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SACREBOPOL

vendredi 5 septembre 2014

Avec l’annonce du gouvernement de cohésion nationale : Cacophonie au sein de la Majorité !





Avec l’annonce du gouvernement de cohésion nationale : Cacophonie au sein de la Majorité !














L’option levée par le secrétaire général de la Majorité présidentielle Aubin Minaku en faveur de la révision constitutionnelle, soulève, sans ‘ conteste, l’engouement au sein de cette plate-forme. Si le PPRD, la CCU de Mende...
ont clairement demandé à leurs acolytes de mener campagne en faveur de la révision constitutionnelle à travers toute la République, il n’en est pas évident pour les autres partis de la MP, en l’occurrence, le PALU de Gizenga, l’UNADEF de Mwando Simba, l’AFDC de Bahati, l’ARC de Kamitatu, l’UDCO de Banza Mukalay, …
 
Bon nombre de ces partis politiques brillent par un mutisme qui dépasse tout entendement. Tout est parti de la fronde contre la révision de la Constitution à l’initiative du MSR au sein de la Majorité. Il n’est un secret pour personne que le PPRD, le parti le plus importent de la Majorité, occupe la Primature et l’Assemblée nationale. Cette configuration du gouvernement résulte de la fin de l’alliance qui a permis d’attribuer la Primature au Palu et une vice-Primature au MSR chargée des Infrastructures.
 
Il aura plu au Chef de l’Etat de nommer à son cabinet l’autorité morale dudit parti au poste de conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité. Aujourd’hui que le débat autour de la révision ou non de la Constitution défraie la chronique, le MSR aura été le premier parti de la Majorité à avoir choisi de faire opposition aux directives du secrétaire général de la MP. Dans une plate-forme disciplinée, les conflits se règlent au sein des structures spécialisées et non sur la place publique surtout quand les instructions claires ont déjà été données. Mais, hélas!
Le MSR aura fait des émules. Le samedi 30 août dernier, Me Jean-Claude Muyambo de la Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement (Scode) qui est de la Majorité, s’est dit opposé à la révision de la Constitution avant les élections pour préserver la paix et l’harmonie des institutions. C’est avant d’indiquer que d’autres membres de la Majorité présidentielle sont opposés à la révision de la Constitution mais, manquent le courage de se prononcer publiquement.
 
“Nous, nous avons ou le courage de le dire. Il y a ceux qui sont dans la Majorité, n’ont pas le courage de se prononcer mais, ils sont contre. Il y en a qui disent qu’ils sont pour à la télé et à la radio mais, quand ils rentrent à la maison, ils disent qu’ils sont contre “, a affirmé l’ancien ministre des Affaires humanitaires. Et d’ajouter que durant ses deux mandats, le Chef de l’Etat” a fait des choses magnifiques “ avant de préciser: “en 2016, nous voulons qu’il y ait alternance “.
Aucun pense que cela fait partie de la stratégie du président de la Scode pour se faire valoir. 
Le président de la Scode avait, avec les autres partis du Katanga en 2006, soutenu la candidature de Pay Pay contre Joseph Kabila à la présidentielle. Les contacts politiques amorcés plus tard lui ont fait changer d’avis. Il va intégrer la Majorité. En récompense, il lui sera accordé le Ministère des Affaires humanitaires. Mais, il ne tardera pas à se compromettre dans la mauvaise gestion.
Parti du gouvernement, il va se terrer au Katanga où il s’est opposé à toute révision constitutionnelle.
La rencontre de Kingakati ayant débouché sur l’annonce d’un nouveau gouvernement avant la session parlementaire du 15 septembre prochain, les états-majors des partis politiques sont, en ébullition. Au sein de la Majorité, ceux qui ont été négligés, d’une façon ou d’une autre, choisissent l’arme du chantage au nom de la révision ou non de la Constitution pour compter parmi les élus dû prochain gouvernement.
 
