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SACREBOPOL

lundi 16 septembre 2013

Gouvernement d’Union Nationale : des noms circulent déjà !


Que de bêtises ..La Prospérité s'est certainement fait payer par des opportunistes connus pour mentionner leur nom dans cet article vide de tout sens Constitutionnel..!

Sans même attendre la conclusion des Concertations bidon, le pamphlet La Prospérité se rue déjà a mettre en place son Gouvernement cousu des caciques, aventuriers et voleurs issus des bandes Mobutistes, AFDL et PPRD-MP.

Voila donc le prétendu progrès qui ne fait que bénéficier des opportunistes-vomis et assis dans leurs salons a Kinshasa et a l’étranger tandis que nos compatriotes souffrent a l'Est !!

(Patrice Munongo)




C'est en résumé ce que les congolais pensent. Ils ne font plus confiance en leurs dirigeant et surtout veulent la fin de l'ère Kabila. Attendons voir la fin des concertations et les décisions qui s'en suivront. D'ici là, l’œil des congolais restera ouvert et surtout le bon.
Touche pas à ma Constitution!
S/L.


*Un certain consensus semble se dégager pour la formation d’un Gouvernement d’union nationale à l’issue des Concertations nationales tel que l’avait annoncé Léon Kengo wa Dondo. Il est vrai qu’il s’observe encore des résistances. Mais, au sein de la majorité, la tendance est de plus en plus à un accord tacite quant à ce. D’ailleurs, il aurait été surprenant que les acteurs politiques et de la société civile se rencontrent dans pareil forum sans évoquer une telle éventualité. Et,  dans un entretien qu’il a accordé le 9 septembre dernier à Radio Okapi, Vital Kamerhe, Président de l’UNC, en a fait état lorsqu’il a parlé de la nécessité de dégager des concertations nationales «un programme minimum» pour améliorer le social de la population. Cela étant, les différents états-majors n’ont pas encore ouvert formellement les débats sur la question, mais, comme des élève qui s’attendent à passer ses examens, d’un moment à l’autre, chacun se demande déjà qui pourrait ou devrait aller où, selon quelle répartition des quotas et sur base de quels critères. Qui donc entrerait au Gouvernement ? La question paraît difficile. En somme,  on nage encore dans des supputations. Mais, ce qui est sûr,  c’est que les choses vont se préciser au fur et  à mesure qu’on avancera vers la fin des travaux des concertations nationales. 

Des échanges informels s’observent déjà à travers la ville aussi bien dans les bistrots, les restaurants que les salons capitonnés, et aucun groupe, même ceux qui ne sont pas aux concertations, ne fait exception. Tels ces trois cadres de l’UNC qui échangent au tuyau de l’oreille, au centre-ville, en regrettant quelque peu l’empressement de leur président national à boycotter les concertations nationales.

«Par des moments pareils, notre parti, qui est nouveau sur la scène politique, aurait dû aller à ce rendez-vous historique. Imaginez un peu qu’il aboutisse effectivement à des résolutions sincères et conformes aux attentes, que deviendrons-nous face à l’opinion ? », S’inquiète l’un du trio. Et, à un autre d’enchaîner : «il faut toujours avoir le contrôle de la situation à tous les niveaux et surveiller l’adversaire de près. Et cette affaire de remaniement peut être une bonne occasion pour cela. Je ne pense pas que rester dehors soit une bonne chose si la majorité de la classe politique répond à l’exigence du remaniement. Et si il (ndlr : Kamerhe) refuse d’entrer, il aurait pu laisser des ouvertures pour faire représenter le parti. »

Primature : Kamerhe, Kiakwama, Kengo ?

Mais ailleurs, d’autres groupes politiques citent déjà Vital Kamerhe comme probable Premier ministre, estimant que si Joseph Kabila reste Président, le prochain Exécutif devra être dirigé  par une personnalité de l’opposition. Un peu comme dans les formules de la transition sous Mobutu. En tous cas, très peu de personnes parlent de Kengo wa Dondo pour ce poste. « Il n’a pas trop l’étoffe d’opposant et son passage risque de faire cabrer l’aile dure de l’opposition et faire ainsi capoter l’objectif des concertations», commente un bronze de la majorité qui a agréé l’idée d’un remaniement.

