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SACREBOPOL

vendredi 17 février 2012

RDC: Reynders déplore l'interdiction de la "marche des Catholiques"

RDC: Reynders déplore l'interdiction de la "marche des Catholiques"

Belga
Mis en ligne le 17/02/2012
"Il est particulièrement essentiel, en cette période charnière pour la consolidation de la démocratie dans le pays, que chacun puisse exercer responsablement sa liberté d'expression"
Le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders (MR) a déploré vendredi "l'emploi excessif de la force" par certaines bandes armées ainsi que par les forces de l'ordre dans des paroisses de Kinshasa (RDCongo) à l'occasion de la "Marche des Catholiques", ce jeudi.
Dans un communiqué, le chef de la diplomatie belge dit également "regretter" l'interdiction de la marche par les autorités et la coupure temporaire de chaînes de radio et télévision.
"En effet, il est particulièrement essentiel, en cette période charnière pour la consolidation de la démocratie dans le pays, que chacun puisse exercer responsablement sa liberté d'expression", selon M. Reynders.
La police a dispersé jeudi à Kinshasa, parfois à coup de gaz lacrymogènes, une marche des chrétiens qui entendaient notamment protester contre les résultats des élections contestées du 28 novembre dernier en République démocratique du Congo.
Trois prêtres, deux religieuses et deux fidèles ont été arrêtés à cette occasion, selon un bilan livré par les autorités paroissiales

Des ONGDH dénoncent la brutale répression de la marche des catholiques


Des organisations non gouvernementales de Droits de l’Homme (ONGDH) ont stigmatisé la répression brutale qui s’est abattue sur la marche pacifique commémorative que les Chrétiens catholiques ont organisée hier jeudi, 16 février 2012. Ces attaques des éléments de la Police nationale congolaise (PNC) et d’autres forces de sécurité contre les paroisses catholiques et les chrétiens - qui manifestaient pour commémorer la date du massacre des chrétiens de 1992 et revendiquaient à l’occasion la vérité des urnes - ont été dénoncées hier, lors d’un point de presse tenu par une dizaine d’ONGDH, au siège de l’Ong «Les Amis de Nelson Mandela pour les Droits de l’Homme» (ANMDH), dans la commune de Kalamu. Plusieurs Ongdh se sont signalées parmi lesquelles on a noté ANMDH, VSV, OCDH, CODHOD, Toges Noires, Ligue des électeurs, ACIDH, OSD, Anges du ciel, ASADHO, RECIC, etc.

Après l’introduction faite par Robert Ilunga Numbi, directeur exécutif des ANMDH, qui a décrit les circonstances de ces brutalités, la parole est revenue à Me Jacobs Baluishi de l’OCDH qui a lu la déclaration du jour. Selon lui, ce 16 février2012, les Ongdh ont observé la marche pacifique des chrétiens organisée par le Conseil de l’Apostolat des Laïcs Catholiques Congolais (CALCC) à travers la ville de Kinshasa pour commémorer le vingtième anniversaire du massacre des chrétiens et croyants lel6 février 1992 et réclamer la justice, la vérité des urnes et la démission du bureau de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Malgré que cette marche était réputée pacifique, les ONGDH disent avoir noté, tôt le matin, une présence policière aux alentours de certaines paroisses et une circulation des véhicules anti-émeutes avec à leur bord des policiers lourdement armés.

Me Jacobs Baluishi, a noté aussi qu’au cours de leur marche, les chrétiens étaient accompagnés de leurs clergés dont certains étaient en soutane blanche, portant des bibles, chapelets, crucifix, statuettes de Marie et autres images sacrées, priaient et chantaient des cantiques religieux. Malgré cette attitude pacifique, les forces de sécurité ont attaqué’ les installations de la Paroisse Saint Joseph, à Matonge, vers 8h40, en lançant des gaz lacrymogènes dans l’enceinte de la paroisse. Tandis qu’à la paroisse Saint Raphaël, un groupe des Jeunes Sportifs d’un parti politique bien en vue, armés de machettes, menaçait d’entrer dans l’enceinte pour s’attaquer aux éventuels marcheurs. A Saint Gabriel, à Yolo/Sud, les policiers ont balancé sur le curé et les chrétiens des gaz pour les disperser Robert Ilunga des ANMDH a vu son portable arraché par un policier. Le même sort a été réservé aussi aux chrétiens de Saint Benoît, à Lemba 9; tandis qu’à Saint Kizito, à Kingabwa, les chrétiens ont été pris en sandwich par des véhicules militaires, transportant des policiers. Par contre, à Saint Dominique, ceux qui voulaient marcher ont eu droit à des bombes assourdissantes et des gaz lacrymogènes.

