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SACREBOPOL

mercredi 12 septembre 2012

COMMUNICATION DU GOUVERNEMENT

NOTE:

C'est vrai la kanambie est sens dessus dessous avec les révélations rwandaises de son incapacité et de sa complicité à être allé cycliquement lui demander secours pour régler les problèmes dans son propre pays, à avoir permis le maintien des soldats rwandais au Congo en catimini sans débat ni décision démocratiques...
Maintenant qu'ils règlent leur compte entre élèves et maîtres ils voudraient que nous jouions leur caution en brandissant la cohésion nationale contre l’ennemi commun alors qu'hier ils divisaient, gouvernaient par défi sans rien demander ni au Parlement ni à la population...

Et maintenant ils nous demandent de les croire sur parole et pire ils le demandent à la CI...
Il fait peut-être semblant Mende de ne pas comprendre que c'est n'importe quoi, qu'une telle défense enfonce davantage leur crédibilité...

Quel pays sérieux va gober à l'oeil des preuves aussi légères?
Ils sont aux abois, si l’opposition et toute la population s'en donnaient les moyens, ils les achèveraient facilement
Attendons voir même si la mise en accusation de Kanambe ne passera pas, un coup sérieux aura été donné à ce régime !
Il faut que la pression continue plus forte !!!


Compatriotiquement!
Ndo, correspondance particulière




      Crise au Nord Kivu : Mende charge Lumbala...


Lambert Mende Omalanga, ministre des Médias et porte-parole du gouvernement.

Dans un communiqué remis mardi 11 septembre à l’Agence congolaise de presse, le ministre des Médias, Lambert Mende Omalanga qui est par ailleurs porte-parole du gouvernement y fait état des "aveux" qu’aurait faits le député national Roger Lumbala à des policiers burundais. A en croire Mende, Lumbala a séjourné à Kigali où il aurait reçu mission de rejoindre les rebelles du M-23 afin d’en donner une "couleur nationale". Au nom du gouvernement, Mende qui feint d’ignorer que les relations entre Etats est avant tout une question de rapports de force invite la communauté internationale "à initier des sanctions dissuasives, significatives et ciblées à même de contraindre le Rwanda à mettre fin à sa politique agressive et hégémonique" à l’Est du Congo.

Décidément, il y a lieu de parler désormais de «l’affaire Lumbala». Friand de conférence de presse, le très volubile Lambert Mende Omalanga a, une fois n’est pas coutume, choisi de s’adresser à l’opinion via un «banal» communiqué de presse. Il y fait état des «révélations» que le député national Roger Lumbala aurait faites à la police judiciaire burundaise. On le sait, Lumbala s’est réfugié à l’ambassade d’Afrique Sud à Bujumbura.

A en croire Mende, ce député national aurait déclaré aux policiers venus l’interroger le 1er septembre «qu’il avait été à Kigali à l’invitation du gouvernement rwandais, par le canal du secrétaire particulier du ministre de la Défense de ce pays ». Il aurait ajouté que les "Rwandais" «lui avait été proposé la mission de déstabiliser la RDC en synergie avec le M23, l’ex-colonel Jules Mutebusi, l’ancien gouverneur RCD/Goma du Sud-Kivu Chiribanya Chirimwami et l’ex-capitaine Amuli alias Yakutumba». Selon Mende, le «déposant» aurait par ailleurs affirmé «avoir reçu mission de se connecter avec différents groupes rebelles dont les Maï-Maï Raia Mutomboki au Kivu et un autre groupe à créer au Kasaï, en vue de favoriser leur fédération dans une alliance contre le gouvernement en place en RDC ». Objectif : donner «une couleur nationale à la guerre de l’Est».

"Révélations"

Pour Lambert Mende, «ces révélations constituent une preuve supplémentaire de l’implication directe du gouvernement rwandais dans la déstabilisation de la République Démocratique du Congo». «Le gouvernement de la RDC invite la communauté internationale à transcender le cap des mises en garde symboliques et à initier des sanctions dissuasives, significatives et ciblées à même de contraindre le Rwanda à mettre fin à sa politique agressive et hégémonique dans l’Est du pays», conclut le communiqué. Lambert Mende, à l’image de ses pairs du gouvernement, "pleurniche" en feignant d’ignorer que les rapports entre Etats se fondent généralement sur les rapports de force et que la déclamation des principes ne suffisent pas.

