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SACREBOPOL

samedi 11 janvier 2014

Kamerhe interdit de quitter le territoire national,


 L’UNC demande des explications au gouvernement






CONTESTATION DE L'INTERDICTION AU PRESIDENT VITAL KAMERHE DE VOYAGER.
La Fédération de l’UNC en Irlande est extrêmement préoccupée par la mesure de restriction de liberté de mouvement prise contre son Président National et Autorité morale de la CVD, l’Honorable Vital KAMERHE, par le pouvoir de Kinshasa. Une mesure qui depuis le 06 Janvier 2014 a été communiquée pour à tous les services de sécurité de la RDC, particulièrement la DGM (Direction Générale de Migration), comme indique le message en attache.

Depuis son discours à la nation du vendredi 3 Janvier 2014, notre leader Vital KAMERHE est en danger.
Le Gouvernement de Kinshasa lui reproche de ne pas garder le silence - C'est ainsi que Vital Kamerhe a été officiellement notifié de ne pas quitter le pays. 
Sa vie pourrait être en danger pour avoir parlé sur l'évolution du problème d'insécurité en République Démocratique du Congo, à la suite des tueries qui ont eu lieu à Kinshasa le 30 Décembre 2013 et l'horrible assassinat du général Mamadou Ndala dans la province du Nord-Kivu.

UNC Irlande condamne l'augmentation de niveau de répression sur les politiciens et les défenseurs des droits de l'homme en RD Congo.
La semaine dernière, Diomi Ndongala a été arrêté alors qu'il était à l'hôpital en soin intensifs pour un problème de santé. Mais il a été mis en prison par la force. Dans la province du Kasaï, un cadre de l'UDPS a également été arrêté. Et à Kinshasa plusieurs assassinats ciblés sont enregistrés.

Service de Communication
UNC/Irlande

"Joseph Kabila" est un mercenaire

 "Joseph Kabila" est un mercenaire

Mufoncol Tshiyoyo

On ne combat jamais un mercenaire en allant avec lui aux élections comme des Congolais l’ont fait en 2006 et en 2011 et comme certains attendent le réitérer en 2016. On utilise les mêmes armes que le mercenaire et ce même au risque de sa vie.

"Joseph Kabila" est un mercenaire. Il est en service commandé en République Démocratique du Congo. Accomplir et réussir sa mission, comme il le fait déjà avec efficacité et surtout à la satisfaction de ses maîtres qui l’ont recruté et placé à la tête du Congo pour ce besoin, est plus qu’un engagement pour lui. Il est une obligation à la fois morale et professionnelle, de laquelle dépend sa propre survie physique. Le lui reprocher ou encore s’en plaindre, parce qu’un mercenaire fait tuer des Congolais, relève à mon sens de l’ignorance grave et même de la paralysie de l’intelligence. En effet, je n’ai jamais compris pourquoi les Congolais reprochent à "Joseph Kabila" le fait d’infiltrer l’armée congolaise, hier avec le CNDP, le MLC, la RCD et aujourd’hui avec le M23.

Tuer des Congolais, faire violer des femmes congolaises, laisser impunément en liberté et dans la nature ses collègues de service, notamment les Bosco Tangana et autres encore constituent des tâches qui lui sont assignées en sa qualité de mercenaire rémunéré et en situation de guerre.

Les Congolais, je dirais beaucoup, n’ont pas encore saisi que « this is war». On ne combat jamais un mercenaire en allant avec lui aux élections comme des Congolais l’ont fait en 2006 et en 2011 et comme certains attendent le réitérer en 2016. On utilise les mêmes armes que le mercenaire et ce même au risque de sa vie. On ne lui reproche rien. Et pourquoi pleurer lorsque sa survie dépend de la mort qu’il distribue aux Congolais. Si «Joseph Kabila» ne tue pas, il ne saurait ni vivre ni rester au pouvoir. Tuer est le devoir de tout mercenaire. Et un mercenaire, on l’empêche si on s’avoue incapable de l’affronter. On risque sa vie comme Aimé Césaire qui disait : « que de mon sang oui, que de mon sang, je fonde ce peuple ».