Plusieurs personnes ont été molestées et torturées. On a cité les cas de la paroisse Saint Joseph où des femmes ont été frappées et plusieurs personnes arrêtées dont les Abbés Placide Okalema, Bernard Mimbayi, Léon Matiti ainsi que deux religieuses. A Saint Dominique, plusieurs personnes étaient arrêtées parmi lesquelles Mme Suzi, Paul Kitenge, Bilomba François et Constant Kangudi. Les ONDGH condamnent fermement ces répressions contraire aux prescrits de notre Constitution.


 SAKAZ

Déclaration de la délégation de l'Union européenne en RDC


La Délégation de l'Union européenne en RDC, en accord avec les Chefs de Missions des Etats Membres de l'Union européenne accrédités en RD Congo, a fait ce jour la déclaration suivante:
L'Union européenne réaffirme l'importance qu'elle attache au respect des libertés publiques, y compris le droit de manifestation et d'expression exercé d'une manière responsable.
L'Union européenne regrette l'interdiction de la marche pacifique qui devait se dérouler le 16 février, et la décision du Ministre de la Communication et Médias de couper les signaux de cinq chaînes de télévision et de radio.
L'Union européenne déplore les incidents survenus lors de l'intervention des forces de l'ordre, notamment aux alentours des lieux de culte de Kinshasa.
L'Union européenne appelle les autorités de la RD Congo à prendre les dispositions nécessaires afin de garantir les droits et libertés d'expression de tous les citoyens dans cette période cruciale pour l'évolution démocratique du pays et de créer les conditions nécessaires à l'instauration d'un débat politique ouvert.

BBM TOP CONGO, PIN 2828454D

Bavures policières




Le 16 février 2012 a rappelé, en format réduit, le 16 février 1992. Comme il y a 20 ans, André Kimbuta Yango, Gouverneur de la ville de Kinshasa, a répondu par la négative à la « lettre d’information » lui adressée par les laïcs chrétiens, exactement comme son prédécesseur, Kibabu Madiata Nzau. Comme il y a 20 ans, les manifestants sont passés outre l’interdiction de l’autorité urbaine pour tenter rallier l’Eglise Saint Joseph, au quartier Matonge, dans la commune de Kalamu, le point de chute tout désigné pour la marche. Et, comme il y a deux décennies, une manifestation présumée pacifique a donné lieu à une démonstration des forces de la part de la police et des services spéciaux, avec la complicité des «Kuluna», ces marginaux qui se sont rendu célèbres entre juillet et novembre 2011, au chapitre de la répression des manifestations politiques organisées par l’Opposition, contre la non transparence du processus électoral.


On a enregistré hier jeudi 16 février 2012 des cas d’encerclement des concessions des paroisses catholiques, d’empêchement des chrétiens catholiques à accéder à leurs lieux de culte et à en sortir, de bastonnade dés fidèles pris en otage à l’intérieur des églises et de profanation de celles-ci, d’interpellations et arrestations des prêtres et des religieuses, de jets d’eau chaude et de gaz lacrymogènes sur des mamans catholiques en prière, etc.
Au bout du compte, le fossé entre l’Eglise Catholique et le pouvoir en place s’est, une fois de plus dangereusement élargi. Il y a 20 ans, cette confession religieuse a pris l’initiative d’amener les ex-Zaïrois dans la rue pour protester contre l’obstruction faite au processus de démocratisation du pays à travers la fermeture illégale de la Conférence Nationale Souveraine par le régime Mobutu.

Aujourd’hui, la même Eglise a décidé de se placer de nouveau au devant de la scène, pour accompagner une large frange du peuple congolais dans son élan de protestation contre le hold up électoral opéré par les ennemis de la démocratie à l’occasion des scrutins présidentiel et législatifs du 28 novembre 2011.

