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SACREBOPOL

lundi 3 septembre 2012

Kabila-Kagame : Un air de règlement des comptes





A droite, James Kabarebe en compagnie de Charles Mwando Nsimba, alors ministre congolais de Défense.

La réponse du berger à la bergère. C’est l’impression que donne au lecteur l’interview-fleuve que le ministre rwandais de la Défense, James Kabarebe, a accordée au quotidien bruxellois «Le Soir» ( édition datée du 30 août 2012). L’intervieweuse, en l’occurrence la journaliste Colette Braeckman, a délibérément laissé «James» vider son sac. L’entretien brut tient sur neuf pages A4. Encouragé, Kabarabe a «cogné» à plusieurs reprises sur «Joseph Kabila» sans citer celui-ci. Les allusions sont claires comme l’eau de source. «James» répond vigoureusement aux accusations formulées à l’encontre de son pays de soutenir les rebelles du M-23. Alors que, selon lui, le Rwanda est intervenu chaque fois au Congo à la demande des dirigeants congolais. Un vrai «déballage».
«Curieux business»

En quelques phrases-choc, le ministre Kabarebe dit sa part de vérité sur les causes de la guerre de "moyenne intensité" qui se déroule dans la province congolaise du Nord Kivu. Une région que l’homme connaît bien pour des raisons évidentes. Kabarebe qui a été présenté en juin 1997, par "Washington Post", comme étant l’"oncle" de «Joseph Kabila», n’a pas hésité à brocarder son "neveu" et le proche entourage de celui-ci en une bande d’incompétents, incapable de prendre des décisions sur les questions sécuritaires concernant leur propre pays. «En 2009, tonne-t-il, nous avions aidé à résoudre le problème du CNDP en appuyant l’intégration de ses soldats dans l’armée gouvernementale, de même que les militaires du Pareco, des Mai Mai Kifwawa, Nakabaka, soit une dizaine de groupes. Mais par la suite, la gestion de cette situation aurait du être l’affaire des Congolais eux-mêmes… ». «Le CNDP (Conseil national pour la défense du peuple) avait donc été intégré à la suite d’un accord signé à Nairobi, sous la supervision des présidents Obasanjo et Mkapa. Le Rwanda avait ainsi contribué à un accord qui, durant trois ans, avait permis de pacifier l’Est du Congo. Or aujourd’hui l’intégration de ces forces a échoué. Cet échec n’est pas le fait du Rwanda, mais il est du à la mauvaise gestion du processus d’intégration des militaires.» «Ce n’est pas seulement à la veille des élections (Ndlr : du 28 novembre 2011) que nous avons tenté d’aider le Congo» ; «En décembre 2011 le président Kabila dépêcha un envoyé spécial à Kigali, accompagné de quelques militaires. Katumba Mwanke, apportait un message en quatre points : le premier c’est que le président Kabila souhaitait obtenir le soutien du Rwanda pour transférer vers d’autres provinces les soldats d’expression rwandaise qui se trouvaient dans l’Est du Congo.» « Joseph Kabila » est croqué en parrain maffieux au motif qu’il se livrait avec «Bosco» à de «curieux business», dixit Kabarebe.

Evoquant la «genèse» de la crise née, il y a quatre mois, au Nord Kivu, Kabarebe épingle ce qui apparaît à ses yeux comme étant les causes fondamentales. Outre, la décision de la CPI (Cour pénale internationale) d’obtenir le transfert de Bosco Ntaganda à La Haye, il cite le double langage de «Joseph» et la mauvaise gestion - «mismanagement» - des Forces armées de la RD Congo. «Au lendemain des élections, le président Kabila a été mis sous pression par la communauté internationale qui exigeait l’arrestation du général Bosco Ntaganda », dit-il. Une délégation dépêchée, début février dernier, à Kigali, fit savoir aux interlocuteurs rwandais que « Joseph» souhaitait l’arrestation de Ntaganda «mais sans le déférer devant la Cour pénale internationale». Au mois de mars, le patron de l’ANR (Agence nationale des renseignements), Kalev Mutond, aurait confirmé à Kabarebe que «le président était déterminé à protéger Bosco Ntaganda, à ne pas le transférer à la CPI mais le faire traduire devant une juridiction congolaise». Quelques semaines plus tard, tout change. «Joseph Kabila» se rend à Goma où il annonça qu’il fallait «à tout prix» appréhender Ntaganda. «Ce message, observe Ntaganda, était le contraire de ce que j’avais entendu la veille, où on me disait que Bosco pouvait rester dans sa ferme». La suite est connue.

