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SACREBOPOL

jeudi 27 décembre 2012

RDC : Matata Ponyo sur la sellette ?






RDC : Matata Ponyo sur la sellette ?


Le Premier ministre de la République démocratique du Congo, Augustin Matata Ponyo se trouve dans une situation très inconfortable. Depuis la reprise de la guerre à l'Est du pays et la suspension du prêt du FMI accordée à la RDC, le Premier ministre pourrait servir de fusible à un président Joseph Kabila, lui-même très affaibli.

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Les heures d'Augustin Matata Ponyo sont-elles comptées à la tête du gouvernement congolais ? Beaucoup le pensent à Kinshasa. Les sites Direct.cd et CongoNews affirment même qu'il pourrait démissionner. Il faut dire que depuis quelques semaines, le Premier ministre congolais enchaîne les déconvenues. A commencer par la crise dans les Kivus.

"Impuissance" gouvernementale à l'Est

Sur le front de la guerre à l'Est, le Premier ministre n'a jamais vraiment eu la main sur le dossier. Le conflit avec les rebelles du M23 est directement géré par la présidence et l'Etat major de l'armée. Sa responsabilité est donc limitée. Mais sur le plan diplomatique, qui dépend directement de son gouvernement, Matata Ponyo n'a pas su convaincre. Dans une tribune publiée dans le quotidien français Libération, le Premier ministre congolais appelle la communauté internationale à "aider la République démocratique du Congo". Pour l'essayiste Gaspard-Hubert Lonsi Koko, Matata Ponyo signe là un aveu "d'impuissance" et ne fait que confirmer "l'aspect moribond de la diplomatie congolaise" (voir son article). 

La majorité présidentielle se fissure

Dans la majorité présidentielle, à Kinshasa, on juge également l'action du Premier ministre "un peu faible". Il faut dire que Matata Ponyo n'a jamais fait complètement partie du "sérail politique" congolais. Membre discret du PPRD (le parti présidentiel), Matata Ponyo n'a jamais été considéré par ses pairs comme "un politique", mais plutôt comme un "simple technocrate". La majorité présidentiel commence d'ailleurs à se craqueler depuis quelques mois. Certains dans la majorité n'ont toujours pas digérer le choix de ce Premier ministre "technique", très éloigné du cercle des "purs et durs" du PPRD, qui n'attendent que la chute.

Un Premier ministre pour rassurer

Pourtant le choix de Matata Ponyo paraissait judicieux de la part de Joseph Kabila (voir cet article d'Afrikarabia). Après les élections frauduleuses de novembre 2011, le président Kabila cherchait un homme de compromis à la primature. Il souhaitait également à rassurer la communauté internationale et les nombreux bailleurs de la RDC, échaudés par sa réélection contestée. Matata Ponyo semblait parfait pour le job. Il avait l'avantage de connaître parfaitement les grands équilibres macroéconomiques, ainsi que les principales institutions internationales. Formé en économie monétaire et internationale à l'Université de Kinshasa, où il avait été professeur assistant, il avait ensuite suivi une brillante carrière au sein de la Banque Centrale du Congo (BCC).

Quand Matata ne rassure plus le FMI

Mais après le dossier de l'Est, le Premier ministre a trébuché dans un autre domaine, plus ennuyeux pour son image : l'économie. Le FMI a en effet annoncé début décembre, la suspension du prêt de 240 millions de dollars à la République démocratique du Congo. Le FMI accuse la RDC de ne pas avoir publié toutes les informations concernant plusieurs transactions relatives à des contrats miniers. Un coup dur pour Matata Ponyo, économiste de formation, qui juge la décision du FMI, "disproportionnée". En cause : l'opacité de certains contrats entre la Gécamines (la société minière d'Etat) et l'entreprise Straker International Corporation, immatriculée dans les îles Vierges. L'avertissement du FMI tombe au plus mauvais moment : le Premier ministre tentait depuis plusieurs semaines de convaincre les investisseurs étrangers de venir faire des affaires en RDC.

