L’Opposition persiste et signe : non à tout dialogue initié par Kabila
Invité hier mardi 16 juin 2015 à la Cité de l’Union Africaine (ex-OUA), au Mont Ngaliema, pour participer aux consultations initiées par le président de la République, Joseph Kabila, plusieurs députés ont décliné l’offre.
Les rares élus à avoir accepté la main tendue du Chef de l’Etat étaient Bitakwira et Steve Mbikayi.
Pendant que Joseph Kabila échangeait avec les députés nationaux à la Cité de l’Union Africaine, plus d’une vingtaine de leaders politiques évoluant au sein de la « Dynamique pour l’Unité d’action de l’Opposition » se sont donné rendez-vous à la « Galerie 5 à Sec » dans la soirée, à Gombe. A l’issue de leur réunion suivie d’un point de presse, les partis politiques, groupements politiques et groupes parlementaires de l’Opposition persistent et signent : « refus catégorique de participer à un quelconque dialogue politique initié par le président Kabila dans le seul but, selon eux, de se maintenir au pouvoir par le biais du glissement.
Vital Kamerhe, Jean-Claude Vuemba, Martin Fayulu, Delly Sessanga, Eve Bazaiba, Gilbert Kiakwama, Jean-Lucien Bussa, Samy Badibanga, Joseph Olenga Nkoy, Ingele Ifoto et autres ont, par la bouche de José Makila, leur porte-parole et modérateur, réaffirmé leur ferme volonté et détermination d’aller aux élections dans les délais constitutionnels.
C’est uniquement dans ce cadre que la « Dynamique pour l’Unité d’Action de l’Opposition » exige de la Commission Electorale Nationale Indépendante la réanimation de la commission tripartite annoncée le 25 mai 2015 (CENI, Majorité et Opposition) en vue d’examiner les questions soulevées par elle dans son mémorandum déposé sur les tables d’Apollinaire Malumalu et Martin Köbler.
Ce mémorandum comporte trois exigences, notamment le calendrier électoral consensuel, l’enrôlement de tous les électeurs, la neutralité de la CENI.
Bref, ce front du refus attend impatiemment les réponses de la CENI et du Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en RDC pour planter le décor d’un processus électoral transparent, démocratique et apaisé. On rappelle que pour cette plate forme politique, les élections présidentielle et législatives nationales sont considérées me la priorité des priorités dans le processus électoral en cours et devraient avoir impérativement lieu le 27 novembre 2015.
ERIC WEMBA
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