«Mismanagement» de l’armée

L’autre cause porte sur le refus des militaires rwandophones d’être déployés dans d’autres régions du pays. « La délégation nous expliqua que les soldats rwandophones refusaient d’être déployés ailleurs qu’au Kivu et elle espérait que nous réussirions à les convaincre (…) », fait-il remarquer. La délégation était conduite par Kalev et le colonel Yav Jean-Claude du service de renseignements militaires. «Ils souhaitaient toujours notre assistance car ils ne voulaient pas résoudre les problèmes de l’Est sans notre appui». Kabarebe de raconter : «Les Congolais arrivèrent avec trois officiers, le colonel Sultani Makenga, le colonel Faustin Muhindo et le colonel Innocent Zimurinda. La réunion était censée convaincre Ntaganda, mais ce dernier était absent ». On apprenait alors que
«Bosco» a disparu au cours de la nuit avec 200 de ses hommes. «J’ai alors fait remarquer que si Bosco n’est plus là, il ne peut plus empêcher le déploiement de ses officiers, le problème est alors résolu… ». C’est ici que Kalev et Yav ont eu à soulever un «autre problème» en accusant les «officiers rwandophones» de rechigner à être transferés ailleurs qu’au Kivu. L’avis des intéressés est tout autre. Non seulement, ils manquent de tout, mais ils attendent que Kinshasa honorent ses engagements contenus dans l’Accord de paix du 23 mars 2009 : « Ce n’est pas Bosco qui nous bloque, mais le fait que beaucoup de points sur lesquels un accord avait été conclu en 2009 n’ont pas été réalisés. Comme préalable à notre déploiement dans d’autres régions du Congo, il fallait rétablir la sécurité au Kivu, régler le problème des FDLR, permettre que nos parents qui depuis tellement longtemps vivent dans des camps de réfugiés au Rwanda puissent rentrer chez eux. » Kabarebe de poursuivre : « Ils ajoutaient que « notre intégration n’a jamais été complète, nous étions payés autrement que les autres militaires, nous avions reçu des grades mais ces derniers n’avaient jamais été confirmés par des arrêtés, et à tout moment nous risquions d’être chassés de l’armée. »

Le 8 avril, dit Kabarebe, « alors que nous recherchions une solution pacifique, le gouvernement congolais envoya vers Goma une importante force militaire, des lanceurs de fusée, des chars T52, des hélicoptères de combat. Goma fut soudain fortement militarisée. le général Etumba et le chef de l’armée de terre Tango Four Amisi débarquèrent à Goma pour renforcer l’effort militaire». Selon lui, la partie rwandaise aurait persisté à conseiller à la délégation de Kinshasa «que l’option militaire n’était pas la meilleure, (...)». « C’ est à ce même moment que des officiers ont commencé à déserter leurs unités, que d’autres ont refusé le déploiement.»

Sanctions internationales, même pas peur…

A en croire « James », le M-23 ne serait pas un mouvement monoéthnique. Il regrouperait des membres de plusieurs communautés tribales dont des Hutus, des "Katangais", des "Kasaïens". Sans oublier des membres de la garde prétorienne de "Joseph Kabila". Le ministre rwandais de lâcher une phrase assassine : « On ne peut pas dire que l’armée congolaise a échoué à battre le M23, car le M23 était soutenu par le Rwanda. Non. Ils ont échoué parce qu’ils ne peuvent pas se battre, dans les conditions où ils se trouvent. Ils ne tueraient même pas un rat…..» «Dire que le Rwanda soutenait le M23, c’est faux (…) ».
« James » de balayer d’un revers de la main le cas des transfuges qui ont affirmé avoir été recrutés au Rwanda. Pour lui, les accusations articulées à l’encontre de son pays ne seraient que de la «machination contre le Rwanda, en connivence avec le gouvernement congolais et la communauté internationale». Comme pour démontrer par l’absurde que c’est le Congo qui a chaque fois "associé" le Rwanda dans la gestion de ses affaires, le "général James" avoue néanmoins la présence à Rutshuru de de deux compagnies de forces spéciales de l’armée rwandaise. Les deux compagnies sont là depuis bientôt trois ans. Ah bon!

