Une fois de plus le chef de l'Etat est induit en erreur par ses collaborateurs. Plus de quarante huit heures après la lecture de l'ordonnance présidentielle nommant les membres du conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CESAC), les associations des parents d'élèves et étudiants dont un des membres a été désigné pour représenter ces structures auprès de cette institution citoyenne, dénoncent une fraude.
Lors de l'assemblée générale des associations d'élèves et étudiants de la R-dCongo, c'est le professeur Dieu- donné Kalindye Byanjira, qui e été choisi par les animateurs de ces structures pour les représenter au CSAC. Le P.V de l'assemblée générale de toutes ces associations désignant Kalindye, a été envoyé à la Présidence de la République. Curieusement, une autre personne s'invite et est citée dans l'ordonnance présidentielle de Kabila, lue, le week-end dernier, sur les antennes de la radio télévision nationale congolaise (RTNC). Le nom de Dieu- donné Kalindye a été remplacé par celui de Thaddée Onokoko, président de l'association nationale des parents d'élèves t étudiants du Congo. D'où les votants crient a e tricherie. Aux dernières nouvelles comme l'a évoqué Dieudonné Kalindye aux médias lors d'une conférence de presse, réunie au siège de l'association des parents d'élèves et d'étudiants des écoles Catholiques du Congo, le ministre d'Enseignement maire, Secondaire et Professionnel, Maker Mwangu en est pour quelque chose. Dans une correspondance que ce ministre PPRD, a adressé à la présidence dont copie est tombée au siège de l'APEC, Maker Mwangu, demandait qu'on puisse ignorer les résolutions de l'assemblée générale des associations des parents d'élèves et d'étudiants, prises et de ne considérer que la candidature de monsieur Thaddée Onokoko. Décidément, le ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel, a agi avec une intension manifeste de placer un des membres de son parti à la place de Dieudonné Kalindye. Pour l'instant, les associations des parents d'élèves et d'étudiants du Congo, ont. écrit une lettre de recours gracieux au président de la République. Une étape qu'elles reconnaissent difficile mais qui peut aboutir. Les dirigeants de ces associations projettent multiplier autres stratégies pour faire entendre leur cause. Aux deux chambres du Parlement (Assemblée nationale et Sénat), les associations des parents d'élèves et d'étudiants du Congo, plaident pour que Thaddée Onokoko, le tricheur, ne soit pas présenté à la nation lorsque viendra le moment de présenter les membres du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication.
Eric MASIMO
7sur7.cd
Après son entretien avec un groupe des journalistes avant une conférence de presse qu'il compte animer au courant de la semaine, le SG de l'Union nationale de la presse du Congo (UNPC) a déposé hier un important courrier à l'intention du Président de la République au Palais de la Nation ayant comme objet: “recours gracieux “.
Kasogna Tshilunde a, dans sa lettre, souligné Nous avons l'honneur de venir par la présente auprès de votre haute autorité introduire notre recours gracieux à la suite de la non rétention du deuxième membre désigné par les associations des droits des professionnels des médias légalement constitués conformément à l'article 24 de la loi organique sur le Conseil supérieur de l'Audiovisuel et de la communication ».
Le SG de l'UNPC a rappelé que le 22 avril dernier, toutes les Associations professionnelles de la presse s'étaient retrouvées au siège de l'UNPC et avaient désigné Mme Chantal Kanyimbo et M. Martin Mukania.
Les procès verbaux de cette désignation avaient été dressés et déposés à la Présidence de la République et curieusement c'est le seul nom de Chantai Kanyimbo qui se trouve sur l'ordonnance.
Il a terminé par demander au Président de la République de rendre justice à la profession.
Comme on l'a souligné au début, le SG Kasonga a expliqué à l'assistance que tout a été fait dans la règle de l'art.
L'Unpc regrette de constater que le cabinet du chef de l'Etat a préféré remplacer un nom par un autre que les associations n'avaient pas choisi.
L'organe fédérateur de la presse en RDC compte faire entendre sa voix par tous les moyens.
Ce hold-up perpétré au cabinet du chef de l'Etat ne manque pas d'entamer la crédibilité de i'institution sensée être véritablement au service de tout le monde.
GODE KALONJI MUKENDI
Kasogna Tshilunde a, dans sa lettre, souligné Nous avons l'honneur de venir par la présente auprès de votre haute autorité introduire notre recours gracieux à la suite de la non rétention du deuxième membre désigné par les associations des droits des professionnels des médias légalement constitués conformément à l'article 24 de la loi organique sur le Conseil supérieur de l'Audiovisuel et de la communication ».
Le SG de l'UNPC a rappelé que le 22 avril dernier, toutes les Associations professionnelles de la presse s'étaient retrouvées au siège de l'UNPC et avaient désigné Mme Chantal Kanyimbo et M. Martin Mukania.
Les procès verbaux de cette désignation avaient été dressés et déposés à la Présidence de la République et curieusement c'est le seul nom de Chantai Kanyimbo qui se trouve sur l'ordonnance.
Il a terminé par demander au Président de la République de rendre justice à la profession.
Comme on l'a souligné au début, le SG Kasonga a expliqué à l'assistance que tout a été fait dans la règle de l'art.
L'Unpc regrette de constater que le cabinet du chef de l'Etat a préféré remplacer un nom par un autre que les associations n'avaient pas choisi.
L'organe fédérateur de la presse en RDC compte faire entendre sa voix par tous les moyens.
Ce hold-up perpétré au cabinet du chef de l'Etat ne manque pas d'entamer la crédibilité de i'institution sensée être véritablement au service de tout le monde.
GODE KALONJI MUKENDI
7sur7.cd