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SACREBOPOL

samedi 21 mars 2015

Les médias Belge dévoilent comment Kabila et Muzito sont devenus milliardaires grâce à la corruption



Les médias Belges dévoilent comment Kabila et Muzito sont devenus milliardaires grâce à la corruption






Le couple Muzito


AFFAIRE SERGE KUBLA : CHANTAL MUZITO DÉMENT
Pour en savoir plus : http://www.voiceofcongo.net/affaire-serge-kubla-chantal-muzito-dement

























































Le bourgmestre de Waterloo, le libéral francophone Serge Kubla (MR), a été inculpé et placé sous mandat d’arrêt mardi 24 févier et interné à la prison de Saint Gilles. "Corruption concernant une personne qui exerce une fonction publique dans un Etat étranger". C’est la qualification des faits donnée par le juge d’instruction de Bruxelles Michel Claise. Président du MR, Olivier Chastel exige la démission de Kubla. 

De quoi s’agit-il ?


Selon des sources à Kinshasa, le groupe industriel Duferco, spécialisé dans la sidérurgie, a contacté Adolphe Muzito, alors Premier ministre. But : racheter les parts détenues par l’Etat congolais dans la "Société nationale de loterie" (Sonal). Serge Kubla jouait le rôle d’intermédiaire entre les autorités congolaises et cette entreprise belge.

Au cours de l’année 2011, le "Premier" Muzito a reçu une délégation conduite par le Bourgmestre de Waterloo. Le chef du gouvernement congolais aurait exigé à ses interlocuteurs des "haricots pour les enfants", autrement dit une commission, avant qu’il n’appose sa signature sur l’accord de cession des parts. Montant : 500.000 €. Il semble que la somme lui aurait été versée. L’information n’est pas confirmée par le juge belge.

Fin 2011 ou début 2012, l’épouse Muzito séjourne à Bruxelles. "Madame" a "quelques soucis" pour faire ses emplettes. En mari attentionné, Muzito contacte "l’ami Serge" lui demandant de bien vouloir "dépanner" son épouse avec la modique somme de 20.000 €. "La somme a été remise à Madame Muzito à l’hôtel Président", déclarait mardi le conseil de Kubla. Selon celui-ci, cet argent devait servir au paiement d’une "facture". Laquelle? Silence radio.

C’est ici qu’un grain de sable s’est glissé dans l’opération. Société paraétatique, la "Sonal" est placée sous la tutelle du ministère du Portefeuille. Au moment des négociations, ce ministère était dirigé par Jeanine Mabunda Lieko, une protégée du tout-puissant Augustin Katumba Mwanke (paix à son âme). "L’accord passé avec le Premier ministre Muzito n’engage que lui", aurait dit Mabunda à Kubla et sa délégation. Un message subliminal que l’on pourrait décrypter comme suit : "la société Duferco devait cracher à nouveau". N’ayant perçu aucun geste, Mabunda annonce aux Belges sa volonté de lancer un appel d’offres international. C’est l’échec. L’adjudication n’a jamais eu lieu.

En novembre 2011, Adolphe Muzito est élu député national sous les couleurs du Parti lumumbiste unifié. En avril 2012, il quitte la primature. Il est remplacé par Augustin Matata Ponyo. Mabunda n’est plus au gouvernement. Elle a été remplacée par le PPRD Louise Munga Mesozi.

Pour le juge Michel Claise, il y a suffisamment d’indices graves et concordants pour suspecter le groupe industriel Duferco "d’avoir, au travers de la corruption d’agents publics congolais, favorisé l’évolution d’investissements importants dans le secteur du jeu et des loteries". "Ces fonds auraient été transmis au moins pour partie par l’intermédiaire Serge Kubla, ancien ministre wallon de l’Economie", indique par ailleurs le communiqué du Parquet bruxellois.

On apprenait que les 20.000 euros remis à l’épouse Muzito devait servir "d’acompte" à la somme de 500.000 euros.