L’affaire Lumbala est une bien étrange affaire. Le député s’était-il rendu au Rwanda ? Dans l’affirmative, une autre question mérite d’être posée : est-il interdit aux Congolais de se rendre dans ce pays ? Pourquoi Lumbala a-t-il été entendu par la police judiciaire burundaise? Aurait-il commis une infraction au regard des lois du Burundi ? Lesquelles? Pour autant que les allégations de Mende soient confirmées, comment a-t-il pu entrer en possession des dépositions qu’aurait faites Lumbala alors qu’il s’agit des pièces de procédure couvertes par le secret d’instruction ? Mende qui se targue d’être criminologue de formation, ignore-t-il l’article 11 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme qui stipule que «toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées» ? Est-il vrai que Lumbala s’est réfugié dans une ambassade étrangère pour échapper au patron de l’ANR (Agence nationale de renseignements), Kalev Mutond, venu se saisir de sa personne à Bujumbura ?

Il est temps que le duo "Kabila"-Matata cesse de traiter les Congolais en mineurs d’âge. L’opinion a le droit de connaître la vérité. Toute la vérité doit être dite sur l’affaire Lumbala. Une affaire qui dégage à mille lieux l’odeur d’une pitoyable «chasse aux sorciers» dont le but est de détourner l’attention des Congolais des véritables enjeux.

Madeleine Wassembinya/B.A.W 
© Congoindépendant 2003-2012

JOSEPH KABILA : « HAUTE TRAHISON ? »


Billet




Les Kinois n’ont pas cru leurs oreilles en suivant la retransmission de la déclaration de M. Rémy Massamba, fils du richissime propriétaire des écoles Massamba et leader d’une des ailes de l’Udps, accusant le Président de la République du crime de haute trahison. On s’était attendu à une réaction fulgurante du pouvoir pour réfuter cette gravissime accusation et, en même temps, si pas nécessairement une action policière mais au moins une montée en ligne des médias du pouvoir. Ce fut le calme plat. Depuis, José Makila du Mlc s’est engouffré dans la brèche, suivi par un certain M. Mavungu, de l’Udps /Tshisekedi. Visiblement, le camp présidentiel a été sonné, ce qui veut dire que, quoi qu’il advienne, plus rien ne sera comme avant.

Jusqu’à maintenant, la gestion de la politique rwandaise du pouvoir a été du domaine exclusif des Katangais, les différents ministres des affaires étrangères ayant toujours été tenus à l’écart des véritables enjeux des négociations avec Kigali. 

Lors de son dernier entretien avec quelques représentants de la presse kinoise, le Président Joseph Kabila a parlé, s’agissant de la présence militaire rwandaise au Kivu, « d’un secret de Polichinelle ». En l’état, cette expression signifie « connu de tout le monde ». Si la formule fit mouche, elle fut loin d’éclaircir une question bien ténébreuse. Triés sur le volet, les journalistes présents s’abstinrent de chercher à embarrasser le Chef de l’Etat en sollicitant plus d’explications.

Mais, depuis, les faits ont été plus éloquents que les discours, des faits de plus en plus troublants, le dernier en date étant le rapatriement très médiatisé de deux compagnies des forces spéciales rwandaises. Le Dr Kiantede Nzogu, certes un anti-kabiliste avéré, n’en pose pas moins une série des questions qui rendent perplexe. L’une d’elles : «Pourquoi, en plus, le commandant militaire congolais au Nord-Kivu (général B.) et le chef de la DEMIAP (colonel Yav) sont-ils présents sur la vidéo diffusée par les Rwandais (….) riant, plaisantant et en train de s’embrasser avec leur supposé ennemi rwandais, le général Charles Kayonga, un de ceux parmi les hauts dignitaires de Kigali qui sont accusés d’avoir créé, entraîné, armé et dirigé le soi-disant M23 ?».