James Kabarebe qui parle manifestement au nom du gouvernement de son pays dit ne pas redouter les «sanctions internationales». Ancien guérillero de la NRA (National resistance army) de Yoweri Museveni qui a porté celui-ci au pouvoir en 1986 et du FPR (Front patriotique rwandais) qui a conquis le pouvoir à Kigali en 1994, il lance : « L’argent ce n’est pas un problème. Dans la brousse nous avons déjà survécu sans ressources…Sans aide, nous nous développerons mieux, cela nous donnera plus d’énergie encore. S’ils en sont au point de baser leurs sanctions sur des mensonges, laissons les faire, cela ne risque pas d’influencer le Rwanda. Au Congo, nous n’avons pas commencé ces histoires, nous ne les avons pas soutenues et aujourd’hui nous n’allons pas y aller pour nettoyer leur désordre . Nous compterons sur nous-mêmes comme nous l’avons toujours fait… ». Forfanterie ? Comme pour souligner l’incompétence des gouvernants congolais, l’interviewé de conclure : « (…). Si les Congolais continuent à rechercher à l’extérieur les causes de leurs problèmes, ils rencontreront plus de difficultés encore…C’est en eux-mêmes qu’ils doivent rechercher les solutions…».

Canossa

A travers cet entretien, le ministre rwandais de la Défense semble exercer un «droit de réponse» par rapport à tout ce qui a été dit sur son pays et ses dirigeants par « Joseph Kabila » et son proche entourage. Le « raïs » a été le premier a engagé la passe d’armes en déclarant timidement : «Dire que le Rwanda a agressé le Congo est un secret de Polichinelle!». C’était le samedi 28 juin lors d’une interview avec la presse congolaise. Dans une interview au "Soir" de Bruxelles daté du 22 août, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo enfonçait le clou. Sans citer nommément le Rwanda, il déclarait notamment :
«(…), on ne peut pas laisser un pays semer du désordre ailleurs, profiter de la mutinerie pour organiser son économie. (…), on ne peut parler de réussite économique si ce succès est obtenu en pillant le voisin. (…).» En lisant entre les lignes les propos de Kabarebe, il paraît que les dirigeants rwandais sont déterminés non seulement à rendre coup pour coup mais surtout «à faire payer» à «Joseph Kabila» ainsi qu’à ses "hommes" leur «ingratitude». Le modus operandi relève pour le moment du mystère. "Qui a fait, peut défaire", ricanait, dimanche 2 septembre, un opposant joint au téléphone à Kinshasa.

Une chose paraît sûre. Incapables d’engager une «guerre totale» au succès improbable contre le pays de Paul Kagame, les gouvernants de Kinshasa disposent d’une marge de manœuvre très tenue. Il ne serait, dès lors, pas surprenant d’apprendre dans les jours et semaines à venir que «Joseph Kabila» a dépêché quelques missi dominici à Kigali - à Canossa - afin de négocier un "gentlement agrement" avec le M-23. Négocier quoi ? Toute la question est là !

B.A.W 
© Congoindépendant 2003-2012    

Exécutions de prisonniers en Gambie :



Tout doit être fait pour sauver Saliou Niang", selon le gouvernement 





source: APS
Le gouvernement sénégalais estime, dans une correspondance adressée à des plusieurs autorités africaines et internationales, que ‘’tout doit être mis en œuvre pour sauver’’ la vie de Saliou Niang, un des Sénégalais condamnés à mort en Gambie, où il ‘’serait en attente dans le couloir de la mort’’, après l’exécution de ses compatriotes, Tabara Samb et Gibril Bâ, le 26 août dernier.Se disant préoccupé par le sort de Saliou Niang, ‘’l’Etat du Sénégal estime que tout doit être mis en œuvre pour sauver sa vie’’, indique un communiqué du ministère sénégalais de la Justice, citant les termes d’une correspondance adressée à des autorités africaines et internationales, dont le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

‘’Pour cela, il (le gouvernement sénégalais) lance un appel à une action ferme à l’égard de l’Etat gambien, afin de l’amener à renoncer à l’exécution de Saliou Niang, ainsi que des autres condamnés à mort dont certains seraient des prisonniers politiques’’, selon cette missive également adressée au président de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, Gérard Niyungeko, et au Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Navanethem Pillay. Laura Dupuy Lassere, présidente du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, Kadré Désiré Ouédraogo, président de la Commission de la CEDEAO et la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlami-Zuma ont également reçu copie de ce message.