Inspecteur des finances de profession, Adolphe Muzito a été ministre des Finances dans le gouvernement d’Antoine Gizenga (2007-2008) avant de succéder à celui-ci. Il a dirigé l’exécutif national jusqu’en avril 2012. L’homme aime se définir comme un "nationaliste de gauche". Jusqu’à preuve du contraire, Serge Kubla jouit de la présomption d’innocence.

A Bruxelles, le président du MR, Olivier Chastel, a déjà demandé la démission de Kubla. Histoire de "couper le feu" tant il est vrai que cette affaire pourrait avoir des conséquences imprévisibles pour l’image de ce parti francophone. Et pourquoi pas des dégâts collatéraux au niveau du Palu?

Qui est le plaignant ? Le plaignant serait un Européen basé à Kin... 

Baudouin Amba Wetshi 
© Congoindépendant 2003-2015





Exclusif: ne supportant pas la prison, Serge Kubla craque et avoue tout, une corruption énorme allant jusqu'au million d'euros!





Serge Kubla, le bourgmestre MR de Waterloo inculpé dans le cadre d’un dossier de corruption entre Duferco et le Congo, a passé mercredi une seconde nuit à la prison de Saint-Gilles. La première nuit a été éprouvante, si bien qu’hier, lors de sa nouvelle audition, le politicien aurait tout expliqué sur les pratiques financières découvertes. L’enveloppe de 20.000 euros ne serait que la partie émergée de sommes tournant autour du million


La première nuit passée à la prison de Saint-Gilles a été extrêmement éprouvante pour Serge Kubla, ainsi que les éléments d’enquête apportés face à lui… À 67 ans, le bourgmestre de Waterloo a passé la nuit, seul, dans une petite cellule de la prison de Saint-Gilles, loin du luxe de sa confortable maison.
Selon nos sources, le bourgmestre a brusquement craqué. Réinterrogé, Serge Kubla a été, hier, au-delà de ses premières explications simplistes. Il a reconnu, avec beaucoup de détails, l’existence de tout un système occulte de versements d’argent, notamment autour de la firme Duferco. Des sommes d’argent bien supérieures aux 20.000 euros initialement évoqués. Selon ce qui nous est rapporté, le montant tourne autour du million d’euros !













Affaire Kubla:la presse dévoile l'implication d'une maîtresse de Joseph Kabila"Odette Krempin"



Par Djino




Révélations dans l'Affaire Kubla: "Stephan De Witte était menacé, il faisait chanter ses partenaires"

BELGIQUE
Paris Match a recueilli les confidences exclusives de la princesse Odette. 


Dans son édition précédente, l'hebdomadaire avait révélé l'existence de la liaison entretenue pendant deux ans par cette femme d'affaires congolaise, Odette Maniema Krempin (dite princesse Odette), avec l'ex-comptable et intermédiaire du groupe Duferco en RDC, Stephan De Witte, mystérieusement disparu à Kinshasa en juin 2014. 

