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SACREBOPOL

samedi 16 novembre 2013

RDC : Voici l'ossature du fameux « Gouvernement de Cohésion nationale »

RDC : Voici l'ossature du fameux «Gouvernement de Cohésion nationale»


image Montage - Gouvernement RDC [gauche], Museveni et Kagame [droite]


Après la victoire militaire totale des FARDC sur l´organisation terroriste rwando-ougandaise, dite M23 au Nord-Kivu; à Kinshasa, l'heure est désormais à la formation du fameux « Gouvernement de Cohésion nationale » dont l´ossature aurait été  déjà constituée. Le Rwanda et l´Ouganda qui, au cours de ces dernières années ont pris l´habitude de sabrer des champagnes pour se moquer du Congo, devront pouvoir dès à présent, se contenter du vinaigre. Alors qu´à  Kinshasa, les tractations et les spéculations sont au comble autour nouveau Gouvernement, le choix du Premier ministre reste à faire.
Grâce à la conjugaison des efforts tant diplomatiques que militaires du peuple congolais de l´intérieur et de la diaspora, lesquels efforts ont fini par porter leur fruit ; les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, les FARDC en sigle, ont enfin, au bout de près des dix-huit mois de durs combats, infligé une cuisante et totale défaite aux forces terroristes et criminelles du M23 sur le théâtre d´opérations au Nord-Kivu ; avec la prise de leurs deux derniers retranchements qu´étaient les collines de Shanzu et Runyonyi, surplombant la localité de Bunagana, ayant jusque-là servi de leur ex-quartier général et place forte. 
Ceci constitue en réalité et indiscutablement, car c´est le cas de le souligner ici avec force et fierté: une double victoire aussi bien diplomatique que militaire. Non pas uniquement sur les forces négatives susmentionnées, mais aussi et avant tout, sur leurs sponsors que sont le Rwanda et l´Ouganda. Lesquels  sont par excellence, les deux principaux États-voyous de la sous-régions des Grands Lacs africains qui se moquent éperdument du droit international.
Pays dirigés par deux personnalités aux mérites de criminels de guerre hors-série que l´Afrique ait connus, - qui ont fait, au moyen de méthodes dignes du gangstérisme d´État, pire (bien plus) que le Libérien Charles TAYLOR qui a pourtant écopé d´une peine de prison de cinquante ans (50 ans), qu´il purge depuis peu en Grande-Bretagne, pour cause de son implication dans la guerre et le drame humain en Sierra Léone dans les années 1990 - et dont la Justice internationale devrait pouvoir, tôt ou tard, au nom de la paix et de sécurité tant régionales qu´internationales, se pencher sur leurs cas. En l´occurrence Paul KAGAME, chef du régime génocido-militariste de Kigali, et Yoweri MUSEVENI, un autre imposteur rwandais se faisant passer pour un membre de la tribu Banya Nkole, illégitimément placé à la tête de l´Ouganda depuis janvier 1986. 
Pourquoi donc émettre un tel avis à cet égard? Simplement parce qu´il a été à maintes reprises établi par des sources et des experts tant de la RD Congo que de l´ONU que, ce furent bel et bien des soldats de l´armée régulière rwandaise (RDF), appuyés par les Ougandais qui constituaient la colonne vertébrale du mouvement terroriste M23, désormais mis en déroute totale, et qui, face à la puissance de feu des FARDC, s´est rendu à l´évidence dans mi-journée ce 5 novembre 2013, en proclamant sans autre forme de procès à la face du monde sa capitulation. Coup de chapeau bien mérité à l´ensemble de l´Armée congolaise, et particulièrement à ses officiers généraux et supérieurs que sont notammment, les généraux François OLENGA et Mamadou NDALA, et au lieutenant-colonel Olivier HAMULI, ainsi qu´aux vaillants hommes de troupe sous leur commandement, pour avoir définitivement mis hors d´état de combat et « de nuire », le bras séculier du Rwanda et de l´Ouganda qui sevissait en République Démocratique du Congo.  Hip hip hip, Hourra! 
Au fait, dans la même rubrique de  la double défaite administrée aux ennemis du Congo, de nos sources dignes de foi, proches des antennes des services spécialisés rwando-ougandais opérant clandestinement à Stockholm, la capitale du royaume de Suède, il nous revient que Yoweri MUSEVENI et Paul KAGAME, ayant à l´avance vu se profiler à l´horizon leur défaite sur le terrain militaire à travers leur odieuse fabrication du M23, car n´ayant par-dessus tout, pu contenir le « rouleau compresseur diplomatique » congolais ; secondé et activé à plein régime par l´activisme politique de sa Diaspora combattante auprès des gouvernements de leurs pays d´accueil, avaient tout récemment décidé de prendre le taureau par les cornes, en déversant leurs « agents empoisonneurs » à travers les villes des pays d´Europe occidentale et d´Amérique du Nord.
Et ceci, dans le but - au moyen d´ingénieuses astuces et stratagèmes se servant des « femmes-hirondelles » rwando-ougandaises et autres, ainsi que de l´argent - d´inflitrer les milieux de la Résistance congolaise et d´en neutraliser par l´utilisation de produits hautement toxiques, ses membres et animateurs les plus aguérris ; afin de se venger d´eux, et en espérant ainsi l´affaiblir, dans la perspective de leur agenda caché à venir (plan B). En effet, ces deux cruels et maffieux tyrans continuent de manière érronée, de se nourrir de l´illusion de cette « l´image caricaturale BMW », qu´ils s´étaient autrefois faite de « l´Homme congolais ». En termes plus explicites: B comme Beer, M comme Music, W comme Women.
Ce renseignement très précis est à prendre avec le plus grand sérieux. Et par conséquent, il est donc vivement recommandé aux patriotes/résistants congolais de la Diaspora dont l´activisme, n´en sous-estimez pas du tout la portée, a mis en déroute les diplomaties rwando-ougandaises - car désormais en perte de vitesse en Occident - de rester vigilants et d´(en) observer la grande prudence, nous a-t-on martelés nos sources.
La vérité est telle que : le président rwandais Paul KAGAME qui, depuis lors, est pourchassé comme un vulgaire hors-la-loi international par la Résistance congolaise partout où il foule ses pieds en Occident. De Bruxelles à Paris, en passant par Londres jusqu´au Canada, a vu son blason trés sévèrement terni, ou plutôt, ensanglanté par ses crimes de guerre et crimes d´extermination contre les populations civiles au Congo. Bref ! Qui de nos jours selon vous, parmi les dirigeants occidentaux, aimeriait volontiers s´afficher publiquement à ses côtés ? L´ex-Premier ministre espagnole José Luis Rodriguez ZAPATERO en avait donné le ton en annulant sa participation à une réunion de l´ONU en juillet 2010 chez lui à Madrid, pour ne  justement avoir à lui serrer la main. Cela a fait un cas d´école, et désormais, nombre de dirigeants occidentaux, lui ont, par les temps qui courent, emboîté les pas. Conséquence : Diplomatie rwandaise Kotele Maza ! Maza Makotele...

