoire où il a trouvé refuge ont subi ses manœuvres de déstabilisation. Non, il ne doit pas couler des jours paisibles à Yamoussoukro. Il doit répondre de ses actes et de ses crimes de sang. »
A l'antenne de RFI, elle confirme ces propos : « Il faut qu'il soit traduit en justice pour les crimes dont il est responsable. Il y a l'assassinat de mon mari ; l'affaire Thomas Sankara est pendante au niveau des juridictions burkinabè, parce qu'il y a eu toujours déni de justice. Il y a aussi le dossier de Norbert Zongo, et j'espère aussi que les familles éplorées des victimes du 30(octobre 2014, NDLR) vont demander justice. » Elle les « exhorte » à le faire.
« Je crains que Blaise échappe à la justice, ajoute Mariam Sankara. Il bénéficie de soutiens au niveau international, parce qu'il passait pour un médiateur dans certains pays de la sous-région. Mais en attendant, Blaise Compaoré était aussi cette personne qui participait à la déstabilisation de ces pays. Avec mes avocats, nous allons continuer à nous battre jusqu'à ce que Blaise soit jugé pour ce qu'il est exactement, pour ce qu'il a fait, parce que ce n'est pas possible qu'il ait participé aux conflits en Côte d'Ivoire, en Sierra Leone, au Liberia, et qu'il s'en sorte tranquillement. Qu'il reste tranquillement en Côte d'Ivoire ? Non, c'est pas juste. »
« Ils étaient des révolutionnaires »
Depuis la disparition de Thomas Sankara en 1987, l’épouse de l’ancien leader burkinabè n’a cessé de demander qu’une enquête soit menée pour déterminer les causes de la mort de son mari. Malgré le soutien du Comité des droits de l’homme de l’ONU en 2006, aucune enquête n’a jamais été lancée au Burkina Faso. Une première plainte pour assassinat a pourtant été déposée en 1997, dix ans après les faits. En 2010, Mariam Sankara a demandé à la justice burkinabè que le corps de son mari soit exhumé. Mais en avril dernier, le tribunal de grande instance de Ouagadougou s’est déclaré incompétent pour trancher le litige qui oppose la veuve et les enfants de Thomas Sankara à l’Etat burkinabè. Pour les proches, la justice burkinabè freine la procédure.
Accusé d’être le cerveau derrière la disparition tragique de son ami, Blaise Compaoré a toujours nié son implication dans ce meurtre. Il s’agit pour lui d’un « accident ». Les accusations font aussi état d’une intervention étrangère et désignent les Libériens Charles Taylor et Prince Johnson, voire même le président ivoirien de l’époque Félix Houphouët-Boigny. Vingt-sept années après, le mystère sur l’assassinat de Thomas Sankara reste entier. Le Comité des droits de l’homme des Nations unies a condamné le Burkina pour « refus d’enquêter sur les circonstances de la mort de l’ancien chef de l’Etat ».
« C'était une révolution », décrypte le journaliste Jean-Baptiste Placca. Sauf que « quand Compaoré est arrivé, il a parlé de rectification », ajoute-t-il. « Et donc, c'était des révolutionnaires qui, à un moment donné, ne s'entendaient plus. Il y avait donc deux camps, le camp de Compaoré et celui de Sankara. Ils étaient à couteaux tirés, et en l'occurrence, c'est celui qui a tiré le premier qui a eu raison de l'autre. Le 15 octobre 1987, je pense que Compaoré et les siens auraient pu être liquidés. Auquel cas, c'est Sankara qui aurait eu gain de cause. Voilà, les révolutionnaires se sont entretués, et le survivant a gouverné. Sauf que dans la démarche politique de Compaoré, ensuite, on n'a plus rien retrouvé de la révolution. Bon, on ne peut pas le lui reprocher, parce qu'il a quand même conduit son pays, encore une fois quand même. Il l'a un peu mis dans la lumière. »
Extrait de l'édition spéciale de RFI du 31 octobre 2014Participants: Olivier Rogez, Jean-Baptiste Placca, Salif Diallo.03/11/2014 - par RFIÉcouter
 







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