Cette disparition est à l'origine de l'enquête ayant conduit à l'inculpation pour faits de corruption de Serge Kubla, puis, en début de semaine, des dirigeants du groupe Duferco, Antonio Gozzi et Massimo Croci. Selon Paris Match, en octobre 2013, Stephan De Witte avait été nommé par la princesse Odette, devenue sa compagne, à la tête du Jardin Botanique de Kisantu, dans le Bas-Congo, à une centaine de kilomètres de la capitale, où il s'occupait du développement touristique du site. C'est à cet endroit qu'il a été vu vivant pour la dernière fois. Le magazine révélait également qu'Odette Maniema Krempin avait mis 25 jours avant de signaler la disparition de son compagnon, soit après que l'ex-épouse de celui-ci eût prévenu l'ambassade de Belgique à Kinshasa. Dans l'édition de ce jeudi, la femme d'affaires répond aux questions de Paris Match depuis l'Allemagne où elle dit avoir reçu des menaces pour l'empêcher de dévoiler certaines informations aux enquêteurs belges qui souhaitent l'entendre. "Je ne suis en rien impliquée dans la disparition de Stephan ni dans l'affaire de corruption", déclare-t-elle, tout en assurant vouloir collaborer pleinement avec la justice belge aussitôt que ses ennuis actuels de santé seront réglés. Elle justifie son attitude après la disparition de Stephan De Witte par le fait qu'il avait l'habitude de s'éclipser une ou à deux semaines puis de réapparaître, et qu'en outre, ne le voyant pas se manifester cette fois-là, il lui a fallu du temps pour contacter les connaissances du comptable qui auraient pu lui indiquer où il se trouvait. N'obtenant aucune information, c'est alors qu'elle se serait décidée à prévenir les autorités. Pour le reste, Odette Maniema Krempin explique que Stephan De Witte était "menacé par quelques-uns de ses partenaires auxquels ils faisaient du chantage". Et, toujours selon elle, "il avait peur de rentrer en Belgique". C'est d'ailleurs en raison de ses "problèmes avec ses partenaires" qu'il aurait sollicité auprès d'elle l'octroi du poste de directeur au Jardin botanique de Kisantu.

VOYEZ LA SUITE DU DOSSIER « KUBLA-DUFERCO » CE JEUDI DANS PARIS MATCH 
AVEC L’INTERVIEW INTEGRALE DE LA PRINCESSE ODETTE.

http://www.lalibre.be/actu/belgique/revelations-dans-l-affaire
-kubla-stephan-de-witte-etait-menace-il-faisait-chanter-ses-partenaires-5509b9183570c8b952afbcd4









Dossier Duferco : Encore un autre membre du Palu impliqué dans un scandale de corruption, Willy Makiashi ex administrateur délégué de la SONAL devenu aujourd'hui , Vice-Premier ministre, Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale.
Des sommes d’argent ont été versées à des Congolais lors de l'opération de prise de contrôle de la SONAL par la SEJ : des commissions à un intermédiaire pour les frais engagés (mise à disposition de voitures, gardes du corps, etc...) mais aussi des jetons de présence pour les dirigeants de la loterie. Parmi ceux-ci, Willy Makiashi l'administrateur délégué de la SONAL à l'époque, devenu aujourd'hui ministre dans l'actuel gouvernement congolais


lire http://www.rtbf.be/…/detail_kubla-duferco-la-confrontation-…



http://congodiaspora.forumdediscussions.com/t8036-les-medias-belge-devoilent-comment-kabila-et-muzito-sont-devenus-milliardaires-grace-a-la-corruption#150524

