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vendredi 4 décembre 2015

Olivier Kamitatu: «La RDC est une République et non un royaume»


Olivier Kamitatu: «La RDC est une République et non un royaume»


«La République démocratique du Congo est une République et non un royaume, ni encore une monarchie constitutionnelle », a affirmé le président de l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC), Olivier Kamitatu. Il a fait cette déclaration samedi 14 novembre, lors du congrès de son parti politique à Kinshasa, sous le thème «ARC face aux enjeux politiques de l’heure.»

Pour cela, il faut lutter pour le respect strict de la constitution. La lutte qui n’est pas facile, a-t-il reconnu.
«Notre lutte s’inscrit dans la durée. Le chemin de victoire a un prix et nous sommes décidés à payer ce prix», a poursuivi Olivier Kamitatu.
Quant au dialogue envisagé par le président Joseph Kabila, il estime qu’il est tout simplement inutile.
« En tant qu’ARC, notre devoir est de garantir que notre peuple pourra choisir ses dirigeants à temps. L’ARC doit s’engager à combattre avec détermination et courage tout projet funeste de transition illégitime qui mette en péril la survie du pays qui est déjà fragile», a indiqué Olivier Kamitatu.
Pour sa part, le secrétaire général de l’ARC, Bruno Lapika a souligné que ce parti était indivisible et restait sous l’autorité morale d’Oliver Kamitatu.

À l’en croire, la crise actuelle autour de son label est artificielle et elle est « entretenue par des imposteurs».
Il faisait allusion aux dissidents de ce parti, qui avaient aussi tenu leur congrès la semaine dernière à Kinshasa. Cette rencontre avait pour objectif  «de créer un organe qui permettra au parti de jouer son rôle au sein de la Majorité présidentielle parce que ce parti n’a jamais quitté la MP», avait expliqué un des participants, le président interfédéral du Maniema, Jérôme Bikengo.
Le congrès de l’ARC placé sous le thème : « ARC face aux enjeux politiques de l’heure » vise à débattre sur la marche de leur parti, depuis sa création et de la restructuration de ses organes, mais aussi d’aborder la question du processus électoral, du dialogue en vue et de leur engagement dans la lutte pour le respect strict de la constitution.​
L’ARC fait partie du G7, le groupe constitué de sept partis politiques exclus de la Majorité présidentielle en septembre dernier pour avoir adressé une lettre ouverte au président Joseph Kabila exigeant le respect de la constitution."

mercredi 2 décembre 2015

Tshisekedi rejette le Dialogue « version Kabila »