L’Opposition républicaine qui avait cru qu’elle s’était fait rouler dans la farine, est brusquement revenue à des meilleurs sentiments.
LP

Abuja le jeudi 28 août 2014 : Le Pr. André Mbata Mangu dénonce la monarchie présidentielle et le crime de haute trahison en RD-Congo




Abuja le jeudi 28 août 2014 : Le Pr. André Mbata Mangu dénonce la monarchie présidentielle et le crime de haute trahison en RD-Congo












Absolument remarquable ce professeur congolais qui a confirmé tout le bien que l’on dit de lui dans les milieux scientifiques africains. Maîtrise parfaite à la fois de l’anglais et du français, diplôme et professeur des universités aussi bien francophones qu’anglophones, nous étions trois doctorants en droit public partis de l’Université d’Abomey Calavy au Bénin voisin pour le suivre au Nigéria et l’ entendre devant les collègues de l’Université d’ Abuja évoquer le thème de la monarchisation du pouvoir présidentiel en Afrique. 
Au Bénin, notre Président Boni Yayi vient de confirmer son respect de la constitution grâce à l’action constante de la société civile dans toutes ses composantes, ce qui confirme notre statut de bastion de la démocratie sur ce continent qui donne la malheureuse impression que l’homme africain est incapable de se gouverner démocratiquement. Nous reprenons ici ce qu’il a dit de la RD Congo, un pays dont on pouvait beaucoup attendre et qui retourné à la dictature comme sous Mobutu, ce qui est sérieusement grave pour l’ensemble du continent africain.
Pour le Prof Mbata, la scène politique congolaise est divisée actuellement en deux camps. Il y a d’un côté les « constitutionnalistes », ceux qui défendent la constitution, les (vrais) « nationalistes » qui sont au service du peuple, de la nation et qui s’opposent à son «inanition ». De l’autre côté, il y a les « anti-constitutionnalistes », les « révisionnistes, les « putschistes » qui combattent la constitution et les « traîtres » qui complotent contre le peuple, la nation et préconisent son «inanition».
Majorité présidentielle et « haute trahison » : tous des délinquants ou des traîtres à la nation ?
A une étudiante nigériane quelle que peu choquée par l’usage du qualificatif de « traître », le Prof André Mbata a dit se référer aux articles 7, 64, 164 et 165 de la Constitution congolaise elle-même. Pour le Chef de l’Etat et le Premier Ministre, la « haute trahison »entraîne des poursuites (Article 166) et la déchéance en cas de condamnation (Article 167). Selon l’article 165, « il y a haute trahison lorsque le Président de la République a violé intentionnellement la Constitution ou lorsque lui ou le Premier Ministre sont reconnus auteurs, co-auteurs ou complices de violations graves des Droits de l’Homme, de cession d’une partie du territoire national ». Cependant, l’infraction de haute trahison peut être également commise par des personnes autres que le Président de la République et le Premier Ministre. C’est le cas notamment de tout individu ou groupe d’individus qui se permettrait d’instituer le coup d’Etat sous quelque forme que ce soit (même sous couvert d’une coalition) sur tout ou partie du territoire national (Article 7). C’est aussi le cas de tout individu ou groupe d’individus qui tenteraient de renverser le régime constitutionnel (Article 64).
Le Prof André Mbata a fait remarquer qu’une simple tentative comme les appels, écrits, signes ou actes de propagande appelant au changement de la constitution, au référendum ou à la révision des matières verrouillées par « désir » ou par « envie » alors que ces matières ne peuvent être révisées constitue d’ores et déjà une « infraction imprescriptible de haute trahison contre la nation et l’Etat ». Pourlui, une « infraction imprescriptible » est celle qui ne s’oublie pas. Si elle n’est pas poursuivie aujourd’hui, elle le sera tôt ou tard car il s’agit d’une infraction contre la nation et l’Etat qui ont ceci de particulier qu’ils peuvent se transformer, mais ils ne meurent jamais.