PAR CONTRE À KINSHASA, LE FAMEUX « GOUVERNEMENT DE COHÉSION NATIONALE » EST D´ORES ET DÉJÀ CONSTITUÉ.

En effet, depuis le 11 octobre 2013, date de clotûre officielle du Congrès du PPRD et partis alliés de la fameuse « Majorité Présidentielle », ledit congrès avait pourtant été qualifié à tort de « Concertations nationales », dès lors que la plus importante frange de l´Opposition politique n´y avait pas pris part, dont l´Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) de Son Excellence Étienne TSHISEKEDI wa MULUMBA, vainqueur selon la vérité des urnes de l´élection présidentielle du 28 novembre 2011 ; qui avait vu sa victoire purement et simplement confisquée par celui qui, depuis janvier 2001, fait illégitimement office de Président de la République.
Eh bien, depuis lors, c´est un véritable remue-ménage sans précédent auquel l´on assiste à Kinshasa, qui bat son plein dans les états-majors des partis politiques, de la Société civile et chez d´autres participants qui avaient choisi de prendre part aux assisses de grosse farce nationale. Tous, avec dans leurs têtes, une seule idée obsessionnelle comme objectif: décrocher un ou des postes ministeriels dans le prochain « Gouvernement de cohésion nationale », annoncé par alias « Joseph KABILA » lors de ladite clotûre dans la salle de congrès du Palais du Peuple de Kinshasa. 
C´est ainsi donc que, ces trois dernières semaines écoulées depuis la date susmentionnée, ont été riches en événements. Cet engouement tous azimuts des uns et des autres s´explique, vous vous en doutez bien, par l´appétence du pouvoir. L´heure est donc aux mystérieux conciliabules, aux tractations ou négociations officieuses qui se font ça et là, de jour comme de nuit. On contacte telle ou telle personnalité influente proche de la « Présidence de la République », du Gouvernement  ou du Sénat, afin d´obtenir d´elle des garanties de voir son nom figurer sur la fameuse liste de nomination de ce Gouvernement élargi et comptant près de cinquante membres, dont trois vice-premiers ministres. 
C'est tantôt Léon KENGO wa DONDO, président du Sénat, ou Charles MWANDO NSIMBA, plusieurs fois ministres sous l´ancien et l'actuel Régime d´Occupation, et premier vice-président de l´Assemblée nationale, que l´on va voir dans ce dessein. D´aucuns nous dit-on, combineraient même les deux options à la fois, c´est-à-dire les tractations à la mystique. En allant consulter leurs marabouts et féticheurs qui maîtriseraient les pratiques et connaissances liées au mysticisme. Bref ! Passer des nuits blanches dans des cimetières de Kinshasa sur instruction de ceux-ci, afin d´être ministrable, vaut bien le coût, nous affirme-t-on.

