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SACREBOPOL

jeudi 14 août 2014

RDC : Lambert MENDE déclenche une polémique avec Washington

RDC : Lambert MENDE déclenche une polémique avec Washington

Lambert MENDE OMALANGA
Partant de cette affirmation du Cardinal de Retz : " on ne sort de l'ambiguïté qu'à ses dépens " , l'on s' aperçoit que cette assertion s' applique bien au porte parole du gouvernement congolais, Mr Lambert Mende à propos de tous ses discours tenus depuis le 9 mars 2014 quand il affirmait sur RFI et TV5 Monde : "Le président Kabila respectera strictement ce qui est écrit dans la constitution. Pas plus de deux mandats successifs. En 2016, il y aura un passage de flambeau civilisé entre un président qui sort et un président qui entre. " Cette déclaration avait d'ailleurs fait l'objet de nombreuses jaseries. Si le ridicule tuait , les politiques congolais se suivraient à la queue leu-leu à la rencontre de Hades ou d'Orcus. Et pour motif ! Ils savent saouler les citoyens avec des discours de diversion ou des discours dilatoires. Le comble de tout, le porte parole du gouvernement congolais vient d'adresser ce mercredi 6 août une fin de non-recevoir au rappel de l'envoyé spécial du président américain Barack Obama Mr Russ Feingold sur le respect de la constitution. Mr Russ Feingold a rappelé ce 6 août l'attachement des Etats unis d'Amérique au respect de la constitution en Rdc et que Mr John Kerry a été clair en recevant Joseph Kabila à Washington lors du sommet Etats unis/Afrique. La réaction du porte parole du gouvernement congolais est allée à côté de la plaque. Tout cela est paru trop maladroit lorsqu'il affirme que ce que raconte Russ Feingold est une invention . Ce n'est pas son rôle de s'occuper des questions de politique intérieure de la Rdc. Et ce porte parole de conclure que nous sommes habitués à ce genre de personnages.
Il est d'abord clair que du vivant de Mzee Laurent Désiré Kabila, des farfelus comme Mende ne ferait pas partie du gouvernement. Aujourd'hui beaucoup d'hommes politiques congolais souffrent d'amnésie. Cette politique de l'amnésique est source intarissable de phantasmes anxiogènes. L'homme sans mémoire représente ainsi un véritable danger pour la société en tant que son errance est l'indice de sa liberté , de son affranchissement à l'éthique sociale. Mr Lambert Mende ignore que les questions de politique intérieure et extérieure de la Rdc ont depuis l'indépendance du pays en 1960 , fait l'objet des préoccupations des puissances internationales . Il est vrai que depuis 1960, le Congo a connu plusieurs interventions. Nul n'ignore le rôle joué par Washington en s' efforçant d'amortir la chute de Mobutu dans l'intérêt d'une transition en douceur. 
Mr Lambert Mende et ce lobby qui est derrière lui ne doivent pas ignorer que c'est grâce à ce droit d'ingérence que l'Accord de Sun city du 12 décembre 2002 en Afrique du Sud a été signé mettant fin à la guerre et instituant un schéma hors histoire comportant un gouvernement dirigé par un président et quatre vice présidents, aboutissant à l'organisation des élections présidentielles et législatives. Pour compléter ce registre, il faut souligner que la paix est revenue à l'est de la Rdc grâce à l'implication directe de l'ensemble de la communauté internationale suite à la menace posée par la présence du M23 après la prise de Goma en novembre 2012 sans oublier la présence de la Brigade mobile des Nations unies formée suite à la résolution 2098 du Conseil de sécurité des UN. La Rdc a toujours été victime d'un vaste complot international compte tenu de ses ressources importantes et c'est dans ce contexte qu'il ne faut pas sous estimer le poids de certaines ingérences, il ne rime à rien de faire un gros dos.
C'est dans l'esprit des missions confiées à l'envoyé spécial du président Barack Obama pour la région des Grands Lacs , que Mr Russ Feingold accompagné de Mme Mary Robinson, envoyée spéciale des Nations unies pour la région des Grands Lacs, de Mr Koen Vervaeke, coordonnateur principal pour la région des Grands Lacs de l'Union européenne, de Mr Boubacar Diara , représentant spécial de l'Union africaine et de Mr Martin Kobler , chef de Mission onusienne à Kinshasa a été recu en date du 3 juin par Mr Joseph Kabila. Selon des sources diplomatiques Mr Russ Feingold aurait pris la parole au nom de la délégation en commençant par réitérer le message que le Secrétaire d'Etat américain John Kerry avait transmis au président congolais le 4 mai dernier. A savoir qu'il faut respecter la constitution en ce qui concerne l'article 220 . Il est évident que la position américaine ne change pas quel que soit le statut politique de l'animateur de l'exécutif. Il faut se retrouver dans un asile de fous pour réserver une fin de non-recevoir comme l'a fait le porte parole du gouvernement congolais dans des propos dignes de la pègre. 
Enfin les perspectives politico-sociales n'augurent visiblement pas de lendemains qui enchantent . Face à cette fin de non-recevoir du porte parole du gouvernement congolais aux appels réitérés par l'envoyé spécial de Barack Obama sur le respect de la constitution, nous demandons à l'Administration américaine de préparer des scénarios possibles pour ceux des présidents qui seront des récalcitrants. La paix sociale, la stabilité et le développement durable n'ont pas de prix. Seules les pressions ne suffiront pas .Pour que le leadership américain ne soit pas réduit en peau de chagrin , il faut penser "neutraliser" Mr Joseph Kabila pour éviter au Congo le spectre d'autres guerres et permettre au pays d'asseoir une alternance politique . Que peut encore offrir aux congolais un aventurier qui place en 2014 la Rdc l'avant dernier pays en terme de développement ? Il est temps qu'il prépare sa valise.

