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SACREBOPOL

mercredi 18 décembre 2013

KENYA M12: KAMERHE CRIE AU SCANDALE .



 Pour l'UNC et alliés: Kinshasa a déshonoré et humilié le peuple congolais


Le débat continue de faire rage autour des déclarations signées à Nairobi par le gouvernement congolais représenté par son ministre des Affaires Etrangères, Raymond Tshibanda, et les rebelles du M23, conduites par leur porte-parole, Bertrand Bisimwa.


Après les Forces Acquis au Changement de Martin Fayulu, la Coalition pour le Vrai Dialogue (CVD), une synergie des Forces socio- politiques avec l'Union pour la Nation Congolaise(UNC) de Vital Kamerhe en tête, vient de sortir du bois. 
Au cours d'un point de presse animé hier lundi 16 décembre au siège de l'UNC sur l'avenue de l'Enseignement, le coordonateur de la Coalition pour le Vrai Dialogue et secrétaire Général de l'UNC, Jean Bertrand Ewanga a fustigé ce deal entre Kinshasa et les rebelles du M23 dans la capitale kenyane qu'il considère comme la prémonition de la balkanisation de la République Démocratique du Congo planifiée par les officines occultes.
Le Secrétaire Général de l'UNC a accusé le gouvernement de haute trahison pour avoir signé cet accord qu'U dissimule par la simple déclaration.
Pour ce proche de Kamerhe, le vrai dialogue national devient incontournable pour sauver la patrie de nouveau en danger.
Ewanga a saisi également l'occasion pour annoncer une caravane de paix dans les tout prochains jours qui sera conduite par son autorité morale Vital Kamerhe accompagnés des membres de la CVD dans les territoires de l'Est pour réaffirmer l'intangibilité et l'intégrité territoriale de la RDC qui ne sont pas négociables.
Eric Wemba 

Mesdames et Messieurs de la presse,

La Coalition pour le Vrai Dialogue, (CVD) en sigle, s'est réunie ce mardi 17 décembre à son siège pour analyser la situation générale du pays. Elle s'est penchée plus particulièrement sur la signature le 12 courant à Nairobi, des déclarations entre d'une part le gouvernement congolais représenté par son ministre des Affaires étrangères en la personne de monsieur Raymond TSHIBANDA et de l'autre les rebelles du M23 représentés par leur porte- parole Bertrand BISHIMWA.
La CVD tient à dire aux Congolaises et Congolais que le devoir sacré de mémoire pour un peuple l'oblige à rappeler qu'il y a à peine quelques semaine, le gouvernement congolais, par la voie de son ministre de l'information et porte-parole, en l'occurrence Monsieur Lambert Mende, avait, après la victoire militaire des FARDC sur les éléments du M23, annoncé à l'opinion nationale et claironné sur tous les toits du monde que le gouvernement ne signera jamais d'accord avec le M23 qui est une force négative, un groupe criminel et terroriste.
Au moment où la population congolaise endeuillée n'a pas encore fini de pleurer ses morts et de sécher ses larmes, au moment où les blessés de guerre n'ont pas encore fini de panser leurs plaies et, surtout au moment où les femmes congolaises victimes de viols massifs n'ont pas encore vu leurs bourreaux subir la force de la Loi, la CVD exprime sa profonde indignation en même temps que le peuple congolais tout entier de voir que le même gouvernement congolais représenté par son Ministre des affaires étrangères, s'est précipité le 12 décembre 2013, à Nairobi, à signer avec le M23 des déclarations mettant fin aux hostilités à l'Est de la République Démocratique du Congo.
La CVD tient à alerter l'opinion nationale sur la nature de ce énième engagement. En effet, subtilement présenté sous forme des déclarations signées séparément, ces engagements pris par la RDC ne sont en définitive que des accords qui se classent sous le régime des traités et accords internationaux prévu aux articles 213 à 217 (Titre VI) de la Constitution de la RD Congo.
A ce propos, l'article 215 de notre Constitution stipule : « Les traités et accords internationaux régulièrement conclus ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve pour chaque traité ou accord, de son application par l'autre partie.