En 1992, le fait le plus déplorable fut le massacre de plusieurs centaines des chrétiens par la soldatesque de Mobutu. En 2012, l’acte le plus scandaleux se situe au niveau de la profanation des églises. Que des policiers se soient attaqués aux chrétiens dans la rue pouvait passer encore. Mais, que ces concitoyens chargés de la protection des personnes et de leurs biens, assistés efficacement par des « Kuluna», se soient permis d’agresser les chrétiens à l’intérieur de leurs paroisses dépasse tout entendement. Qui a donné l’ordre de boucler les églises catholiques, de prendre des fidèles en otage et de les passer à tabac, d’arroser à l’eau chaude de paisibles mamans chrétiennes, de commettre des actes de violences et d’humilier des prêtres et des religieuses ? Qui a mobilisé les «Kuluna» contre les chrétiens catholiques ? Ce paquet de questions exige des réponses claires.



Après la diabolisation dont fut l’objet le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya au lendemain des élections présidentielle et législatives nationales, pour avoir réclamé la  vérité des urnes, d’aucuns croient que la répression policière d’hier pourrait être la goutte de nature à faire déborder le vase.

L’histoire retiendra qu’un certain 16 février 2012, des chrétiens catholiques avaient été privés de l’une de leurs libertés fondamentales, celle de culte.

Maintenant que les catholiques se sentent blessés dans leur amour propre, il faut craindre un désaveu permanent, de leur part, de futurs animateurs des institutions de la République, au motif qu’ils ne sont pas sortis des urnes selon la volonté populaire. L’une des leçons que les membres de cette communauté religieuse pourraient tirer des évènements malheureux d’hier est que les hommes au pouvoir seraient opposés à l’éclatement de la vérité des urnes.


Les futurs dignitaires, qui semblent engagés dans la logique du passage en force, seront-ils en mesure de gérer pendant cinq ans (2011-2016) une situation conflictuelle permanente avec l’Eglise catholique ? Quand on pense au poids sociologique de celle-ci (70%) au sein de la société congolaise, il y a lieu de redouter des lendemains difficiles pour les gestionnaires des mandats publics que non seulement les Catholiques mais même la communauté internationale pensent avoir été acquis sur fonds de tricherie.



 Kimp 









Réprimée dans la brutalité, la marche pacifique des chrétiens a encore une fois causé des dégâts parmi les manifestants. Selon Abbé François Luyeye, l’un des organisateurs de la marche que Le Phare a eu au téléphone, le bilan est lourd. Mais, il reste encore partiel et sectoriel parce que ne concernant que quelques paroisses de la capitale dont le point de chute de la marche qui était Saint Joseph de Matonge, dans la commune de Kalamu.

Quatre prêtres, deux religieuses et un frère aux arrêts

Parmi les 4 prêtres arrêtés, 2 appartiennent au Centre pastoral Lindonge en l’occurrence les abbés Bernard OKALEMA et Placide MUBAYI, ainsi que l’abbé Jean MATITI et père Guy respectivement de la paroisse Saint Jean Apôtre du quartier Debonhomme à Matete et de la paroisse Saint André dans la commune de Kinshasa.
Quant aux deux religieuses, on n’a pas jusque là de précision sur leurs couvents d’appartenance.
Pour ce qui est du frère José BOLA de l’Economat de l’Eglise, il venait d’être relâché quelques temps après notre entretien avec l’abbé François Luyeye.
En dehors de ces cas, on a aussi noté le cas d’un fidèle de la paroisse St Augustin à Lemba dont on a broyé la jambe par des jeunes délinquants opérant avec des armes blanches, communément appelés «kuluna ».
On ne peut passer sous silence le cas d’une religieuse qui a eu de sérieux ennuis à cause du gaz lacrymogène lui lancé en face.

Deux gros obstacles sur le chemin de St Joseph

En ce qui concerne le déroulement de la marche proprement dite, il convient de noter que le mot d’ordre a été bien respecté par les fidèles catholiques et autres chrétiens et croyants soucieux de la vérité et du changement que la majorité des compatriotes appelle de tous leurs voeux.
Le premier obstacle s’est présenté sous la forme des barrières érigées partout, principalement aux alentours de chaque paroisse par des éléments de la police et autres services spécialisés.

