Le processus électoral avance au rythme d’un TGV, cependant que l’Opposition traine le pied sur la désignation de son candidat commun au scrutin présidentiel du 28 novembre 2011. Les leaders de l’Opposition soumettent le vote de leur représentant à des garanties sur le partage des responsabilités au sein de futures institutions. Une dispute sur le sexe des anges qui ne cesse de miner la classe politique.
Mercredi 24 août, les partis politiques de l’Opposition réunis dans la salle de Notre-Dame de Fatima choisissent Etienne Tshisekedi comme «candidat commun» à la présidentielle 2011. Vendredi 26 août, à l’Hôtel Sultani, une autre frange de l’Opposition – qui avait émis des réserves sur cette désignation- remet toute la démarche en cause.
L’UNC, le MLC, l’UFC et consorts considèrent que la désignation d’un candidat commun de l’Opposition devrait être précédée par l’élaboration d’un programme commun. Aussi ont-ils décidé de la mise sur pied d’une commission technique chargée de rassembler les projets de tous les partis politiques de l’Opposition afin de les fondre en un seul.
Derrière cette espèce de «primaire » à l’Américaine se cachent des enjeux que l’on ne crie pas sur les toits. Le fond du problème c’est qu’il est attendu du candidat commun de l’Opposition choisi de donner la garantie de respecter les clauses de l’accord portant répartition des responsabilités dans les prochaines institutions. Un accord « par écrit » et qui devrait opposable à toutes les parties une fois la partie gagnée.
Voilà mis à nu l’enjeu du soi-disant blocage qui s’observe et se traduit par la phagocytose et recomposition des regroupements et plate-formes politiques. Comment peut-on, dès lors, obtenir un consensus quand tous les leaders des partis et regroupements politiques de l’Opposition prétendent se valoir et exigent d’être placés en ordre utile en rapport avec le partage postélectoral du gâteau ?
Cette situation nous ramène plusieurs années en arrière où on a vu des schémas se monter et des voies s’ouvrir sur la scène politique congolaise pour contourner les sempiternels blocages. L’on se souvient des terminologies telles que ‘’Union sacrée de l’opposition’’, ‘’Opposition radicale’’, ‘’Opposition modérée’’, lesquelles ont finalement conduit à la ‘’fameuse troisième voie’’.
Mutatis mutandis, l’histoire serait-elle en train de se répéter ? A-t-on besoin de ce yoyo en cette période où l’on prétend avoir acquis la maturité politique ? Le partage des postes de responsabilités ne cessera bientôt de miner la classe politique congolaise. Bref, c’est une gangrène confortablement incrustée dans les mœurs politiques.
Réunion à la MONUSCO : SET menace
Dans l’après-midi de ce même vendredi, une autre rencontre était prévue au quartier général de la MONUSCO avec l’Opposition, aile SET (Soutien à Etienne Tshisekedi). Cette rencontre s’est déroulée à huis clos. Les participants ont saisi cette énième opportunité pour dégager des voies et moyens susceptibles de parvenir à des élections apaisées, transparentes, crédibles et démocratiques.
Une rencontre prévisible dans la mesure où des éléments de réponse réservés par la CENI au lendemain du dépôt des préalables de l’Opposition portant sur le Fichier central, n’avaient pas rencontré l’assentiment des opposants.
Tout en continuant à souligner son caractère d’indépendance, la CENI se montre toutefois disposée à accueillir les experts en informatique, tant de la Majorité que de l’Opposition aux fins de vérifier le fonctionnement du serveur central. Elle a mis un accent particulier sur la sérénité à entretenir en vue de sous-tendre un climat de confiance en prévision des élections crédibles. But poursuivi : éviter toute frustration et toute agitation stérile avant, pendant et après les scrutins.
Cependant, au sortir de la réunion de la MONUSCO, les délégués de SET ont déclaré à la presse avoir réitéré, entre autres, l’audit du Fichier central de la CENI et la garantie suffisante de sécurité pour les opposants. Si ces deux préalables ne sont pas satisfaits, ont-ils menacé, la plate-forme SET en tirera toutes les conséquences qui s’imposent, jusqu’à la « non participation aux prochaines élections ».
