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SACREBOPOL

dimanche 2 décembre 2012

RADIO OKAPI SUSPENDUE PAR LAMBERT MENDE


les émissions de Radio Okapi, la station soutenue par l'ONU, brouillées à Kinshasa

Le président du CSAC, Abbé Jean Bosco Bahala, lors d’un point de presse le 28 septembre 2011 à Kinshasa (site web radiookapi.net)
Le président du CSAC, Abbé Jean Bosco Bahala, lors d’un point de presse le 28 septembre 2011 à Kinshasa (site web radiookapi.net)
Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Par RFI

La station parraînée par l'ONU, Radio Okapi -qui émet depuis Kinshasa- a vu son signal brouillé le samedi 1er décembre sur décision du Comité supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC), qui est la structure de régulation des médias en RDC. Il est reproché à la radio de l'ONU (tout comme à RFI, puisque les deux radios ont reçu une mise en demeure du CSAC, publiée par la presse congolaise vendredi) d'avoir donné ces derniers jours la parole aux rebelles du M23. Pour les responsables du CSAC, il s'agit là d'une « atteinte à la souveraineté » de l'Etat. Mais ce n'est pas la raison officielle du brouillage. Ce dimanche, la station reste inaudible à Kinshasa.

Les émissions de Radio Okapi ont été rendues inaudibles le samedi 1er décembre sur décision du Comité supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) de RDC.
Selon la direction de Radio Okapi, la station a diffusé sur ses antennes les déclarations des dirigeants de la rébellion du M23, ce qui a eu pour conséquence le brouillage de ses ondes.
Le directeur du CSAC, Jean Bosco Bahala, indique pour sa part que Radio Okapi n'a pas transmis la grille des programmes selon le cahier des charges en vigueur. Voilà pour la raison officielle.
Ce dimanche, la radio est toujours impossible à écouter à Kinshasa.
Déjà, le jeudi 29 novembre, la radio avait fait l’objet d’une mise en demeure de la part de la même structure de régulation des médias. Les responsables du CSAC ont parlé d’« atteinte à la souveraineté » car pour l'autorité de régulation, les rebelles ne peuvent pas bénéficier du même traitement que les dirigeants de RDC.
C’est la première fois dans la longue histoire de Radio Okapi qu’une telle sanction est prise à son encontre. Cette radio donne la parole à toutes les couches de la population sur l’ensemble du pays. Pour certains, elle fait même office de radio nationale et est très suivie.