Dans un article paru dans Jeune Afrique le 13 juillet dernier, M. Rudatsimburwa,, directeur de Radio-contact de Kigali, parlant sans doute au nom du pouvoir, qualifiait feu Katumba Mwanke de « plus brillant stratège politique congolais du début du 21ième siècle ». L’opinion congolaise apprenait ainsi que c’est Katumba Mwanke qui était le concepteur de la politique rwandaise de la RDC. Ce qui, par contre, était du domaine du public est que le plénipotentiaire de Kinshasa dans les contacts avec Kigali était le Général John Numbi, qui s’afficha devant les caméras avec Laurent Nkundabatware et fut payé en retour, paraît-il, d’un important cheptel de bovins transporté par une flotte d’avions au Katanga, aux frais de l’Etat congolais. 

Depuis, Katumba Mwanke est mort au cours d’un accident d’avion pour n’avoir pas attaché sa ceinture de sécurité, comme si sa toute puissance lui avait fait croire pouvoir commander aux éléments.

Le génie de M. Katumba Mwanke serait donc d’avoir inspiré cette politique qui s’abstint de dénoncer la présence continue des forces armées rwandaises au Kivu depuis 1996, faute de l’avoir autorisée, en plus du fait d’avoir permis l’intégration des milliers des soldats rwandais dans les rangs des Fardc et confié la chaîne de commandement des armées congolaises du Nord-Katanga jusqu’à l’Ituri en passant par les Kivu. Comme par hasard, c’est sur cet espace que le Rwanda ambitionne d’élargir ses frontières. On peut se référer, pour ce faire, à la carte des nouvelles frontières rwandaises publiée par Kigali en 1998.

Certains de ceux qui avaient fréquenté feu Katumba disent de lui que c’est un homme qui se plaisait à dire « Hatukuya kucheza » (On n’est pas arrivé au pouvoir pour jouer mais pour s’enrichir) (traduction libre). Grâce à cette politique, le Rwanda se livre à l’épuration ethnique dans les Kivu sans discontinue, massacrant, terrorisant afin d’inciter les populations à abandonner leurs terres. En même temps, des populations rwandaises sont régulièrement transplantées au Kivu, ce dont avait rendu compte un journaliste britannique quelques années passées, ayant visité l’île d’Iwawa sur le lac Kivu où des ex-Interhamwe sont reconditionnés, réarmes et transférés au Congo. Nos compatriotes de Beni-Lubero Line ne cessent d’informer sur des prétendus réfugiés tutsi « revenus » du Rwanda, dont les grosses familles (25 personnes en moyenne) se caractérisent par le fait que la différence d’âge entre parents supposés et enfants tournerait autour de cinq ans. 

La question me posée par un homme politique européen est celle de savoir comment M. Joseph Kabila, le Président du Congo, a pu, à tout le moins, laisser faire Katumba Mwanke et son cercle des Katangais. L’explication qui me vient à l’esprit se rapporte à l’état psychologique du Chef de l’Etat. Voici un homme dont on dit que son père ne serait pas son père ; que sa mère ne serait pas sa mère (un universitaire connu ayant même déclaré avoir rencontré « sa mère biologique » aux Etats-Unis) ; que son nom ne serait pas son nom ; que sa sœur ne serait pas sa sœur ; que sa femme ne serait pas sa femme mais celle d’Eric Lembe ; que sa tribu ne serait pas sa tribu ; que son pays ne serait pas son pays etc 

Une telle campagne d’intox, comparable à celle qui fut déclenchée contre Patrice Lumumba en 1960, mène inévitablement à conséquences. Le résultat est donc que Joseph Kabila se serait recroquevillé sur son très proche entourage, abandonnant pratiquement la gestion des affaires à Katumba. Car imaginez les dégâts en cas de défection d’un de ces proches, lequel aurait alimenté la thèse de sa filiation douteuse. A cela, il sied d’ajouter la dimension sécurité personnelle de la part d’un homme dont le père fut tué dans son bureau, et le grand père assassiné par des adversaires politiques.

Sous d’autres cieux, étant donné que sa fortune est faite et qu’il est encore jeune, il se serait retiré mais c’est mal connaître la nature du pouvoir en Afrique. L’ampleur des abus est telle que la perspective de quitter le pouvoir fait peur, à l’idée que le successeur ne demande des comptes. En effet, si ceux qu’on appelle les Mobutistes s’en sont tirés à si bon compte, c’est par la volonté du pouvoir qui les a remplacés. Autrement, les prisons auraient manqué de places. 