Au moment où le parquet s’amuse à lancer des mandats d’arrêt et les juges à condamner pour « offense au chef de l’Etat », outrage à la magistrature ou au Parlement, pour quoi ceux qui sont censés rendre la justice « au nom du peuple » ne poursuivent-ils pas et ne condamnent-ils pas ceux qui complotent contre la Constitution, certains allant même jusqu’à la considérer comme un chiffonde papier à jeter à la poubelle alors qu’elle a été approuvée par plus de 90% des voix. Pour le peuple, il s’agit ici d’ « une offense au peuple souverain », plus grave que l’outrage à la magistrature, l’outrage au parlement, et à l’offense au chef de l’Etat que la justice devait poursuivre au lieu de donner l’impression que le Président, le gouvernement, le parlement et les cours et tribunaux comme institutions de la République (Article 68) seraient plus grands que le peuple souverain.
Les prisons seraient pleines des membres de la MP, du gouvernement, des cadres ou simples militants, hommes d’églises, croyants ou non-croyants, lettrés ou illettrés, hommes ou femmes, jeunes ou vieux qui ont lancé ou signé des pétitions de révision ou de référendum, font campagne à travers les médias publics ou privés, dans les églises ou en dehors des églises et tous ceux qui communient aux messes noires contre la Constitution comme c’était récemment le cas dans la basse-cour de la ferme présidentielle.
Choisir entre le camp de la nation, du respect de sa Constitution, et celui de la « haute trahison »
Pour le Prof André Mbata, les Congolais de tout bord sont appelés à choisir un camp ou l’autre, soit le camp des « constitutionnalistes », de ceux qui défendent la constitution, des (vrais) « nationalistes » qui sont au service de la nation et qui s’opposent à son «inanition » ; soit plutôt le camp des « anti-constitutionnalistes », des « révisionnistes », et des « putschistes » qui combattent la constitution ou des « traitres » qui complotent contre le peuple, la nation et préconisent son «inanition». Il s’agit d’un choix qui ressemble à celui entre la vie et la mort et il ne saurait y avoir des indépendants ni des indécis.
Si l’infraction de haute trahison pour tentative de renversement de régime constitutionnel (Article 7) peut être considérée comme déjà consommée par la MP et son gouvernement, une personne peut néanmoins en empêcher ou en retarder les poursuites en se réconciliant avec elle-même et son peuple, en sanctionnant tous les abonnés de la ferme et en renonçant définitivement à tout projet inconstitutionnel de révision ou de changement de constitution par référendum.
Pour le Prof Mbata, ayant juré solennellement devant Dieu et la nation non pas seulement d’observer, mais aussi de défendre la Constitution (Article 74), Mr Joseph Kabila et ses collègues Blaise Compaoré du Burkina Faso, Denis Sassou Ngouesso du Congo, Pierre Nkurunziza du Burundi et Paul Kagamé du Rwanda qui sont terriblement tentés par le démon de la monarchisation du pouvoir présidentiel devraient suivre l’exemple de leur collègue Boni Yayi ou des anciens présidents Léopold Sedar Senghor, Abdou Diouf (Sénégal), Frederick de Clerk, Nelson Mandela, Thabo Mbeki (Afrique du Sud), Nicéphore Soglo, Matthieu Kerekou (Benin), Quett Masire, Festus Mogae (Botswana), Jerry Rawlings, John Kufour (Ghana), Daniel Arap Moi, Mwai Kibaki (Kenya), Mwalimu Nyerere, Ali Hassan Mwinyi, Benjamin Nkapa (Tanzanie), Kenneth Kaunda, et Rupiah Banda (Zambie), qui ne sont pas ou n’étaient pas moins africains qu’eux afin de se préparer à quitter le pouvoir pour favoriser l’alternance.