mardi 17 mars 2015

Aurélie Fontaine, correspondante de la RTBF, arrêtée à Kinshasa




Aurélie Fontaine, correspondante de la RTBF, arrêtée à Kinshasa








Plusieurs membres de mouvements citoyens ainsi que des journalistes et un diplomate américain ont été arrêtés dimanche lors d’une réunion sur «l’engagement citoyen» à Kinshasa.
Ils ont été détenus pendant plusieurs heures au siège de l’Agence nationale du renseignement (ANR). Aurélie Fontaine, correspondante notamment pour la RTBF en République démocratique du Congo (RDC) a été remise en liberté vers 20h00 locales (21h00 HB).
«À la fin de la conférence de presse, des hommes en civil sont entrés et ont arrêté environ 30 personnes», a raconté lundi Aurélie Fontaine, journaliste présente à Kinshasa depuis cinq mois. «Ils nous ont fait monter dans trois pick-up blancs. J’ai vu une dizaine de personnes entassées à l’arrière d’une camionnette. Certaines d’entre elles pouvaient à peine respirer», a-t-elle expliqué.
Arrivés au siège de l’ANR, les personnes interpellées ont été disposées dans la cour, au soleil, raconte Aurélie Fontaine. «Des policiers armés avaient pris une bâche annonçant le concert qui devait avoir lieu le soir-même. Ils l’ont déposée sur les personnes arrêtées dans la cour et les ont prises en photo».
«Les policiers les prenaient par la ceinture. Je les ai également vu brutaliser certains leaders sénégalais et burkinabés en les jetant contre une voiture», a poursuivi la journaliste.
Les personnes arrêtées ont ensuite été séparées et interrogées. Aurélie Fontaine ainsi que les autres journalistes (à l’exception du journaliste congolais) et le diplomate américains ont été relâchés vers 20h00, tandis que les autres protagonistes (une vingtaine) sont toujours privés de liberté.
«Ils continuent à être entendus par la voie judiciaire» concernant leur «entreprise de déstabilisation» de la RDC, a déclaré à l’AFP le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga. «On parle de préparation d’actes de violence», a-t-il ajouté, soulignant que la justice déciderait s’ils devaient être jugés ou expulsés.
«J’ai pu récupérer mes papiers ce matin, mais je n’ai pu reprendre ni mon appareil photo ni mon téléphone», note Aurélie Fontaine.
Samedi et dimanche, des militants du mouvement sénégalais «Y’en a marre», burkinabè «Balai citoyen» et ou encore congolais «Lutte pour le changement» (Lucha) participaient à une réunion d’échange sur «l’engagement citoyen».

http://7sur7.cd/new/aurelie-fontaine-correspondante-de-la-rtbf-arretee-a-kinshasa/

vendredi 13 mars 2015

L’Onu accuse la Police et l’Armée d’avoir tué au moins 20 civils entre le 19 et le 26 janvier 2015 en RDC









Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a publié, mercredi 11 mars 2015 à Kinshasa, son rapport mensuel sur les violations des droits de l’homme en République démocratique du Congo (RDC).
« Au moins 20 civils ont été tués, 75 blessés et plus de 500 arrêtés par des agents de la Police (PNC) et de l’Armée congolaise (FARDC), dans le cadre des manifestations contre le projet de loi électorale, entre le 19 et 26 janvier 2015 », affirme-t-il.
Pendant cette même période, le BCNUDH a aussi noté « une tendance inquiétante aux restrictions des libertés publiques par les agents de l’Etat ayant eu recours à un usage excessif de la force » dans le cadre des dites manifestations.
Il indique que « plusieurs leaders politiques de l’Opposition et représentants de la Société civile ont été arrêtés et détenus par des agents de l’Etat, parfois sans avoir pu recevoir la visite de leurs familles et/ou de Conseils ».
« Jusqu’à ce jour, précise son rapport, aucun agent de l’Etat n’aurait été arrêté ou jugé pour des actes constitutifs de violations des droits de l’homme commises dans ce contexte ».
Comme l’avaient dénoncé plusieurs organisations de défense des droits de l’homme et certains médias, le BCNUDH a constaté que « l’accès à l’Internet, aux réseaux sociaux et service de SMS a également été bloqué par les autorités et des programmes et stations de radio suspendus durant plusieurs semaines ». Il en conclut que ceci « constitue une sérieuse atteinte au droit d’expression ».
Au cours du mois de janvier 2015, le BCNUDH a « enregistré, au total, 170 violations des droits de l’homme sur l’ensemble du territoire national », ce qui représente, estime-t-il, « une hausse par rapport au mois de décembre 2014 (155 violations) ».
Au moins « 752 victimes »
Le BCNUDH souligne dans son rapport que les provinces de l’Est du pays ont été les plus touchées, précisément « le Nord-Kivu (84 violations), la province Orientale (39 violations) et le Sud-Kivu (10 violations) ».
Relevant que « ces différentes violations documentées ont fait 752 victimes », il note que « l’ensemble des agents étatiques a été responsable de 96 violations » ayant causé ces victimes. Ce qui correspond, selon le rapport, à « plus de 56% du nombre total des violations des droits de l’homme enregistrées par le BCNUDH en janvier 2015 ».
« Parmi les agents de l’Etat, on note ceux de la PNC qui ont été les principaux responsables des violations des droits de l’homme commises en janvier 2015. Les militaires des FARDC ont été responsables de 44 violations ayant fait 106 victimes », signale-t-il.
Pendant cette période, le BCNUDH dit avoir organisé sur l’ensemble du territoire de la RDC au moins 10 activités de formation et de sensibilisation qui consistaient à « renforcer les capacités des acteurs étatiques et non-étatiques sur les droits de l’homme et de les informer de son mandat ».
« Les combattants des groupes armés, toutes tendances confondues, ont été responsables de 74 violations ayant fait 138 victimes en janvier 2015. Parmi ces groupes armés, les combattants des Forces armées pour la libération du Rwanda (FDLR) ont été les principaux auteurs des violations des droits de l’homme, soit 33 violations et 43 victimes », signale le BCNUDH.
Quinze adultes victimes de violences sexuelles
Le BCNUDH a documenté, pour le même mois de janvier, « 15 adultes, victimes de violences sexuelles dans les provinces affectées par les conflits : le Nord-Kivu ( 8 femmes), la province Orientale (4 femmes) et le Sud-Kivu (3 femmes) ».
Il a, par ailleurs, enregistré « 42 personnes évadées des centres de détention dans les provinces du Bandundu, du Bas-Congo, du Kasaï Occidental, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de la Province Orientale ».
Dans le cadre de son mandat tel que défini par le Conseil de sécurité des Nations Unies, le BCNUDH en RDC assure une surveillance étroite de la situation des droits de l’homme à travers le territoire congolais et procède à des analyses des tendances relatives à cette situation dans le pays.
« Des informations sur ces tendances sont régulièrement partagées avec les autorités congolaises, afin qu’elles prennent les actions nécessaires en vue de traduire en justice les auteurs des violations des droits de l’homme documentées par le BCNUDH », renseigne le même rapport.
http://7sur7.cd/new/lonu-accuse-la-police-et-larmee-davoir-tue-au-moins-20-civils-entre-le-19-et-le-26-janvier-2015-en-rdc/