Si Matata Ponyo n'arrive plus à convaincre le FMI, à quoi sert-il ? semble-t-on se demander à Kinshasa, surtout que le contexte politique est des plus instable. Avec les négociations délicates entre le gouvernement et le M23, le président Kabila pourrait bien être tenté de se servir de son Premier ministre comme fusible en cas de problème. Devant l'impasse des discussions avec la rébellion, qui demande la démission de Joseph Kabila, on parle de plus en plus de la composition d'un gouvernement d'union nationale… seul moyen, disent certains, de sortir de cette crise "par le haut". L'évolution des négociations avec le M23 et le rapport de force sur le terrain militaire détermineront la viabilité plus ou moins longue du gouvernement Matata Ponyo. Pour l'instant, les négociations sont au point mort et l'avantage militaire est toujours du côté du M23. Pour combien de temps ?

Christophe RIGAUD - Afrikarabia
Photo : Matata Ponyo à Paris 2012 © Ch. Rigaud www.afrikarabia.com

RDC-RCA : La garde présidentielle congolaise à Bangui ?


RDC-RCA : La garde présidentielle congolaise à Bangui ?


Côté congolais, rien n'a filtré sur la présence de troupes congolaises à Bangui. Deux questions restent pour le moment sans réponse : le parlement congolais est-il au courant de l'envoi de ces soldats ? et pourquoi le président Kabila dépêche-t-il des troupes en Centrafrique alors que sa propre armée peine à venir à bout des rebelles du M23 à l'Est de la RDC ?



La rébellion Séléka qui menace de renverser le régime du président François Bozizé en Centrafrique, affirme que la RDC aurait envoyé 300 soldats de la garde présidentielle à Bangui. La rébellion centrafricaine demande aux troupes congolaises de "ne pas rentrer dans le conflit". Ces troupes interviendraient dans le cadre de la force multinationale d'Afrique centrale (FOMAC) et seraient stationnées au camp Beya de Bangui.

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Le président Joseph Kabila va-t-il prêter main forte à François Bozizé, menacé par une rébellion en Centrafrique ? C'est ce que croit savoir la coalition Séléka qui a repris les armes depuis le 10 décembre et progresse dangereusement vers Bangui. La rébellion affirme à Afrikarabia que "300 éléments de la garde présidentielle de République démocratique du Congo (RDC) ont été dépêchés à Bangui, via la Zongo". Les soldats congolais auraient été accueillis par un bataillon d'infanterie amphibie et installés au camp Beya, le quartier général de l'armée centrafricaine. Selon la Séléka, ces militaires interviendraient dans le cadre de la force multinationale d'Afrique centrale (FOMAC) et pourraient être rejoints par d'autres pays, comme le Gabon. Les rebelles demandent aux troupes de la FOMAC de "rester neutre, de ne pas rentrer dans le conflit" et de "protéger la population des exactions de Bozizé".

A l'heure où les rebelles de la Séléka affirment se tenir "à moins de 30 km" de la capitale centrafricaine, l'envoi des troupes congolaises, si minces soient-elles, confirme l'isolement diplomatique du président Bozizé. Le Tchad, son plus fidèle allié, semble faire "le service minimum". Les troupes d'Idriss Déby, se sont prépositionnées dans le Nord et le Centre du pays, mais n'ont jamais constitué un obstacle pour l'avancée des rebelles. La coalition affirme "contourner" les forces tchadiennes, sans affrontement. La France et les Etats-unis, n'ont pas donné suite aux demandes d'assistance du président Bozizé, se contentant d'évacuer ou de protéger leurs ressortissants.

Côté congolais, rien n'a filtré sur la présence de troupes congolaises à Bangui. Deux questions restent pour le moment sans réponse : le parlement congolais est-il au courant de l'envoi de ces soldats ? et pourquoi le président Kabila dépêche-t-il des troupes en Centrafrique alors que sa propre armée peine à venir à bout des rebelles du M23 à l'Est de la RDC ?