Après la sortie médiatique de son fils, Félix Tshisekedi, Secrétaire national aux Relations extérieures de l’UDPS qui a, aussitôt après sa descente d’avion lundi à l’aéroport international de Ndjili, en provenance de Luanda, dénié au Président Joseph Kabila le droit de convoquer le Dialogue national, c’est Etienne Tshisekedi lui-même, président national, qui enfonce le clou. En effet, dans un communiqué daté de Bruxelles, où il réside depuis août 2014 pour des raisons de santé, il a fait savoir que son parti rejette catégoriquement tout Dialogue « version Kabila ».
Il souligne, entre autres points de désaccord entre l’UDPS et le Chef de l’Etat, le fait que ce dernier se fait passer pour l’initiateur de ce forum alors que c’est son parti qui fut le premier à le réclamer, sur pied de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Le plus célèbre opposant congolais rappelle également que c’est lui qui a écrit dernièrement au Secrétaire général des Nations Unies pour lui exiger la désignation d’un médiateur pour le Dialogue national avant le 30 novembre 2015, faute de quoi son parti allait y mettre une croix définitive.
Alors que New York n’a pas réagi jusqu’à l’expiration de l’ultimatum de l’UDPS, ce parti est surpris de voir Joseph Kabila, qu’il estime ne pas avoir qualité pour le faire, convoquer le dialogue, en précisant le lieu d’accueil mais pas la date de son ouverture.
S’agissant d’autres détails, Etienne Tshisekedi n’accepte pas que le Chef de l’Etat ait pris l’initiative de mettre en place un « Comité préparatoire » du Dialogue national, prérogative qu’il pense revenir au médiateur à désigner par le Secrétaire général de l’ONU. Bref, selon le numéro un de l’UDPS, Joseph Kabila est, à l’instar d’autres acteurs politiques, partie prenante à la crise congolaise. Par conséquent, il n’a pas à s’afficher en organisateur du Dialogue, au risque d’être à la fois juge et partie.
Pour toutes ces raisons et tant d’autres, notamment son non-respect de la Constitution, son mutisme sur le transfert pacifique du pouvoir à son successeur à sortir des urnes en novembre 2016, son intention de modifier de nouveau les règles du jeu pour la présidentielle, sa volonté de « glisser » au-delà de son second mandat, l’UDPS ne se sent plus liée par le Dialogue, auquel elle tient pourtant à prendre une part active car c’est l’unique alternative pour sauver le processus électoral, mais sous réserve du respect de certains préalables.
Communiqué de la présidence de l’UDPS
L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social,UDPS en sigle, et son Président National, le Dr  Etienne Tshisekedi wa Mulumba, après avoir suivi avec attention l’annonce faite par Monsieur Joseph  Kabila en date du 28 novembre 2015 relative au Dialogue National,
  1. Rappellent que c’est le Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba, constant dans sa vision de la démocratie, qui a été le premier à réaffirmer que le dialogue est la VOIE ROYALE de résolution de la crise politique en République Démocratique du Congo (RDC) ; et qu’à cet effet,  la feuille de route du parti, publiée le 12 février 2015, donne la vision du Dialogue qui doit être  conforme aux prescrits de l’Accord Cadre d’Addis-Abeba, lequel a été signé par 11 pays de la
Région de Grands Lacs (dont Joseph KABILA pour le compte de la R.D.C.), en présence des Institutions Internationales (O.N.U., U.A. et U.E.) et de nombreux témoins représentants officiels  de leurs gouvernements, suivi par l’adoption de trois résolutions subséquentes du Conseil de  Sécurité de l’ONU ;
2.Relèvent qu’en date du 24 novembre 2015, le Président Etienne Tshisekedi a saisi le Secrétaire  Général des Nations Unies pour solliciter la désignation, dans les meilleurs délais, d’un Facilitateur;
  1. Précisent que le facilitateur ainsi désigné devra, de commun accord avec les parties prenantes, à savoir le camp du changement représenté, par l’UDPS et alliés, et la majorité au pouvoir, déterminer la composition du comité préparatoire chargé de définir les contours de l’organisation du forum, en prenant la société civile à témoin.
  2. Notent que Monsieur KABILA, en tant que partie prenante au dialogue, donc élément du problème congolais et non de solution, ne peut s’arroger le rôle d’être juge et partie. A cet effet, il ne peut ni en définir l’ordre du jour, ni en donner une quelconque orientation.
  3. Font remarquer que Monsieur Joseph Kabila, dans son allocution, a parlé de tout, sauf de lui, et s’est ainsi sciemment refusé de s’engager à respecter la Constitution, notamment pour ce qui est du nombre et de la durée des mandats présidentiels et du respect de l’alternance à l’issue de son deuxième et dernier mandat en 2016 conformément à l’article 220 de la Constitution ;
  4. Réaffirment qu’en tout état de cause, le dialogue ne devrait ni sortir du cadre constitutionnel qui doit être formellement respecté, ni donner lieu à une quelconque manœuvre visant à favoriser un glissement du calendrier électoral au-delà des délais constitutionnels.
Prenant le peuple congolais et l’opinion internationale à témoin,
  1. Prennent acte de l’annonce de Monsieur Joseph Kabila du 28 novembre 2015 relative au Dialogue National;
  2. Prient instamment le Secrétaire Général des Nations-Unies de désigner un Facilitateur pour éviter à notre pays de sombrer davantage dans une situation de chaos, qui a déjà tant coûté en vies humaines congolaises, en investissement d’énergies et des moyens à la Communauté internationale ;
  3. Affirment que si les exigences légitimes exprimées ci-dessus, et réitérées plusieurs fois depuis déjà de longs mois, sont rencontrées, le parti se tient prêt à s’engager concrètement dans le dialogue politique dont les objectifs principaux recherchés sont :
L’élaboration d’un calendrier électoral réaliste et consensuel, qui tient compte des délais constitutionnels ;
L’organisation d’un processus électoral crédible et dans un climat apaisé ;
Le transfert pacifique du pouvoir, dans le respect de l’expression de notre peuple.