Un autre leader politique de l’opposition qui figure parmi les plus virulents députés nationaux évoque la géopolitique à la congolaise et estime, pour sa part, que dans l’éventualité d’un tel remaniement, la Primature devrait passer à l’Ouest, puisque le Chef de l’Etat est de l’Est. Il balaie du regard sa famille politique et estime que Gilbert Kiakwalma répondrait bien à l’étoffe de Premier Ministre en remplacement de Matata Ponyo.

La majorité en deux vitesses

Cependant, dans certains milieux de la majorité, il s’observe un front de refus qui rejette toute idée de remaniement. Ce front estime qu’une telle éventualité consacrerait une violation de la Constitution qui veut que l’Exécutif national soit issu de la majorité au Parlement. Une aile modérée laisse, cependant, une ouverture tout en tenant à ce que –afin de ne pas énerver la Constitution- le poste de Premier ministre demeure à la majorité. De ce fait, Matata Ponyo garde ses fonctions, mais sous l’égide d’un programme de gouvernement qui viendrait des concertations nationales.

Par ailleurs, c’est dans les rangs de la majorité que s’évoque de plus en plus la perspective du remaniement. Dans le corps de l’éventuel gouvernement à venir, on évoque beaucoup le besoin du retour aux affaires de ceux qui se disent les «oubliés du pouvoir. Il s’agit des cadres de la famille politique qui sont restés longtemps à la touche et qui estiment pouvoir mériter également de cette politique.

On cite pêle-mêle She Okitundu que l’on voit bien de nouveau aux Affaires Etrangères que l’on voudrait scinder d’avec la Coopération Internationale qui, elle, pourrait être cédée à l’opposition. On cite également Philomène Omatuku que l’on verrait bien au Genre ou encore Mme Mienze, actuelle n°2 du PPRD et présidente du Conseil d’administration de la Congolaise des Voies Maritimes, pour les Affaires Sociales. Matenda Kielu qui, selon certaines indiscrétions, ne se reconnaitrait pas en Geneviève Inagosi qui aurait été embarquée dans l’équipe Matata sans qu’il n’ait été  consulté, est aussi cité dans la structure économique et financière du Gouvernement à former.

Sur un autre palier, toujours au sein de la majorité, on estime que face aux caïds attendus de l’opposition, Kabila ferait  œuvre utile en faisant monter des personnalités de poigne telles que Antoine Ghonda, Olivier Kamitatu, Kikaya Bin Karubi, actuellement Ambassadeur à Londres, Jean Mbuyu ou encore José Endundo. Bref, presque tous les chefs des partis actuellement représentés au Gouvernement Matata Ponyo. Mais, on évoque aussi la nécessité de relancer le groupe des compagnons de M’zee dont l’arbitrage pourrait revenir à Yerodia Abdoulaye Ndombasi.

Dans tous les cas, tout indique que la composition actuelle du Gouvernement pourrait connaitre un profond chambardement du personnel. Il s’agit, d’abord de dégager des postes pour l’Opposition et la société civile et, ensuite, de faire représenter efficacement la famille politique par des pointures solides.

Opposition et société civile : l’effervescence en gestation

Ce n’est pas du côté de l’opposition que l’on attendrait un refus de prendre part au prochain Gouvernement. Lumeya Du Malegi s’est déjà prononcé à ce sujet, ce qui fait de lui officiellement un candidat ministre. Les milieux proches de ce groupe politique articulent des critères pour estimer que l’Opposition devrait proposer l’excellence et la vigilance pour se distinguer. Motif : l’enjeu d’un tel Gouvernement se joue sur les échéances électorales. Ou on réussi et on garde ses chances face au souverain primaire, ou on échoue et on se fait griller.

Qui donc entrerait au Gouvernement ? La question paraît difficile lorsqu’on observe que les «fortes» têtes de l’opposition se trouvent bloquées par leurs partis, tels que le MLC dont le président, JP Bemba a déjà dit qu’il n’allait pas aux Concertations pour le partage du pouvoir. Mais, il semble qu’ici la porte n’est pas verrouillée et que les choses pourraient évoluer à la faveur de l’évolution des travaux. Ainsi, on ne s’étonnerait pas que des personnalités comme Thomas Luhaka et Fidèle Babala prennent le départ.

Il y a également l’UNC, mais ici les voix ne s’accordent pas formellement. En informel, on cite certains noms qui pourraient intéresser les facilitateurs. On parle, en effet, de Omba Pidimonyo qui est actuellement au bureau de la CENI. On parle aussi de Claudel André Lubaya et de Steve Matenga.