LE NOM DU PROCHAIN PREMIER MINISTRE DU NOUVEAU « GOUVERNEMENT DE COHÉSION NATIONALE » TARDE À VENIR.

Ainsi, dans la composition de ce fameux Gouvernement dit de « Cohésion nationale » dont l´ossature quasi définitive semble avoir déjà été constituée, on remarquera la présence d´un certain nombre de personnalités bien connues du public, pour avoir soit été réconduites, soit pour avoir à maintes reprises occupé des postes ministeriels par le passé. Mais il y en a d´autres, très controversées et surtout à l´identité douteuse, dont la présence déconcertante (en son sein), inspire plus l´éffroi et l´idée de « Cheval de Troie » au service des puissances étrangères déstabilisatrices, dont on aura une fois de trop réussi, à inoculer au sein de la prochaine équipe gouvernementale, à des postes hautement stratégiques, dont dépendent la paix et la sécurité du peuple longtemps martyrisé de la RD Congo. Et ceci, afin que ces infiltrés-là se garantissent mutuellement une impunité tant nationale qu´internationale, pérennisent ainsi leur domination et leur mainmise sur ses richesses de la RD Congo, au grand dam de son peuple. 
Ceci dit, on constatera par exemple avec amertume qu´Azarias RUBERWA - pour ne citer que lui - patron du RCD/Goma de triste mémoire, et par excellence, géniteur de ses deux sinistres clones que le CNDP et le M23, qui se sont tous relayés dans leur commune entreprise terroriste et funeste dans le Sud et le Nord-Kivu du mois  d´août 1998 à novembre 2003, promu au très stratégique poste de Ministre de la Défense nationale. Pour rappel, après la récente débâcle du M23 lui infligée par les FARDC, la Mission de l´Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (la MONUSCO), a fait des macabres découvertes dans les zones jadis sous son occupation, d´immenses charniers datant selon les experts - avec la plus grande vraisemblance - de l´époque où sévissait le RCD/Goma sous la direction d´Azarias RUBERWA.
Des prélèvements d´ossements et d´autres objets ayant appartenu à ces victimes congolaises y ont été pratiqués pour des raisons d´analyse en laboratoire en Suisse. Et soudain! C´est bizarrément encore ce même bonhomme-là que l´on voudrait imposer aux Congolais comme leur prochain ministre de la Défense nationale, au nom d´un soi-disant « Gouvernement de cohésion nationale », d´ores et déjà boycotté par la majorité du peuple... Tiens donc! Quel choquant et révoltant paradoxe!       
Cependant, un problème de taille demeure. C´est celui du choix de la personne qui conduira ce fameux Gouvernement en qualité de Premier ministre qui, à ce jour, reste encore à trouver. Car, au-delà du fait que celle-ci devra être une « personnalité consensuelle » qui aura réussi à cristaliser l´unanimité autour d´elle, l´équilibre géopolitique régional doit absolument être respecté, insiste-t-on. Et ce, à l´idée qu´alias « Joseph KABILA » se faisant frauduleusement passer un ressortissant de la province du Katanga, donc de « l´Est », - qu´il nous soit toutefois permis d´emprunter ces deux expressions peu décentes se rapportant aux points cardinaux - il va donc falloir que le prochain Chef du gouvernement en chantier, soit originaire de « l´Ouest » de la République. C´est-à-dire soit des provinces de l´Equateur, du Bas-Congo, des deux Kasai ou du Bandundu. Cette dernière province ayant déjà occupé ce poste pendant cinq ans d´affilée sous les Gouvernements GIZENGA et MUZITU 1 et 2, semble ne plus dorénavant faire figure de favorite à la primature. Et quant à l´avenir de l´actuel Premier ministre Augustin MATATA PONYO, la grande question est celle de savoir s´il sera réconduit à ce poste ? Point d´interrogation ! En attendant cela, les spéculations vont bon train. 
Enfin, voici donc une première ébauche que nous avons pu dénicher, qui vous donne une idée de ce à quoi pourrait ressembler le nouveau « Gouvernement de cohésion nationale » congolais en chantier, et dont liste de ses membres reprise ci-dessous aurait déjà, depuis le lundi 4 novembre 2013, été soumise à l´examen de l´approbation de la « Présidence de la République » de fait. Tout est donc joué à l´avance, le reste ne sera plus que scénario pour permettre aux uns et aux autres de caresser leurs rêves. À savoir : la nomination d´un informateur ou formateur du Gouvernement, comme ce fut le cas en 2007 avec le Patriarche Antoine GIZENGA, et Charles MWANDO NSIMBA en 2012. Toutefois, cette liste n´est ni exhaustive, ni définitive, et pourrait au besoin être modifiée, revue à la baisse ou élargie à d´autres membres :