De l’Université d’ Abomeh Calavy
Mme Khadijatou Imoru Bake, Doctorante en droit constitutionnel
Mr Yakubu Miano, Doctorant en sciences politiques

GRANDE ANNONCE A FATIMA : Manif, Kamerhe et Mavungu dans la rue le samedi 13 septembre





GRANDE ANNONCE A FATIMA : Manif, Kamerhe et Mavungu dans la rue le samedi 13 septembre

















Joseph Kabila passe maintenant pour le plus grand commun diviseur des rd-congolais avec son projet de présidence à vie via une révision des dispositions intangibles de la Constitution.
Lui qui se faisait passer encore il y a quelques mois pour le champion de la cohésion nationale est devenu le fossoyeur de l’unité nationale depuis que la seule chose qui le hante c’est comment transformer la République en monarchie.
Conséquence, Kinshasa risque d’entrer en ébullition et après le reste de la République. Ses desseins obscurs ne passeront pas disent à l’unisson les leaders de l’Opposition et de la Société civile qui projettent une grande manifestation anti-révision pour le samedi 13 septembre.
Ils l’ont fait savoir dans une Déclaration politique lue par le Secrétaire général de l’UDPS, Bruno Mavungu, à l’issue d’une réunion organisée hier 4 septembre à la Paroisse Notre Dame de Fatima.Les forces sociales et politiques de la RD-Congo se sont réjouies de l’esprit du sommet USA-Afrique qui rejoint leur position qui consiste à empêcher les chefs d’Etats africains à modifier la Constitution pour se maintenir au pouvoir.
A Fatima les opposants et activistes de la société civile se disent non concerné par le gouvernement de cohésion nationale. Pour eux, l’heure est au vrai dialogue conformément à la résolution 2098, estiment-ils. Les opposants ont réitéré leur engagement solennel à combattre toute initiative d’élaboration d’une nouvelle constitution qui constitue un coup d’Etat.
Étaient présents à Fatima : Vital Kamerhe (président de l’UNC), Bruno Mavungu (Secrétaire général de l’UDPS) et Christopher Mutamba (société civile), (Jean Lucien Bussa (CDER), Jean-Claude Vuemba (MPCR), Steeve Mbikayi (PT), Kudura Kasongo (FIS) et madame Tatcher Lusamba (Radeco), Chaloupa, etc. Dans leur Déclaration, ils ont dénoncé les arrestations arbitraires des opposants et des journalistes. Ils ont condamnés la fermeture des journaux et le musèlement de la presse. Les Forces vives de la RD-Congo ont exigé la libération de tous les détenus politiques et d’opinions comme le pasteur Kutino, l’honorable Diomi Ndongala, l’honorable Bertrand Ewanga et le président fédéral de l’UDPS Mbuji-Mayi Bruno Kabatshi. 
Ils ont aussi exigé l’ouverture d’une enquête indépendante afin de déterminer les causes réelles de la mort du général Jean-Lucien Bahuma. La manifestation s’est terminée par un appel à la mobilisation générale de toutes les forces sociales et politiques afin de faire échec à toute tentative de révision constitutionnelle en vue d’instaurer une présidence à vie. 
Ci- dessous la Déclaration de Fatima.



L’opposition et la VSV exigent l’autopsie de la dépouille du Général Bahuma





L’opposition et la VSV exigent l’autopsie de la dépouille du Général Bahuma







L’opposition et les associations de défense des droits de l’homme, notamment la voix des sans voix-VSV, exigent une autopsie de la dépouille mortelle du comandant de la 8ème région militaire du Nord-Kivu, Jean Lucien Bahuma Ambamba, décédé de suite d’un AVC, en Afrique.
Selon les opposants et la VSV de Floribert Chebeya, assassiné dans des conditions obscures, l’opinion doit être fixée sur la crise d’accident cardiovasculaire de cet énième grand officier des FARDC à quitter cette terre des hommes.