mardi 10 mars 2015

Le Katanga reçoit 1 million USD de redevance minière par mois, selon Olivier Kamitatu

Le Katanga reçoit 1 million USD de redevance minière par mois, selon Olivier Kamitatu


Allocution du ministre du Plan de la RDC, Olivier Kamitatu
 le 26/03/2015  à Kinshasa  lors de la  présentation du rapport
 national  sur le développement humain  2014 de la RDC.
Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Le ministre du Plan, Olivier Kamitatu, a déclaré dimanche 8 mars que la province du Katanga recevait mensuellement une redevance minière forfaitaire d’un million de dollars américains. Il a fait cette annonce avant son départ de Lubumbashi où il a effectué une visite de travail de trois jours.
Le ministre provincial des Finances du Katanga, Christian Mwando, reconnaît que sa province reçoit cet argent. Mais il indique que le Katanga devrait recevoir plutôt 5 millions de dollars américains puisqu’il réalise 11 millions de dollars américains de recettes.
Interrogé sur la redevance minière après la mise en place de nouvelles provinces, Olivier Kamitatu a fait savoir que la question allait être examinée.
« Nous allons d’abord examiner quelles sont les données. Nous allons voir quelle sont les difficultés à aborder cette question. Et nous allons nous concerter. Je crois que très rapidement nous arrivons à des solutions », a déclaré le ministre du Plan.
Vous pouvez écouter les explications d’Olivier Kamitatu à ce sujet.

http://radiookapi.net/economie/2015/03/09/le-katanga-recoit-1-million-usd-de-redevance-miniere-par-mois-selon-olivier-kamitatu/?