LISTE DES MEMBRES DU « GOUVERNEMENT DE COHÉSION NATIONALE » PROCHAIN.

  1. Premier ministre : MATATA PONYO? MINAKU? KENGO wa DONDO ?
  2. MUKOKO SAMBA : Ministre chargé des questions Économiques, Financières et Lutte contre la corruption, (Vice-Premier ministre).   
  3. Azarias RUBERWA : Ministre de la Défense (Vice-Premier ministre).
  4. MENDE OMALANGA : Ministre des Postes, Télécommunications et NTIC (Vice-Premier ministre).
  5. SHE OKITUNDU : Ministre des Affaires étrangéres.
  6. BEYA François : Ministre de l´Intérieur, Décentralisation et Affaires coutimières.
  7. MUYEJ MANGEZ MANS Richard : Ministre de la Sécurité nationale.
  8. KAMANDA wa KAMANDA Gérard : Ministre de la Coopération internationale.
  9. BOSHAB Evariste : Ministre de la Justice et Garde des Sceaux.
  10. KALALA Marie Madeleine : Ministre des Droits humains.
  11. MVUNABADI Célestin : Ministre du Plan.
  12. MASANGU Jean-Claude : Ministre des Finances.
  13. KIAKWAMA KIA KIZIKI: Ministre de l´Économie nationale.
  14. KIKAYA BIN KARUBI Barnabé: Ministre des Médias, Communication et porte-parole du Gouvernement. 
  15. KAWANDA Laure Marie : Ministre du Budget.
  16. LISANGA BONGANGA : Ministre du Commerce extérieur.
  17. BAHATI Modeste : Ministre des Hydrocarbures.
  18. KASWESHI Fridolin : Ministre des Transports et Voies des Communications.
  19. BUSE FALAY Georges : Ministre de l´Énergie.
  20. TSHIBANDA TUNGA Mulongo : Ministre des Mines.
  21. KABWELULU Martin : Ministre du Travail et Prévoyance sociale.
  22. MWANGU FWAMBA Maker : Ministre des Petites et Moyennes Entreprises.
  23. KAMITATU Olivier : Ministre de l´Environnement et Conservation de la Nature.
  24. PEMBE BOKANGA Didace : Ministre de la Gestion Forestière et Eaux.
  25. VAMWITI Jean Chrisostome : Ministre de l´Industrie.
  26. ENDUNDU BONONGE José : Ministre de l´Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel.
  27. KINKIEY MULUMBA Triphon : Ministre des Relations avec le Parlement.
  28. MAKILA José : Ministre des Travaux Publics et Infrastructures.
  29. INAGOSI Génevieve : Ministre du Genre, Famille et Enfant.
  30. MASHAKO MAMBA: Ministre de la Santé publique.
  31. Madame PENGE : Ministre de Portefeuille.
  32. BONGONGO Michel Prof: Ministre de l´Enseignement Supérieur et Universitaire.
  33. BOMANZA Jean-Baptiste : Ministre à la Nouvelle Citoyenneté.
  34. KALALA Cathy : Ministre de l´Urbanisme et Habitat.
  35. MENA Gaspard : Ministre de l´Industrie,
  36. MBUINGA Robert: Ministre de l´Agriculture, Pêche et Élevage.
  37. MUMBA MATIPA : Ministre des Affaires sociales.
  38. PINDI-DI-LUSANGA Patrick : Ministre à l´Égalité des Chances et Protection des Droits des Handicapés.
  39. WELO Serge : Ministre des Congolais de l´Étranger et Diaspora.
  40. ATUNDU LIONGO : Ministre de la Francophonie.
  41. NEMOYATO Jean-Paul : Ministre des Sports, Jeunesse et Loisir.
  42. BANZA MUKALAY : Ministre de la Culture et Arts.
  43. TABIANA Denis : Ministre du Devéloppement Rural.