Professeur Florent Kaniki


Alternance 2016 :


Jeannot Mwenze Kongolo montre à «Joseph Kabila»... la porte

Jeannot Mwenze Kongolo


 Ancien tout-puissant ministre de la Justice sous la présidence de LD Kabila et en charge brièvement de l’Ordre et de la sécurité sous «Joseph», Jeannot Mwenze Kongolo, 54 ans, vient d’accorder une interview à un journal en ligne (www.congosynthese.com) en réaction à la confirmation faite, mardi 29 juillet, par Evariste Boshab sur la volonté du PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) de faire réviser la Constitution. 

«Joseph Kabila ne peut pas briguer un troisième mandat en 2016, c’est la Constitution qui le dit!». C’est la déclaration faite par l’ex-homme fort du régime mis en place un certain 17 mai 1997 par AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre). Bien que poursuivant sa
«traversée de la savane» depuis 2002, Jeannot Mwenze Kongolo reste «intouchable» en dépit de ses critiques. L’homme fait partie de quelques dignitaires dépositaires d’un «grand secret d’Etat» : les circonstances exactes ayant abouti à la désignation de «Joseph Kabila» comme successeur de son "père". C’était un certain 26 janvier 2001.

Face un intervieweur qui avait de la peine à garder une certaine neutralité, l’ancien ministre Mwenze - qui est à la tête du « Parti des kabilistes Mzee» - est apparu taquin et ironique. Le PPRD ? «C’est un parti qui est déjà mort», lance-t-il. Ajoutant : «Il ne lui reste que le secrétaire général».

Réagissant aux propos d’Evariste Boshab selon lesquels « réviser la Constitution, c’est aussi la respecter», Mwenze d’ironiser : «Moi, j’ai été contre cette Constitution après son adoption par référendum en 2005 ». Il se dit surpris d’entendre le secrétaire général du PPRD vouer aux gémonies cette loi fondamentale qui arrangeait bien le régime en place. En 2006, dira-t-il, on a
«voté» (les guillemets sont de lui) «Joseph Kabila». En 2011, il a été «réélu».
«Personne n’a broché à l’époque». «L’actuel président ne peut pas se représenter en 2016, souligne-t-il. C’est la Constitution qui le dit ».

Pour Mwenze, l’alternance est nécessaire pour permettre au pays de
«respirer» et de repartir avec un souffle nouveau. Pour lui, il n’est plus besoin de recourir à la lutte armée «pour changer l’ordre institutionnel». Le changement, pour lui, doit intervenir dans le respect strict de la Constitution. Arborant un grand sourire, « Jeannot » de suggérer à la majorité actuelle de
«présenter un autre candidat que Joseph Kabila». «La population est fatiguée». Pour lui, le Congo a besoin d’un nouveau Parlement ainsi que d’un nouveau président de la République.

Déviationnisme

Depuis qu’il n’est plus aux affaires, Jeannot Mwenze a, à maintes reprises, décoché des flèches en direction d’un « Joseph Kabila » qu’il accuse d’avoir trahi les « idéaux » de Mzee. Dans certains journaux kinois, il parle de
«déviationnisme». Dans une interview accordée à Congo Indépendant en décembre 2010, il n’a pas changé son discours : «(…). Il y a donc plusieurs années depuis que je dénonce ce comportement indigne d’un fils par rapport à son propre père. Un comportement qui se traduit par la destruction systématique de toutes les oeuvres de son géniteur quand bien même des Congolais y trouvent leur compte. Comment devrait-on appeler cela?»

Comment explique-t-il l’apparente "impunité" dont il jouit face aux "faucons du régime" ? «Je n’ai jamais émis des critiques dans le but d’attirer l’attention de l’entourage présidentiel. Je le fais à l’intention particulière de la population congolaise. Il s’agit pour moi d’une démarche pour le moins normale de la part d’un politicien qui se soucie du destin collectif. La contestation et la dénonciation que vous appeler «blâme» ne sont en réalité que des méthodes les plus légitimes.»