C’est quoi cet esprit d’anéantissement quand on nous parle tout le temps de Kampala. Qui ignore que Museveni est un mercenaire, que Paul Kagamé l’est également. Bon dieu, pourquoi vouloir que des mercenaires aient pitié des Congolais quand ces derniers ne peuvent se défendre autrement. Je n’écris pas pour être compris pour que des gens adhèrent mais ma plume je le considère également comme une arme. Je l’interdis d’être innocente. Je ne veux pas non plus écrire comme tout le monde en cachant derrière uns avoir quand je vois que mon peuple est tué et instrumentalisé.

J’en ai assez de toute cette vie de compromis et de compromission. Assez toute de cette hypocrisie, cet intellectualisme de rabais Il faut combattre et se battre contre Kabila avec tout ce que nous pouvons trouver et qui soit en mesure de porter des coups. On a assez de ce type de combat qui se solde soit par le silence complice, soit par la corruption morale, soit par l’exil interne et extérieur, soit par l’apathie et la paresse de l’intelligence. Et quand on sait le pourquoi on vit, plus rien ne vous arrête…..

Mufoncol Tshiyoyo

Président du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle
Mouvement Politico-militaire,
mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com ,
004745007236

Un parti d'opposition dénonce une interdiction de voyage visant son chef"

Un parti d'opposition dénonce une interdiction de voyage visant son chef"


Vital Kamerhe, président national de l'UNC"
KINSHASA, 11 janvier 2014 (AFP) - Un parti d'opposition congolais a qualifié samedi de "provocation" l'interdiction de sortie du territoire visant selon lui depuis quelques jours son président, Vital Kamerhe, candidat malheureux à la présidentielle de 2011.

 L'Union pour la nation congolaise (UNC) et ses alliés "sont extrêmement préoccupés par la mesure de restriction de liberté de mouvement prise contre le président national de l'UNC", Vital Kamerhe, écrit cette formation politique dans une lettre adressée aux Nations unies et diffusée auprès de la presse.

 Le parti demande à Martin Kobler, représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en République démocratique du Congo, d'intervenir auprès du président congolais Joseph Kabila pour que "cette mesure (...) soit immédiatement levée".

 "Nous pensons qu'il s'agit d'un acte de provocation qui a commencé par l'arrestation d'un cadre de l'UNC à Bukavu (dans l'est du pays) et qui vise à monter une conspiration pour envenimer le climat politique déjà tendu" du pays, écrit le parti. 

La missive est accompagnée d'un fac-similé d'un document à en-tête de la Direction générale de migration (DGM), daté du 6 janvier, et demandant "prompte exécution" d'une instruction stipulant que M. Kamerhe est "interdit de quitter le territoire". La DGM est le service chargé entre autres du contrôle des personnes aux frontières de la RDC. En fin de matinée, l'AFP n'était pas parvenue à obtenir confirmation auprès d'elle de l'authenticité du document présenté par l'UNC. 

Ancien président de l'Assemblée nationale et ex-meilleur allié de M. Kabila, M. Kamerhe est aujourd'hui l'un des opposants les plus actifs. 

La RDC traverse une crise politique depuis les élections (présidentielle et législatives) contestées de novembre 2011, qui ont permis à M. Kabila, à la tête de l'Etat depuis 2001, de se maintenir au pouvoir pour un nouveau mandat de cinq ans. 

Kinshasa a été le théâtre le 30 décembre d'une étrange insurrection matée dans le sang par les forces de l'ordre et dont les circonstances sont loin d'être éclaircies. Des violences liées à ces événements avaient eu lieu le même jour à Lubumbashi (sud-est), deuxième ville du pays, ainsi qu'à Kindu, dans l'est. Au total, une centaine de personnes ont été tuées ce jour-là, selon le gouvernement.

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-un-parti-dopposition-denonce-une-interdiction-de-voyage-visant-son-chef



"Vital Kamerhe a-t-il interdiction de quitter Kinshasa ?"