Mesdames et Messieurs de la Presse,

La CVD dénonce ces accords qui reprennent la quasi-totalité des revendications du M23 contenues dans l'accord du 23 mars 2009, lesquels accords sont à la base des guerres à répétition contre le Congo et de la mort de plus de plusieurs millions de Congolais.
Avec la signature de ces engagements, le Gouvernement congolais a, pour des raisons inavouées, permis au M23 et ses parrains rwandais et ougandais de revenir en force.

C'est dire que ce que le M23 et ceux qui le soutiennent recherchaient armes à la main par la guerre, ils l'ont obtenu et vont le récupérer progressivement et malicieusement par la grâce de ces, engagements pris par la RDC à Nairobi.

La CVD condamne donc la signature de ces engagements de la honte pris par le gouvernement le 13 décembre à Nairobi dans l'unique objectif de flouer la population congolaise. Elle refuse de cautionner toute démarche tendant à hypothéquer sous une forme ou une autre l'intangibilité des frontières héritées de la colonisation, la paix et la sécurité des congolais ainsi que le destin national de tout un peuple.

Aucun pays au monde n'accepterait de se soumettre comme le gouvernement congolais vient de le' faire à Nairobi, en signant des accords mal dissimulés sous l'étiquette de simples déclarations avec un gouvernement qualifié de force négative. Par cet acte, le gouvernement congolais a déshonoré et humilié le peuple congolais devant la face du monde. Par conséquent, il s'est mis en situation de ne plus ni mériter la confiance du peuple ni être pris au sérieux par personne, même pas par les instigateurs des guerres à répétition qui dévastent l& Congo depuis des décennies.

Fallait-il continuer à négocier avec une organisation criminelle en débandade ? Quel avantage le gouvernement congolais tire-t-il en allant jusqu'à signer ces accords avec le M23 vaincu militairement?
Cette attitude du gouvernement prouve à suffisance que la victoire annoncée des FARDC sur les éléments du M23 n'était qu'un leurre, de la poudre aux yeux des congolais. Elle a tout l'air d'un match joué d'avance et gagné à la complicité de l'arbitre dont les desseins sont insondables.

Mesdames et Messieurs de la Presse,

Car, à ce jour et grâce à la signature de ces engagements par le gouvernement congolais, e M23 et ses mentors Rwando-Ougandais sont les plus grands gagnants qui en sortent avec des victoires suivantes
1. L'amnistie en faveur de tous éléments du M23 prévue par ces engagements vient consacrer une fois de plus la culture de l'impunité.
Elle est prévue sans aucune évocation pour les populations congolaises victimes des affres de la guerre, d'une quelconque possibilité de porter plainte et d'obtenir réparation pour les dommages qu'elles ont subis de la part du M23,

2. Le gouvernement congolais a pris l'engagement de reconnaître le M23 en tant que «parti politique légitime ». Politiquement, ce groupe qualifié de force négative, va devenir un parti politique sans doute e la majorité présidentielle pour augmenter le nombre de ses membres en plus du RCD et du CNDP de NKUNDA BATUARE. Le peuple congolais n'est pas dupe !
Tous ces malheurs proviennent de l'AFDL qualifié en son temps par Mzee Laurent Kabila d'un conglomérat des aventuriers.

3. Les membres du M23 auront donc à occuper des postes ministériels au sein du gouvernement dit de cohésion nationale, dans les entreprises publiques et les services de sécurité. C'est la prime à la guerre que le gouvernement congolais s'est évertué à accorder à tous ceux qui prennent les armes pour massacrer notre peuple.

4. Le Rwanda et l'Ouganda, principaux soutiens du M23, ne sont pas obligés de livrer les criminels de guerres qui ont trouvé refuge dans ces deux pays. En signant ces engagements, la RDC n'a même pas la certitude que les auteurs de viols et crimes graves de guerre qui sont protégés par le Rwanda et l'Ouganda seront extradés, sachant très bien que le Rwanda et l'Ouganda qui les protègent ont déjà fait savoir qu'ils ne les extraderont jamais.

