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SACREBOPOL

mardi 16 août 2011

Brouille entre les membres du bureau de la CENI





Jacques DjoliJacques Djoli

Le vice-président de la CENI, l'ex sénateur MLC, Jacques Djoli Eseng'Ekeli et le 2ième rapporteur Laurent Ndaye Nkondo Mulekelay prennent de plus en plus leur distance à l'endroit du pasteur président de l'institution en charge de l'organisation des élections, Daniel Ngoyi Mulunda. 

Déjà, le vendredi 12 août dernier, le vice-président et le 2ième rapporteur avaient décidé de suspendre leur participation, à toutes les réunions de la CENI. Conséquence : la séance de travail que le bureau de la CENI devrait avoir avec les opposants a été avortée. Aucune autre date n'a été avancée pour une prochaine réunion entre la CENI et les opposants.

Djoli et Ndaye se plaignent en fait du manque de la courtoisie et du respect dans le chef du pasteur Ngoyi Mulunda à leur endroit. Ngoyi Mulunda est accusé de focaliser tout autour de lui. Entré temps, des sources rapportent que des millions d'électeurs ont disparu du fichier électoral. De même, de nombreux CD sont vides. Cette situation bouleverse le processus électoral déjà très avancé. Ngoyi Mulunda, qui refuse de s'exprimer sur cette question a prétexté que si la réunion de vendredi avec les opposants n'a pas pu se tenir, c'est parce que Djoli et d'autres membres du bureau de la CENI étaient bloqués dans un embouteillage. Gros mensonge, avait répliqué l'un des concernés. En effet, les méthodes de travail, de Ngoyi Mulunda frisent une dictature et ne plaisent pas aux autres membres du bureau de la CENI. S'agissant de la disparition des millions d'électeurs du fichier électoral, le quotidien kinois «le Phare» a fait savoir dans son édition du lundi 15 août que ce mal est consécutif aux pannes ayant frappées de nombreux kits électoraux aussitôt après l'enregistrement des millions de Concitoyens et la sortie de leurs cartes d'électeur. En plus, les informaticiens de la CENI n'ont pas eu le temps de transmettre les données au serveur central.


John TSHINGOMBE 

http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=23712%3Abrouille-entre-les-membres-du-bureau-de-la-ceni-&catid=6%3Acongonews&lang=fr

L'UDPS dénonce un fichier électoral obscur concocté par la CENI


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Trop c'est trop ! C'est en ces termes que l'UDPS par la bouche de son Secrétaire général maître Jacquemain Shabani Lukoo, a réagi face au coup fourré de la CENI en rapport avec la transparence du fichier électoral. Au cours d'un point de presse. tenu au siège du parti d'Etienne Tshisekedi, Me Jacquemain Shabani s'est dit étonné par la précipitation avec laquelle le Bureau de la CENI a déposé les annexes à la loi électorale sans au préalable rencontrer les « préalables » de l'Opposition.

Pour l'UDPS qui tient à ce que le processus électoral soit le plus transparent et le plus apaisé possible, la démarche de Ngoy Mulunda, Président de la CENI est tout simplement partisane au profit du pouvoir en place. En effet, l'opposition, l'UDPS en tête, avait déposé un mémo au Bureau de la CENI le 04 juillet pour dénoncer les irrégularités flagrantes constatées lors des opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs. A ce mémo, la CENI au lieu d'argumenter contre les griefs de l'Opposition opposa un refus catégorique. Ce qui a eu le mérite de crisper davantage l'atmosphère politique. Pour l'UDPS, c'est clair, tant que le nettoyage du fichier n'aura pas lieu en présence des experts mandatés par l'opposition. D'ailleurs la disparition des millions d'électeurs du fichier électoral et le fait que de nombreux CD soient vides, vient de mettre de l'eau au moulin des opposants et par la même occasion jeter un discrédit sur la CENI dont la neutralité devient de plus en plus sujette à caution. Pour ce faire l'UDPS exige un audit du serveur Central.

Pour ce parti c'est cette opération qui permettra de démêler le vrai du faux. A part la question de l'obscurité du fichier électoral, Me Shabani a abordé aussi la question de l'accès aux codes sources déterminant pour la compréhension des mécanismes de compilation. Sur cette question aussi, une fin de non recevoir a été réservée à l'UDPS. L'UDPS a par ailleurs condamné les satisfécits décernés par une certaine communauté internationale à la CENI. Pour le parti cher à Etienne Tshisekedi cette prise de position ne va pas dans le sens d'un scrutin apaisé au 28 novembre. Me Jacquemain Shabani a clos son point de presse par la question des droits de l'homme. Il a déploré le meurtre de Serge Lukusa, un militant de son parti, tué alors qu'il exerçait son droit civique en allant déposer le mémorandum de l'UDPS à la CENI. Plusieurs militants de l'UDPS demeurent incarcérés et font l'objet des brimades de la part de la police, s'est indigné Me Jacquemain Shabani. Il a aussi condamné l'instrumentalisation des jeunes sportifs par le pouvoir en place connu sous le nom de « Pomba ». Ces jeunes drogués et munis d'armes blanches s'attaquent systématiquement aux sympathisants de l'UDPS. Avec ce comportement, le pouvoir bien qu'ayant signé le code de bonne conduite montre, qu'il n'est pas prêt à s'y conformer. (Lire ci-dessous le discours de SG de l'UDPS)