Dans le groupe des durs des durs, on avance des noms tels que Jean-Claude Vuemba, Lisanga Bonganga, Emery Okundji ou son frère aîné Joseph Olenghankoy. Serge Welo, qui vient de claquer la porte de l’ECIDE de Martin Fayulu est aussi cité parmi les ministrables.

En clair, on nage encore dans les supputations, mais ce qui est sûr c’est que les choses vont se préciser à mesure qu’on avancera vers la fin des travaux. Le dossier reste donc ouvert. 

La Pros.

72 % des kinois non intéressés aux concertations nationales !

Tout a fait normal. kck le peuple Congolais a a [......] des ces conneries nationales made in Kabilie. Le peuple n' attend que la fin de ce régime qui nous a descendu ci bas comme jamais avant dans l'histoire du pays.Ces voyous au pouvoir doivent savoir quitter le pouvoir avant que le pouvoir ne les quitte. 




Oh vous parlez de 72% des kinois, à l'intérieur, c'est plus de 90%. Le peuple congolais est préoccupé par autre chose :"LA SURVIE". (EB et Mutoto) 


Ceci est un échantillon de ce que les congolais pensent des concertations nationales et montre par le fait même que le peuple désavoue le régime et que normalement, ce régime devrait en tirer les conséquences et quitter le pouvoir. (Levi, à Kinshasa)










Sondage ‘‘Les Points’’ : 72 % des kinois non intéressés aux concertations nationales !



La contestation des élections du 28 novembre 2011 et ses conséquences sur l’unité du pays, a ouvert la voie  à l’organisation des concertations nationales pour parvenir à la cohésion nationale. Leur convocation exprime à la fois la volonté du Chef de l’Etat de respecter ses engagements vis-à-vis de ses pairs africains et la détermination des congolais à résorber leurs problèmes dans l’intérêt supérieur de la Nation.

Dès l’annonce de la composition du présidium, des voix se sont élevées pour déplorer le choix opéré par le président de la République.  Dès lors, le leadership de deux personnalités à la tête des deux bureaux du Parlement a été remis en cause, ressuscitant, à demi-mot, le vieux débat sur les collaborateurs dont a besoin le Chef de l’Etat pour mener à bien sa vision pour la RDC. D’aucuns auraient même préféré un présidium tenu par des personnalités africaines neutres. C’est dans cette confusion qu’est lancée l’idée de la mise en place d’un gouvernement d’union nationale à la fin des concertations à laquelle les Kinois réservent, pour la première fois, un non massif.

Quel intérêt les Kinois accordent-ils aux concertations nationales et que pensent-ils du gouvernement de large union nationale après le lancement officiel des travaux ?

 La deuxième vague du baromètre Les Points-Concertations nationales donne des indications moins favorables pour le volet communication des assises de Kinshasa. 72% des Kinois interrogés ne suivent pas le déroulement des travaux. Sur les 22% qui s’y intéressent, 9% seulement sont attachés en permanence contre 13% qui suivent de manière occasionnelle. Ils estiment que la diffusion des séances passe inaperçue dans les médias grand public et, par conséquent, l’on est encore loin du grand engouement connu devant les médias pendant la Conférence nationale souveraine et les travaux de la Francophonie. Chacun vaque à ses occupations comme d’habitude.

En outre, 31% des personnes intéressées par les assises du Palais du peuple jugent que le présidium est consensuel. Par contre, 54% relèvent la partialité et l’opacité qui caractérisent le présidium. Ainsi, note-t-il, que plusieurs motions ont été adoptées sans débat préalable.

Dans la même catégorie, 67% des sondés pensent que les délégués aux concertations n’y sont que pour leur propre intérêt, allusion faite aux perdiem et autres arrangements politiques. Du reste, ces perdiem sont considérés trop exorbitants pour un pays qui fait face à la guerre et en pleine reconstruction financière.

Par ailleurs, un mois après le premier prélèvement de l’opinion sur le gouvernement de large union nationale,  les Kinois demeurent opposés à l’initiative. Une nouvelle enquête sur le sujet montre un accroissement de 12% de la tendance négative. Le NON passe de 62% à 74%. 45% de cette catégorie souhaitent un simple réaménagement technique de l’équipe Matata, tandis que 55% adhèrent à l’idée d’un profond changement pourvu que le chef du gouvernement soit maintenu en vue de poursuivre l’élan économique et l’émergence des autres secteurs.