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SACREBOPOL

samedi 7 septembre 2013

"Kampala : "Kabila" a bel et bien eu un "entretien particulier" avec Kagame

Ouf !!!!
En effet je commençais à me désoler d'être le seul à avoir dénicher cette énième marque d'impuissance entretenue et de haute trahison au sommet de notre Etat !!!
On ne le répétera jamais assez mais nous Congolais l'avons-nous suffisamment intégré ???
En RDC le premier problème c'est Kanambe; son régime est notamment le premier pro-M23, celui qui par bêtise et complicité ne s'est jamais donné depuis plus d'une décennie les moyens de neutraliser les occupants rwandais !!!
Voyez ci-dessous dans la dépêche/analyse de l'excellent BAW que même sa récente conversion n'a pu le délivrer entièrement de ses démons de trahison... Vite que nous le dégageons !!!

Par Ndo, correspondance particulière
"Kampala : "Kabila" a bel et bien eu un "entretien particulier" avec Kagame 


Une controverse a vu le jour à l’issue du 7 ème sommet des chefs d’Etat de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL) dont les travaux ont pris fin jeudi 5 septembre, à Kampala, en Ouganda. En cause, une déclaration du porte-parole du ministère ougandais des Affaires étrangères selon laquelle le démarrage de la réunion a été retardé par un "entretien particulier" entre "Joseph Kabila" et le président rwandais Paul Kagamé. Une information démentie par la Présidence congolaise. Sans convaincre.
Les dirigeants africains ayant participé à ce «sommet d’urgence» ont invité les rebelles du M23 à cesser «toute activité militaire» et à reprendre «dans les trois jours», les négociations avec le gouvernement congolais. Les pourparlers, censés reprendre au plus tard le lundi 8 septembre, ne devront pas dépasser une période maximum de 14 jours.

« Entretien particulier »
Question : En marge de ces assises, «Joseph Kabila » a-t-il eu une entrevue en aparté avec son mentor rwandais Paul Kagamé alors que Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir les rebelles du M23? La réponse est : Oui. C’est le porte-parole du ministère ougandais des Affaires étrangères, Elly Kamahungye, qui l’a confié à l’Agence France Presse. il a affirmé que «l’aparté entre les deux chefs d’Etat avait retardé lé début de ces assises». Quel intérêt ce fonctionnaire ougandais aurait à travestir la vérité? Il reste que l’information a été démentie par André Ngwej, porte-parole de la Présidence congolaise. Selon ce dernier, une rencontre a eu lieu mais en présence des autres chefs d’Etat. 
Dans son édition datée du vendredi 6 septembre 2013, le journal ougandais 
«Daily Monitor» se contente de citer la dépêche querellée de l’AFP. On peut lire notamment : “Ugandan foreign ministry spokesman Elly Kamahungye told AFP that a private meeting also took place between DR Congo’s leader Joseph Kabila and his Rwandan counterpart Paul Kagame, a claim Kinshasa rejected”. "They didn’t meet privately, Kabila’s press spokesman AndreNgwej Katot told AFP, "They met with all the other heads of state". Qui dit vrai? Qui ment?

La réaction pour le moins maladroite d’André Ngwej est compréhensible. L’entourage de «Joseph Kabila» est conscient du «mauvais effet» qu’une telle révélation pourrait engendrer au niveau de l’opinion congolaise. Une opinion qui n’a jamais cessé de suspecter le «raïs» d’être de connivence avec ses mentors ougandais et rwandais. Les ex-Zaïrois n’ont pas oublié que l’homme qui dirige leur pays depuis bientôt treize ans a fait son service militaire dans l’armée tanzanienne avant de fouler le sol zaïro-congolais en octobre 1996 dans les bagages d’un certain colonel James Kabarebe, commandant des troupes rwandaises chargées de pourchasser les «génocidaires» Hutu sur le sol zaïrois avant d’installer Laurent-Désiré Kabila dans le fauteuil abandonné par Mobutu Sese Seko. 

Pourparlers secrets avec Laurent Nkunda
Dans un pays normal, «Joseph Kabila» aurait déjà été pendu haut et court pour haute trahison. L’homme a commis à plusieurs reprises des atteintes à sûreté intérieure et extérieure de l’Etat. Impunément. En décembre 2006, il dépêchait le «général» de police John Numbi Banza Tambo à Kitshanga, au Nord Kivu, afin d’engager des «pourparlers secrets» avec Laurent Nkunda Mihigo, alors président du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple). Et ce à l’insu du gouvernement et de l’état-major général de l’armée nationale congolaise. C’est bien Numbi qui avait "inventé" le concept du «mixage» des combattants du CNDP dans l’armée congolaise. Ces contacts se déroulaient sous la médiation du gouvernement rwandais en général et du général James Kabarebe en particulier. 
En décembre 2008, «Joseph Kabila», décidément inéducable, procédait à la conclusion d’un accord secret avec le général James Kabarebe, alors chef d’état-major général de l’armée rwandaise (RDF). Celui-ci était venu, pour ce faire, à Kinshasa. En janvier 2009, des troupes de l’armée de Paul Kagame étaient déployées dans la province du Nord Kivu dans le cadre de la fameuse opération 
«Umoja Wetu», à la surprise générale. Le 23 mars 2009 suivra la signature à Goma du fameux «accord de paix» entre le gouvernement de Kinshasa et le CNDP. La suite est connue.

Lors d’une "Question orale" au gouvernement initiée le 3 décembre 2012 par le sénateur Florentin Mokonda Bonza, l’opinion congolaise apprendra avec stupeur que le texte dudit accord n’a été transmis au Parlement qu’au mois de juillet…2012. Plus félon, tu meurs. Le Parlement a donc été superbement ignoré dans une question qui touche à l’intégrité du territoire national. 
Des observateurs avisés sont unanimes pour reconnaître que «Joseph Kabila» gère les relations du Congo-Kinshasa avec le Rwanda d’une part et l’Ouganda de l’’autre dans une opacité totale. «Joseph Kabila est en contact fréquent avec James Kabarebe, commente un habitué du Palais de la nation à Kinshasa. C’est un secret de Polichinelle de révéler ici qu’ils conversent généralement en Kinyarwanda. Le silence du raîs pendant que des obus broyaient des vies à Goma est révélateur d’une duplicité certaine ». 

A Kampala, une source désireuse de garder l’anonymat est formelle : "Joseph Kabila et Paul Kagame se sont entretenus sans témoin avant le démarrage des travaux du 7ème sommet de la CIRGL". Question : De quoi ont-ils parlé?"