Christophe RIGAUD - Afrikarabia



http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com/archive/2012/12/27/rdc-rca-la-garde-presidentielle-congolaise-a-bangui.html

Boulevard Lumumba : déjà les premiers trous à coté de Lumumba !


Boulevard Lumumba : déjà les premiers trous à coté de Lumumba !




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Après le pont N'Djili, un tronçon de près 200 m de route en terre, présage une véritable catastrophe en cette période de précipitations régulières et abondantes. Les travaux de réhabilitation et de construction du boulevard Lumumba semblent au point mort. La célérité empreinte d'enthousiasme, observée pendant les préparatifs du XIVème sommet de la Francophonie en octobre dernier à Kinshasa s'est muée en léthargie. Sauf à quelques endroits où les tracteurs des entreprises chinoises sont encore perceptibles. En l'occurrence le pont N'Djili séparant les deux districts de Tshangu et Mont- Amba.

Si la raison a été d'offrir aux hôtes de la capitale, des routes de standing international, l'idéal aurait alors été qu'on maintienne le cap. Ce ne qui ne parait visiblement pas le cas. Par conséquent, de longs tronçons de routes demeurent encore des chantiers. C'est le cas du Boulevard Lumumba dont les travaux de la deuxième phase, partant de la 18ème Rue Limete à l'aéroport international de N'Djili, attendent leur touche de finissage. Entre-temps, la couche de roulement posée pour faciliter la fluidité du transport en commun, commence à se dégrader. Les usagers de ce tronçon de la voie observent impuissants et avec indignation, les premiers nids de poule juste en diagonale du monument Lumumba. Et, même à quelque vingt mètres peu avant cette statue, le boulevard Lumumba présente des fissures qui n'augurent point de lendemains meilleurs pour ses usagers.

APRES LE PONT N'DJILI, LA DESOLATION
Immédiatement après le pont N'Djili, il ne fait plus beau conduire. Sur un tronçon d'environ 200 mètres qui borde le quartier 8 de la commune de N'Djili, le boulevard Lumumba présente un décor désolant. La couche asphaltée, héritage du colonisateur belge a été précipitamment détruite. Ce déblayage avec autant de zèle, paraissait aux yeux des habitants de l'Est de la capitale congolaise, non sans raison,comme un signe précurseur de la modernisation de cette partie de la route. Plusieurs mois après, les espoirs de cette même population ont tourné en leurre. L'enjolivure affligeante après la pluie parce que la terre jaune s'y transforme en importante couche de boue. Ce qui ne facilite pas la circulation ni pour les piétons ni pour les automobilistes.

Au stade actuel, on a l'impression que la priorité est accordée aux grands travaux. C'est-à-dire des ouvrages requérant un peu plus d'expertise et de moyens. En l'occurrence la construction des ponts. Ce qui est normal. Mais si c'est ça la raison, le bon sens voudrait qu'on s'interroge sur le planing des travaux. Pourquoi s'était-on empressé à détruire le bitume préexistant, bien qu'en mauvais état, si les travaux ne devraient pas suivre dans de meilleurs délais ?

LA 1ère ENTREE N'DJILI : UNE ROUTE DE LA MALEDICTION ?
Quiconque aura séjourné à Kinshasa, sans passer par l'entrée N'Djili, aura manqué un bon sujet de commentaire. Après la pluie, cette artère communément appelée "Route Sainte Thérèse ", n'a rien à envier au parcours utilisé pour la compétition sportive Paris-Dakar. Au départ du Boulevard Lumumba jusqu'à l'ex- station-service Shell au quartier 7, cette route est jonchée de plusieurs grands trous béants ne permettant pas aux automobilistes de circuler normalement. Ici, on ne roule ni à gauche ni à droite ni au centre. Plutôt, on roule partout. Mais en prenant le soin de choisir les trous les moins profonds. Aux bas mots, la première entrée de la commune de N'Djili est une route de toutes les malédictions. Et dire que le calvaire de la population ne s'arrête pas là. Les N'Djilois portent leur croix jusqu'au quartier Cecomaf.