http://7sur7.cd/new/tshisekedi-rejette-le-dialogue-version-kabila/


vendredi 27 novembre 2015

Les évêques rd-congolais programment une marche contre les tueries le 16 février

Les évêques rd-congolais programment une marche contre les tueries le 16 février





































Tshisekedi a reçu She Okitundu, une haute trahison dont les conséquences le suivront jusqu'à sa tombe

Le président de l'UDPS, Union pour la démocratie et le progrès social, Etienne Tshisekedi Wa Mulumba a reçu, l'émissaire de Joseph Kabila, le sénateur Léonard She Okitundu le jeudi 26 novembre, à Bruxelles, selon les sources dignes de foi. She était porteur du projet d'ordonnance, qui doit convoquer le dialogue. Tshisekedi devrait porter son appréciation, quelques corrections et ajoutes pour faire un texte consensuel.
Le fait que Tshisekedi venait de recevoir l'émissaire du président sortant, établit clairement que l' homme a fini par adhérer à la demande de Kabila. Plus de doute, Tshisekedi a trahi le peuple, il prendra part à un dialogue convoqué par son propre bourreau - devenu aujourd'hui un grand ami et allié de taille. Tshisekedi et certains de ses proches - surtout sa famille biologique notamment son épouse et son fils Félix Tshilombo - le désormais l'un des liquidateurs de l'État rd-congolais, vont donner à Kabila des béquilles soit pour glisser ou pour briguer à un 3ieme mandat. Ce qui n'est pas évident, vu la détermination du peuple pour l'alternance au sommet de l'État.
Des sources rapportaient qu'il y a probabilité que Kabila convoque son dialogue avec Tshikas ce 26 ou demain. Pour cette trahison,
Tshisekedi paiera jusqu'à sa tombe, déplore un de ses anciens alliés qui a fondu en larmes. "Combien de nos compatriotes ont été tué, seulement parce qu'ils étaient de l'UDPS ou soutenaient Tshisekedi?", s'interroge-t-il. De rappeler que le peuple luba a été traité de tous les noms d'oiseaux, diabolisé, rejeté à cause de l'appartenance de Tshisekedi à cette tribut.
Aujourd'hui, Tshesekedi accepte de trahir -comploter pour la liquidation de l'État congolais, ça c'est une très haute trahison, dont les conséquences suivront ce drôle d'acteur politique - incapable de transformer son leadership pour changer la situation précaire de son peuple- jusqu'à sa tombe. Il paiera le prix de la haute trahison -si seulement il n'a pas prêté serment sur la Bible. Déjà que le vieux potentat est entrain de boucler le reste de ses jours en dents de scie. Tantôt plutôt.
SAMUEL MBUTA

jeudi 26 novembre 2015

DEBOUT CONGOLAIS VERSION LINGALA

FUNGOLA MISO! HYMNE NATIONAL DEBOUT CONGOLAIS VERSION LINGALA "TÉLÉMA MWANA KONGO"



KINSHASA, UN REEL PROBLEME D'URBANISATION, UNE VILLE AU BORD DE L'EXPLOSION

KINSHASA, UN REEL PROBLEME D'URBANISATION, UNE VILLE AU BORD DE L'EXPLOSION




























Ebale Ya Mozindo
kinshasa commune de kalamu quartier kaûka non loin du rond points victoire
‪#‎kinshasaezodinda‬

samedi 14 novembre 2015

vendredi 13 novembre 2015

MONDE ATTENTATS À PARIS





Attentats à Paris 








Attentats à Paris : huit terroristes sont morts



Au moins 120 personnes ont été tuées vendredi soir à Paris dans une série d’attaques terroristes sans précédent en France, dont une tuerie dans une salle de spectacle aux cris de «Allah Akbar» et un attentat suicide au Stade de France. Il y aurait aussi  plus de 200 blessés dont 80 graves. 
 
Huit terroristes sont morts, dont sept en se faisant exploser, selon les premières constatations des enquêteurs, a affirmé à l’AFP une source proche de l’enquête.
 
Quatre de ces assaillants sont morts dans la salle de concerts du Bataclan, dont trois en actionnant une ceinture d’explosifs, le dernier étant tué lors de l’assaut des forces de l’ordre. Trois kamikazes sont morts au Stade de France et un autre boulevard Voltaire, à proximité du Bataclan, a détaillé la source. 
 