Des proches de l’opposant politique Vital Kamerhe affirment que les services d’immigration (DGM) de Kinshasa auraient reçu des instructions pour « interpeller » le leader de l’UNC et « confisquer son passeport« .

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Vital Kamerhe en octobre 2013 à Paris © Ch. Rigaud

Des proches de Vital Kamerhe, président de l’UNC et candidat à la dernière présidentielle, déclarent avoir reçu ce vendredi des informations inquiétantes en provenance de la Direction Générale de Migration (DGM). Selon eux, la DGM aurait reçu « des instructions verbales » afin « d’interpeller et de confisquer le passeport » de Vital Kamerhe à l’aéroport de Kinshasa. Objectif, selon l’UNC : interdire tout déplacement de leur président et notamment à l’Est, où Vital Kamerhe souhaitait se rendre prochainement.

Document de la DGM que s’est procuré l’UNC

Ces proches de Vital Kamerhe craignent même l’arrestation de leur leader. L’Etat-major de la DGM aurait eu pour instruction de « transférer » ensuite le patron de l’UNC « vers un autre service« . Le parti de Kamerhe dénonce un climat délétère à Kinshasa, où la répression augmente sur les opposants politiques. Après Diomi Ndongala, un cadre de l’UDPS , autre parti d’opposition, a lui aussi été arrêté la semaine dernière dans la province du Kasaï. Les proches de Kamerhe affirment que par ces manoeuvres, le pouvoir en place cherche à priver leur leader de ses mouvements et « d’une certaine manière de l’assigner à résidence« . Dans l’entourage de Vital Kamerhe, on projetait une visite à l’Est du pays, où le 2 janvier dernier, le colonel Mamadou Ndala a été assassiné. Vital Kamerhe avait d’ailleurs demandé « qu’une enquête sérieuse soit diligentée« . Après la tentative de coup de force raté du 30 décembre dernier, l’UNC dénonce un « durcissement du régime« . Les autorités congolaises n’ont pas encore réagit pour le moment.

Christophe RIGAUD – Afrikarabia

° http://afrikarabia.com/wordpress/vital-kamerhe-craint-son-arrestation/

Russ Feingold à l’écoute des résistants congolais !

CA Y'EST, KANAMBE EST PASSE A LA VITESSE SUPÉRIEURE, DÉCLARE LA GUERRE TOTALE AUX CONGOLAIS ! 2014-2016 UN MANO A MANO A L'ISSUE INCERTAINE ?

Pour qui veut bien lire les pages du pays qui s'écrivent devant nous, il est clair que Hypolithe Kanambe s'est résolu à rester Kanambe; point de "Joseph Kabila" à l'horizon, il entreprend de resserrer tous les boulons de sa machine à soumettre tout le pays à son joug sanglant autoritaire et inefficient pour ses populations !
Des nouvelles nominations dans la Police (celles dans l'Armée ne vont plus tarder) à l'assassinat du Colonel NDALA, l'étau sur le pays se confirme plus vissé; personne ne viendra plus lui contester sa dictature...

Mais le contrecoup c'est un peuple plus braqué, davantage protestataire, jusqu'à un mano a mano violent, fatal, jusqu'au sacrifice suprême pour le pays ?
2014-2016 risquent de nous reserver des heures sombres !
Lorsque dans Goma les populations disent à la fausse mort de Kagame : "Kagame est le premier, Museveni et Kabila vont suivre."; c'est moins un oracle ou un vœu "pieux" que tout un programme qui risque fort d'être peu réjouissant !

En effet, l'enjeu sécuritaire d'un pays qui semble s'échapper sous les pieds du régime devient son premier défi politique des prochains mois : les fumeuses concertations nationales et leur cohésion nationale se délitent; la victoire militaire contre le M23 montre ses limites avec la signature impuissante de Nairobi et une armée de plus en plus divisée que l'assassinat du sauveur Mamadou Ndala risque d'achever; les troubles du 30 décembre à Léo, Lu'shi, Kindu révèlent la fragilité du régime; la voix et les victoires de la diaspora (annulation du concert de JB, marche triomphale à Paris le 21 décembre, réception à l'Elysée de Me Hamuli et ses marraines pour un TPIC, messages insistants de Ngbanda et de toute la diaspora sur le Net, réception des résistants par le SE Kerry à Washington...) commencent à peser...
Les nominations de la Police (et bientôt dans l'Armée), l'interdiction de  Kamerhe à ffectuer sa caravane de la Paix à l'Est et entre les deux l'assassinat de Mamadou et tout ce qui va suivre visent à reprendre la main, à tout verrouiller pour la perpétuation du régime... 

