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SACREBOPOL

mercredi 29 octobre 2014

Mende Incidents de lodja L’église catholique l’a traduit en justice, Diongo le charge aussi






Lambert Mende et Franck Diongo.
Loin de se laisser intimider par les pratiques à la Goebbels ( ministre de la communication et propagandiste de Hilter) du ministre de la Communication et des Médias Lambert Mende à Lodja, l’Eglise catholique a décidé de réagir en portant plainte devant la Cour Suprême de Justice contre cet ancien porte-parole du RCD-Goma à qui elle attribue la paternité des agressions survenues le 12 et le 13 octobre derniers contre le clergé dans le Sankuru au Kasaï-Oriental.
Cette plainte déposée il y a quelques jours, confie à la Rédaction de C-News un prélat, est la première étape d’une riposte graduée et intelligente contre les agressions du clergé à Lodja survenues en marge de la lecture dans les paroisses de Lodja du message anti-révision de la Cenco (conférence épiscopale nationale du Congo). Et le prélat d’ajouter sous forme de menace à peine voilée « que les auteurs et le commanditaire identifiés des incidents de Lodja se trompent d’époque, de combat et répondront de leurs actes ici ou ailleurs aujourd’hui ou demain ». Et la conclusion de ce membre important du clergé fut : « Loin de nous faire changer d’avis sur la fermeté de notre position sur le rejet de révision, les incidents de Lodja nous ont plus que confortés. Défendre le peuple est sacré et l’église catholique témoin de l’Histoire tragique de la RD-Congo a choisi de se mettre aux côtés des intérêts du peuple congolais». A la suite de l’église catholique, le député national, Franck Diongo, charge lui aussi l’ancien ministre de Mobutu avant sa chute en 1997 (Lambert Mende).
Pour F. Diongo, l’un de ceux qui ont recueilli le plus grand suffrage à Kinshasa en 2011, le responsable des incidents violents de Lodja c’est Lambert Mende président du CCU, un parti embryonnaire. Dans une correspondance adressée au président de l’Assemblée nationale hier lundi 27 octobre 2014, le président du MLP (Mouvement Lumumbiste Progressiste) y dénonce les attaques perpétrées contre l’Eglise catholique et le clergé à Lodja en donnant tous les détails sur les exécutants de cette sale besogne, les victimes, les dégâts matériels et l’auteur intellectuel de ce crime. Pour le Lumumbiste Diongo, ces incidents sont la goutte d’eau de trop, celle qui fait déborder le vase. Il rappelle dans sa missive à Minaku que Mende est le principal instigateur des troubles dans le Sankuru pour y à assoir son pseudo parti politique (CCU). Onosumba, Lutundula, Okoto et bien d’autres leaders du coin ont déjà faits les frais de l’intolérance politique et de l’instrumentalisation des services de sécurité par Mende qui se croit tout permis dans le Sankuru, rappelle l’élu de la Lukunga. Avant qu’il ne soit trop tard, F. Diongo a donc pris ses responsabilités pour préserver la cohésion ou l’unité dans le Sankuru. (Lire p.4-6 fac similés le document de 
Franck Diongo Contre Mende).


















































































































































































Révision Constitutionnelle, Brouille entre Boshab et la jeunesse du MPCR






C’était la brouille totale le samedi 25 octobre au siège du MPCR entre la jeunesse du parti de Jean Claude Vuemba et Evariste Boshab, qui était venu répondre à Jacques Djoli sur la nécessité de réviser la Constitution. Cette brouille intervient après son exposé de près d’une heure du temps sur l’opportunité du pouvoir actuel de la loi fondamentale.
La jeunesse du MPCR et les étudiants des Universités qui ont pris part à cet échange avec Boshab. Ces derniers ont laminé Boshab par des questions, lesquelles lui ont fait piquer une sainte colère. Un jeune du MPCR a fait savoir à Boshab qu’ils veulent modifier la Constitution pour des intérêts qui ne tiennent pas la route. Boshab a essayé de convaincre ces jeunes du MPCR mais sans succès. Boshab a dit que toute Constitution est révisable. La France que la Rd-Congo prend pour modèle, sa Constitution a été modifiée plus de vingt huit fois. La Constitution des USA est sujet des polémiques au sein dans les institutions Américaines. Alors pourquoi, s’interroge le Sg du PPRD, la Constitution Rd-Congolaise ne peut pas être modifiée pour l’adapter à la conjoncture actuelle. La pilule amère de Boshab n’était pas passée. Les jeunes du MPCR ont balayé d’un revers de la main les allégations de l’ex speaker de l’assemblée nationale.
Pour eux, ils ont dit à Boshab que le pouvoir veut modifier la Constitution au profit d’une seule personne et non pour l’intérêt du peuple. Au finish, la jeunesse du MPCR a cité le nom des personnalités politiques oeuvrant dans les institutions et dans la majorité qui sont contre la révision. Ils citent notamment Léon Kengo et Olivier Kamitatu. L’acte posé par les jeunes Vuembiste avait agacé Boshab, qui au terme de son échange, avait refusé de répondre aux questions des journalistes selon laquelle si Kabila allait toucher à l’article 220 de la Constitution.
«A cette question, je ne répond pas», a lâché l’ancien speaker de l’Assemblée nationale avec un ton sévère. Ça sera toujours une perte d’énergie pour Boshab qui se déploie à prêcher sur la révision Constitutionnelle aussi longtemps que sa famille politique restera diviser à ce sujet. Muyambo, sur les antennes de RFI, a campé sur la position des Katangais qui s’opposent à la révision. Il a dit aux confrères de la RFI qu’il a adhéré à la majorité pour que Kabila ne brigue pas un troisième mandat. A Boshab d’en tirer les conséquences de l’échec de sa famille politique sur la modification de la Constitution.
Yves Buya