Quelque 1500 spectateurs étaient présents au Bataclan, célèbre salle de spectacle proche du lieu où des jihadistes avaient déjà décimé la rédaction deCharlie Hebdo en janvier, lorsque les assaillants ont fait irruption.
«Deux ou trois individus non masqués sont entrés avec des armes automatiques de type kalachnikov et ont commencé à tirer à l’aveugle sur la foule», a raconté un journaliste de la radio Europe 1, Julien Pearce, présent dans la salle.
 
«Ça a duré une dizaine, une quinzaine de minutes. Ça a été extrêmement violent et il y a eu un vent de panique, tout le monde a couru vers la scène, il y a eu des scènes de piétinement», a-t-il ajouté.
 
«Ils ont tiré en plein dans la foule en criant “Allah Akbar"», a raconté un autre témoin sur la radio France Info. «Je les entendais charger (...) ils continuaient à tirer sur les gens (..) on a enjambé des corps, c’est un cauchemar», a-t-il enchaîné, la voix brisée par les sanglots.
 
Trois assaillants présumés ont été tués lors de l’assaut mené par la police, selon des sources policières.
 
Six ou sept attaques simultanées
 
En tout, six ou sept attaques simultanées ont été menées dans plusieurs secteurs de la capitale, selon des sources proches de l’enquête.
 
Au moins trois explosions, dont l’une provoquée par un kamikaze, ont retenti aux alentours du stade de France, au nord de la capitale, où se déroulait un match amical France-Allemagne auquel assistait François Hollande.
 
L’attentat suicide est une première en France, au moins dans l’histoire récente. Près de 80 000 personnes assistaient au match dans le stade.
 
À Paris, la préfecture de police a dénombré plusieurs fusillades, notamment rue Bichat (Xe arrondissement) et rue de Charonne (XIe arrondissement), près de la place de la République.
 
Rue Bichat, dans un restaurant, Le Petit Cambodge, «c’était surréaliste, tout le monde était à terre, personne ne bougeait», a relaté une femme. «Les gens ne comprenaient pas ce qui se passait. Une fille était portée par un jeune homme dans ses bras. Elle avait l’air morte», a-t-elle ajouté.
 
Devant l’ampleur des événements, les autorités ont recommandé aux habitants de la capitale d’éviter de sortir, sauf nécessité absolue, et les hôpitaux de Paris ont déclenché leur plan d’urgence.
 
Fusillades à Paris, nous vous invitons à ne pas sortir de chez vous en attendant les instructions des autorités cc
 
Une ligne téléphonique d'urgence a également été mise en place par la préfecture.
Numéro d'urgence mis en place par la Préfecture de police : 08 00 40 60 05
«C'est une horreur»
 
Dans une allocution télévisée, le président François Hollande a décrété l’état d’urgence, rétabli les contrôles aux frontières et ordonné des renforts militaires de 1500 hommes à Paris, qui s’ajoutent aux 7000 soldats déjà déployés en permanence pour des missions de sécurité sur le territoire national depuis les attentats de janvier. «C’est une horreur», a-t-il dit, en déplorant «des attaques terroristes sans précédent».
 
Le chef de l’État, qui a annulé un déplacement dimanche en Turquie pour un sommet du G20, s’est immédiatement rendu au Bataclan où il a promis un «combat impitoyable» contre les auteurs de l’attentat.
 
Une cellule de crise à été mise en place au ministère de l’Intérieur. Un conseil des ministres exceptionnel s’est tenu à l’Elysée et le président de la République réunira un conseil de Défense samedi matin. Le parquet antiterroriste a été saisi.
 
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a condamné des «attaques odieuses et abjectes» et appelé les «musulmans de France à prier pour que la France puisse faire face à cette terrible épreuve dans le calme et dans la dignité».
 
Soutien international
 
Les condamnations sont venues rapidement du monde entier. Le président Barack Obama a promis que les États-Unis allaient aider la France à «traduire les terroristes en justice», le Kremlin a dénoncé des attaques «inhumaines», la chancelière allemande Angela Merkel s’est dite «profondément choquée» par ces attaques «à l’évidence terroristes» et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré la France du soutien d’Israël.
 