Gare à 2016 si on ne se réveille pas !!! 
La majorité du pays qui veut le changement va-t-il agir efficacement pour contrer l'offensive finale de ce régime ?
Aux partis politiques de l'opposition de trouver là une raison de plus de fédérer leurs forces !
A nos armes, tous z'enfants de la Mère-Patrie !!! 

A bon entendeur...
J'y reviendrai pour expliciter davantage mon constat mais entre-temps aux vôtres !
Correspondance particulière : Ndo à Paris






Des représentants de l’APARECO, de Congocoalition , du Front Commun des résistants congolais et d’autres membres de la diaspora congolaise aux USA ont été reçus par l’envoyé spécial des USA dans la région des Grands Lacs et la RDC, ce vendredi 10 janvier 2014 .

«  Au département d’état nous en avons assez de voir

des personnes venir parler au nom des congolais en se faisant

passer pour des congolais alors qu’elles ne le sont pas »

Russ Feingold

Près de 40 congolais avaient rendez-vous au Département d’Etat avec le représentant des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs et en RDC , Monsieur Russ Feingold. L’envoyé de Monsieur Barack Obama ainsi que toute son équipe de travail, se sont montrés particulièrement attentifs au message des congolais. Monsieur Feingold a d’ailleurs clairement annoncé la couleur en faisant part de l’une de ses préoccupations qui était de ne plus voir au Département d’Etat des personnes se faisant passer pour des congolais venir parler de la RDC au nom des congolais. De qui s’agit-il ? Suivez mon regard…

L’échange entre l’envoyé de Barack Obama et les congolais qui ont répondu à son invitation a duré deux heures et a été une occasion particulière pour la résistance congolaise de faire passer son message sur la situation désastreuse que traverse la RDC depuis près de deux décennies, en rappelant au passage que cette déstabilisation de la RDC a débuté avec l’administration de monsieur Bill Clinton et la volonté des différents protagonistes et leurs complices de faire main basse sur les ressources et une partie des terres congolaises.

Les résistants congolais ont insisté sur le fait que concernant la résolution de la crise que traverse la RDC, l’heure n’est plus aux atermoiements ni à des nouvelles solutions approximatives qui au bout de tant d’années ont largement montré leurs limites. Des fausses rebellions qui étaient en réalité des agressions rwando-burundo-ougandaises déguisées, aux fausses transitions menant à des fausses élections, la RDC n’a cessé de sombrer dans la spirale de la violence et du chaos simplement parce que ces « remèdes » inappropriés proposés pour régler ce conflit, étaient avant tout basés sur la volonté manifeste de nier ou de camoufler le processus d’occupation et de balkanisation de la République démocratique du Congo , qui est pourtant le fond du problème.

Les résistants congolais ont particulièrement dénoncé de ce fait l’imposture qui est imposée au peuple congolais, depuis la mort de Laurent Désiré Kabila avec la présence d’un agent rwandais dénommé Hyppolite Kanambe alias  « Joseph Kabila » à la tête des institutions rdcongolaises. Ils ont rappelé notamment à travers l’intervention du Major Mpika, comment ce proconsul de Paul Kagame a minutieusement saboté l’armée congolaise. Pour la résistance congolaise, il n’est donc pas question que le peuple congolais attende l’année 2016 pour voir le départ de cet imposteur rwandais de la tête de l’Etat congolais. Comme des millions de nos compatriotes, tous les congolais présents lors de cette rencontre ont été unanimes sur le fait que le départ de celui qui se fait appeler « Joseph Kabila » est l’une des conditions sine qua non à la résolution de la crise congolaise, puisqu’il est le cheval de Troie utilisé par Paul Kagame et ses complices pour mieux déstabiliser la RDC. Le gouvernement d’occupation qu’il préside est devenu la première source d’insécurité pour tout citoyen congolais.