UN CHEF SANS LE MOINDRE CHARISME, Minaku :



























En dépit des apparences le feu couve à la Majorité présidentielle (MP) où l’autorité de son Secrétaire exécutif, Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale, est ouvertement contestée! Selon des sources proches du pouvoir, 7 chefs de partis membres de la MP ont décidé de le zapper en s’adressant directement à Joseph Kabila via une correspondance. D’après notre source, parmi les signataires de cette lettre figurent notamment les noms des personnalités comme Pierre Lumbi (MSR), Mwando Simba (UNADEF) et Olivier Kamitatu (ARC). En principe, pour des questions politiques c’est Minaku, en sa qualité de patron de la MP, qui est le relais entre les membres de cette plateforme et Joseph Kabila leur autorité morale.
Lassés par les excuses de Minaku et dégoûté par ses faux-fuyants, certains chefs de partis ont donc soumis à Kabila leurs préoccupations en rapport notamment avec sa succession. C’est la substance de cette missive renseigne notre source.
Mais un cadre de la Majorité a dit « qu’il en serait pas arrivé là si Minaku faisait bien son job » en sa qualité de courroie de transmission entre la Majorité présidentielle et son autorité morale. Et d’ajouter « que le président de l’Assemblée nationale est sans doute préoccupé à succéder à Kabila lui-même. Il en a fait une telle succession qu’il voit en chaque chef de parti, qui a pignon rue, un rival potentiel de la course à l’adoubement par Kabila ». Cela a rendu des rapports tendus et suspicieux entre différents partenaires de la MP. Mais Minaku fait au moins l’unanimité sur le fait qu’il est peu accessible non seulement à ses partenaires de la Majorité mais aussi à ses pairs députés. Sa spécialité : faux rendez-vous, difficile décrochage du téléphone et ne répond presque pas aux correspondances lui adressées.
Et ça même les barons de la Majorité l’ont expérimenté. Il n’y a pas que José Makila, lassé par des reports interminables de ses rendez-vous avec Minaku, poussa un grand coup de gueule dans les couloirs qui mènent à son bureau. Le député national menaça même de forcer l’entrée du bureau avant de se calmer. La plupart des députés que C-NEWS a contactés ont confirmé que le comportement de l’ancien directeur du ministre de l’Industrie Me Mbuyu (1+4), frise parfois l’irrespect. Alors que l’actualité politique est brûlante, Minaku n’a pas encore reçu les chefs de parti ni en aparté ni collectivement fait remarquer un député de la Majorité. A la décharge de Minaku qui esquive les rendez-vous politiques de ses partenaires de la MP, c’est tout simplement qu’il n’a pas la réponse à leurs préoccupations. Situation qui découle elle-même de l’absence, au sein de la MP, d’une vision politique claire et objective à suivre à l’’aube des échéances électorales générales étalées sur deux ans.
Les élections c’est pas une mince affaire car il faut prévoir un budget conséquent et des alliances à nouer avec d’autres forces politiques. Les appétits politiques des uns et des autres (cadres de la Majorité) ne font que compliquer cette cohabitation dans une certaine mesure contre-nature. Mais la levure qui fait gonfler cette pâte politique qui risque de faire voler la Majorité en éclats, c’est la succession de Joseph Kabila. Cette question n’est plus taboue. Plutôt on en saura sur la position de Kabila mieux ça sera pour les cadres de la Majorité qui entendent déjà siffler les sirènes de Katumbi, de Bemba et de Kamerhe. Les chefs de partis de la Majorité n’ont pas l’intention de se saborder avec une Majorité conduite par Minaku qui fonce tête baissée dans un mur. Si Minaku est désigné, prévient l’un d’entre-eux, la rébellion sera ouverte. La menace d’un prochain remaniement (Matata III) pour les tenir en laisse ne les effraie plus. La petite fronde qui gagne la Majorité démontre que Minaku n’a pas l’étoffe d’un leader malgré les deux postes prestigieux qu’il occupe. Il lui manque du charisme. Ne devient pas charismatique qui veut même en occupant un poste aussi médiatiquement exposé que le président de l’Assemblée nationale.
http://7sur7.cd/new/un-chef-sans-le-moindre-charisme-minaku-des-dignitaires-de-la-majorite-lont-desavoues-dans-une-correspondance-a-kabila/