Ces attaques surviennent dix mois après les attentats jihadistes de janvier contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo et un supermarché casher à Paris, qui avaient fait 17 morts, et ont été suivis de plusieurs autres attaques ou tentatives.
 
La dernière en date s’était produite le 21 août à bord d’un train à grande vitesse Thalys entre Amsterdam et Paris.
 
Un carnage avait alors été évité par des passagers, dont des militaires américains en vacances, qui avaient maîtrisé un tireur armé d’une kalachnikov et d’un pistolet. Deux personnes avaient été blessées. 
 
Voici une carte montrant les lieux où se seraient produites les fusillades et les explosions:


Burundi: l’UE évacue une partie de son personnel, la Belgique conseille à ses ressortissants de partir



Burundi: l’UE évacue une partie de son personnel, la Belgique conseille à ses ressortissants de partir













Nairobi - L’Union européenne a décidé d’«évacuer» les familles et des personnels non essentiels de sa délégation au Burundi, secoué depuis six mois par une violente crise politique, et la Belgique a «conseillé» à ses ressortissants de quitter le pays.
«Nous avons décidé d’évacuer temporairement les familles et une partie du personnel non essentiel, mais la délégation continuera de fonctionner normalement», a déclaré vendredi un responsable européen. «La décision a été prise sur la base d’une nouvelle évaluation des risques liés à la situation au Burundi.»
«On a réduit le volume de nos personnels de façon à le réduire au staff essentiel. On voit bien que la situation est dangereuse à Bujumbura, nous prenons donc des mesures pour notre personnel et les familles» qui devraient quitter le pays «dans les jours qui viennent», a expliqué un autre responsable européen.
À Bujumbura, un membre de la délégation de l’UE a estimé que cette décision était «surtout une mesure de précaution», alors que «les tensions et les risques deviennent de plus en plus grands à cause des accusations portées par certains dirigeants burundais et une hostilité grandissante».
Au moins 240 personnes ont été tuées et plus de 200 000 ont fui le pays depuis que la crise a éclaté fin avril à l’annonce de la candidature du chef de l’Etat à un troisième mandat, prohibé selon ses adversaires par la Constitution et l’Accord d’Arusha qui a permis la fin de la guerre civile (300 000 morts) entre 1993-2006.
Les violences quasi quotidiennes, attribuées à la police, aux partisans du pouvoir ou à ses adversaires qui se sont armés, laissent craindre un retour de violences à grande échelle dans un pays à l’histoire post-coloniale jalonnée de massacres entre Hutu et Tutsi.
La Belgique, ancienne puissance coloniale, a conseillé vendredi à ses ressortissants «dont la présence n’est pas essentielle de quitter le pays tant que les conditions normales le permettent», en raison notamment de «propos hostiles à la Belgique et des menaces (proférées) à l’encontre des ressortissants belges».
«Il ne s’agit pas d’un mot d’ordre d’évacuation générale mais nous conseillons aux Belges d’examiner leur situation et de quitter le pays si leur présence n’est pas essentielle», a précisé un porte-parole du ministère belge des Affaires étrangères, qui estime qu’environ 500 de ses ressortissants sont actuellement présents au Burundi.

Le président du parti présidentiel CNDD-FDD, Pascal Nyabenda, avait accusé mercredi «le colonisateur belge» de financer et d’armer les opposants au troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, et dénoncé les «déclarations apocalyptiques» des «lobbies belges et leurs réseaux de l’UE» sur la menace de «génocide», visant selon lui à la «recolonisation du Burundi et de son peuple».