JOHN TSHINGOMBE

POINT DE PRESSE DU SECRETAIRE GENERAL DE L'UDPS DU 13 AOUT 2011

Mesdames et Messieurs de la presse ;

Nous vous souhaitons la bienvenue à ce point de presse ;

Notre communication de ce jour portera sur 3 points :

1. La problématique de la transparence du processus électoral en cours ;

2. L'étonnant satisfecit décerné par certaines chancelleries à la CENI à l'issue de l'étape d'identification et d'enrôlement des électeurs, et

3. Les violations flagrantes et répétées des droits humains dont, sont victimes les membres de I'UDPS de la part du régime de Mr Kabila.

1. LA PROBLEMATIQUE DE LA TRANSPARENCE DU PROCESSUS ELECTORAL EN COURS.

Mesdames et Messieurs

Vous vous souvenez que le 04 juillet 2011 l'UDPS a adressé un mémo au bureau de la CENI pour dénoncer les irrégularités flagrantes qui ont entachés les opérations d'identification et d'inscription des électeurs et a exigé que des corrections pertinentes y soient apportées. Cette démarche citoyenne, motivée par la volonté ferme de l'UDPS d'aboutir à des élections libres démocratiques et transparentes dans un climat apaisé a reçu de la part de la CENI un refus catégorique et de la part du pouvoir en place une répression sanglante qui s'est soldée par la mort du combattant de l'UDPS, le regretté Serge LUKUSA DIMOKA et des violations de droits humains dont sont victimes jusqu'à ce jour plusieurs membres du Parti.

Le fichier électoral ainsi obtenu, ponctué des irrégularités dénoncés n'est pas fiable tant que les correctifs nécessaire notamment son nettoyage ne sont pas apportés en toute transparence en présence des experts mandatés par l'opposition.

La précipitation avec laquelle le bureau de la CENI a transmis au parlement les données d'enrôlement non traitées et consolidées à cause d'une course effrénée contre la montre engagée par la CENI au regard des échéances constitutionnelles.

Le refus catégorique de la CENI d'accéder aux revendications légitimes de l'UDPS

et d'autres partis politiques de l'opposition est révélateur de la volonté de la CENI de recourir à la fraude électorale au profit du camp Kabila actuellement au pouvoir.

Ainsi, il ressort de ce qui précède que le fichier électoral constitué par la CENI n'est pas fiable et perd donc toute crédibilité.

Il doit être procédé, toutes affaires cessantes, à l'audit du serveur central qui permettra le nettoyage du fichier électoral ainsi qu'à l'accès au code source applicatif pour la compilation des données.

La répartition des sièges par circonscription électorale ne peut s'effectuer avant d'avoir épuisé la question de l'identification et du dénombrement du corps électoral.

2. L'étonnant satisfecit décerné par certaines chancelleries à la CENI à l'issue de l'étape d'identification et d'enrôlement des électeurs.
Au vu de ce qui précède l'UDPS ne cesse de s'étonner du satisfecit que certaines chancelleries décernes malgré les irrégularité flagrantes dénoncées par l'UDPS et l'opposition politique dans son ensemble ainsi que les organisations de la société civile spécialisées dans les questions électorales.

Il n'est pas acceptable que certaines représentations diplomatiques en RD-Congo traitent avec légèreté les questions liées aux préparatifs des élections, attitude qui va à l'encontre des élections apaisées.

3. Les violations flagrantes et répétées des droits humains dont, sont victimes les membres de l'UDPS de la part du régime de Mr. Kabila.
Mesdames et Messieurs, Depuis le 04 juillet 2011, date à laquelle l'UDPS a entamé son action d'encadrement responsable du processus électoral, par le dépôt du mémorandum à la CENI, les membres de notre parti sont l'objet des brimades de la part du régime en place. Ce dernier agi en recourant tantôt à des forces combattantes habillées en tenue de la police sous prétexte du maintien de l'ordre public, tantôt à des milices en civil (Pomba drogués) munis d'armes blanches.

Nous avons subis ces agissements au cours des différents sit-in devant l'immeuble de la CENI ainsi que le jour de l'enterrement de Serge Lukusa.