S’agissant de l’exécution de Tabara Samb et de Gibril Bâ, le Sénégal juge que ces faits sont d’une ‘’extrême gravité (et) ont été perpétrés en violation des principes proclamés dans des instruments internationaux tels que la Déclaration universelle des droits de l’Homme du 10 décembre 1948 en ses articles 3 et 5’’.‘’Plus grave, rapporte le communiqué, le gouvernement du Sénégal n’a pas été mis à même d’user de la protection consulaire, en application de l’article 36 de la Convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963’’.‘’En effet, l’absence d’information a empêché le gouvernement sénégalais de remplir ses obligations d’assistance vis-à-vis de ses ressortissants, mais également de s’assurer de leurs conditions matérielles de détention et d’accès aux soins médicaux en cas de besoin, encore moins d’informer leurs familles’’, poursuit la même source, dénonçant ‘’cette attitude inacceptable, de la part d’un Etat voisin (…)’’.

Selon Abdou Abel Thiam, le porte-parole du président de la République, le Haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations unies a lancé un appel à l’arrêt des exécutions, se déclarant "profondément troublée" par les exécutions de prisonniers condamnés à mort en Gambie, "un recul regrettable pour la protection des droits de l'Homme". "Mme Pillay a indiqué (...) qu'elle était profondément troublée de voir que, après 27 ans sans aucune exécution officielle, neuf condamnés à mort ont été tués par un peloton d'exécution", souligne M. Thiam dans un communiqué. "La Gambie a été, pendant près de trois décennies, parmi le nombre croissant d'Etats qui n'appliquent pas la peine capitale jusqu'à ce soudain, grave et regrettable changement", déclare Mme Pillay, selon la même source.

Le Premier ministre sénégalais, Abdoul Mbaye, avait fait part, au Haut commissaire de la Gambie, de la ‘’vive réprobation’’ et de ‘’la consternation’’ du gouvernement du Sénégal, suite aux ‘’conditions d’opacité’’ qui ont entouré l’exécution de deux de ses ressortissants en Gambie. Le président de la République avait au préalable annoncé avoir demandé à M. Mbaye ‘’de convoquer l'ambassadeur de Gambie et de lui notifier la position de l'Etat du Sénégal’’. ‘’Demain (mercredi), s'il ne vient pas à l'heure indiquée, il devra quitter le Sénégal", avait déclaré le président Sall, la veille, de retour d'un voyage en Afrique du Sud, tout en faisant part de sa consternation suite à l'exécution de deux compatriotes
http://www.seneweb.com/news/Diplomatie/tout-doit-etre-fait-pour-sauver-saliou-niang-quot-selon-le-gouvernement_n_76193.html







Madické Niang, ancien ministre des Affaires étrangères, sur la Gambie : «Le Sénégal n’a jamais été informé...» 

Les langues se délient au Pds sur la question de la suppression du Sénat qu’il contrôle. En réunion de comité directeur ce week-end, l’ancien parti au pouvoir n’a pu harmoniser la position des uns et des autres sur la question. En outre, le Pds compte s’attaquer à la convocation de l’Assemblée nationale ce mardi, pour la déclaration de politique générale. Une requête sera déposée sur la table de la Cour suprême car, d’après le Pds, la loi n’autorise pas le président de la République à convoquer l’Assemblée hormis la première session.

La suppression du Sénat sème la discorde au Parti démocratique sénégalais (Pds) qui a convoqué son Co­mité directeur ce samedi pour adopter sa position officielle. Finalement, la réunion s’est terminée en queue de poisson, dans un désordre général. Car, les discussions n’ont pas débouché sur le consensus souhaité. Jusqu’à la levée de la séance, une position harmonisée sur la suppression du Sénat n’a pu être peaufinée. D’après des sources qui ont pris part à la réunion houleuse de samedi, «certains ont approuvé la suppression du Sénat, d’autres ne l’ont pas fait». D’ailleurs, pour sauver la face et organiser l’opposition face à la proposition du président à laquelle ils n’adhèrent pas, les sénateurs du Pds et les députés du groupe parlementaire libéral et démocratique sont convoqués à une réunion ce mercredi. Quoique confus sur la religion à se faire sur la suppression du Sénat, le Pds n’en démord pas et compte s’opposer à la suppression de la Chambre haute. Dans leur prise de parole respective, Doudou Wade et Kansoubaly Ndiaye (2e vice-président du Sénat) auraient rappelé à Pape Diop qui a donné sa parole au chef de l’Etat sur le vote de la loi portant suppression du Sénat, une vérité bien connue : «le Sénat est contrôlé par le Pds même si Pape Diop en est le président».

