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SACREBOPOL

vendredi 17 février 2012

Des ONGDH dénoncent la brutale répression de la marche des catholiques


Des organisations non gouvernementales de Droits de l’Homme (ONGDH) ont stigmatisé la répression brutale qui s’est abattue sur la marche pacifique commémorative que les Chrétiens catholiques ont organisée hier jeudi, 16 février 2012. Ces attaques des éléments de la Police nationale congolaise (PNC) et d’autres forces de sécurité contre les paroisses catholiques et les chrétiens - qui manifestaient pour commémorer la date du massacre des chrétiens de 1992 et revendiquaient à l’occasion la vérité des urnes - ont été dénoncées hier, lors d’un point de presse tenu par une dizaine d’ONGDH, au siège de l’Ong «Les Amis de Nelson Mandela pour les Droits de l’Homme» (ANMDH), dans la commune de Kalamu. Plusieurs Ongdh se sont signalées parmi lesquelles on a noté ANMDH, VSV, OCDH, CODHOD, Toges Noires, Ligue des électeurs, ACIDH, OSD, Anges du ciel, ASADHO, RECIC, etc.

Après l’introduction faite par Robert Ilunga Numbi, directeur exécutif des ANMDH, qui a décrit les circonstances de ces brutalités, la parole est revenue à Me Jacobs Baluishi de l’OCDH qui a lu la déclaration du jour. Selon lui, ce 16 février2012, les Ongdh ont observé la marche pacifique des chrétiens organisée par le Conseil de l’Apostolat des Laïcs Catholiques Congolais (CALCC) à travers la ville de Kinshasa pour commémorer le vingtième anniversaire du massacre des chrétiens et croyants lel6 février 1992 et réclamer la justice, la vérité des urnes et la démission du bureau de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Malgré que cette marche était réputée pacifique, les ONGDH disent avoir noté, tôt le matin, une présence policière aux alentours de certaines paroisses et une circulation des véhicules anti-émeutes avec à leur bord des policiers lourdement armés.

Me Jacobs Baluishi, a noté aussi qu’au cours de leur marche, les chrétiens étaient accompagnés de leurs clergés dont certains étaient en soutane blanche, portant des bibles, chapelets, crucifix, statuettes de Marie et autres images sacrées, priaient et chantaient des cantiques religieux. Malgré cette attitude pacifique, les forces de sécurité ont attaqué’ les installations de la Paroisse Saint Joseph, à Matonge, vers 8h40, en lançant des gaz lacrymogènes dans l’enceinte de la paroisse. Tandis qu’à la paroisse Saint Raphaël, un groupe des Jeunes Sportifs d’un parti politique bien en vue, armés de machettes, menaçait d’entrer dans l’enceinte pour s’attaquer aux éventuels marcheurs. A Saint Gabriel, à Yolo/Sud, les policiers ont balancé sur le curé et les chrétiens des gaz pour les disperser Robert Ilunga des ANMDH a vu son portable arraché par un policier. Le même sort a été réservé aussi aux chrétiens de Saint Benoît, à Lemba 9; tandis qu’à Saint Kizito, à Kingabwa, les chrétiens ont été pris en sandwich par des véhicules militaires, transportant des policiers. Par contre, à Saint Dominique, ceux qui voulaient marcher ont eu droit à des bombes assourdissantes et des gaz lacrymogènes.

Plusieurs personnes ont été molestées et torturées. On a cité les cas de la paroisse Saint Joseph où des femmes ont été frappées et plusieurs personnes arrêtées dont les Abbés Placide Okalema, Bernard Mimbayi, Léon Matiti ainsi que deux religieuses. A Saint Dominique, plusieurs personnes étaient arrêtées parmi lesquelles Mme Suzi, Paul Kitenge, Bilomba François et Constant Kangudi. Les ONDGH condamnent fermement ces répressions contraire aux prescrits de notre Constitution.


 SAKAZ

Déclaration de la délégation de l'Union européenne en RDC


La Délégation de l'Union européenne en RDC, en accord avec les Chefs de Missions des Etats Membres de l'Union européenne accrédités en RD Congo, a fait ce jour la déclaration suivante:
L'Union européenne réaffirme l'importance qu'elle attache au respect des libertés publiques, y compris le droit de manifestation et d'expression exercé d'une manière responsable.
L'Union européenne regrette l'interdiction de la marche pacifique qui devait se dérouler le 16 février, et la décision du Ministre de la Communication et Médias de couper les signaux de cinq chaînes de télévision et de radio.
L'Union européenne déplore les incidents survenus lors de l'intervention des forces de l'ordre, notamment aux alentours des lieux de culte de Kinshasa.
L'Union européenne appelle les autorités de la RD Congo à prendre les dispositions nécessaires afin de garantir les droits et libertés d'expression de tous les citoyens dans cette période cruciale pour l'évolution démocratique du pays et de créer les conditions nécessaires à l'instauration d'un débat politique ouvert.

BBM TOP CONGO, PIN 2828454D

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