Du fait que, rapporte l’un des responsables de la VSV, cela ne s’explique pas que les FARDC dans un laps de temps perdent ses meilleurs éléments toujours dans des conditions non élucidées. Le cas du colonel Mamadou Ndala en dit tout. Les enquêtes amorcées jusque là, par le pouvoir en place, n’ont toujours pas abouties. Ce qui pousse à émettre l’hypothèse selon laquelle, Kinshasa en connait quelque chose sur la mort de Mamadou Ndala après sa victoire contre le M-23 dans l’Est de la Rd-Congo. 
C’est aussi le cas avec le général Budja Mabe, qui après avoir défait les militaires Rwandais à Bukavu. Et après cela, il avait été transféré à la base de Kitona au Bas-Congo comme commandant où il avait trouvé la mort. Les enquêtes diligentées, à cet effet, avaient accouché d’une sourie. C’est regrettable pour la Rd-Congo. A chaque fois qu’un officier se distingue, il entre directement sur le viseur des personnes à battre. Curieux, cet officier décède toujours dans la partie orientale du pays. Le général Emmanuel Lombe a succédé à Jean Lucien Bahuma Ambamba. Jusqu’au moment où nous sommes sous presse, aucun programme officiel n’est connu pour les obsèques du feu général Bahuma. Une source fiable des FARDC rapporte que le corps du général Bahuma sera rapatrié sauf imprévu à la fin de cette semaine. A Goma, l’hypothèse d’une crise d’AVC du General Bahuma ne passe pas. Les Gomatraciens ont marché pour exprimer leur ras-le-bol au pouvoir en place. C’est au régime actuel de tirer toutes les conséquences.

yves buya

Face à la société civile, Jean Claude Vuemba et Martin Fayulu disent non à la révision constitutionnelle




Face à la société civile, Jean Claude Vuemba et Martin Fayulu disent non à la révision constitutionnelle









(KINSHASA)- Les têtes d’affiche de la société civile ont poursuivi les consultations avec les acteurs politiques de l’opposition sur les questions brûlantes de l’heure. Après le président de l’assemblée nationale-Aubin Minaku,
Kathy Kalanga, Bernard Botula, Me Mwila, Gerard Bisambu et les autres ont rencontré jeudi tour à tour le président national du Mpcr, Jean Claude Vuemba et le président de l’Ecidé, Martin Fayulu. 
Aux sièges de ces deux partis, les principaux acteurs de la société civile ont précisé qu’ils étaient là pour recueillir leurs avis sur les questions liées à l’opportunité ou pas de la révision constitutionnelle, le processus électoral, la relocalisation des Fdlr, la rentrée académique et scolaire, les tracasseries administratives et policières. Les deux leaders de l’opposition ont tous dit non à la révision constitutionnelle et ils ont décrié l’empressement de la majorité à vouloir changer les règles de jeu en plein processus électoral. Jean Claude Vuemba et Martin Fayulu ont dénoncé également le maintien de l’abbé Malu Malu à la tête de la commission électorale nationale indépendante. 
Ils ont plaidé pour l’éradication de la fraude et la corruption qui gangrène le pays. Pour l’élu de Kasangulu, Jean Claude Vuemba, il faut un recadrage institutionnel. Il s’oppose comme Fayulu à tout dialogue qui aboutirait à un partage du pouvoir. 
Le leader de l’Ecidé a rappelé que le dialogue préconisé par l’accord cadre d’Addis-Abeba aura pour objectif d’aborder la question de légitimité du pouvoir après les élections chaotiques de 2011 mais surtout le recadrage du processus électoral. 
Au sujet de la relocalisation des Fdlr, les deux opposants ont rejeté l’idée de les héberger encore sur le sol congolais. Ils ont insisté pour que la communauté internationale trouve un autre pays d’accueil aux  rebelles hutus rwandais.

Nouveau gouvernement ; l’opposition décline !






Nouveau gouvernement ; l’opposition décline !









Les acteurs de l’opposition politique regroupés au sein des Forces Politiques et Sociales pour l’Unité d’Action ont décidé hier jeudi 4septembre à l’issue d’une rencontre à Notre Dame de Fatima à Gombe, de tourner le dos au gouvernement de cohésion nationale dont la mise en place a été annoncée avant la rentrée parlementaire du 15 septembre 2014.

Les membres de ce regroupement politique comprenant des partis politiques dont l’UDPS, l’UNC, l’ECIDE, etc. s’en tiennent à la tenue d’un vrai dialogue national politique conformément à l’esprit et à la lettre de l’accord- cadre d’Addis-Abeba ainsi qu’à la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations- Unies pour décanter la crise de légitimité issue, selon eux, des élections chaotiques du 28 novembre 2011.