A moins que le Président en soit venu à croire, ce qui semble ahurissant, que grâce à ses appuis occidentaux, qu’aucune force ne pouvait empêcher le Rwanda de réaliser ses ambitions d’expansion territoriale aux dépens du Congo. 

Si cette hypothèse s’avère plausible, la pression de maints dirigeants occidentaux, dont Sarkozy, y aura été pour quelque chose. 

L’autre hypothèse est celle que j’ai déjà eu à formuler, à savoir que, comme feu son père, Joseph Kabila a pu être convaincu que le projet rwandais buterait à l’handicap démographique, et que donc le Rwanda n’aurait jamais suffisamment de populations pour peupler le Kivu. Cette hypothèse semble également soutenue par Pierre Péans, dans un article retentissant paru à Bruxelles dans lequel il prône le retour des Tutsi congolais au Rwanda, leur mère patrie. Bénéficiant de la profondeur que lui donne un pays vaste, le Chef de l’Etat aurait pu penser laisser faire le Rwanda au Kivu pendant qu’il se bâtirait une puissante armée afin d’en découdre le moment venu.

Si c’est le cas, son pari aura été extrêmement risqué. On ne dîne avec le diable qu’en se munissant d’une bien longue cuillère. Celle du Président a été trop courte. En l’occurrence, penser surprendre un ennemi si futé, qui a su rouler dans la farine le monde entier, relevait de l’équation impossible. 

Ensuite, la volonté de construire une armée forte, dans un climat de corruption généralisée, systémique, est une chimère. Pour créer les conditions devant inciter le soldat à sacrifier sa vie pour son pays, il faut impérativement une gouvernance plus ou moins saine. Le soldat doit bénéficier d’une solde permettant de se valoriser au sein de la société ; il doit être convaincu qu’en tombant sur le champ de bataille, sa famille aura la reconnaissance de l’Etat. La Nation doit poser des actes forts en reconnaissance de ceux qui l’ont précédé dans le sacrifice. Ce n’est pas pour rien que dans la plupart des pays du monde, l’entretien de la flamme du soldat inconnu est élevé au rang du premier devoir de la Nation, que des cérémonies grandioses sont régulièrement organisées pour saluer la mémoire de ceux qui se sont sacrifiés pour le pays. Au Congo, rien de tout cela n’est fait. Si c’était pour endormir la vigilance de Kagame, c’est raté. 

Il y a quelques semaines, une information de la presse britannique, toujours en avance sur l’Afrique, indiquait que Kigali aurait décidé l’éviction de Joseph Kabila. Un des noms cités pour le remplacer serait….John Numbi, empêtré dans le scandale de l’assassinat de Floribert Chebeya. John Numbi est l’ancien patron des jeunesses de la Juferi de Kyungu Wa Kumwanza lors du pogrom des Kasaïens dans les années 90. Or, que constate t-on ? Kyungu, un sécessionniste katangais notoirement connu, est entré dans une soudaine agitation politique, soi-disant pour forcer Kinshasa à organiser un référendum sur l’autonomie des provinces. Entre-temps, par le M23 interposé, le Rwanda a promis un coup d’Etat à Kinshasa en septembre. 

Je crois devoir ajouter l’information donnée par l’ambassade de la RDC à Bruxelles indiquant que la décision ayant frappé le cinéaste belge Thierry Michel, refoulé de Kinshasa malgré la possession d’un visa en règle, n’avait été prise ni par la Présidence, ni par la Primature. Cela veut clairement dire que, pour le moins, le pouvoir, au Congo, ne serait pas aussi concentré comme il le fut sous Mobutu ou sous Laurent Kabila.

Il y a quelques années, Laurent Nkunda avait déclaré que Joseph Kabila était tutsi comme lui, ce qui est évidemment faux mais destiné à le discréditer aux yeux de ses compatriotes. Comme chez eux rien ne se passe au hasard, les observateurs en avaient conclu que le Président congolais était dans le viseur de Kagame. James Kabarebe, dans sa longue interview avec Braeckman, vient de l’accuser d’être associé à Bosco Ntanganda dans le trafic des minerais au Kivu. S’y ajoute, naturellement, l’épisode du rapatriement des deux compagnies spéciales rwandaises. 