Ce faisant, le gouvernement congolais a manqué d'exiger au titre de préalable à toute discussion, comme l'arrestation, l'inculpation et l'extradition des auteurs de crimes de guerre et primes contre l'humanité.

5. Le transfèrement sans sélection de 1500 éléments du M23 cantonnés en Ouganda dont la prise en charge est assurée tous ces jours par le gouvernement congolais,'

6. Le gouvernement congolais s'est engagé à payer toute la facture des biens détruits et spoliés par les éléments du M23 pendant et dans les zones d'hostilité.
Grâce à ces engagements, Le M23 sera impliqué dans l'organisation du retour des réfugiés en lieu et place du HCR, de la MONUSCO, du Ministre de l'intérieur et du Gouvernorat.

Les populations congolaises qui ont subi les atrocités de la guerre sont obligées par cet accord d'accepter l'arrivée massive et l'entrée par la grande porte de leurs agresseurs, Ils sont obligés de cohabiter avec les mêmes personnes qui les ont martyrisées.

Le danger d'infiltration des étrangers rwandais est imminent avec en sous la carte de la balkanisation tel que joue l'Envoyé Spécial des Nations Unies pour la Région des Grands Lacs, Monsieur Russel Feingold.

La CVD tient à informer la population congolaise que cette panoplie d'avantages obtenus par le M23 grâce aux accords de Nairobi présente.de nombreuses conséquences négative pour la RDC.

En effet, l'implication du M23 dans l'opération du retour des réfugiés au Congo entraine l'infiltration des sujets rwandais et ougandais avec comme conséquence faire la surpopulation dans les zones convoitées par le Rwanda, l'Ouganda.

Il en résultera sûrement des étincelles et des problèmes de cohabitation avec les populations congolaises autochtones qui vont générer des conflits qui amèneront les forces obscures à réclamer l'auto-détermination de ces territoires et, en définitive, la balkanisation de la RDC.

Mesdames et Messieurs de la presse,

Fort de ces informations et de notre analyse, la CVD considère que la victoire militaire des FARDC sur le M23 devient à cause des signatures de Nairobi un cadeau empoisonné, Par cette démarche, le gouvernement congolais a trompé et humilié notre peuple pour faire la part belle au M23 et à ses soutiens, rwandais et ougandais. Le pays est en péril, C'est un acte de la haute trahison !

Profondément attachée à l'intégrité territoriale de la RDC qui n'est pas négociable, à la paix, à la sécurité et aux valeurs démocratiques, La CVD dénonce la faiblesse du gouvernement et l'absence criante d'un leadership clairvoyant, capable de présider aux destinées du Congo et du peuple congolais.

De ce qui précède, la CVD estime que, pour relever le défi de l sauvegarde de l'intégrité territoriale du pays de la sécurité des populations, de la paix et du développement en RDC et gérer avec efficience les questions des groupes armés, du processus électoral, du retour des réfugiés, de la réforme de l'armée, de la réforme de la police, de la justice, de la lutte contre la corruption et du respect des droits humains.

Etant donné qu'au point 08 de l'Accord, les parties ont pris l'engagement pour la réconciliation nationale, cela prouve à suffisance qu'ils ont rejoint la CVD qui ne cesse de réclamer un Vrai dialogue national, gage d'une véritable cohésion nationale.

Il ya donc impérieuse nécessité d'un vrai dialogue, autour d'une table, l'accompagne ment de la communauté internationale conformément à l'Accord d'Addis-Abeba et à la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Pour ce faire, la CVD lance un appel aux Chefs d'Etat de la Région pour qu'ils travaillent, dans le respect de l'intangibilité de nos frontières respectives, pour le développement économique en vue du bien- être de nos populations.

