Attendu ce vendredi à LubumbashiTshisekedi à la conquête du KatangaPar Le PotentielLe président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, a décidé d’aller à la conquête du Congo profond après sa tournée euro-américaine et sud-africaine. Première étape, Lubumbashi, chef-lieu du Katanga considéré comme fief électoral incontesté de la Majorité présidentielle.
C’est par la ville de Lubumbashi, chef-lieu du Katanga, que le président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi wa Mulumba, a choisi de fouler le sol congolais. Le lider maximo est attendu demain dans la capitale cuprifère. Apparemment, le leader de l’Opposition s’est presqu’imposé un défi en décidant d’aller à la conquête du fief électoral incontesté du leader de la Majorité présidentielle, Joseph Kabila Kabange.Prélude à la grande campagne électorale pour la présidentielle du 28 novembre 2011, le déplacement d’Etienne Tshisekedi dans le Katanga est un test grandeur nature pour l’UDPS qui s’est toujours targué d’être un parti national, voire nationaliste.
Des nouvelles en provenance de Lubumbashi font état d’une effervescence dans la ville cuprifère. Les militants de l’UDPS, qui se comptent par milliers, se sont déployés dans la ville pour réserver un accueil délirant à leur leader. En effet, c’est pour la première fois que le président national de l’UDPS foule le sol du Katanga après les tristes événements d’épuration ethnique des années 1990.
L’arrivée d’Etienne Tshisekedi à Lubumbashi est commentée de diverses manières dans les salons politiques. Mais dans les rangs de l’UDPS, l’on ne s’en émeut pas. En tant que Congolais, se défendent-ils, Tshisekedi est libre de choisir son point d’entrée au pays. Lubumbashi constitue la première étape d’une tournée nationale qui conduira le président national de l’UDPS, notamment dans la Province Orientale, avant les trois provinces du Kivu (Nord et Sud-Kivu et, probablement Maniema).
Des sources proches de la direction nationale de l’UDPS ont confirmé qu’une équipe d’avance quitte Kinshasa ce jeudi 28 juillet pour baliser le terrain, avant l’entrée triomphale du président national de l’UDPS. Selon ces dernières, l’étape de Lubumbashi devrait servir de jauge à l’accueil de la candidature, déjà annoncée d’Etienne Tshisekedi, à la présidentielle du 28 novembre 2011.
Kyungu ne s’y oppose pas
D’ores et déjà, l’un des leaders du Katanga, en l’occurrence Gabriel Kyungu wa Kumwanza, du reste président de l’assemblée provinciale du Katanga, n’a pas trouvé d’inconvénient à la présence du président national de l’UDPS à Lubumbashi. « C’est un fils du pays, on ne peut lui interdire de venir à Lubumbashi. Il a ses frères (Ndlr : du Kasaï) qui peuvent bien l’accueillir », a déclaré Gabriel Kyungu, sur les antennes de Télé 7.
De son côté, Tshisekedi a, avec un peu d’humour depuis son escale d’Afrique du Sud, indiqué qu’il ne se gênerait pas de loger chez son « petit frère » (Ndlr : Kyungu wa Kamwanza) au cas il ne trouverait pas un logement à Lubumbashi. Voilà des propos qui sous-tendent la décrispation. C’est dire qu’au niveau de l’UDPS, l’on joue à l’apaisement, en évitant toute forme de provocation.
Ainsi, de part et d’autre, l’on est dans l’attentisme. En effet, personne ne sait encore prédire ce qui pourrait arriver. Si tout se passe bien, l’on devrait certainement se dire qu’on est sorti de la vieille querelle entre les communautés du Katanga et les originaires du Kasaï. Ce qui devrait être un signe de détente pour des élections apaisées sur toute l’étendue du territoire national.
Gabriel KYUNGU : Tshisekedi sera accueilli par ses frères du Kasaï
« C’est un fils du pays, on ne peut lui interdire de venir à Lubumbashi. Il a ses frères (Ndlr : du Kasaï) qui peuvent bien l’accueillir », a déclaré Gabriel Kyungu. De son côté, Tshisekedi a, avec un peu d’humour depuis son escale d’Afrique du Sud, indiqué qu’il ne se gênerait pas de loger chez son « petit frère » (Ndlr : Kyungu wa Kamwanza) au cas il ne trouverait pas un logement à Lubumbashi.
Le président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, a décidé d’aller à la conquête du Congo profond après sa tournée euro-américaine et sud-africaine. Première étape, Lubumbashi, chef-lieu du Katanga considéré comme fief électoral incontesté de la Majorité présidentielle.
C’est par la ville de Lubumbashi, chef-lieu du Katanga, que le président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi wa Mulumba, a choisi de fouler le sol congolais. Le lider maximo est attendu demain dans la capitale cuprifère. Apparemment, le leader de l’Opposition s’est presqu’imposé un défi en décidant d’aller à la conquête du fief électoral incontesté du leader de la Majorité présidentielle, Joseph Kabila Kabange.
Prélude à la grande campagne électorale pour la présidentielle du 28 novembre 2011, le déplacement d’Etienne Tshisekedi dans le Katanga est un test grandeur nature pour l’UDPS qui s’est toujours targué d’être un parti national, voire nationaliste.
Des nouvelles en provenance de Lubumbashi font état d’une effervescence dans la ville cuprifère. Les militants de l’UDPS, qui se comptent par milliers, se sont déployés dans la ville pour réserver un accueil délirant à leur leader. En effet, c’est pour la première fois que le président national de l’UDPS foule le sol du Katanga après les tristes événements d’épuration ethnique des années 1990.