Mercredi 24 août, les partis politiques de l’Opposition réunis dans la salle de Notre-Dame de Fatima choisissent Etienne Tshisekedi comme «candidat commun» à la présidentielle 2011. Vendredi 26 août, à l’Hôtel Sultani, une autre frange de l’Opposition – qui avait émis des réserves sur cette désignation- remet toute la démarche en cause.
L’UNC, le MLC, l’UFC et consorts considèrent que la désignation d’un candidat commun de l’Opposition devrait être précédée par l’élaboration d’un programme commun. Aussi ont-ils décidé de la mise sur pied d’une commission technique chargée de rassembler les projets de tous les partis politiques de l’Opposition afin de les fondre en un seul.
Derrière cette espèce de «primaire » à l’Américaine se cachent des enjeux que l’on ne crie pas sur les toits. Le fond du problème c’est qu’il est attendu du candidat commun de l’Opposition choisi de donner la garantie de respecter les clauses de l’accord portant répartition des responsabilités dans les prochaines institutions. Un accord « par écrit » et qui devrait opposable à toutes les parties une fois la partie gagnée.
Voilà mis à nu l’enjeu du soi-disant blocage qui s’observe et se traduit par la phagocytose et recomposition des regroupements et plate-formes politiques. Comment peut-on, dès lors, obtenir un consensus quand tous les leaders des partis et regroupements politiques de l’Opposition prétendent se valoir et exigent d’être placés en ordre utile en rapport avec le partage postélectoral du gâteau ?
Cette situation nous ramène plusieurs années en arrière où on a vu des schémas se monter et des voies s’ouvrir sur la scène politique congolaise pour contourner les sempiternels blocages. L’on se souvient des terminologies telles que ‘’Union sacrée de l’opposition’’, ‘’Opposition radicale’’, ‘’Opposition modérée’’, lesquelles ont finalement conduit à la ‘’fameuse troisième voie’’.
Mutatis mutandis, l’histoire serait-elle en train de se répéter ? A-t-on besoin de ce yoyo en cette période où l’on prétend avoir acquis la maturité politique ? Le partage des postes de responsabilités ne cessera bientôt de miner la classe politique congolaise. Bref, c’est une gangrène confortablement incrustée dans les mœurs politiques.
Réunion à la MONUSCO : SET menace
Dans l’après-midi de ce même vendredi, une autre rencontre était prévue au quartier général de la MONUSCO avec l’Opposition, aile SET (Soutien à Etienne Tshisekedi). Cette rencontre s’est déroulée à huis clos. Les participants ont saisi cette énième opportunité pour dégager des voies et moyens susceptibles de parvenir à des élections apaisées, transparentes, crédibles et démocratiques.
Une rencontre prévisible dans la mesure où des éléments de réponse réservés par la CENI au lendemain du dépôt des préalables de l’Opposition portant sur le Fichier central, n’avaient pas rencontré l’assentiment des opposants.
Tout en continuant à souligner son caractère d’indépendance, la CENI se montre toutefois disposée à accueillir les experts en informatique, tant de la Majorité que de l’Opposition aux fins de vérifier le fonctionnement du serveur central. Elle a mis un accent particulier sur la sérénité à entretenir en vue de sous-tendre un climat de confiance en prévision des élections crédibles. But poursuivi : éviter toute frustration et toute agitation stérile avant, pendant et après les scrutins.
Cependant, au sortir de la réunion de la MONUSCO, les délégués de SET ont déclaré à la presse avoir réitéré, entre autres, l’audit du Fichier central de la CENI et la garantie suffisante de sécurité pour les opposants. Si ces deux préalables ne sont pas satisfaits, ont-ils menacé, la plate-forme SET en tirera toutes les conséquences qui s’imposent, jusqu’à la « non participation aux prochaines élections ».