Pourquoi le Président reste-il sans voix ? Ses détracteurs disent, comme on le lit sur le Net, que c’est par peur que Kigali ne « le déballe » davantage. Mais ceux qui le soutiennent rappellent qu’il communique généralement peu, et souvent mal et que sa stratégie ne l’a pas empêché de rester au pouvoir depuis plus de 10 ans. Mais s’il communique mal, Joseph Kabila bénéficie des effets d’un retournement de l’opinion internationale non seulement au sujet des crimes commis par Kigali au Kivu mais des tenants et aboutissants du génocide rwandais. Il y a eu tellement d’écrits, tellement d’enquêtes notamment menées par des experts du Tribunal d’Arusha, des investigations menées par des chercheurs américains qui démontrent que si génocide il y a eu au Rwanda, il fut le fait du Fpr. 

Mais comment faire alors que les Etats-Unis, l’Angleterre, voire la Belgique, ont été impliqués dans la commission des massacres ayant permis au Fpr de prendre le pouvoir, même si le vent tourne immanquablement ? Il y a trois ans, le Premier Ministre Yves le Terme avait refusé de rencontrer Kagame de passage à Bruxelles, tout comme son Ministre des Affaires étrangères Van Ackerre, alors qu’auparavant, les autorités belges s’empressaient de dérouler le tapis rouge pour le tyran de Kigali. De surcroît, les rapports de force au niveau mondial ne sont plus ce qu’ils étaient dans les années 90 et le Fpr lui-même est en proie à de graves dissensions d’ordre historico-culturelles entre Bega et Nyinginya qui vont inévitablement se terminer par des massacres généralisés comme cela a toujours été le cas dans l’histoire des monarchies tutsi à l’époque pré-coloniale. 

Toutefois, même si la conjoncture internationale est favorable, le Congo ne se tirera des griffes rwandaises qu’en mobilisant toutes ses forces. Or, pour y parvenir, le Chef de l’Etat a trois faiblesses de taille qu’il devrait d’abord vaincre : 1. la corruption généralisée (la quasi-totalité des responsables sont concernés). Accepteraient-ils la perte de leurs privilèges sans réagir ?) ; 2. Un appareil de l’Etat loin d’être totalement sous contrôle, y compris l’armée dont par exemple le bataillon Simba est la propriété personnelle de John Numbi alors que, par ailleurs, la loyauté de maints hauts responsables politiques et militaires issus de l’Afdl, Rcd, Mlc, Cndp et autres créations rwando-ougandaises demeure douteuse ; 3. La perte de confiance d’une population qu’il faudra convaincre de l’inanité ou de la fausseté de l’accusation de haute trahison.

Je ne serais pas complet si j’oubliais de mentionner l’effet dévastateur de la décision de porter le salaire des parlementaires à……13.000 $ (parmi les plus élevés du monde) dans un pays qui n’arrive pas à payer 70$ à ses soldats.



Wait end see



Albert Kisonga Mazakala

http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=36778:-joseph-kabila--l-haute-trahison--r-&catid=45:other

DRC President Joseph Kabila Accused of Treason:


 Did He Do It? The Telegram Story / AFROAMERICA NETWORK

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DRC President Joseph Kabila Accused of Treason: Did He Do It? The Telegram Story

by AfroAmerica Network on September 6, 2012

The political opposition in the Democratic Republic of the Congo (DRC) has accused DRC president General Joseph Kabila of high treason, after it was discovered that Rwandan government had maintained hundreds of Rwandan Defense Forces on the DRC Territory. Now the question is whether Joseph Kabila violated the DRC constitution and is guilty of high treason against his own country. Maybe he is not a traitor or he is. It is a judgment to be made by Congolese citizens.

Meanwhile, AfroAmerica Network has a copy of a secret telegram that confirms what Joseph Kabila did with the Rwandan Special Forces. Before our readers learn about the content of the secret telegram,it is important to recall the facts.

The Rwandan Special Forces had deployed into DRC following a Secret Accord between Joseph Kabila and his Rwandan counterpart General Paul Kagame (see our here) and (here)..
Joseph Kabila invited Rwandan troops without consulting or even informing the DRC parliament.
This led to a rift within his political coalition, the Presidential Majority, and the resignation, on March 25, 2009, (… see here). of DRC Speaker of the parliament Vital Kamerhe, and a close ally and the architect of the presidential elections in 2006. Vital Kametrhe eventually created his own opposition party and unsuccessfully ran against Joseph Kabila in November 2011.
AfroAmerica Network has already shown that Joseph Kabila’s government signed a Secret Accord with Rwandan Government to hunt down Rwandan refugees, including those who had voluntarily disarmed and regrouped in Kasiki, North-Kivu.