L’arrivée d’Etienne Tshisekedi à Lubumbashi est commentée de diverses manières dans les salons politiques. Mais dans les rangs de l’UDPS, l’on ne s’en émeut pas. En tant que Congolais, se défendent-ils, Tshisekedi est libre de choisir son point d’entrée au pays. Lubumbashi constitue la première étape d’une tournée nationale qui conduira le président national de l’UDPS, notamment dans la Province Orientale, avant les trois provinces du Kivu (Nord et Sud-Kivu et, probablement Maniema).
Des sources proches de la direction nationale de l’UDPS ont confirmé qu’une équipe d’avance quitte Kinshasa ce jeudi 28 juillet pour baliser le terrain, avant l’entrée triomphale du président national de l’UDPS. Selon ces dernières, l’étape de Lubumbashi devrait servir de jauge à l’accueil de la candidature, déjà annoncée d’Etienne Tshisekedi, à la présidentielle du 28 novembre 2011.
Kyungu ne s’y oppose pas
D’ores et déjà, l’un des leaders du Katanga, en l’occurrence Gabriel Kyungu wa Kumwanza, du reste président de l’assemblée provinciale du Katanga, n’a pas trouvé d’inconvénient à la présence du président national de l’UDPS à Lubumbashi. « C’est un fils du pays, on ne peut lui interdire de venir à Lubumbashi. Il a ses frères (Ndlr : du Kasaï) qui peuvent bien l’accueillir », a déclaré Gabriel Kyungu, sur les antennes de Télé 7.
De son côté, Tshisekedi a, avec un peu d’humour depuis son escale d’Afrique du Sud, indiqué qu’il ne se gênerait pas de loger chez son « petit frère » (Ndlr : Kyungu wa Kamwanza) au cas il ne trouverait pas un logement à Lubumbashi. Voilà des propos qui sous-tendent la décrispation. C’est dire qu’au niveau de l’UDPS, l’on joue à l’apaisement, en évitant toute forme de provocation.
Ainsi, de part et d’autre, l’on est dans l’attentisme. En effet, personne ne sait encore prédire ce qui pourrait arriver. Si tout se passe bien, l’on devrait certainement se dire qu’on est sorti de la vieille querelle entre les communautés du Katanga et les originaires du Kasaï. Ce qui devrait être un signe de détente pour des élections apaisées sur toute l’étendue du territoire national.
Moïse Katumbi appelle la population au calme
Sans trompette ni tambour battant, le gouverneur élu du Katanga Moïse Katumbi Chapwe est rentré hier mercredi à Lubumbashi après trois semaines de vacances passées en dehors du pays. Sa présence met un terme à toutes les rumeurs folles qui avaient couru sur son supposé exil politique. Par ailleurs, abordé par la presse locale sur le prochain voyage d’Etienne Tshisekedi dans la ville cuprifère, Moïse Katumbi a appelé la population au calme et rejeté les commentaires biscornus distillés à ce sujet.
Des sources dignes de foi il nous revient que le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, est arrivé à Lubumbashi hier mercredi en fin de matinée. De la même manière qu’il était parti, il n’avait pas mobilisé la foule pour l’accueillir. Raison avancée : son retour au pays ne doit pas constituer un événement devant conduire à un arrêt de travail et autres activités commerciales dans la ville, a dit un membre du protocole d’Etat.
Celui-ci a aussi confirmé qu’à peine arrivé, le gouverneur du Katanga est allé directement inspecter l’exécution des travaux des cinq chantiers de la République sur la ville. Preuve, si besoin en était encore, qu’il est un travailleur infatigable qui aime son pays et sa population.
Montrant sa grandeur d’âme et d’esprit, l’homme de Kashobwe a fait fi de tout le mal qui a été raconté en son absence sur son séjour à l’étranger, laissant aux pourceaux le soin de se complaire dans la crasse.
De le voir ainsi sur les chantiers alors qu’on le donnait pour candidat à l’exil politique, la foule a accouru et l’a submergé. Car, la surprise était totale et l’émotion à son comble. N’en croyant pas ses yeux, rapporte un de ses proches, une dame d’une cinquantaine d’années est tombée en syncope. Après avoir crié : « Moïse ! ». Elle a été tout de suite admise dans un centre hospitalier pour des soins urgents.
Dès lors, ce retour au pays vient de mettre fin aux rumeurs folles que des adversaires en mal de positionnement politique s’étaient permis de vulgariser en propageant la nouvelle selon laquelle le gouverneur du Katanga a fui le pays avec famille et biens. Comme toujours, certains médias avaient été utilisés pour faire la sale besogne. En se distinguant par une sorte de banditisme journalistique qui n’honore pas la corporation.
« Si le ridicule pouvait tuer !», s’est écrié un observateur sur place à Lubumbashi. Celui-ci a confié à un confrère qu’il était bon que les « langues pendues » se coupent et que la honte couvre leurs propriétaires.
Saisissant l’opportunité, la presse locale s’est empressée d’aborder avec le gouverneur du Katanga la question de l’arrivée prochaine d’Etienne Tshisekedi à Lubumbashi. Dans la foulée, il a rejeté tous les colportages sur des soi-disant appels xénophobes à l’endroit du leader de l’UDPS qui auraient été proférés par des leaders politiques katangais.
Sans tergiverser, Moïse Katumbi a appelé la population au calme. Il a rappelé que sa province a la réputation d’être hospitalière. Selon lui, le président national de l’UDPS est un Congolais qui a le droit d’aller partout au Congo, en l’occurrence au Katanga. Et en sa qualité de leader , il a le droit de visiter les membres de son parti, particulièrement en cette période de fièvre électorale.
[Willy Kabwe/Le Potentiel]Published By www.KongoTimes.info - © KongoTimes! - All Rights Reserved.