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SACREBOPOL

lundi 19 mars 2012

L'informateur

La situation que vit le Congo est fort ambiguë et, à ma modeste connaissance, on nomme un informateur que lorsqu'après une élection, on ne parvient pas à avoir une majorité. Cet informateur négociera avec les différentes forces politiques en vue de trouver un consensus et dégager une option pour la mise en place d'un gouvernement d'union nationale qui gouvernera le pays pendant une période donnée.


Cependant, en République démocratique du Congo, lors des dernières élections des mois de novembre et décembre 2011, le parti présidentiel ayant dégagé une majorité absolue au parlement avec plus de 300 députés sur 500, il ne devrait se poser aucun problème majeur pour la mise en place d'un gouvernement du PPRD/MP. Contre toute attente, la Majorité Présidentielle ne parvient pas à désigner son Premier ministre et son Président de l'Assemblée Nationale, ce qui paralyse le bon fonctionnement de l'État. Comme pour donner raison à ceux - nombreux - qui pensent que les résultats des élections ont été manipulés en faveur du PPRD/MP, "Joseph Kabila" vient de désigner le belge Mwando Nsimba comme informateur pour prendre langue avec toutes les forces politiques de la république, ce qui en d'autres mots veut dire qu'il ne reconnait pas les résultats législatifs.


En ce qui nous concerne, nous ne cesserons jamais à dire qu'en RDC, jamais on ne pourra diriger par défi. Nous demandons donc aux députés élus ou désignés de l'Opposition, de ne pas cautionner le hold up du PPRD en allant siéger, même si l'appât du gain étant si fort.  

Mbuji-Mayi : accrochages entre la Police et les FARDC, 4 morts

PAR RADIO OKAPI



Une vue aérienne de la ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental (RDC).  Panoramio.com/Ph. VINCENT FrancoisUne vue aérienne de la ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental (RDC). Panoramio.com/Ph. VINCENT Francois

Des échanges des tirs ont eu lieu dimanche 18 mars dans l’après-midi entre les éléments de la Police nationale congolaise (PNC) et ceux des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) aux environs du camp militaire Nsele dans la commune de Kanshi à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Le bilan officiel de cet incident n’est pas encore connu mais certaines sources locales parlent de quatre morts, dont deux dans chaque camp.
D’autres sources avancent le chiffre d’une dizaine de morts dont deux civils. Ces sources comptent aussi plusieurs blessés parmi els victimes.
Des témoins rapportent qu’un bataillon des militaires est allé récupérer leur collègue arrêté pour un cas présumé de viol depuis vendredi 16 mars au sous-commissariat de la police installé à côté de l’Hôpital général de référence de Dipumba.
Ce groupe de militaires venu de Kamina pour la sécurisation des élections de novembre dernier a tabassé les policiers de garde du commissariat trouvés sur place. Ils ont tenté de ramener leur collègue militaire mais aussi un policier qu’ils ont fait prisonnier.
Ils ont croisé sur leur chemin une jeep du groupe mobile d’intervention de la Police nationale congolaise (PNC) et il s’en est suivi un échange des tirs entre les deux camps pendant plus d’une heure jusqu’au niveau de l’aéroport de Bipemba.