Actually, there is more: as mentioned above, AfroAmerica Network has a copy of secret telegram, from the FARDC military leadership, giving instructions to the unit commanders how to work with the Rwandan Special Forces.

The telegram, numbered: SECRET NO 0171/OPS AMANI LEO/COORD/G3, was sent by General Dieudonne Amuli Bahingwa, Commander of Operation Amani, on December 29, 2010. General Amuli Bahingwa sent the telegram to FARDC COMD Nord-Kivu and Sud-Kivu with copies to CHEFEMG-CHEFEM FT- COMD 8-10 RGN MIL, obviously the Chief of Join Military Staff, Chief of the Army, and Commanders of 8, 9 and 10 military divisions.
The telegram, a copy of which was obtained by AfroAmerica Network in January 2011, instructs the commanders of North and South Kivu to identify elite troops that would work with Rwandan Special Forces. Specifically, General Amuli Bahingwa says in the telegram that he is acting under the orders of the Chief of the Joint Military Staff and following a secret meeting between the Rwandan and DRC military leaders in Kigali, on November 2, 2010. He is asking that most of the Congolese Special Forces to joint their Rwandan counterparts be composed of 60% from FARDC and 40 % from CNDP and PARECO. CNDP was and still is, after transforming itself into M23 rebels, a proxy rebel group founded, funded, armed, trained and reinforced by Rwanda Defense Forces leaders. Hence, if one adds all the special forces troops composing the entire AMANI Leo, the FARDC represented 30%. This means that Rwandan Special Forces and their proxy rebels or militias represented close to 70% of the combined forces. FARDC troops were a small minority of the troops supposed to protect the DRC.
In the telegram, it is also specifically said that military and other equipment had to come from FARDC central command. AfroAmerica Network’s copy of the official telegram includes hand written comments from FARDC commanders and members of the Joint Military staff, especially the OPS ( military operations) commander and J2 (military intelligence).
Regarding the pay to and other financial incentives for Rwandan Special Forces, AfroAmerica Network has information on how the money was sent to General Bosco Ntaganda, the CNDP commander and an accused war criminal, by a Congolese official in monthly installments on the orders from Joseph Kabila. AfroAmerica Network has also detailed information on how Rwandan Defense Minister James Kabarebe was given, by General Joseph Kabila himself, the right to import goods from the DRC through the Bunagana border, without paying any tax or being subjected to customs and border control.
The detailed information on the movement of money from DRC government to CNDP may be published in our upcoming articles. Watch this site. Whether Joseph Kabila can be accused of high treason or not,
©2012 AfroAmerica Network. All Rights Reserved
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TRADUCTION PAR GOOGLE TRANSLATOR

Président de la RDC Joseph Kabila accusé de trahison: EST-IL COUPABLE? L’histoire du Télégramme

par AFROAMERICA Réseau sur Septembre 6, 2012

L’opposition politique en République démocratique du Congo (RDC) a accusé président de la RDC Joseph Kabila général de haute trahison, après qu’il fut découvert que le gouvernement rwandais avait maintenu des centaines de Forces Rwandaises de Défense sur le territoire de la RDC. Maintenant, la question est de savoir si Joseph Kabila a violé la Constitution de la RDC et s’est rendu coupable de haute trahison contre son propre pays. Peut-être qu’il n’est pas un traître ou il est. Il s’agit d’un jugement qui doit être rendu par des citoyens congolais. Pendant ce temps, AFROAMERICA réseau dispose d’une copie d’un télégramme secret qui confirme ce que Joseph Kabila a fait avec les Forces rwandaises spéciales. Avant que nos lecteurs en apprendre davantage sur le contenu du télégramme secret,il est important de rappeler les faits.Les Forces spéciales rwandaises avaient été déployés en RDC à la suite d’un accord secret entre Joseph Kabila et son homologue rwandais, le général Paul Kagame (voir notre ici) et (ici). . Joseph Kabila a invité les troupes rwandaises sans avoir consulté ni même informé le parlement de la RDC. Cela a conduit à une scission au sein de sa coalition politique, la majorité présidentielle, la démission, le 25 Mars 2009, (… voir ici). du Président de la RDC Kamerhe Vital parlement, et un proche allié et l’architecte de l’élection présidentielle en 2006. Vital Kametrhe finalement créé son propre parti d’opposition et sans succès couru contre Joseph Kabila en Novembre 2011.