Ce scénario macabre vient encore de se répéter ce mardi 09 août après le triomphal accueil et meeting du président Etienne Tshisekedi au stade des Martyrs de la Pentecôtes. Piquées par on ne sait quelle mouche les mêmes hordes barbares du PPRD qui rentraient pourtant paisiblement : jets de pierre, coups de machettes et de nouveaux enlèvements et arrestations par la police.

Ce comportement n'a rien avoir avec le code de bonne conduite que la CENI prône. La violence vient toujours du camp de Kabila ; tout le monde le constate.

Prenant l'opinion à témoin, l'UDPS rappelle le régime en place à l'ordre.

Ainsi, l'UDPS exige de Mr. Kabila la libération immédiate de tous les membres de l'UDPS injustement arrêtés.

Je vous remercie
http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view...

Sacrebopol, Le Jalon Congolais

PPRD, Kabila pas prêt à financer le rassemblement de Martyrs



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* Au terme du congrès prévu du 19 au 20 août, le parti présidentiel entend faire sa démonstration de force ce dimanche dans l'arène chinoise.
«Otié to tié», renseigne un jargon kinois qui symbolise un défi à relever. Cette expression convient certainement le mieux pour expliquer le grand meeting que le parti présidentiel, le PPRD, organise le dimanche 21 août 2011 au stade des Martyrs. Une messe politique qui se tient seulement moins de deux semaines après le rendez-vous de l'UDPS cher à Etienne Tshisekedi. Plus donc qu'une rencontre protocolaire, c'est toute une démonstration de force que le parti présidentiel se prépare à faire dans la capitale congolaise.
Après l'Union pour la démocratie et le progrès social, parti cher à Etienne Tshisekedi dit «lider maximo», le PPRD ce dimanche 21 août 2011 au stade des Martyrs de la Pentecôte. Sans nul doute que la leçon de celui qui se veut, jusque-là, l'unique candidat de l'Opposition à la présidentielle, aura fait des émules dans les rangs du parti présidentiel. Le PPRD entend aller au-delà de la mobilisation réussie de l'UDPS comme pour montrer que la capitale n'est pas que l'apanage des forces de l'Opposition.

DEFI POUR DEFI, LE PPRD ENTEND RASSURER SON JOCKER, JOSEPH KABILA

Ce n'est donc pas un simple rendez-vous politique. Bien plus, tout un défi à relever face à ce qui apparaît déjà, aux yeux de certains, comme une véritable chasse gardée de l'Opposition: Kinshasa la capitale congolaise. Car, pour une ville d'environ 7 millions d'habitants, le PPRD estime qu'en enregistrant seulement 80.000 personnes au temple du sport congolais, l'UDPS ne peut se targuer de contrôler Kinshasa. Bien plus, au-delà du défi actuel, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie en a un autre. Celui d'offrir à son candidat à la présidentielle 2011, Joseph Kabila, l'une des villes qui lui étaient hostiles en 2006 en termes de suffrages obtenus et qui passait pour le grand bastion de l'Opposition.

Il s'agirait, pour le PPRD en 2011, d'inverser la pyramide. Or, un tel défi ne pourra être relevé que si ce parti opère une grande démonstration de force pour noyer le succès de l'UDPS. Comme qui dirait: «ça casse ou ça passe». Face à ce double défi, le PPRD ne ménagera aucun effort pour battre le rappel de ses troupes et de ses alliés comme ce fut le cas avec l'UDPS le mardi 08 août au stade des Martyrs. Une rivalité du genre «DCMP-AS V.CLUB» transposée en politique.

L'issue de cette bataille politique, qui constitue un avant-goût de la campagne électorale, pourrait influer sur la bataille présidentielle à Kinshasa. On comprend, dès lors, que le PPRD, dont le candidat n'avait pas du tout été ménagé lors du meeting de l'UDPS, ne pouvait pas rater l'occasion de donner une petite raclée à l'UDPS et, à travers ce parti, à l'ensemble de l'Opposition.

LE PPRD EN CONGRES DU 19 AU 20 AOUT A KINSHASA

A y regarder de près, le meeting du dimanche 21 août au stade des Martyrs ne sera, en quelques sortes, que le point culminant du congrès du PPRD prévu du vendredi 19 au samedi 20 août 2011 à Kinshasa. Ce congrès, on s'en doute bien, devra endosser les différentes candidatures en prévision des prochaines échéances électorales. Si, au niveau du scrutin législatif, il faudra un arbitrage pour trier ceux qui devront défendre les couleurs du parti présidentiel, au niveau de la magistrature suprême, il n'y aura aucune information comme on dit en jargon journalistique.