Monsieur Koblo Kibul , l’un des membres de l’APARECO présent à cet entretien, a à juste titre interpellé Monsieur Russ Feingold pour savoir pourquoi son pays les USA, et d’autres de ceux qui continuent à traiter avec le Rwanda et l’Ouganda , ne pouvaient pas accepter de travailler directement avec les congolais qui sont les véritables détenteurs des ressources que ces deux états voyous, pilleurs et receleurs, exportent aujourd’hui à tout va au prix de millions de massacres et de viols des congolaises et des congolais ? Il a exhorté les USA à utiliser sa puissance pour faire triompher la Paix et la Justice en RDC et non servir de caution aux régimes criminels de Kigali et Kampala.

Mr Russ Feingold a par ailleurs été interpellé sur les propos qui lui sont prêtés concernant la position des USA au sujet du projet sournois de certains lobbies de voir réviser les frontières de la RDC. L’envoyé des USA dans la région des Grands Lacs et en RDC s’est vivement défendu à ce sujet et estimé que ses paroles ont été mal interprétées parce qu’en réalité , il avait surtout voulu mettre en exergue le fait que la Paix en RDC passe par la sécurisation des frontières congolaises.

Enfin, le Président de l’APARECO aux USA monsieur Emmanuel IBOBO a remis à monsieur Feingold la version anglaise de la récente déclaration du Front Commun des résistants congolais (cf ci-dessous) et le Professeur Yaa Lengi du groupe Congocoalition lui a remis un mémorandum des congolais résidant aux USA. Ces deux documents traduisant sans ambages ce que de nombreux congolais attendent désormais.

Après cet entretien, les congolais présents au département d’Etat américain sont repartis satisfaits du déroulement des échanges avec les représentants de Monsieur Obama et ont tous noté une attitude et des propos à priori très encourageants de la part de tous leurs interlocuteurs. Mais les discours, les promesses et les simples bonnes intentions ne suffiront pas à sauver les vies congolaises qui sont fauchées à chaque minute en RDC des suites d’un conflit fabriqué de toute pièce en dehors des frontières congolaises.

Sachant que les Etats-Unis sont les principaux soutiens des deux principaux pays agresseurs de la RDC que sont l’Ouganda et le Rwanda, et en observant la manière dont les Etats-Unis ont pu, quand ils le voulaient, peser de tout leur poids dans d’autres crises à travers le monde, en Syrie , au Soudan, en Lybie etc …, qui comparativement étaient moins graves que celle de la RDC où on compte plus de 8 millions de morts, c’est donc comme Saint Thomas que les congolais attendront de voir pour croire aux actes posés par les USA dans les jours à venir. Seuls des actes visibles ou palpables seront les preuves de la volonté du gouvernement américain de prendre en considération les attentes légitimes du peuple meurtri de la RDC.

Mais en attendant, la position de l’APARECO et de tous les autres membres du Front commun des résistants congolais est très claire : nous agirons…à la première occasion.

Paris, le 11 Janvier 2014

Candide OKEKE

L’ŒIL DU PATRIOTE

http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1541-des-resistants-congolais-recus-par-mr-russ-feingold-au-departement-d-etat-americain.html

Le Barreau Penal International s’inquiète au sujet de l’arrestation des avocats de Bemba.

Le Barreau Penal International s’inquiète au sujet de l’arrestation des avocats de Bemba.
Aimé Kilolo-Musamba, conseil de Jean-Pierre Bemba


Barcelone, 7 Janvier 2014


Le Barreau Pénal International dès qu’il a eu connaissance de l’arrestation de M. Aimé Kilolo Musamba, avocat principal de Jean-Pierre Bemba Gombo, ainsi que de M. Jean-Jacques Magenda Kabongo, membre de son équipe de défense et son case manager, a exprimé sa surprise et sa profonde inquiétude.