AFROAMERICA réseau a déjà montré que le gouvernement de Joseph Kabila ont signé un accord secret avec le gouvernement rwandais pour traquer les réfugiés rwandais, y compris ceux qui avaient volontairement désarmés et regroupés dans Kasiki, du Nord-Kivu.

En fait, il ya plus: comme mentionné ci-dessus, AFROAMERICA réseau dispose d’une copie d’un télégramme secret, de la direction militaire des FARDC, donner des instructions aux commandants d’unité façon de travailler avec les Forces rwandaises spéciales. Le télégramme, numéroté: NO SECRET 0171/OPS AMANI LEO/COORD/G3, a été envoyé par le général Dieudonné Bahingwa Amuli, commandant de l’opération Amani, le 29 Décembre, 2010. Général Amuli Bahingwa envoyé le télégramme aux FARDC CMDT Nord-Kivu et Sud-Kivu, avec copie aux CHEFEMG-CHEFEM FT-CMDT MIL 10.08 RGN, évidemment, le chef d’état-major de Join, chef de l’armée, et les commandants de 8, 9 et 10 divisions militaires.

Le télégramme, dont une copie a été obtenue par AFROAMERICA réseau en Janvier 2011, ordonne aux commandants du Nord et du Sud-Kivu pour identifier les troupes d’élite qui travaillent avec les Forces rwandaises spéciales. Plus précisément, le général Amuli Bahingwa dit dans le télégramme qu’il agit sous les ordres du chef de l’état-major militaire et à la suite d’une rencontre secrète entre le Rwanda et les dirigeants militaires de la RDC à Kigali, le 2 Novembre 2010. Il demande que la plupart des forces congolaises spéciaux à joint leurs homologues rwandais se compose de 60% ​​des FARDC et de 40% par rapport CNDP et le PARECO. Le CNDP a été et est encore, après sa transformation en M23 rebelles, un groupe rebelle proxy fondé, financé, armé, entraîné et armé par les dirigeants des Forces de défense du Rwanda. Par conséquent, si l’on ajoute tous les soldats des forces spéciales qui composent l’ensemble de Amani Leo, les FARDC ont représenté 30%. Cela signifie que les forces rwandaises spéciales et leurs rebelles ou des milices par procuration ont représenté près de 70% des forces combinées. troupes des FARDC étaient une petite minorité des troupes censées protéger la RDC.
Dans le télégramme, il est également dit expressément que le matériel militaire et les autres devaient venir du commandement central des FARDC. Copie AFROAMERICA Réseau du télégramme officiel comprend les commentaires écrits à la main des commandants des FARDC et des membres du personnel militaire mixte, en particulier les Ops (Opérations militaires) et J2 (commandant du renseignement militaire).
En ce qui concerne la rémunération et les autres à des incitations financières pour les Forces spéciales rwandaises, AFROAMERICA réseau contient des informations sur la façon dont l’argent a été envoyé au général Bosco Ntaganda, le commandant du CNDP et un criminel de guerre inculpé par un responsable congolais en versements mensuels sur les ordres de Joseph Kabila . AFROAMERICA réseau compte également des informations détaillées sur la façon rwandais James Kabarebe ministre de la Défense a été donné par le général Joseph Kabila lui-même, le droit d’importer des biens de la RDC à travers la frontière de Bunagana, sans payer d’impôt ou d’être soumis à la douane et le contrôle des frontières.
Les informations détaillées sur les mouvements de fonds de gouvernement de la RDC au CNDP peuvent être publiés dans nos prochains articles. Surveillez ce site. Que Joseph Kabila ne peut être accusé de haute trahison ou non, le télégramme et autre information confirme le sale jeu entre les rwandais Paul Kagame et congolais Joseph Kabila, un sale jeu que la plupart des Congolais ne peuvent pas être au courant.
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