Le commun des mortels sait que le PPRD ne peut, en aucun cas, aligner un candidat autre que son véritable président confiné jusque-là sous la casquette d'autorité morale. Il s'agit du président Joseph Kabila Kabange, candidat sans surprise à sa propre succession. Le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, président de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante), peut beau se gratter la tête, mais ce qui se passe actuellement a tout l'air d'une campagne électorale.

Marcellin MANDUAKILA

Sacrebopol, Le Jalon Congolais

PPRD, Kabila pas prêt à financer le rassemblement de Martyrs

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Le parti présidentiel, PPRD est complètement à bout des stratégies. Désormais, il ne fait que du « copier- coller » des tous les actes de l'opposition. Le PPRD ne sait plus quoi faire et comment s'y prendre face à la dynamique et à la montée de l'opposition. Rongé à l'intérieur par des divisions et des mécontentements de tout bord, le PPRD envisage se réunir le 21 août prochain dans le gigantesque stade Omnisport des martyrs de la pentecôte pour marquer la fin de son congrès ordinaire (19- 21 août). Des sources renseignent que le PPRD n'avait pas prévu dans son agenda le rassemblement du stade des martyrs.

En réalité, le parti du chef de- l'Etat sortant, Joseph Kabila, tente de riposter à Etienne Tshisekedi président de l'UDPS, qui a fait le plein à craquer du stade des martyrs le 9 août dernier (jour ouvrable). C'est bien bon de tenter l'expérience ! Mais, il faudra en être rassuré. Kengo en a payé le prix. Au lieu d'être adulé, le président du Sénat a plutôt été chahuté. Au jour d'aujourd'hui, Kinshasa tout comme à l'intérieur; le PPRD n'a pas bonne presse. Dans plusieurs de ses sorties politiques, il se noie facilement. Lors de l'installation officielle des responsables des structures de base sur le boulevard triomphal, l'année dernière, le PPRD n'a pas pu réunir un grand nombré.

Quelques chaises louées pour la circonstance sont restées vides jusqu'à la fin de la manif. Malgré la présence de Marie Misamu et de Manda Chante pour agrémenter la matinée politique, cela n'avait eu aucun effet et n'a pas attiré .du monde. Les quelques personnes présentes se sont plus contentées d'emporter avec eux les chaises en plastique à la fin de l'événement. Cette scène a été vécue également lors des festivités du cinquantième anniversaire de l'indépendance de la R-dCongo sur le même boulevard triomphal. A Kinkole, 

Bernadette Mpundu s'est cassée les dents. Ses deux chefs, Evariste Boshab et Miezi avaient assisté à un fiasco de mobilisation en dépit des fonds mis à sa disposition. Au Vélodrome de Kintambo, il n'y avait pas non plus du monde. Et à l'occasion de 9 ans du PPRD, l'interfédéral de Kinshasa avait mobilisé les kinois moyennant les billets de banque (plus d'1.500.000 USD) fournis par les mandataires publics membres de la famille présidentielle. L'événement s'était soldé en échec avec les accrochages ça et là entre les militants suite au mauvais partage de la cagnotte. CONGONEWS avait fait large écho à cet effet. Des sources rapportent même que Kabila a résolu de ne plus appuyer financièrement les activités de sa famille politique. Il veut voir ses collaborateurs prouver de quoi ils sont capables sur terrain sans argent de mobilisation. 

En tout cas, le PPRD n'a jamais réussi à mobiliser sans glisser quelques billets à ses militants. Sauf peut-être à l'époque de Vital Kamerhe. Ce dernier est actuellement entrain de consolider ses positions dans le Bas-Congo. Quant à la prétention de l'interfédéral de Kinshasa à remplir le martyrs, il leur faudra beaucoup de moyens pour y parvenir alors que le parti ne dispose plus d'une base réelle à Kinshasa -si pas- dans l'ensemble du pays. Reste à savoir si ceux-là des Kinois qui se pointeront le 21 prochain au stade des martyrs y seront par Conviction ou par profit financier. Surtout quand on sait que toutes les batteries sont mises en marche pour la collecte des fonds qui aideront à parvenir au plein du stade. Ce qui n'est pas évident pour le PPRD en déclin. 

Par ailleurs, le secrétaire général Evariste Boshab vient de séjourner au Bas-Congo. Il a procédé à l'installation du gouverneur Mbatshi Mbatsha à la tête de I'interfédéral de la province. Mbatshi Mbatsha a accepté ses charges malgré lui. Ses proches affirment qu'il n'avait pas d'autre choix que d'accepter. Mais, quant à lui-même, les fonctions du président interfédéral ne l'intéressent moins. « C'est un technocrate ce gouverneur.
En plus, il est impopulaire, le placer à la tête de l'interfédéral du Bas-Congo, c'es mal jouer », a expliqué un cadre du PPRD. Qui ne voit pas Mbatshi tenir le coup.