Il s’en était également pris fin octobre à l’UE l’accusant de vouloir «forcer son peuple à renoncer à (sa) souveraineté», alors que l’Union a ouvert la première étape d’un processus prévu dans les Accords de Cotonou, pouvant mener à terme à suspendre l’aide au développement versée au Burundi.
La communauté internationale s’est en outre inquiétée début novembre de discours «incendiaires» aux «connotations ethniques» tenus par des durs du pouvoir.
Ex-rébellion hutu qui affronta avec d’autres l’armée dominée alors par la minorité tutsi durant la guerre civile, le CNDD-FDD du président Nkurunziza s’en prend régulièrement à la Belgique, où se sont exilés de nombreux opposants burundais et qui a suspendu son aide au début de la crise.
Les 28 ministres des Affaires étrangères de l’UE, qui se retrouvent lundi à Bruxelles, doivent notamment faire le point sur la situation au Burundi.
Vendredi, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a demandé à la «Force est-africaine en attente de préparer rapidement un déploiement au Burundi si la situation empirait», a déclaré à l’issue d’une réunion sur le Burundi le Commissaire à la Paix et la Sécurité Smaïl Chergui.
«C’est une mesure préventive, nous devons être prêts afin de n’avoir aucune surprise», a-t-il expliqué.
Le ministère français des Affaires étrangères a de son côté indiqué avoir pour l’heure recommandé à ses quelque 500 ressortissants au Burundi de faire preuve de prudence.
La France est à l’initiative d’une résolution adoptée jeudi soir par le Conseil de sécurité de l’ONU qui, en termes vagues, demande le renforcement de la présenc" de l’ONU au Burundi, sans mentionner explicitement l’envoi de Casques bleus.
Elle évoque aussi de possibles "mesures supplémentaires" contre ceux qui incitent à la violence et entravent la paix, sans utiliser expressément le terme de sanctions.
Le camp présidentiel et les anti-troisième mandat se sont tous deux déclarés "satisfaits" de cette résolution, en donnant chacun une lecture différente.

Les militaires américains «raisonnablement certains» d'avoir tué «John le Djihadiste»




Washington - Les militaires américains sont «raisonnablement certains» d’avoir tué le bourreau britannique du groupe Etat islamique (EI) «Jihadi John», a déclaré vendredi un porte-parole militaire américain, dans une vidéoconférence depuis Bagdad.
«Nous sommes raisonnablement certains d’avoir tué la cible que nous visions, qui est Jihadi John», mais «cela prendra du temps, comme c’est toujours le cas (...) pour formellement prouver et déclarer que nous avons réussi», a déclaré le colonel Steven Warren.
Les Etats-Unis ont visé jeudi par une frappe de drones «John le Djihadiste», de son vrai nom Mohammed Emwazi, présenté comme étant le bourreau masqué décapitant des prisonniers dans des vidéos de l’EI.
Tuer Jihadi John est important parce qu’il était «une célébrité de l’EI, un genre de visage» pour le groupe extrémiste, a indiqué le colonel Warren.
«C’est certainement un coup significatif pour le prestige» du groupe Etat islamique, mais «il n’était pas un personnage important» dans l’organisation opérationnelle, a-t-il ajouté.
Il était «un animal humain. Le tuer fait probablement du monde un endroit un peu meilleur à vivre», a estimé le porte-parole.   
Le premier ministre britannique David Cameron a estimé vendredi que le raid américain sur «Jihadi John» était un «acte d’auto-défense», ajoutant prudemment ne pas être «encore certain» de la mort du jihadiste.
http://www.journaldemontreal.com/2015/11/13/les-militaires-americains-raisonnablement-certains-davoir-tue-john-le-djihadiste

Les revendications des députés G7 adressées à Minaku






Les revendications des députés G7 adressées à Minaku


Muhindo Nzangi Christophe Lutundula et Désiré Konde Vila Kikanda épinglent, à travers un mémorandum, les multiples égarements constaté à la Chambre basse du Parlement.
La coordination des députés nationaux des partis du G7 reçue hier mercredi 11 novembre en audience par Aubin Minaku avait laissé à ce dernier un mémorandum qui retrace en grande ligne le fonctionnement à l’heure actuelle de l’Assemblée nationale. Muhindo Nzangi, Christophe Lutundula Apala et Désiré Konde Vila Kikanda déplorent la gestion de cette chambre du Parlement par son président, accusé de plus privilégier les points de vue de la plateforme politique Majorité présidentielle dont il est du reste le Secrétaire général.
C’est une litanie, des griefs que ces députés du Groupe 7 ont soulevé à son endroit. Ils disent de lui de ne pas favoriser les détails entre les courants politiques en présence à la chambre basse du Parlement. Il est aussi reproché à Aubin Minaku de ne pas rechercher un consensus minimal nécessaire sur des questions sensibles pour renforcer la cohésion au sein de l’Assemblée nationale en vue du fonctionnement optimal dans la sérénité de cette institution devant jouer le rôle du temple de la démocratie. Il lui est attribué la déstabilisation des partis politiques non membres de la MP et le débauchage des députés nationaux des formations qui composent le G7.

