Les FAC/Opposition demandent à Kabila de sortir le pays de l’immobilisme
Crise en RDC
Faisant l’évaluation des événements malheureux enregistrés en ce début de la nouvelle année, les Forces acquises au changement/Opposition (FAC/Opposition constatent qu’un malaise s’est installé dans la gestion quotidienne du pays à la suite de l’imbroglio et du flou artistique entretenus par le Gouvernement Matata.
C’est ainsi qu’elles demandent à Joseph Kabila de sortir les institutions de l‘immobilisme en mettant, d’après de regroupement politique, en œuvre dans les meilleurs délais les recommandations des Concertations nationales.
Le bureau de la modération des FAC/Opposition est arrivé à ce constat sur base de l’analyse qu’il a dégagé à travers la lecture du gouvernement par le biais de son porte- parole sur la série des événements malheureux intervenus ces derniers temps au pays. Les premières déclarations de Lambert Mende sur les attaques du 30 décembre. 2013 perpétrées simultanément à Kinshasa, à Lubumbashi, à Kolwezi et à Kindu par des assaillants non-autrement identifiés et qualifiés de terroristes ont, selon le cartel politique cher à Lisanga Bonganga, mis en évidence l’expression de la désarticulation, du dysfonctionnement et de la cacophonie caractérisant le gouvernement Matata en mal de cohésion nationale. Ces attaques qui ont causé, selon le décompte officiel 95 morts du côté des assaillants et 8 dans les rangs des militaires des FARDC ont mis à nu, pour les FAC/Opposition, l’incapacité du gouvernement à assurer la défense et la sécurité du pays. Un procès public télévisé est réclamé par ce regroupement politique de manière que le peuple congolais soit bien édifié sur les tenants et aboutissants de ces, événements et qu’il soit aussi procédé à la publication de l’identification des morts.
Un autre imbroglio a été constaté par les FAC/Opposition lors de l’annonce du décès du Colonel Mamadou Moustapha Ndala. Donné pour tuer parades rebelles ADF-NALU aujourd’hui les premiers éléments d’enquête diligentée tendent à démontrer les responsabilités de ses compagnons de lutte dont un officier supérieur, ancien de l’ex-CNDP. Toute la lumière autour de cette disparition a été aussi exigée. Ce regroupement politique déplore que les drapeaux n’aient pas été mis en berne, ne fusse qu’un jour, en signe de deuil national. Les FAC/Opposition ont également regretté que la journée du 4 janvier, dédiée aux martyrs de l’indépendance de la RDC, soit passée cette année dans l’anonymat.
A l’occasion de leur premier point de presse de 2014, les FAC/Opposition n’ont pas manqué de faire allusion au projet de loi d’amnistie sous examen au Parlement. Pour elles, la loi d’amnistie ne doit pas seulement concerner les combattants du M23 mais doit intégrer tous les prisonniers politiques et d’opinion.
KERRK
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