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SACREBOPOL

vendredi 5 septembre 2014

Avec l’annonce du gouvernement de cohésion nationale : Cacophonie au sein de la Majorité !





Avec l’annonce du gouvernement de cohésion nationale : Cacophonie au sein de la Majorité !














L’option levée par le secrétaire général de la Majorité présidentielle Aubin Minaku en faveur de la révision constitutionnelle, soulève, sans ‘ conteste, l’engouement au sein de cette plate-forme. Si le PPRD, la CCU de Mende...
ont clairement demandé à leurs acolytes de mener campagne en faveur de la révision constitutionnelle à travers toute la République, il n’en est pas évident pour les autres partis de la MP, en l’occurrence, le PALU de Gizenga, l’UNADEF de Mwando Simba, l’AFDC de Bahati, l’ARC de Kamitatu, l’UDCO de Banza Mukalay, …
 
Bon nombre de ces partis politiques brillent par un mutisme qui dépasse tout entendement. Tout est parti de la fronde contre la révision de la Constitution à l’initiative du MSR au sein de la Majorité. Il n’est un secret pour personne que le PPRD, le parti le plus importent de la Majorité, occupe la Primature et l’Assemblée nationale. Cette configuration du gouvernement résulte de la fin de l’alliance qui a permis d’attribuer la Primature au Palu et une vice-Primature au MSR chargée des Infrastructures.
 
Il aura plu au Chef de l’Etat de nommer à son cabinet l’autorité morale dudit parti au poste de conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité. Aujourd’hui que le débat autour de la révision ou non de la Constitution défraie la chronique, le MSR aura été le premier parti de la Majorité à avoir choisi de faire opposition aux directives du secrétaire général de la MP. Dans une plate-forme disciplinée, les conflits se règlent au sein des structures spécialisées et non sur la place publique surtout quand les instructions claires ont déjà été données. Mais, hélas!
Le MSR aura fait des émules. Le samedi 30 août dernier, Me Jean-Claude Muyambo de la Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement (Scode) qui est de la Majorité, s’est dit opposé à la révision de la Constitution avant les élections pour préserver la paix et l’harmonie des institutions. C’est avant d’indiquer que d’autres membres de la Majorité présidentielle sont opposés à la révision de la Constitution mais, manquent le courage de se prononcer publiquement.
 
“Nous, nous avons ou le courage de le dire. Il y a ceux qui sont dans la Majorité, n’ont pas le courage de se prononcer mais, ils sont contre. Il y en a qui disent qu’ils sont pour à la télé et à la radio mais, quand ils rentrent à la maison, ils disent qu’ils sont contre “, a affirmé l’ancien ministre des Affaires humanitaires. Et d’ajouter que durant ses deux mandats, le Chef de l’Etat” a fait des choses magnifiques “ avant de préciser: “en 2016, nous voulons qu’il y ait alternance “.
Aucun pense que cela fait partie de la stratégie du président de la Scode pour se faire valoir. 
Le président de la Scode avait, avec les autres partis du Katanga en 2006, soutenu la candidature de Pay Pay contre Joseph Kabila à la présidentielle. Les contacts politiques amorcés plus tard lui ont fait changer d’avis. Il va intégrer la Majorité. En récompense, il lui sera accordé le Ministère des Affaires humanitaires. Mais, il ne tardera pas à se compromettre dans la mauvaise gestion.
Parti du gouvernement, il va se terrer au Katanga où il s’est opposé à toute révision constitutionnelle.
La rencontre de Kingakati ayant débouché sur l’annonce d’un nouveau gouvernement avant la session parlementaire du 15 septembre prochain, les états-majors des partis politiques sont, en ébullition. Au sein de la Majorité, ceux qui ont été négligés, d’une façon ou d’une autre, choisissent l’arme du chantage au nom de la révision ou non de la Constitution pour compter parmi les élus dû prochain gouvernement.
 
L’Opposition républicaine qui avait cru qu’elle s’était fait rouler dans la farine, est brusquement revenue à des meilleurs sentiments.
LP

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