VICES-MINISTRES DU « GOUVERNEMENT DE COHÉSION NATIONALE ».

  1. KAMBIMBA Germain : Vice-ministre des Affaires étrangères.
  2. TUNDA wa KASENDA Célestin : Vice-ministre de la Coopération internationale.
  3. LENGO FUMU wa MALENGA Pathy: Vice-ministre de la Justice et Garde des Sceaux.
  4. KABUYA KALALA Prof : Vice-ministre des Finances.
  5. KIALA Maguy : Vice-ministre du Budget.
  6. UHULU LUNGE : Vice-ministre de la Défense nationale.
  7. TSHOMBELA Jonas : Vice-ministre du Plan.
  8. MAKIASHI Willy : Vice-ministre des Hydrocarbures.
  9. KISOMBE Yves : Vice-ministre de la Communication et Médias.
  10. RWAKABUBA Maguy : Vice-ministre de l´Enseignement Supérieur et Universitaire.
  11. FUMUNZANZA GIMWAN : Vice-ministre des Transports.
  12. SOKKI FUANI EYENGA : Vice-ministre de l´Enseignement Professionnel et Technique.
  13. DIFIMA : Vice-ministre des Affaires coutumières.
  14. KITEMBO Gertrude : Vice-ministre du Genre, Famille et Enfant.
  15. SHULUNGU RUNIKA : Vice-ministre de l´Agriculture.
  16. MOLEKA Wivine : Vice-ministre à la Solidarité.
  17. MFUMU NTOT BASANGA : Vice-ministre de la Jeunesse.
STOCKHOLM, le 6 novembre 2013
Pépin LULENDO

http://afrique.kongotimes.info/rdc/politique/6872-rdc-apres-victoire-militaire-totale-fardc-organisation-terroriste-rwando-ougandaise-dite-m23-nord-kivu-kinshasa-heure-desormais-formation-fameux-gouvernement-cohesion-nationale-dont-ossature-aurait-deja-constituee.html

Nouveau Gouvernement:

 que cache Kabila ?

Il n’a ni fixé la date, ni désigné jusqu’ici, un Formateur du prochain gouvernement de cohésion nationale. Derrière un si grand discours ponctué d’applaudissements, Kabila a laissé, une fois de plus, tout un florilège de questions sur le format, le quota et, même, le mode de désignation des membres de ce gouvernement. Il a, néanmoins, réaffirmé sa volonté de compacter la Majorité, l’Opposition et la Société civile dans une même moule, pour aller vers des perspectives nouvelles, vers un Congo tout à fait nouveau. Il a, même, parlé d’un nouveau départ, tout court. Et, pour convaincre, le Chef de l’Etat a relevé entre autres, comme missions prioritaires, le rétablissement de la paix et de l’autorité de l’Etat à travers le pays, la consolidation de la cohésion nationale, la poursuite de la reconstruction, l’appui au processus de décentralisation et à l’organisation des élections et, enfin, l’amélioration des conditions sociales des populations. Voilà tout. Du reste, rien n’a été dit sur la durée de ce gouvernement mais, surtout, sur l’ouverture des consultations devant concourir à son avènement rapide. ‘’Demain sera différent d’aujourd’hui”, a déclaré notamment, Joseph Kabila, lors de son intervention musclée, ce mercredi 23 octobre dernier, devant les Députés et Sénateurs réunis en Congrès, au Palais du Peuple, en présence de Denis Sassou Nguesso, le Président de la République du Congo-Brazzaville et, de Mme Dlamini Nkosazana Zuma, la Présidente de la Commission de l’Union Africaine.