S’agissant des informations selon lesquelles il ait pu jouer un "rôle de premier plan" dans l’avènement de «Joseph» à la tête de l’Etat, «Jeannot» reste droit dans ses bottes. Pour lui, il a joué son «rôle de nationaliste en toute honnêteté». En posant cet acte, ajoutera-t-il, il espérait que « c’était la meilleure façon d’assurer la pérennité de l’oeuvre de Mzee et surtout d’honorer son nom et sa mémoire. Hélas !»

Réfectoire national

Depuis le mois de décembre 2010, l’ancien ministre Mwenze a tissé des liens de "partenariat politique" notamment avec l’Union pour la Nation Congolaise de Vital Kamerhe. En janvier 2014, « Jeannot » tenait un point de presse pathétique pour dénoncer la «perquisition sans mandat» de sa ferme à Lubumbashi, au Katanga. Sic transit gloria mundi? Ainsi passe la gloire de ce monde. Connaissant les mœurs du régime, Mwenze redoutait que les «enquêteurs» chargés de visiter sa propriété n’y dissimulent quelques armes pour l’accuser par la suite de « détention illégale d’armes de guerre ».

Tout en reconnaissant à l’ex-ministre Mwenze Kongolo le droit d’exprimer ses opinions, des observateurs s’interrogent si l’homme aurait eu la même attitude critique s’il avait gardé sa place au «réfectoire national»…

B.A.W 
© Congoindépendant 2003-2014



Kutino et Diomi : deux grands malades abandonnés…

Kutino et Diomi : deux grands malades abandonnés…






Kutino et Diomi : deux grands malades abandonnés…

Ceux qui pensent devoir absolument informer les Congolais de l’état de santé de certains de leurs compatriotes auraient pu se saisir de l’occasion pour se pencher sur les cas de deux compatriotes qui en appellent, depuis des mois, à une assistance urgente du gouvernement en vue de les tirer d’une mort certaine. Il s’agit, on s’en doute, de deux prisonniers, en l’occurrence, le pasteur Kutino Fernando, en séjour à la prison centrale de Makala depuis plus de 8 ans, et Eugène Diomi Ndongala, président national de la Démocratie Chrétienne, qui se trouve au même lieu depuis une année, pour purger une peine de 10 ans.
Voilà deux malades qui ne se cachent pas. La semaine dernière, Kutino Fernando a fait publier son bulletin de santé dans la presse, par l’entremise du député Franck Diongo, afin d’attirer l’attention du gouvernement sur la gravité de son état de santé, qui exige une évacuation sanitaire urgente vers l’étranger. Transmis sous forme de « Sos », son message n’a rencontré aucun écho du côté des décideurs politiques. Financièrement endetté jusqu’au cou, avec une facture impayée qui vient de dépasser 80.000 dollars, ce ministre de Dieu n’en peut plus. Chaque jour qui passe, les séquelles de son Accident Vasculaire Cardiaque ne font que s’aggraver. Alors que ses jours sont comptés, rien ne bouge du côté des autorités judiciaires ou politiques.

C’est pareil pour Eugène Diomi Ndongala, lui aussi victime des problèmes respiratoires et des complications post-opératoires. Ses requêtes répétées en direction des pouvoirs publics, pour des soins à l’étranger, à ses propres frais, restent sans suite, en dépit de la publicité que ses proches, à commencer par son épouse, font autour de son inquiétant bulletin de santé.

Tout récemment, l’ancien ministre provincial de l’Agriculture au Bas-Congo, le regretté Raymond Nsumbu Badika, a trouvé la mort dans son statut de détenu, pour n’avoir pas reçu à temps des soins appropriés, que devait lui prodiguer l’Etat congolais, propriétaire des établissements pénitenciers. Pourtant, depuis l’année dernière, lui-même, ses avocats et sa famille avaient envoyé des signaux de détresse en direction de qui de droit.

Pourquoi refuse-t-on de venir en aide aux malades privés de liberté, réellement à l’article de la mort, pour porter un intérêt suspect sur Etienne Tshisekedi qui, jusque-là, n’a pas sollicité une assistance publique ? Voudrait-on l’aider à mourir très vite que l’on ne procéderait pas autrement.
Dans des pays de vieille démocratie, on fait très  attention à la sphère d’intimité des individus, hommes publics soient-ils. L’affaire du vol du dossier médical de Schumacher, l’ancien champion allemand de «Formule 1», se trouve en justice. Pour échapper à celle-ci, le présumé auteur du coup s’est suicidé.

Dans le passé, on n’a jamais divulgué les dossiers médicaux de l’ancien président François Mitterrand ou de la star américaine Michael Jackson. Chez nous, personne n’est entré dans les dossiers médicaux de Luambo ou Tabu Ley. Avec tout ce qui se dit avec triomphalisme autour de Tshisekedi, la RDC ne s’acheminerait-elle pas vers une jungle ?»

 

TIRE DE LA REVUE DE LA PRESSE DU 14/08/2014 DE GUY DE BOECK