 John TSHINGOMBE


Sacrebopol, Le Jalon Congolais

Bas-Congo : Tournée à risques, Kamerhe Un arbre abattu pour lui barrer la route



EN CROISADE DE REDYNAMISATION DE SON PARTI A LA BASE DANS LE BAS-CONGO Vital Kamerhe crée la pagaille à Matadi - Boma - Tshela !




En croisade de redynamisation de cette grande formation politique de l'opposition à la base, Vital Kamerhe vient d'investir les villes de Matadi, Boma et Tshela où des foules immenses de militants et sympathisants sont, venus à sa rencontre pour, l'écouter et l'encourager.
Alors que beaucoup le croyaient adulé et populaire seulement dans le Kivu montagneux, le président national de l'UNC vient de donner la preuve qu'il a de la place dans l'âme de la population du Bas-Congo qui se dit tout à fait prête à soutenir son entreprise politique quoi qu'il en coûte.

A La première étape de son itinéraire, Vital Kamerhe a fait une halte dans la localité de Kasangulu. Après y avoir harangué fa foule sur les grandes questions politiques de l'heure, le président national de l'UNC a mis le cap sur la ville portuaire de Matadi où il a été accueilli à l'esplanade de la maison communale de Nvuzi pour un meeting, l'accès au stade Lumumba de Matadi lui ayant été refusé par le Maire de la ville.
Il était prévu que le meeting de Vital Kamerhe à Matadi eut été retransmis en direct par la chaîne CCTV mais cela a été envisagé sans compter avec la malice des hommes du pouvoir qui ont immédiatement ordonné aux agents de la Snel d'interrompre le courant électrique dans le secteur !
Il nous revient que malgré ce sabotage, le président de l'UNC a parlé à la population avec brio de la vision qu'il a pour la RDC et sa population, à savoir le développement intégré du pays calqué sur le modèle Lula qui a porté le Brésil au diapason de pays émergents.
Parlant de l'épineuse question relative à la candidature commune de l'opposition, Vital Kamerhe a indiqué que cela est devenu une de ses préoccupations de tous les temps et qu'à son retour à Kinshasa il entreprendra des pourparlers avec ses pairs de l'opposition, notamment Etienne Tshisekedi, l'objet ultime étant de dégager un consensus global autour d'un candidat commun.
Car l'alternance au pouvoir après les prochaines élections de novembre dépendra de cela, a-t-il souligné.
Arrivé à l'étape de Boma dimanche dernier, le président de l'Unc a fait l'objet d'un accueil sans précédent dans le Bas-Congo depuis que cette terre congolaise s'était mise pour la première fois à l'écoute des hommes politiques !

Comme dans la ville de Matadi, Vital Kamerhe a réitéré son souci de voir l'opposition se souder davantage et constituer un front commun pour battre Kabila aux élections qui viennent en courant.
Des informations transmises par notre correspondant basé à Matadi indiquent que c'est hier lundi que le président de l'UNC est arrivé à Tshela où il a été accueilli avec la même ferveur manifestée par les populations de cette ville et de Boma.

La même source indique par ailleurs que la dernière étape de la croisade de redynamisation de la base de l'UNC par Vital Kamerhe, sera la ville, sera la ville portuaire de Moanda où il est attendu avec fièvre.
Il y a lieu de signaler que l'actuel séjour du Président national de ce grand parti de masses, est le premier à être effectué dans les contrées précitées du Bas-Congo après la fondation de l'UNC. En 2006, il y avait été en sa qualité de directeur de campagne de Joseph Kabila. Il s'y trouve aujourd'hui à son propre compte avant d'aller rencontrer les populations d'autres régions du pays.

Bas-Congo : Tournée à risques, Kamerhe Un arbre abattu pour lui barrer la route


Vital Kamerhe a fait l'objet des manoeuvres les plus tordues dans sa tournée au Bas-Congo. A l'étape de Tshela, dans le Bas-fleuve, le gouverneur Mbatshi Batshia, a appliqué la malveillance jusqu'à envoyer des hommes couper un arbre pour barrer la route à Kamerhe. Vital Kamerhe qui était paré à toute éventualité, sitôt qu'il a appris la nouvelle, ses hommes ont été parachutés sur place avant de mettre le tronc en pièces à l'aide d'une tronçonneuse. 

A l'étape de Lukula le même jour, Mbatshi a privé Kamerhe de la place de l'Etat civile, réservé pour son meeting. Le président de l'Union pour la nation congolaise a dû délocaliser son meeting pour la place FOLECO. Ces entraves ont plutôt motivé des milliers des gens qui les ont prises pour un défi. A Lukula comme à Tshela, il y avait bain de foule comme nul autre n'avait mobilisé depuis les bains des foules de Jean Pierre Bemba en 2006. Ici comme partout dans le Bas-Congo, ça reste le bastion de l'opposition.

