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mercredi 2 novembre 2011

RDC-L’avion de l’opposant Tshisekedi empêché d’atterrir; la police empêche l’affichage de campagne d’Etienne Tshisekedi à Kinshasa

RDC-L’avion de l’opposant Tshisekedi empêché d’atterrir; à la place Victoire, des policiers ont empêché l’affichage de campagne électorale d’Etienne Tshisekedi, su un espace loué et payé d ‘avance par le staff de campagne


Le parti d’Etienne Tshisekedi, l’un des candidats de l’opposition à la présidentielle du 28 novembre en RD Congo, a accusé mercredi l’autorité de l’aviation civile congolaise de refuser à l’avion de son candidat l’autorisation d’atterrir en RDC.
M. Tshisekedi, actuellement en Afrique du Sud où il a terminé une tournée à l’étranger, aurait dû arriver ce mercredi à Kisangani (nord-est) pour y débuter une série de déplacements dans l’est de la RDC, selon l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
« Nous avons loué les avions d’une compagnie sud-africaine qui a toujours atterri en RDC. Nous ne comprenons pas pourquoi les services de l’aviation civile refusent de le laisser atterrir cette fois », a déclaré à l’AFP Jacquemin Shabani, secrétaire général de l’UDPS.
Interrogé par l’AFP, le directeur de l’autorité de l’aviation civile n’a pas souhaité répondre. « Ne me parlez pas de politique, je ne suis pas membre d’un parti, je suis un fonctionnaire de l’Etat », a déclaré Richard Myangwile.
M. Shabani a accusé le chef de l’Etat sortant Joseph Kabila, également candidat à la présidentielle, d’être responsable de cet incident pour « décourager ses adversaires ».
Le secrétaire général de l’UDPS a par ailleurs indiqué que son parti signerait jeudi le code de bonne conduite pour des élections « apaisée » de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
L’UDPS avait avancé comme préalable pour signer ce code l’accès au fichier des électeurs, ce que la Céni a accordé. Mais ce parti a ensuite refusé de signer à la suite de l’incarcération d’une vingtaine de ses partisans arrêtés lors de manifestations réprimées par la police.
M. Shabani a enfin dénoncé les violences physiques dont les membres de l’UPDS et lui-même ont été victimes, selon lui, depuis le début vendredi de la campagne électorale pour la présidentielle et les législatives du 28 novembre.
Mercredi « nous avons été agressés par un bourgmestre (maire) et des policiers alors que nous voulions poser les affiches du président Etienne Tshisekedi », dans un quartier populaire de Kinshasa [Victoire], a-t-il affirmé, affirmant qu’un membre de son parti a été grièvement blessé à la suite de tirs de gaz lacrymogène par la police.
© Agence France-Presse

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