L’un des volets les plus marquants à retenir de ce discours reste, sans conteste, celui de la formation du gouvernement de cohésion nationale dont dépendra étroitement l’exécution de la batterie de recommandations et résolutions telles que consignées dans le rapport final sanctionnant la tenue des concertations nationales, du 7 septembre au 5 octobre 2013, à Kinshasa.

A ce sujet, le Président a laissé, derrière cet apologétique discours, plusieurs zones d’ombre. Il s’est voulu, toutefois, rassurant quant à l’implication de la Majorité, de l’Opposition et de la Société Civile à la gestion de la chose publique. Mais, à quand ce gouvernement de cohésion nationale ? Quels seront les critères de sélection de ses membres ? Comment ces trois composantes ainsi identifiées pourront-elles lui présenter des noms, si, dès le départ, le format en termes de nombre, ni le nom du formateur ne sont pas connus ? Sur un autre registre, quel est le sort réservé à l’actuel gouvernement Matata, en attendant celui dit de cohésion nationale ? Là-dessus, revoici des spéculations ! Va-t-il travailler, sans désemparer jusqu’à ce que l’Ordonnance présidentielle intervienne ? Ou bien, Matata dépose sa démission avec celle de son équipe, en bloc ? Apparemment, l’après-congrès ressuscite des vieux démons, à la veille de ces grands bouleversements et/ou tractations. Qui partira ? Qui reste ? Il y a là, de quoi donner du travail aux marabouts, devins ainsi qu’aux autres prophètes, en ce moment de calcul calqué sur des intérêts politiques. Pourtant, le discours présidentiel, à lui tout seul, s’est montré au-delà des angles de l’assouvissement des appétits gloutons, loin même de la recherche effrénée du bourrage de l’Exécutif, avec des apprentis sorciers. L’affaire étant de poursuivre et d’enrichir le programme économique du gouvernement, sous la trame d’une orthodoxie financière, sans commune mesure, avec l’esprit du mal qui, autrefois, avait fait de la République, la vache à lait où chacun des membres du gouvernement, se devait de suçoter à l’infini, pour des fins purement personnelles. A l’heure qu’il est, qui de tous les citoyens congolais, aurait la chance de conduire avec doigté ce nouvel exécutif central ? Certes, Kabila en a le pouvoir discrétionnaire. Mais, la réussite d’un tel gouvernement nécessite cependant qu’un consensus se dégage autour de son commandant de bord, ou de cet oiseau rare. D’où, la question de savoir comment s’y prendre lorsqu’on est sorti de bornes tracées par la Constitution qui, elle, avait une autre formule ; celle de la désignation d’un Informateur appelé à identifier la Majorité. Puis, celle de la nomination d’un Premier Ministre de la Majorité qui, à son tour, devait former le gouvernement, en concertation avec le Chef de l’Etat. A présent, les choses sont allées vite. La roue de l’histoire a peut-être tourné dans le sens contraire. Cette fois-ci, en effet, le schéma de l’ex-Majorité étant abandonné, il va falloir absolument réinventer une nouvelle roue, pour faire avancer cette histoire, en passant au prisme, les recommandations des concertations nationales qui consacrent, plutôt, la suprématie de la démocratie consensuelle sur la démocratie institutionnelle, sans fracture, ni fioriture sur l’essentiel, à savoir, la souveraineté nationale et l’intégrité du territoire.

En tout cas, Kabila encore et toujours, lui, est devant toutes ses responsabilités. Des noms qui circulent actuellement n’auraient valeur de marché que si et seulement si, ils coïncidaient avec le choix définitif du Chef de l’Etat. Tant que le fameux consensus retenu, comme mode de décision, n’aura été, paradoxalement, valable que pour les concertations, la composition du gouvernement évoluera, quoi qu’il en soit, au gré de ses stratagèmes face aux enjeux et défis qui s’imposent à la nation congolaise, toujours menacée, dans sa partie Est.

LPM

http://www.onewovision.com/actu-rdc/Nouveau-Gouvernement-que-cache-Kabila,i-20131025-0730-17