Un séisme a traversé tout le Bas-Congo. L'épiphénomène s'est déclaré à partir de Kasangulu, la localité frontalière à Kinshasa, pour se poursuivre jusqu'à Moanda, la porte bas-congolaise sur l'océan, avec le passage très mouvementé de Vital Kamerhe. Cinq jours au total, soit du 12 au 16 août, qui ont vu l'ancien secrétaire général du PPRD aller dessoucher tout ce qu'il avait planté en 2006 en compagnie de ses anciens compagnons kabilistes. Cinq jours pour toutes les grandes villes du Bas-Congo visitées (Matadi la capitale, Borna la capitale économique, Moanda, la ville maritime et pétrolière, Kimpese très prisé par toux ceux qui font le voyage Kinshasa-Matadi, Mbanza-Ngungu, la contrée la plus froide du Bas-Congo..) et plus d'une trentaine de centres urbains et localités prisés d'assaut par la marée rouge de l'UNC. Une foule de plus de 20.000 personnes mobilisées à Matadi. 

Effervescence populaire à Boma où Kamerhe s'est fait ovationner aux cris de «PPRD éliminé». Une multitude venue l'écouter à Kimpese la nuit déjà tombée. - Une communion inattendue à Seke-Banza. Liesse à Songololo. Marée humaine à Moanda. Au finish, il y a lieu de parler des milliers de personnes que Kamerhe a haranguées dans sa tournée au Bas-Congo. Une tournée orientée vers deux messages : d'un côté, une volonté réaffirmée pour fédérer l'opposition avec l'objectif d'une candidature unique et de l'autre, une expression claire et nette de rupture, rupture avec le PPRD et son leader Joseph Kabila. 

Jamais Kamerhe n'était allé si fort contre Kabila. «Chaque chose a son temps. Joseph Kabila a fait le sien depuis dix ans au pouvoir. Il est temps qu'il passe la main», a répété Kamerhe devant toutes les foules avec lesquelles il a communié dans une grande complicité. Il a même appelé Kabila a constaté son échec et en tirer la seule conséquence logique, à ses yeux, son départ.

En appui de sa position, il a étalé les chiffres de surfacturation des ouvrages réalisés à Kinshasa, notamment le boulevard du 30 juin, le boulevard Triomphal, le salon présidentiel de l'aéroport international de N'Djili. Si Kamerhe a décidé de ne plus taire de cadeau au PPRD, son ancien parti a été plus cynique en tentant sournoisement de faire échouer sa descente dans le Bas-Congo. 

 Au niveau de Matadi, le gouverneur PPRD Mbatshi Batshia lui a refusé le stade de Matadi sans aucune raison apparente. Il a dû se contenter de réunir- son meeting à la place de la commune de Mvuzi. Sur tout son parcours, les kabilistes avaient fait monter des banderoles qui le qualifiaient de «judas, traître». Traître à quelle cause pour un homme contraint à la démission pour avoir dénoncé .une opération militaire conjointe avec l'armée rwandaise mise en route sans tenir compte de l'opinion congolaise. Hier, les mêmes le faisaient passer pour leur taupe dans les rangs de l'opposition, son ascension lés amène aujourd'hui à le diaboliser. 

A Kimpese, la banderole hostile a flotté au vent juste à côté de la tribune pendant tout le temps du meeting de Kamerhe. Elle avait été placée là quelques heures auparavant par ceux qui digèrent mal la confirmation de Kamerhe et de l'UNC. Plusieurs autres écueils ont été dressés sur le parcours de VK dans une stratégie sournoise du PPRD qui a consisté à donner l'impression de laisser faire ses adversaires pour leur jeter des peaux de bananes de la manière la plus insidieuse. Encore à Kimpese, si ça n'avait pas été la détermination des manifestants, Kamerhe n'aurait franchi des épaves dressées pour l'empêcher de réunir son meeting. 

Partout où Kamerhe est passé dans le Bas-Congo, les populations se sont montrées très favorables à un rapprochement entre lui et Etienne Tshisekedi. Ce qui fait qu'il a été très applaudi chaque fois qu'il a évoqué son idée de faire un pas vers Tshisekedi pour des discussions. Remarquez que des drapeaux de l'UDPS ont flotté lors du meeting de Kamerhe à Mbanza-Ngungu et même ailleurs. Les drapeaux du MLC étaient les plus manifestes depuis le pont Maréchal jusqu'à Borna où Jean-Pierre Bemba reste le plus adulé selon toute vraisemblance. En apparence, la base de l'UDPS, du MLC et de l'UNC croit le rapprochement naturel alors que- les leaders butent à certaines susceptibilités personnelles et à la gestion des ambitions (Lire reportage avec force détails dans notre prochaine édition).