L’avocat jouit d’un seul privilège : celui de garantir les droits de la défense.
D’autre part, l’arrestation de ces deux confrères n’apparaissait pas nécessaire. On ne doit jamais oublier que, dans n’importe quelle procédure pénale, la liberté est la situation privilégié de tout sujet poursuivi par la justice. La détention est une situation exceptionnelle, sauf dans des circonstances extrêmes qui ne semblent pas réunies dans le cas de nos confrères. En effet, il ne saurait exister de le risque de fuite, puisque Me. Kilolo et Me. Magenda ont leur domiciles professionnels respectifs à Bruxelles et à La Haye et disposent de bureaux au sein même du bâtiment de la Cour pénale internationale, devant laquelle ils plaident actuellement. La mise en liberté immédiate de nos deux confrères s’impose.

Le caractère confidentiel des rapports entre avocat et client ne peut être ignoré et doit être garanti en toute circonstance. En toute hypothèse, les perquisitions menées contre de Me. Kilolo et Me. Magenda peuvent avoir des conséquences au-delà de la procédure en cours, notamment en ce qui concerne la procédure principale dirigée contre Jean-Pierre Bemba Gombo.
Cette situation, dans laquelle aucun Bâtonnier n’est à même d’assurer le respect des garanties fondamentales de la profession d’avocat, soit notamment le respect du secret professionnel, démontre le manque d’un organe de la défense devant la Cour pénale internationale.

Finalement, le Barreau pénal international relève que la publicité mondiale qui a été donnée à cette procédure porte particulièrement préjudice à la personnalité et au crédit professionnel des avocats concernés. Il ne faut pas oublier que toutes les mesures adoptées contre Me. Kilolo et Me. Magenda ont été prises, à la demande du Bureau du Procureur, par une Cour Pénale Internationale, qui pour nous tous avocats et citoyens de bonne volonté du monde, a pour but la défense, les droits de l’homme, et le jugement des responsables des crimes définis dans le Statut de Rome de 1998.

Le Barreau pénal international exprime le légitime souhait de revenir à un état de droit, sans la moindre intention d’intervenir ou préjuger les faits qui battent derrière cette indésirable situation.

Barreau Pénal
Criminal Bar Secretariat
Avenida Diagonal 529, 1º2ª 08029 Barcelona, Spain Tel.Fax. +34 93 405 14 24
E-mail: lauravericat@bpi-icb.com; nuriaclarimon@bpi-icb.com; josergonzalez@bpi-icb.com


© Congoindépendant 2003-2014

Excès de pouvoir & intimidation :


"Joseph Kabila" interdit à Vital Kamerhe de quitter le territoire national''

François Beya, directeur général de la DGM (Direction générale de Migration)


 
Par une instruction adressée aux différents postes frontières du Congo démocratique, le directeur général de la DGM (Direction générale de migration) a interdit toute sortie du territoire national à Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale et président national du parti UNC (Union pour la Nation Congolaise). Autorité de tutelle, le ministère de l’Intérieur et de la...sécurité dit n’être pas au courant.
"Le pouvoir kabiliste est devenu fou!". C’est la réaction qu’a eu, samedi 11 janvier, un analyste en apprenant la décision précitée du patron de la DGM. Et d’ajouter : "Voilà un acte d’excès de pouvoir qui intervient alors que l’opinion nationale n’a pas encore "digéré" les massacres du 30 décembre dernier commis par la garde prétorienne de Joseph Kabila à Kinshasa, à Lubumbashi et à Kindu dont les victimes sont qualifiées de "terroristes" par un pouvoir qui a perdu toute crédibilité". On ne pourrait s’empêcher d’ajouter que la même opinion nationale attend impatiemment de connaître toute la vérité sur l’assassinat, jeudi 2 janvier 2014, du colonel Mamadou Moustapha Ndala.