La consigne était de ne pas laisser les manifestants les franchir en vue de progresser vers le point de chute qui était la paroisse St Joseph de Matonge.
Ici, tous les moyens étaient permis pour ceux qui géraient lesdits barrières dans le but d’empêcher les chrétiens d’exprimer leur refus ou mieux rejet des résultats des élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011 publiés par la Ceni, et la démission du bureau de cette institution d’appui à la démocratie.
Le deuxième obstacle était la séquestration des chrétiens dans l’enceinte de leurs paroisses de peur qu’ils ne sortent pour cheminer vers le point de chute. C’est le cas des paroisses St Augustin et St Benoît, toutes installées dans la commune de Lemba.

Violation des lieux de culte

Hormis la répression d’une manifestation pacifique garantie par la Constitution, les éléments de la police nationale dépêchés à la paroisse St Joseph ont aussi bafoué cette même loi fondamentale en s’introduisant dans la cour de l’église où ils ont lancé des lacrymogènes aux mamans qui priaient dans la grotte mariale.
Ce en sus de la séquestration de tous les fidèles qui s’y trouvaient.
Pendant ce temps, quelques groupes de chrétiens qui avaient réussi à atteindre St Joseph se sont vus interdits d’accès à ce point de chute où un message devait leur être livré par les organisateurs. Face à ce mur des policiers, les chrétiens n’avaient d’autre alternative que de se mettre à chanter des cantiques religieux, conformément à la consigne reçue dans l’espoir que les choses pouvaient changer.
De leur part, les organisateurs ont saisi la Monusco de la situation de séquestration dont les fidèles de St Joseph étaient victimes. C’est vers 11h00 que les casques bleus onusiens se sont présentés à Matonge. Après un entretien avec les hommes en uniforme du gouvernement congolais, ils obtiendront la libération des « otages ». De même, les éléments de la Monusco ont pris langue avec les chrétiens qui étaient dehors sur’ qui on jetait des temps en temps des lacrymogènes, pour les dissuader de rentrer.
Dans les heures ou jours qui viennent, les organisateurs se réuniront pour faire le point de la situation et fixer les chrétiens et l’ensemble du peuple sur la suite des événements
.
 Dom 

La RDC replonge dans la dictature ;

 encore des atteintes graves aux droits de l'homme observées à l'occasion du 16 février Paroisses attaquées, religieux et fidèles brutalisées et arrêtés hier












Les ONGDH condamnent fermement ces actes de violence attribués à la police anti-émeute et exigent la libération immédiate et sans conditions de toutes les personnes arrêtées. 

La marche des chrétiens organisée hier jeudi 16 février 2012 par le Conseil de l'apostolat des laïcs catholiques congolais (CALCC) , a été violemment réprimée par les éléments de la police anti-émeute déployés dans toutes les grandes artères de la capitale Kinshasa. L'objet de cette manifestation pacifique était de commémorer le 20e anniversaire du massacre des chrétiens et croyants du 16 février 1992, et réclamer en même temps la justice et la vérité des urnes ainsi que la démission du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Les fidèles de l'Eglise catholique étaient partis de leurs paroisses respectives, après la messe de six heures, sous la pluie, bravant ainsi l'impressionnant dispositif policier largué dans la ville. 

Quelques manifestants qui sont parvenus à joindre la paroisse Saint Joseph de Kalamu, point de chute de la marche, ont été bloqués à l'intérieur de l'Eglise par des policiers lourdement armés et aux allures de militaire. Après négociations, les membres de la section des Droits de l'Homme de la Monusco ont réussi à obtenir de la police la libération des chrétiens bloqués dans ce temple de Dieu.

Au cours de cette marche pacifique, les chrétiens, accompagnés de leurs clergés dont certains étaient en soutane blanche, portant des bibles, chapelets, crucifix, statuettes de Marie et autres mages sacrées, priaient et chantaient des cantiques religieux. 

Les ONGDH condamnent cette répression brutale 

Les Amis de Nelson Mandela (ANMDH), la Voix des sans voix (VSV), les Anges du ciel, l'Association africaine des droits de l'homme (ASADHO), la Ligue des électeurs (LE), Toges Noires, OCDH, CODOD, ACIDH, OSD et le RECIC, dans une conférence de presse tenue spécialement hier jeudi 16 février pour cette circonstance, ont condamné ces violations graves des droits de l'homme commises par les agents de l'ordre lors de cet évènement. 