Depuis plus d'une décennie, la route Cecomaf en dégradation spectaculaire, rappelle les vestiges historiques d'une artère asphaltée. Rien n'y renseigne presque. Et pourtant, jusqu'à la fin des années 80, la route Cecomaf faisait la fierté des populations de l'Est de Kinshasa. Cette artère comptait parmi les mieux entretenues de la voirie urbaine, au point que l'ex-Société de transport au Zaïre (SOTRAZ), en avait fait un réseau d'exploitation. Au jour d'aujourd'hui, la route Cecomaf représente un très long couloir d'enfer. Mais face à la demande, certains transporteurs parviennent quand même à défier la nature. Un affront non sans conséquences. Car, la plupart des tacots desservant la route Cecomaf tombent en panne, avant même d'arriver à destination. Comme c'est le cas avec le boulevard Lumumba, les travaux amorcés sur cette route, se sont nettement stoppés.

En cette période de pluviosité abondante et presque régulière à Kinshasa, la voirie urbaine mérite une attention singulière. Particulièrement aux différents endroits pour lesquels, Forum des As a consacré un plaidoyer depuis plusieurs semaines. La route de Kimwenza n'est pas en reste. 


Les révélations sur l'arrestation de J.P Bemba

Un Ex-responsable des nations unies, monsieur MALIK DECHAMBENOIT, de nationalité ivoirienne et basé actuellement en RSA a révélé sur RFI, ce 8 déc 2012, le modus operandi effectué par la MONUC et la RDC pour l'arrestation de Bemba, LUBANGA et les autres congolais se trouvant à la CPI. Il éclaire également l'opinion sur l'affaire NKUNDA et les guerres à l'Est.


Mort Général Bikueto: RFI politise, Mende dément l'origine rwandophone comme mobile.


Mort Général Bikueto: RFI politise, Mende dément l'origine rwandophone comme mobile.

Mercredi, 26 Décembre 2012 23:25 LE POTENTIEL



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La mort du général Bikueto Tuyenabo, « abattu par des voleurs à main armée » dans la nuit du lundi 24 décembre à Kinshasa au quartier Jamaïque (commune de Ngaliema) n’aurait « rien à voir avec ses origines rwandophones », a indiqué mercredi à lepotentielonline.com le ministre des Médias Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC).


« Rien à voir avec ses origines rwandophones. Le général Bikueto Tuyenabo a été abattu la nuit de Noël à Kinshasa par des voleurs à main armée qui braquaient les cambistes près de chez lui alors qu’il y rentrait sans sa garde, après avoir raccompagné des visiteurs. Il n’avait aucune affectation ces derniers temps, après avoir servi à la base de Kamina (Katanga) il y a quelques années. Il a interpellé les bandits qui lui ont tiré dessus alors qu’il dégainait pour protéger les victimes. C’est une mort héroïque », a-t-il expliqué.


Et alors que les premières informations le présentaient comme « le commandant second de la base militaire de Kitona dans le Bas-Congo », le ministre congolais des Médias a affirmé qu’« il n’a jamais servi à Kitona ».


« Le général Bikueto était un ex-FAZ (Forces armées zaïroises). Il appartenait à la 3ème promotion (1971-1973) de l'EFO/Kananga la même promotion que le général Oleko de la police nationale. Il a fait l'infanterie avancée aux USA et était Technicien d'Etat Major issu de la 14ème promotion de l'ECEM. Il était un officier bien formé et un Ranger (commando). L'école de formation d'officiers (EFO) de Kananga est en deuil. 3éme promotion 1971-1973 », témoigne Lidjo sur le site de Radio Okapi.

« Un vrai commandant, un ancien commandant à Mbandaka (Equateur), toujours souriant », ajoute Akilimali. « Le général Bikueto était un Hutu congolais », selon un autre témoignage.