Sur un autre front, le Pds compte attaquer au niveau de la Cour suprême, le décret présidentiel convoquant l’Assemblée nationale ce mardi 4 septembre pour la session consacrée à la déclaration de politique générale du Premier ministre Abdoul Mbaye. D’après eux, excepté la première session qui est celle de l’installation des députés et du bureau, le règlement intérieur de l’Hémicycle ne confère pas au président de la République le droit de convoquer l’Assemblée. Cette loi «non dérogeable» de l’Assemblée nationale donne au seul bureau ce privilège.

Soucieux du sort qui sera réservé aux relations entre le Sénégal et la Gambie qui ont connu un coup de froid ces derniers jours, l’ancien ministre des Affaires étrangères, Madické Niang, fustige l’attitude de Macky Sall sur la gestion de ce dossier sensible. D’après nos sources, il aurait soutenu : «Macky était premier ministre quand Yaya Jammeh menaçait Wade et il n’a jamais rien fait. Sous le magistère de Wade, on n’a jamais su qu’il y avait des Sénégalais condamnés à mort en Gambie.»

Cependant, concernant le pilotage du parti qui vit depuis la perte du pouvoir des heures troubles, la gestion de Oumar Sarr a été vertement critiquée. La gouvernance de celui-ci est accablée par la non-assiduité de la tenue des réunions du Comité directeur. Selon nos sources, certains ont même remis en cause ses compétences pour gérer le parti. Car, depuis qu’il est à la coordination du comité directeur du parti, les réunions sont quasi-inexistantes. Pour se disculper, Oumar Sarr a invoqué les textes qui confèrent au secrétaire général la responsabilité de convoquer le comité directeur.






Jammeh accorde un « sursis » au Sénégalais Saliou Niang 

La révélation est de la Garde des Sceaux, Aminata Touré. Le président gambien Yahya Jammeh pris dans une folie d’exécutions de prisonniers, semble revenu à la raison quant à l’exécution annoncée du Sénégalais Saliou Niang. L’information est à lire dans la livraison de ce jour du quotidien Libération.Le « cas » Salioun Niang s’est invité à une réunion samedi du directoire de l’APR, à en croire le canard. Rencontre au cours de laquelle Aminata Touré aurait fait des révélations sur le « sursis » accordé à notre compatriote Saliou Niang par le président gambien, qui a juré d’exécuter tous les prisonniers condamnés à la peine capitale.

Banjul serait donc sensible à la pression internationale et marquerait une pause dans les exécutions annoncées d’autres prisonniers dans le couloir de la mort.Simple mesure de diversion, reculer pour mieux sauter ?Pour rappel, les exécutions de deux Sénégalais, Djibril Bâ et Tabara Samb, avaient suscité l’indignation de Dakar. Le président Macky Sall de retour d’un voyage à l’étranger avait convoqué l’ambassadeur de la Gambie au Sénégal et interpelé les institutions africaines et internationales habilitées en vue de faire reculer Banjul. A la veille de la mise à mort de 9 prisonniers, Yahya Jammeh avait pourtant déclaré publiquement, qu’il voulait « juste faire peur aux criminels ». Prudence !

RDC: le départ des forces rwandaises de l’est du pays soulève des questions -Le Parisien









Le départ des forces spéciales rwandaises de l’est de la République démocratique du Congo, où elles opéraient discrètement avec l’armée congolaise, soulève des questions sur la nature de leur mission et sur un éventuel rôle dans la rébellion du M23, présumée soutenue par Kigali.

Ces forces spéciales, dont le départ a été annoncé officiellement vendredi, faisaient partie d’un bataillon conjoint, en place depuis mars 2011, composé de quatre compagnies -deux rwandaises et deux congolaises- selon le ministère rwandais de la Défense.


Ce bataillon, “public” et “officiel” selon le ministre congolais de la Défense, Alexandre Luba Ntambo, était basé dans le territoire de Rutshuru pour combattre la rébellion hutu des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), active dans l’est du pays et dont certains membres sont recherchés par Kigali pour leur participation présumée au génocide de 1994 contre les Tutsi.