De notre envoyé spécial


H.M. MUKEBAYI NKOSO


Sacrebopol, Le Jalon Congolais

Elections en RDC : « Joseph Kabila » pourrait être voté dans les bureaux de l’IFES !

PAR : J.P MBELU


Ceux et celles d’entre nous qui disposent d’un peu de temps d’étude devraient souvent être au four et au moulin. Une ONG débarque chez nous, ils cherchent à la connaître de plus près ; à connaître ses connexions, ses réseaux. Cela peut conduire à l’acquisition d’un savoir pouvant nous aider à déjouer les pièges  des « philanthropes apparents ». La multiplication des soutiens des ONG dites internationales chez nous ne semble pas être un très bon signe. Savoir, savoir, encore savoir, avec beaucoup de conscience, cela est essentiel pour notre pays.
Certains de nos compatriotes en ont assez de lire des tonnes et des tonnes des textes sur le Congo (RD) pendant que la situation sur terrain se dégrade. Souvent, ce sont les mêmes compatriotes qui les embêtent avec des textes qu’ils rédigent derrière leurs ordinateurs à l’étranger, loin des compatriotes qui souffrent ! Pour ces compatriotes, il serait temps que les écrits cèdent la place aux actions concrètes.

Il se pourrait qu’ils aient raison. Il se pourrait qu’ils aient déjà compris tout ce qui se passe chez nous et qu’ils n’aient plus besoin de quelque lumière  que ce soit. Ils sont alors libres de ne pas lire tous ces tonnes des textes superflus et/ou de les supprimer quand ils tombent dans leurs boîtes de réception (e-mail) tout en sachant qu’en dehors d’eux, il y en a d’autres, peut-être minoritaires, qui ont besoin d’en savoir plus sur le gouffre au fond duquel gît notre pays. Tolérance oblige !

Il se pourrait aussi que la paresse intellectuelle et l’ignorance compliquent la tâche de décryptage de notre marche collective et fassent des « amis des choses de l’esprit » les bêtes noires de certains d’entre nous. Il n’est pas exclu que la haine de nous-mêmes nous poussent à haïr notre propre créativité spirituelle et intellectuelle. Passons…
Afrique Rédaction vient de publier un texte qui risque de passer inaperçu. Il est intitulé « Fraudes bien organisées : on s’accroche par tous les moyens ». Ce texte a un sous-titre : « La fraude électorale organisée. » Et en dessous de ce sous-titre, il y a les logos des ONG américaines USAID et IFES ainsi  que celui de la Monusco.  Le texte est pratiquement une confidence faite au responsable d’Afrique Rédaction.  Voici la confidence :


« Où je vis, un vieux " expression utilisée pour désigner son ainé " avec un caractère trempé est passé me voir pour que je lui apporte mon aide : je devais, sur des feuilles de calcul Excel déjà imprimées, compléter les noms des gens que je connaissais et tous ceux que je pouvais trouver, mais des noms des congolais âgés de plus de 18 ans. J’ai posé la question de savoir pourquoi, il m’a dit que c’était pour une ONG qui voulait faire quelque chose de bien pour le Congo, l’IFES ; celle-ci est partenaire de l’USAID et financée par l’USAID ; j’ai vu même aux deux coins de la feuille des logos de l’IFES et de l’USAID. Et, sans hésiter, je me suis attelé à la tâche, en bon patriote ; j’ai sorti presque tous les noms que j’avais en tête, en plus  j’ai ajouté d’autres qui étaient dans le journal de l’EPSP pour EXETAT. Il passait souvent les prendre après une semaine. » Et le confident du responsable d’Afrique Rédaction d’ajouter : « Un jour, pendant qu’on parlait politique, il me dira que je devais savoir la vérité ; il me dira pour terminer, qu’il était de l’UDPS, mais que devant l’argent il n’a pu résister et il pensait que le vieux de Limete n’avait pas des chances de remporter ces élections parce que J Kabila trichait déjà. J’ai demandé des explications ! En substance, il conclut que les noms que je lui avais filés avaient été utilisés pour fabriquer des cartes d’électeurs, connues seulement de la Ceni , du gouvernement  et de l’IFES. Il m’explique même pourquoi les centres d’enrôlement commençaient tard et fermaient tôt, en disant qu’il n’y avait plus de cartes ou que le matériel  faisait défaut ; c’était que la Ceni réservait ces cartes pour l’IFES. »
Cette confidence risque de ne pas retenir l’attention de plusieurs d’entre nous. Elle risque d’être classifiée parmi « les bobards des Congolais  jaloux des succès du Raïs » aux prochaines élections.

Ceux et celles d’entre nous qui sont un peu curieux peuvent aller sur le moteur de recherche Google et taper IFES et lire certains articles sur les pays où cette ONG a déjà presté. Nous leur conseillons d’aller sur le site Internet de Michel Collon et de taper dans « Recherche » l’abréviation USAID (et/ou le NED).