Le secrétaire Général de l’UDPS, Me Bruno Mavungu a souligné dans une déclaration lue au nom de ses pairs, que ce dialogue aura pour but de neutraliser les velléités dictatoriales du pouvoir en place et d’aborder en outre les objectifs prévus par l’accord-cadre d’Addis-Abeba avec tous les problèmes liés au processus électoral en RDC. Dont entre autres la restructuration de la CENI et la mise en place d’un calendrier électoral consensuel.

A cet effet, les Forces politiques et sociales ont réitéré leur confiance à la communauté internationale dans sa démarche d’accompagner la RDC dans la recherche des solutions appropriées aux causes profondes de la crise politique actuelle. Elles ont réaffirmé également leur engagement solennel à combattre toute initiative d’élaboration d’une nouvelle constitution qui constitue, à leurs yeux, un coup d’Etat. Tout en rappelant leur déclaration du 25 juin 2014 rejetant catégoriquement la monarchisation présidentielle, les acteurs de l’opposition ont, par la bouche de Bruno Mavungu, fait l’éloge du sommet USA-Afrique dont l’esprit rejoint leurs positions maintes fois exprimées, à savoir celle d’empêcher les chefs d’Etats africains fin mandat de modifier la constitution pour se maintenir au pouvoir.

Libérer les prisonniers politiques

Concernant les prisonniers politiques, ces acteurs politiques de l’opposition ont réitéré leur exigence permanente de libérer sans conditions tous les détenus d’opinion tels que le pasteur Kutno, l’honorable Diomi et le président fédéral de l’UDPS Mbuji-Mayi Bruno Kabatshi.

S’agissant du cas de l’honorable, Jean Bertrand Ewanga, ses compagnons de lutte ont dénoncé vigoureusement l’instrumentalisation de la justice par le pouvoir et considèrent Jean Bertrand Ewanga comme un détenu politique tout en exigeant sa libération immédiate et sans conditions. Pour les précités, le secrétaire Général de l’UNC n’a jamais commis les infractions d’offense au chef de d’Etat ni de discrimination raciale lui imputées par le Parquet Général de la République.

Enquête indépendante sur la mort de Bahuma 

Dans un autre registre, les acteurs de l’opposition se sont dit profondément consternés par la mort du Général Bahuma et exigent une enquête indépendante pour déterminer les causes réelles du décès de ce digne officier supérieur.des FARDC. Avant de révéler que trois officiers supérieurs des FARDC, notamment le Général Mbuja Mabe, le général Mamadou et le Général Jean-Lucien Bahuma, tous ayant servi à l’Est pour combattre les ennemis de la RDC et défendre l’intégrité territoriale, ont trouvé la mort dans des circonstances suspectes.

Abordant la question relative aux tracés des frontières entre les RDC et le Rwanda, les Forces Politiques et Sociales ont mis en garde quiconque, en ce, compris le pouvoir en places, qui par toutes manouvres d’aliénation ou balkanisation tenterait de toucher une partie du territoire de la RDC minime soit-elle en violation des tracés frontalières telles que fixées par la conférence international de Berlin de 1885. 
Le clou de cette déclaration a été sans nul doute l’organisation d’une marche de protestation par l’opposition le 13 septembre 2014 avec pour objectif de demander à la Monusco de convoquer le dialogue prévu dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et la résolution 2098 du conseil de sécurité de Nations Unies. Ensuite d’exiger la libération des détenus politiques et d’opinion et enfin de dénoncer toutes les tentatives de réviser la constitution en vigueur ou d’en élaborer une nouvelle.