« Une exécution politique », rapporte RFI


Le général Bikueto Tuyinabo, d'expression kinyarwanda, a été assassiné à Kinshasa la nuit de Noël. Il était le commandant second de la base militaire de Kitona dans le Bas-Congo.
D'après les premiers éléments de l'enquête, ses meurtriers seraient des malfaiteurs venus braquer le bistrot où il se trouvait. Une thèse à laquelle ne croient pas certains des proches du général.

Il était le commandant second de la base militaire de Kitona dans le Bas-Congo. Le général Bikueto Tuyinabo est sans doute venu dans la capitale pour les fêtes de fin d’année. Ce lundi, le général sort, seul, à pied, aux heures du soir, pour prendre l’air au quartier Jamaïque, dans la commune de Kintambo, au nord-ouest de Kinshasa.

A une cinquantaine de mètres de sa résidence, il trouve un bistrot. Soudain, surgissent trois hommes armés en civil. Des coups de feu retentissent. Dans le quartier, on pense à des pétards ; c’est la nuit de Noël. La population déchante vite. Le général Bikueto est touché au ventre, à la poitrine et aux jambes. Il aurait riposté en tirant avec son revolver et aurait même blessé un des assaillants. Le temps que sa garde arrive, trop tard, les assassins se sont déjà sauvés.


Conduit à l’hôpital, le général a succombé peu après. Les assaillants seraient des brigands venus pour braquer le bistrot. Une thèse à laquelle ne croient pas certains des proches de Bikueto Tuyinabo.


« C'était un assassinat planifié, une exécution politique », affirment-ils. Ils parlent d'une stratégie qui viserait l'exécution de leaders hutus-congolais pour discréditer le gouvernement congolais en l'accusant de faire la chasse à tous les rwandophones. Cette stratégie devrait permettre une balkanisation de la RDC, par la création d'une province où ne vivraient que hutus et tutsis.

Si les premiers éléments de l'enquête mènent vers un crime de droit commun, la police reste prudente. Elle affirme que certains gestes de ceux qui ont abattu le général soulèvent des interrogations. Les criminels ont fouillé la victime et ont emporté sa carte d'identité militaire, son arme et d'autres effets.


Témoignages recueillis par Radio Okapi


Le général des Forces armées de la RDC, Bikueto Tuyenabo, a été abattu par des hommes armés habillés en tenue civile le lundi 24 décembre dans la soirée à quelques mètres de sa résidence dans la commune de Kitambo à Kinshasa. Il était le commandant du centre d’entraînement de Kotakoli dans la province de l’Equateur.


« C’était vers 21h30. J’ai vu passer le général. Je l’ai salué et présenté des vœux. Il m’a répondu. Après cinq minutes, on a entendu des bruits des balles mais on a cru que c’était des pétards », raconte un voisin.


« C’est au troisième coup de feu qu’on s’est rendu compte que c’était des balles réelles », poursuit-il, indiquant avoir vu un corps étalé par terre sur l’avenue quand il est sorti de sa maison avec sa mère:


« Nous avons vu un corps dans la rue mais nous ne pouvions pas l’identifier de loin. C’est alors que j’ai vu un monsieur fouiller les poches des vêtements de la personne étalée par terre. J’ai alors crié au voleur et le monsieur a tiré. »

La même source rapporte que d’autres voisins se sont également mis à crier, obligeant le groupe de personnes assemblées autour du corps à s’en aller en tirant des coups de feu.

Selon RFI, le général Bikueto a été touché au ventre, à la poitrine et aux jambes. Il aurait riposté en tirant avec son revolver, blessant un des assaillants. L’officier aurait succombé peu après avoir été conduit à l’hôpital.

A en croire le même média, les assaillants seraient des bandits venus pour braquer un bistrot situé sur l’avenue du général Bikueto Tuyenabo

Révendication de l'élimination physique du général BIKUETO TUYINABO par la brigade des martyrs "mbila ekolo":


Révendication de l'élimination physique du général BIKUETO TUYINABO par la brigade des martyrs "mbila ekolo":