En nous adonnant à cet exercice, nous nous sommes réalisé que l’IFES a travaillé avec la CEI de la Côte d’Ivoire. Elle avait aussi contribué à l’éducation de la population dans ce pays pour qu’elle accepte le résultat des élections. L’issue des élections en Côte d’Ivoire n’a pas du tout été apaisée.  Que cette ONG bénéficie de l’appui financier de l’USAID, cela paraît louche.

En Amérique Latine (comme dans bien d’autres pays du monde), l’USAID et le  NED ont toujours été utilisés pour « un travail silencieux de la CIA  » afin de renverser les gouvernements populaires et/ou d’empêcher la chute des « amis dictateurs ». A ce sujet, il serait intéressant de lire deux articles importants sur le site de Michel Collon. (E. GOLINGER, Le travail silencieux de la CIA  en Bolivie et au Venezuela) du 13 octobre 2007 et J. GINDIN, La nature de l’intervention de la CIA au Venezuela du 30 mars 2005. Dans ce dernier article, un ancien agent de la CIA , Philip Agee, se confie.)

En plus de Michel Collon, le récent livre de Noam Chomsky (Futurs proches. Liberté, indépendance et impérialisme au XXIe siècle) est éclairant  sur cette question.
Après avoir fait  cette lecture, il serait aussi intéressant  de suivre la vidéo réalisée par Abraham Luakabuanga (avec Herman Cohen, sous-secrétaire américain aux Affaires Africaines sous Bush père). Dans cette vidéo, Herman Cohen affirme que « Joseph Kabila » va passer  aux prochaines élections et qu’il n’y avait pas à se casser la tête. Il dit qu’au Département d’Etat, le Kivu appartient au Rwanda et que quand les Rwandais se sont installés dans cette partie de notre pays en 1998, ils ont créé tout un réseau de business qu’ils ne pourront pas abandonné dans la mesure où le Rwanda dépend à 50% des richesses du Congo. Il soutient que le Rwanda était (est encore) le chouchou de la communauté internationale (entendons de l’USA), etc.

C’est vrai. Il y a beaucoup de contre-vérités dans certaines affirmations d’Herman Cohen. Mais « ses confidences » mises en rapport avec celles faites à Afrique Rédaction et avec celles que livre le documentaire intitulé Le conflit au Congo. La vérité dévoilée devraient sérieusement nous interpeller tous et beaucoup plus particulièrement ceux et celles d’entre nous qui ont décidé de participer aux élections probables de novembre 2011. Ces derniers devraient davantage se convaincre que  les élections ne se joueront pas dans les urnes. Le Congo est au cœur des enjeux mondiaux tellement  majeurs que les grandes puissances qui y sont impliquées ne le laisseront jamais en paix. Même quand ils affirment que c’est aux Congolais(es) qu’il appartient de décider de l’avenir de leur pays. Dans ma langue vernaculaire, un adage dit : « Muntu udi ufwa mwambila » (L’être humain meurt après avoir été averti.)

Que faire ? D’abord chercher à tout moment à savoir. Oui savoir comment certaines ONG américaines opèrent. Il y a une moisson d’information sur ces questions sur le site Internet alternatif de Michel Collon. Savoir est un pouvoir. Connaissant le mode de fonctionnement de l’USAID et du NED, la Bolivie et le Venezuela ont  pu déjouer plusieurs pièges. (Du moins jusqu’à ce jour. Ceux qui travaillent, à travers ces ONG, à la confection de ces pièges, le font sur plusieurs années.)
Savoir et inventer des mécanismes d’information de  nos populations sur toutes ces questions. En parler avec  elles.

Pour ceux et celles d’entre nous qui veulent aller aux élections, céder à la demande du contrôle partagé du fichier électoral et du serveur serait suicidaire. Même s’ils doivent finir par se convaincre que les prochaines élections sont un enjeu mineur. La lutte du renversement des rapports de force devra se poursuive. Elle n’est pas facile au vu de l’inégalité des forces en présence. Elle nous exigera beaucoup de courage, un grand esprit de persévérance et d’abnégation. Vu les forces en présence, nous sommes tous et à tout moment, des morts en sursis.

Mais une grande soif de savoir, un grand esprit de créativité, d’imagination et d’inventivité fondés sur la responsabilisation de nos masses populaires finiront par faire du Congo un grand pays au cœur de l’Afrique. Sur le temps.

J.-P. Mbelu
http://www.lepost.fr/article/2011/08/15/2568604_elections-en-rdc-joseph-kabila-pourrait-etre-vote-dans-les-bureaux-de-l-ifes.html

Sacrebopol, Le Jalon Congolais