Eric Wemba

L’opposition radicale dans la rue le 13 septembre prochain




L’opposition radicale dans la rue le 13 septembre prochain

(KINSHASA)- Les partis phares de l’opposition ont confirmé jeudi l’organisation le 13 septembre à Kinshasa et dans toutes les grandes villes du pays, des marches de protestation contre toute tentative de révision des articles verrouillés de la constitution ou d’élaboration d’une nouvelle constitution par la majorité au pouvoir.
Le secrétaire général de l’Udps, Bruno Mavungu a prévenu que cette démarche entreprise par le régime Kabila est suicidaire pour le pays. A Kinshasa, la marche partira de la Gare centrale en passant par le boulevard du 30 juin, l’avenue Kasavubu pour chuter au Rond-point Victoire. 
D’après l’opposant Martin Mukonkole, président du Front des démocrates congolais pour le développement, la marche est un message d’interpellation lancé à la Mission de l’Onu au Congo-Kinshasa pour qu’elle joue son rôle de facilitation pour la tenue du vrai dialogue tel que stipulé par l’accord-cadre d’Addis-Abeba. Les manifestants vont, à travers  cette marche, exiger la libération des détenus politiques.


Révision Constitutionnelle, le carton rouge de la société civile à Joseph Kabila




Révision Constitutionnelle, le carton rouge de la société civile à Joseph Kabila

De plus en plus le ciel s’obscurci pour Joseph Kabila et à sa majorité. Réviser la Constitution reste le seul moyen pour la mouvance présidentielle de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016.
Sur le plan interne, les pressions s’amplifient contre le pouvoir en place. Déjà, ce 13 septembre l’opposition se jette dans la rue pour protester contre les arrestations arbitraires des opposants et des journalistes. C’est aussi idem sur le plan externe.

Arman de Deker, ancien président du Sénat Belge, lors d’une séance de travail avec Minaku, avait exigé à la Rd-Congo de publier un calendrier global des élections avant tout financement. Russ Feingold, envoyé spécial de Barack Obama, revient dans les jours qui viennent pour réitérer la volonté de l’administration de Barak Obama à Joseph Kabila sur le respect de la Constitution. Ce qui est vrai, Kabila se trouve dans une très grave difficulté dans son idée de modifier la Constitution avec les opinions qui se dégagent au sein de sa propre famille politique. Le MSR, deuxième partie de la majorité présidentielle, vient de hausser le ton. Le parti de Pierre Lumbi, conseiller spécial de Joseph Kabila en matière de sécurité, s’est opposé à Kabila et au PPRD sur une quelconque idée de réviser la constitution. Ce parti dit qu’il ne trouve pas d’opportunité de réviser même pas d’un seul iota la Constitution.

Pierre Lumbi avait même confié à un de ses proches collaborateurs que «Quand l’occident dit non, il faut savoir écouter». Du fait qu’il a vécu cela sous Mobutu, quand l’occident lui avait dit de ne pas continuer à la tête du pays. Kabila fait fi à cela. En vas-t- en guerre, le raïs veut se maintenir au pouvoir, nonobstant les mises en gardes qui pèsent sur lui. Il a réitéré son voeux à sa ferme de Kingakati, situé à 150 Km du centre ville. Rester au pouvoir malgré les pressions. Kabila l’a illustré ainsi. «Comme dans un navire, certains militaires refusent d’aller en guerre à cause de la peur. Certains y vont parce qu’ils sont courageux. Que préférez-vous ? Rester ? Qu’on nous écrase ou mourir au front», avait-il dit à ses proches. Tenez à comprendre que Kabila ne va rien lâcher pour se pérenniser au pouvoir. 
Au CEPAS, le mercredi 3 septembre, la société civile s’est opposé au schéma de Kabila et refuse tout dialogue visant à le maintenir au pouvoir. La société civile note qu’au-delà des arguments avancés en faveur de la révision constitutionnelle, les motivations profondes de celle-ci sont à chercher dans l’instinct de survie des animateurs des institutions publiques. Ils sacrifient ainsi le peuple Rd-Congolais, les valeurs démocratiques et l’Etat de droit auxquelles le peuple est fermement attaché et pour lesquelles, il a consenti d’énormes sacrifices, lit-on dans les recommandations de la société civile.

yves buya
http://7sur7.cd/index.php/8-infos/9007-revision-constitutionnelle-le-carton-rouge-de-la-societe-civile-a-joseph-kabila#.VApgw_l5PKE