Dans une déclaration commune, ces ONGDH ont avoué avoir observé des attaques contre les paroisses catholiques à divers endroits de la ville de Kinshasa.

A la paroisse Saint Joseph de Matonge, dans la commune de Kalamu, les chrétiens scandant des cantiques étaient rejoints par les marcheurs venant de la paroisse Sainte Marie Goretti de Kauka, aux environs de 8 heures.

Selon ces ONGDH, vers 8h40', la Police nationale congolaise s'est mise à lancer des bombes à gaz lacrymogène dans l'enceinte de ladite paroisse.

A la paroisse Saint Raphaël, sur le boulevard Lumumba, dans la commune de Limete, le judoka Munshi alias Chaleur “, à la tête d'un groupe de jeunes armés de machettes, menaçait d'entrer dans l'enceinte de cette Eglise pour s'attaquer aux chrétiens.

A Saint Gabriel, à Yolo-sud, dans la commune de Kalamu, les policiers ont lancé des bombes à gaz lacrymogène pour disperser les chrétiens qui s'apprêtaient à débuter la marche.

A Saint Kizito, au quartier Kingabwa, quatre camions lance-eau, deux grands camions transportant des policiers ont encerclé l'Eglise, empêchant ainsi le mouvement des chrétiens.

Quant à la paroisse Saint Dominique de Limete, des policiers ont jeté des bombes lacrymogènes dans son enceinte, asphyxiant ainsi les fidèles qui s'y trouvaient.

Tous ces lieux de prière ont donc été profanés par ces policiers visiblement formés pour cette sale besogne. 

Brutalité sur les abbés, religieuses et mamans catholiques 

Outre les paroisses catholiques, les ONG de droits de l'homme ont également observé la brutalité sur des personnes dans tous les points de départ de la marche.

A la paroisse Saint Joseph de Matonge, des femmes ont été frappées aux alentours de la paroisse. Le bureau des Amis de Nelson Mandela pour les Droits Humains a été violé par des policiers à la recherche des manifestants.

Plusieurs personnes ont été arrêtées dont les abbés Placide Okalema, Bernard Mimbayi, Léon Matiti ainsi que deux religieuses.

Le curé de la paroisse Saint Raphaël et les chrétiens qui se trouvaient sur l'avenue de l'Université ont été brutalisés et repoussés dans l'enceinte de leur paroisse par les agents de la PNC. A la paroisse Saint Dominique de la 13e rue de la commune de Limete, quartier résidentiel, les chrétiens ont été brutalisés, arrêtés et amenés dans la jeep 02 0076 de la légion PIR. Il s'agit notamment de Madame Suzi, messieurs Paul Kitenge, Bilomba François et Constant Kangudi. 

Sur l'avenue Kimwenza à Yolo-sud dans la commune de Kalamu, les policiers se sont attaqués à tout passant. Robert Ilunga Numbi, directeur exécutif de l'ONG Amis de Nelson Mandela pour les Droits humains, a été brutalisé et son téléphone extorqué.

A Saint Benoît, au quartier Lemba 9, pendant que les chrétiens sortaient de la paroisse, la police a lancé des bombes à gaz lacrymogène.

Ces ONGDH condamnent fermement tous les actes de violence, brutalité, arrestations arbitraires commis par les éléments de la Police nationale congolaise.

Elles estiment que les éléments de la PNC devraient protéger la population conformément aux prescrits de la Constitution garantissant les libertés fondamentales, notamment le droit d'exprimer son opinion sur la gestion de la chose publique, le droit de manifester publiquement et le droit de demander à ce que sa cause soit entendue.

Les ONGDH font leurs, les revendications des croyants et demandent le rétablissement de la vérité des urnes et la démission du bureau de la Commission électorale nationale indépendante.

Elles recommandent enfin, que toutes les personnes arrêtées soient immédiatement relâchées sans conditions.

Elles regrettent également que la MONUSCO n'aient pas tenu sa promesse d'encadrer les manifestants, laissant ces derniers à la merci des policiers.

LEFILS MATADY

http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=30025:la-rdc-replonge-dans-la-dictature--encore-des-atteintes-graves-aux-droits-de-lhomme-observees-a-loccasion-du-16-fevrier-paroisses-attaquees-religieux-et-fideles-brutalisees-et-arretes-hier-&catid=35:la-tempete-des-tropiques