La CVD saisit cette occasion pour annoncer aux populations du Nord et du SUD-KIVU ainsi que pelles de la Province Orientale, que la caravane de la paix prévue par son Autorité morale, l'honorable Vital KAMHERE aura bien lieu dans les tout prochains jours. 

Le Président Vital KAMERHE qui conduira cette caravane dans toutes ces provinces et sera accompagné des leaders de la CVD ainsi que ceux de la plate-forme «Sauvons la RDC ».

Fait à Kinshasa, le 17 décembre 2013

POUR LA CVD
LE COORDONNATEUR 

http://congosynthese.com/actu.aspx?













"Lambert Mende : «Le M23 a été mis à sa place»''

«Le gouvernement n’a pas déshonoré la République. Le M23 a été mis à sa place», a déclaré mercredi 18 décembre le ministre de la Communication et medias, Lambert Mende. Il réagissait aux critiques formulées 24 heures plus tôt par la Coalition pour le vrai dialogue. Cette plate-forme de l’opposition coordonnée par le député Martin Fayulu a accusé le gouvernement congolais d’avoir déshonoré et humilié la RDC en «faisant le lit du M23», l’ancienne rébellion. Pour le ministre Lambert Mende, de telles critiques sont irrationnelles.

«Dire que le gouvernement a déshonoré et humilié la RDC avec la signature de ces deux déclarations est tout simplement insensé. De quel peuple congolais parle-t-on», a-t-il interrogé.
Pour Lambert Mende, cette déclaration de l’opposition est d’autant plus fausse que les populations de l’Est de la RDC, qui ont subi les affres de la guerre, ont démontré leur soutien au chef de l’Etat lors de sa dernière visite dans cette région.(...)"
 http://radiookapi.net/actualite/2013/12/18/lambert-mende-le-m23-ete-mis-sa-place/ 

Est de la RDC:



 «Il n'y a pas de solution uniquement militaire»

Une colonne de militaires des forces congolaises FARDC progresse à proximité de Kibumba, au nord de Goma.
REUTERS/Kenny Katombe

Par Alexandra Cagnard

Vingt et un corps retrouvés mutilés dans l’est de la République démocratique du Congo, des hommes, des femmes, des enfants. Une attaque d’une extrême brutalité, qui intervient à peine la rébellion du M23 terminée. Mehdi Belaid, doctorant en sciences politiques à l’université Paris I, auteur de Mouvements de libération du Congo, de la guérilla aux partis politiques, paru chez L'Harmattan en 2008.


RFI : 
La société civile accuse les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF-Nalu), un mouvement rebelle différent du M23. Tout d’abord, qui sont ces hommes et que veulent-ils ?

Mehdi Belaid : C’est un mouvement d’opposition ougandais qui s’est développé dans les années 80 et qui a trouvé refuge au Congo. Il a connu une sorte de regain d’activité depuis le printemps 2012, lorsque des attaques ont été lancées contre ce mouvement de la part des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), épaulées par la mission des Nations unies (Monusco).

Donc c’est un mouvement qui s’est radicalisé ces derniers temps et qui s’est teinté d’une coloration islamiste, mais qui ne peut pas être comparé à des mouvements somaliens type Shebab. Ces ADF-Nalu ont tout de même des actions régulières depuis quand même déjà un certain nombre d’années.

ADF-Nalu, M-23 : concrètement, aujourd’hui quel est l’état de la scène rebelle en RDC ?

Elle en pleine recomposition. Il faut savoir que c’est une scène qui est assez éclatée. On peut difficilement trouver des points communs entre ces mouvements.

L'action du M23 se nourrissait d’antagonismes locaux propres au Congo, contrairement à ce qui a souvent été annoncé, à savoir que conflit au Congo serait uniquement le fruit de l’importation du conflit rwandais, tandis que l’action de l’ADF-Nalu répond à une autre logique.

Et le soutien que l’Ouganda pouvait quand même apporter à certains mouvements, comme le M23, a pu permettre une réactivation des actions des ADF-Nalu. Celle-ci n’est arrivée qu’en réaction à une action préalable des forces armées de la RDC.