Parlant de la désignation de nouveaux président et vice-président de la CENI, la délégation du G7 ne s’est pas empêchée de soulever le flou qui a entouré cette validation au mépris de la procédure généralement à suivre en pareille circonstance. Une jurisprudence en la matière existe. La validation des membres de la CENI/Mulunda est intervenue en 2010 après le rapport établi par la Commission spéciale qui avait vérifié la conformité des candidatures, les critères légaux d’honorabilité, de compétence et de l’indépendance de chaque candidat.
La coordination des députés nationaux du G7 a non seulement réaffirmé la position de sa plateforme sur l’inutilité du dialogue mais aussi elle a reproché à Minaku d’avoir relayé la décision du président Joseph Kabila de convoquer une rencontre nationale autour 1es questions liées aux prochaines élections en dehors des modalités de communications prévues par la Constitution. Les élus du peuple considèrent qu’il est de leur obligation de dénoncer toute tentative de sortir du cadre institutionnel légal et de veiller au respect de la Constitution ainsi que des institutions que la représentation nationale a créées.

Mémorandum des députés nationaux des partis du G7 au Président de l’Assemblée nationale

Les Honorables Députés nationaux des partis membres du G7 vous remercient d’avoir bien voulu les recevoir en audience ce jour et saisissent cette opportunité pour vous exposer ce qui suit :
1. Fonctionnement de l’Assemblée nationale
Les Députés nationaux membres des partis du G7 déplorent la tendance actuelle du Président de l’Assemblée nationale de prendre de plus en plus une part active aux débats et de se positionner lui-même en contradicteur des Députés défendant .des positions contraires à celles de la Majorité présidentielle, au lieu de favoriser plutôt le débat entre les différents courants politiques. Ils appellent le Président à placer l’église au milieu du village et à faire un effort pour rassurer davantage tous les Députés sur sa neutralité.
Le Président n’a pas respecté la parole donnée aux Groupes parlementaires de l’Opposition concernant la recomposition du Bureau de l’Assemblée nationale par suite de l’exclusion des partis du G7 de la Majorité présidentielle (cfr lettre de la Coordination des parlementaires du G7 du mois d’octobre dernier).
Il privilégie, dans la prise des décisions, le rapport des forces Majorité-Opposition aux dispositions du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale et de la Constitution. II e soucie moins de l’efficacité et ne recherche pas toujours un consensus minimal nécessaire sur des questions sensibles pour renforcer la cohésion au sein de l’institution et son fonctionnement optimal dans la sérénité. Ainsi, à un an et demi de la fin de la législature, les travaux de l’Assemblée nationale ne présentent plus un grand intérêt dans l’opinion.
Les Députés du G7 stigmatisent, en outre, le débauchage systématique des Députés des partis du G7 et la déstabilisation de ces partis auxquels se livre le Majorité présidentielle sous l’autorité de son Secrétaire général qui est, par ailleurs, le Président de l’Assemblée nationale lui-même. Une telle attitude est incompatible avec le statut du Président de ‘Assemblée nationale et porte atteinte à l’image de notre institution parlementaire.
Aussi demandent-ils avec insistance à l’Honorable Président de jouer son rôle de modérateur en toute impartialité, de respecter les textes qui régissent l’Assemblée nationale et d’œuvrer pou la cohésion en son sein et l’amélioration de son image dans l’opinion.
Ils insistent sur la responsabilité du Président de l’Assemblée nationale de veiller à ce que la Commission spéciale chargée d’étudier les questions découlant de la recomposition des familles politiques au sein de l’Assemblée nationale accomplisse la mission qui lui a été confiée en toute objectivité, avec le plus grand sérieux et dans le respect absolu des textes légaux.

2. Validation des désignations de nouveaux Président et Vice-président de la CENI
La procédure suivie dans la validation des désignations de nouveaux Président et Vice- président de la CENI a ravalé l’Assemblée nationale au rôle passif d’une Chambre d’enregistrement. Elle n’a pas permis à notre institution de se prononcer dans l’esprit de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI qui veut que l’Assemblée nationale délibère effectivement sur les candidats désignés par les composantes compétentes. Au demeurant, tel a été le cas en 2010 lors de la validation des membres de la CENI/Mulunda. Une Commission spéciale avait été mise en place à l’époque pour vérifier Sa conformité des candidatures présentées par les composantes aux critères légaux d’honorabilité, de compétence et d’indépendance de chaque candidat.