Dans un message DGM/DG/003/014 daté du 6 janvier 2014, François Beya, le directeur général de la Direction générale de migration (DGM) donne à ses différents services l’instruction à exécuter "dès réception du présent message que sieur Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale et président de l’Union pour la Nation Congolaise être interdit de quitter territoire national".

Organisme technique, la DGM n’est nullement habilitée à prendre une telle décision dont le caractère politique voire politicien crève les yeux. Contacté par le secrétaire général de l’UNC, le ministère de l’Intérieur, censé exercer la tutelle sur ce "service", prétend "n’être pas au courant". Il avait promis à son interlocuteur de l’UNC de revenir vers lui le 9 janvier. C’est le silence plat.

En réaction à ce mutisme, le secrétaire général de cette formation politique, Jean-Bertrand Ewanga Is’Ewanga, a, en date du 10 janvier 2014, saisi les animateurs des principales institutions du pays y compris des missions diplomatiques accréditées à Kinshasa. Il leur a fait part des "préoccupations" de son parti face aux "restrictions de liberté de mouvement" prises à l’encontre de Vital Kamerhe.

Après avoir relevé que la décision de la DGM viole l’article 30 de la Constitution ainsi que les principes relatifs à l’exercice de la démocratie au Congo-Kinshasa, le secrétaire général Ewanga a exigé "la levée immédiate" de cette mesure. Sera-t-il entendu? On peut en douter à moins que l’opposition dans son ensemble prenne la ferme résolution de ne plus se laisser gifler sur les deux joues. Ewanga de conclure sa missive en ces termes : "Nous n’allons pas nous laisser distraire par ces actes de provocation et d’intimidations de la part du pouvoir qui est certainement entrain de fabriquer des infractions imaginaires à coller à notre leader. C’est regrettable et inacceptable pour un Etat de droit".

Le ministre de l’Intérieur, le PPRD Richard Muyej Mangez, a sans doute dit vrai en affirmant qu’il n’est pas au courant de cette mesure d’interdiction. La raison est simple. Au Congo démocratique, les forces dites de sécurité (armée, police, garde présidentielle, services de renseignements civils et militaires, direction générale de migration etc.) fonctionnent à l’image d’une police politique voire une milice. Elles reçoivent leurs instructions de "Joseph Kabila". Et ne rendent compte qu’à lui seul ou à son délégué. Ici, il n’y a pas de contrôle démocratique. Encore moins judiciaire. Le président des Fonus, Joseph Olenghankoy Mukundji en sait quelque chose. Sur ordre de "la haute hiérarchie", cet opposant politique a été, à plusieurs reprises, interdit de voyager. Son passepport a été confisqué par des agents de la DGM. C’était à la fin des années 2000. Là où le bàt blesse est que les décisions du "raïs" tiennent lieu d’oracle. Elles sont insusceptibles d’appel. Qui pourrait avoir gain de cause devant ces magistrats debouts et assis qui doivent tout à "Joseph"?

Lors de son récent séjour au Nord Kivu, en novembre dernier, "Joseph Kabila" a reçu un accueil glacial. C’est un secret de Polichinelle. Les "Kivutiens" du Nord semblaient reprocher à "l’artisan de la paix" - c’est le slogan utilisé "Kabila" lors de l’élection présidentielle de 2006 - d’être resté dans la capitale (d’avril 2012 à novembre 2013) durant tous les affrontements entre l’armée nationale et les combattants du M23. Alors que les armes automatiques crépitaient encore dans certaines localités, le chef de la Mission onusienne au Congo, l’Allemand Martin Köbler, s’est rendu trois ou quatre fois sur le terrain. Côté congolais, seul le gouverneur du Nord-Kivu, le PPRD Julien Paluku, était visible. C’est au cours de ce même mois de novembre que Vital Kamerhe annoncera son intention de visiter cette région meurtrie. But : organiser une "caravane de paix". Cette initiative a manifestement été accueillie dans le giron présidentiel comme une bravade..

C’est connu. Depuis sa rupture avec le parti présidentiel et la «majorité» en mars 2009, Vital Kamerhe et le «raïs» s’observent. Les «petits soldats» de la «Kabilie» prennent plaisir à guetter les faits et gestes de l’ancien président de l’Assemblée nationale.