ADF-Nalu, M23, etc. : vous nous parliez de ces mouvements rebelles et des nouvelles attaques, bien évidemment. Le Kivu est-il condamné à l’instabilité permanente ?

Non, il ne l’est pas. Il existe une quarantaine de mouvements actifs à l’est du Congo, dont beaucoup ont des revendications. Sont-elles légitimes ? Il s’agit d’une autre question. Mais nombre de ces mouvements armés en fait sont le fruit de désertion d’individus qui avaient déjà été intégrés dans les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), et la plupart d’entre eux souhaitent une réintégration.

Par conséquent, je pense qu’on ne peut pas appliquer les mêmes solutions. Je pense que se consacrer uniquement à une solution militaire est pour le peu illusoire.
L'est du Congo, est très éloigné du pouvoir central, difficile d’accès. Peut-on parler d’abandon de la région ?

On ne peut pas parler d’abandon, car l’Etat congolais demeure présent et l'a toujours été, contrairement là encore à ce qui a souvent été avancé. On a parlé d’effondrement de l’Etat, d’absence de l’Etat. Non, l’Etat congolais est omniprésent à l’est du Congo, mais il brille parfois par son inefficacité.

À partir de là, à la suite de la victoire des FARDC contre le M23, ces derniers voulaient poursuivre un petit peu sur leur lancée, et déclarer la guerre à tous les mouvements qui restent. Mais je pense que des négociations sont inévitables, notamment avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les ADF-Nalu.

Et pourtant, les exactions continuent, avec des niveaux d’atrocité très élevés. On est quand même en droit de se poser la question, de savoir si l’armée congolaise et la Monusco ont vraiment les moyens de mettre fin à toutes ces exactions.

C’est assez délicat, notamment en vertu de la configuration géographique de la région. C’est une région qui est assez enclavée, avec de nombreux espaces de montagnes et de maquis. Donc déjà c’est difficile de déloger les membres des groupes armés et il est parfois assez difficile de les identifier.

Lorsque l’on parle par exemple des ADF-Nalu ou des FDLR – ces mouvements sont présents depuis dix, quinze ans, presque vingt ans dans cette région et ont pu vraiment s’acclimater, se fondre dans la population, donc il est parfois assez difficile de distinguer les simples civils des combattants.

Le Nord-Kivu, une région qui vit aussi au rythme des rébellions des pays voisins, est également condamné à vivre avec cet héritage ?

Effectivement si on veut entrevoir une porte de sortie, il faudrait bien entendu inclure les pays de la région, en premier lieu le Rwanda et l’Ouganda, afin de les amener à dialoguer avec les mouvements armés qui leur sont utiles et qui sont présents en RDC.


Je pense sincèrement qu’il n’y a pas de solution militaire, par exemple, au problème des FDLR. Malheureusement,ce n’est pas trop dans l’air du temps, car on a entendu récemment l’envoyé spécial du président américain appuyer un petit peu la logique qui est celle des autorités rwandaise et congolaise pour le moment, c'est-à-dire qu’il faut venir à bout militairement des FDLR. Ça me semble assez délicat à mettre en œuvre.

Au vu de ce conflit, la récente tournée de Joseph Kabila se vantant d’avoir ramené la sécurité, c’est un leurre ?
Il veut tabler en fait sur le succès de la dernière opération contre le M23, qui n’a pu avoir de succès sans le soutien de la Monusco. On ne peut pas lui reprocher cela.


Mais il s’agit quand même de dépasser uniquement les effets d’annonce et ce n’est pas en quelques semaines ou en quelques mois que l’armée congolaise pourra sortir un petit peu des difficultés qui sont les siennes. Il y a un manque d’organisation, un manque flagrant de coordination.
Il est par conséquent assez délicat, vraiment, de compter uniquement sur une solution militaire pour venir à bout de ce problème. Il faut un réel dialogue entre les forces politico-communautaires de la région et les Etats concernés.