A cet égard, les Députés nationaux du G7 relèvent que :

1) Les équilibres dans la représentation des provinces ne sont pas respectés.
Certaines sont surreprésentées au sein .de la CENI tandis que d’autres y sont totalement absentes, contrairement à l’exigence de représentativité provinciale prévue par la loi, voire par la Constitution ;

2) La démission des membres de la CENI, en particulier celle de Madame le Questeur, sous les pressions de la Majorité présidentielle et l’allégeance à cette famille politique exigée à Monsieur Bangala, membre de la CENI désigné par l’ARC, violent la loi organique sur l’organisation et le fonctionnement de cette institution CENI. Cette loi dispose clairement, en effet, qu’après leur désignation les membres de la CENI jouissent d’une totale indépendance en rapport avec les composantes qui les ont désignés ;

3) Après avoir été saisi de la désignation du Président et sachant bien qu’un des membres importants de la sous-composante confessions religieuses, l’Eglise catholique, a marqué son désaccord sur la procédure suivie, le Bureau aurait dû tenter un rapprochement entre lesdites confessions au lieu de se presser à faire avaliser cette désignation par la plénière dans les conditions déplorées ci-dessus et alors que l’on sait que la CENI sera au centre des débats du dialogue initié par le Président de la République;

4) En réalité, la Majorité présidentielle tient la tête de la CENI. Celle-ci perd son indépendance et sa neutralité pour devenir un instrument à la merci de cette famille politique. La CENI actuelle est très politisée et ne peut, par conséquent, garantir l’impartialité ainsi que la crédibilité du processus électoral attendue d’elle. Est-il encore possible d’espérer de cette CENI des élections transparentes et crédibles dans ces conditions ?

Les Députés des partis du G7 déplorent que l’Assemblée nationale sous votre autorité n’ait pas pu éviter à notre pays une telle dérive qui ne présage pas d’un déroulement heureux des prochaines élections.

3. Dialogue politique
Les Députés nationaux des partis du G7 ont pris note de la décision du Chef de l’Etat de convoquer un dialogue politique pour examiner le calendrier électoral, le fichier électoral, le financement et la sécurisation des prochaines élections.

Ils relèvent, cependant, que l’information que vous avez donnée aux Honorables Députés en rapport avec cette décision a procédé de l’informel, car la voie empruntée ne correspond à aucune des modalités de communication entre le Président de la République et le Parlement prévues par la Constitution et les Règlements intérieurs des Chambres.

Ils confirment que le dialogue projeté est sans objet dès lors que les questions qu’il est  appelé à traiter sont de la compétence du Parlement, du Gouvernement et de la CENI.

A cet égard, les Députés du G7 considèrent que c’est manquer de la considération pour le Parlement que de vouloir traiter du financement de élections en dehors de lui au moment où, de surcroît, il tient sa session budgétaire à l’occasion de laquelle il examine justement la loi des finances de l’Etat pour l’exercice 2016, année électorale.

De même, l’attitude de la Majorité présidentielle est paradoxale et peu sincère lorsqu’en même temps qu’elle prétend approuver les points inscrits à l’ordre du jour du dialogue par son autorité morale, tous centrés sur les prochaines élections, elle s’emploie à déstabiliser la CENI qui en est la cheville ouvrière.

De tout ce qui précède, les Députés nationaux du G7 ne soutiennent pas le dialogue initié par le Chef de l’Etat, car il est une démarche consistant à aller chercher des solutions à travers des structures ou des schémas extraconstitutionnels sur des matières relevant des institutions constitutionnelles.

La représentation nationale a l’obligation de dénoncer toute tentative de sortir du cadre institutionnel légal et de veiller au respect de la Constitution ainsi que des institutions qu’elle a créées.

Fait à Kinshasa, le 11 novembre 2015
Les Députés nationaux des partis du G7

La Coordination
1. Hon. Muhindo Nzangi
2. Hon. Christophe Lutundula Apala
3. Hon. Désiré Konde Vila Kikanda
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