Les détracteurs de l’ancien président de l’Assemblée nationale ont gardé à l’esprit l’opuscule intitulée «Pourquoi j’ai choisi Kabila» dont ce dernier est l’auteur. A tort ou à raison, nombreux sont les Congolais qui se disent indifférents des bisbilles entre le "raïs" et son ancien "attaquant de pointe" Vital Kamerhe.

Pour la petite histoire, l’actuel patron de la DGM, François Beya, a commencé à travailler dans les "services" sous le régime de Mobutu Sese Seko. Selon divers témoignages, l’homme a servi au CNS (Conseil national de sécurité) sous Jean Seti Yale, appelé familièrement "Zéro One". "François" est mieux placé que quiconque pour se souvenir que les violations des droits et libertés constituent une des critiques réccurentes articulées jadis à l’encontre de la Deuxième République. Après la prise du pouvoir par l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre), Beya qui vivait en exil au Royaume-Uni rejoindra le Mzee Laurent-Désiré Kabila. Il s’est retrouvé au CNS dirigé à l’époque par Didier Kazadi Nyembwe. Les mauvaises habitudes ont décidément la peau dure. Très dure. Une affaire à suivre malgré tout.

Baudouin Amba Wetshi 
© Congoindépendant 2003-2014



L’enquête sur la mort du colonel Ndala suscite l’embarras des autorités

 L’enquête sur la mort du colonel Ndala suscite l’embarras des autorités

La poignée de mains entre le colonel Mamadou Ndala et "Joseph Kabila" 
En République démocratique du Congo, l’enquête se poursuit sur la mort du colonel Mamadou Ndala, tué dans une embuscade le 2 janvier 2014. Une commission d’enquête militaire est depuis le début de la semaine à Beni et plusieurs officiers des FARDC ont été interpellés. Si à l’origine, le gouvernement évoquait la piste des ADF-Nalu, les rebelles ougandais très actifs dans la région, celle d’un règlement de comptes au sein des forces armées congolaise semble aujourd’hui privilégiée.

Du côté du gouvernement, pas de commentaire sur de potentielles arrestations. Il s’agit d’une enquête criminelle, dit le ministre de la Défense. Le porte-parole militaire du Nord-Kivu continue de parler d’une vague d’interpellation en vue d’interrogatoires, mais assure que la culpabilité des officiers concernés n’est pas encore établie.

Cette affaire suscite beaucoup d’embarras chez les autorités. Selon plusieurs sources, plus d’une dizaine d’officiers ont été interpellés, certains arrêtés, d’autres, mis en résidence surveillée, d’autres encore sont simplement aux arrêts après avoir été entendu par la commission d’enquête : capitaine, major, lieutenant-colonel, général du secteur de Beni, de la garde présidentielle et même parmi les commandos d’élite, l’unité du colonel Ndala. Personne ne semble épargné.

→ A (RE)LIRE : Mort du colonel Ndala : un réglement de compte au sein de l’armée congolaise ?

« Tout ce que je peux vous dire, c’est que beaucoup d’accusations ont été lancées devant les enquêteurs », explique une source militaire congolaise. Ajoutant que ces accusations allaient d’avoir organisé et mis en œuvre le complot visant à tuer le commandant Mamadou Ndala jusqu’à des faits de négligences graves qui ont conduit à sa mort.

L’assassinat du jeune colonel des FARDC avait provoqué une forte émotion dans le Nord-Kivu où il était considéré comme un héros. « Démêler les fils de cette affaire risque de prendre du temps », dit un expert sur le Congo. Le colonel Mamadou avait plus d’un ennemi haut placé dans la province. Au sein de la communauté internationale, on reste circonspect quand à ces interpellations dans l’attente de savoir qui sera réellement inculpé.



(RFI) 
© Congoindépendant 2003-2014


Succession de graves événements en RDC :

 Les FAC/Opposition demandent à Kabila de sortir le pays de l’immobilisme


  • Écrit par  Tempête de Tropique