Selon le ministre, ce bataillon conjoint avait “succédé” aux opérations militaires congolo-rwandaises de janvier-février 2009 contre les FDLR, et les troupes rwandaises restées en RDC pour participer à ce bataillon avaient un mandat d’”observation” de la rébellion hutu.


Reste que le départ de ces soldats – dont le nombre exact n’a pas été précisé mais qui pourrait avoisiner les 280 hommes, une compagnie comptant environ 140 hommes en général – intervient alors que les relations entre Kinshasa et Kigali sont très tendues.


Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir le Mouvement du 23 mars (M23), un nouveau groupe armé composé de mutins, ex-membres d’une ancienne rébellion à l’époque soutenue par le Rwanda, et que l’ONU dit appuyée par ce pays, qui dément.

Vendredi, les autorités congolaises ont ainsi demandé à l’ONU de sanctionner des responsables militaires rwandais -sans préciser lesquels- pour leur soutien au M23. Un rapport d’expert de l’ONU met notamment en cause le ministre de la Défense, James Kabarebe, et le chef d’état-major du Rwanda, Charles Kayonga.

Kigali assure avoir “planifié et négocié” le retrait de ses soldats “depuis un certain temps”. De son côté, Kinshasa affirme avoir exprimé à son voisin son “souhait” de voir ces soldats partir, entre autres pour prévenir les tentations d’alliance entre les forces spéciales et le M23.

“Le gouvernement congolais accuse le Rwanda d’avoir soutenu le M23, en même temps qu’il y a les forces armées rwandaises qui soutiennent les forces armées congolaises”, raille pour sa part le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole du M23.



“A partir du moment où ces forces se sont retrouvées dans une zone que le M23 contrôlait, toutes les collaborations qu’ils donnaient, on ne pouvait pas les observer de notre côté correctement”, a expliqué Alexandre Luba Ntambo.

Bien que les compagnies rwandaises “n’aient pas pris part aux hostilités aux côté du M23, des officiers des FARDC ont dit (…) qu’ils craignaient un tel scénario”, souligne l’annexe du rapport des experts de l’ONU.

Selon Jason Luneno, député national à Goma, capitale du Nord-Kivu, “ces militaires rwandais (qui participaient aux opérations de début 2009, ndlr), beaucoup d’entre eux étaient restés, s’étaient enrôlés dans les FARDC”, et “très, très vite” ont soutenu le M23 quand les combats avec l’armée ont commencé -faisant quelque 250.000 déplacés et réfugiés,


“La population nous dit que ces bataillons (rwandais) n’ont jamais bougé vers le M23. Tout ce que nous savons, c’est que les soldats en activité avec le M23 viennent directement du territoire rwandais”, affirme de son côté Thomas D’Aquin Muiti, président de la Société civile du Nord-Kivu, la province où se situe Rutshuru.

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La résidence privée d'Etienne Tshisekedi vandalisée





 

Selon l'UDPS, le principal parti d'opposition de République démocratique du Congo (RDC), la résidence privée de son président a été vandalisée par des soldats dans la nuit du 29 août 2012. L'UDPS dénonce "la fouille systématique de toute les maisons" du village d'Etienne Tshisekedi, Kabeya-Kamwanga "à la recherche d'armes et du Colonel dissident John Tshibangu".



Dans un communiqué, l'UDPS affirme que "des hommes en uniformes lourdement armés" ont investi le village du président du parti, Etienne Tshisekedi, Kabeya Kamwanga (Kasaï) dans la nuit du mercredi 29 août 2012. Selon l'UDPS : "ces soldats ont procédé à la fouille systématique de toutes les maisons dont la résidence privée du président au motif qu'ils étaient à la recherche d'armes ainsi que du Colonel dissident John Tshibangu".
L'UDPS note que les soldats "n'ayant rien trouvé, se sont livrés à des actes de vandalisme". Le Parti d'opposition dénonce même des "viols", des "arrestations arbitraires" et de "nombreuses disparitions".
Le Colonel John Tshibangu a fait défection des FARDC, l'armée régulière congolaise, depuis le 16 août 2012. Depuis cette date, le gouverneur de la province du Kasaï Occidental s'est lancé dans une véritable traque au colonel dissident. Soupçonné d'être proche des rebelles du M23, John Tshibangu ne cache pas son objectif : chasser le président Joseph Kabila du pouvoir pour y installer Etienne Tshisekedi.
http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=188736&Actualiteit=selected