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SACREBOPOL

jeudi 22 novembre 2012

Le général Gabriel Amisi, chef d’état-major des forces terrestres, contrôle un réseau de distribution de munitions

Voilà l'extrait du rapport final de l'ONU, rédigé par un groupe d'experts indépendants et publié hier, qui met en cause le chef d'état-major de l'armée de terre congolaise : « Le général Gabriel Amisi, chef d’état-major des forces terrestres, contrôle un réseau de distribution de munitions de chasse à des braconniers et des groupes armés, dont les Raia Mutomboki. Le désarmement et la gestion des stocks d’armes sont également entravés par la progression de la demande d’armes en rapport avec le M23 : sur le marché des armes légères, les prix ont été multipliés par quatre. »



Les forces armées congolaises continuent d’être la proie de réseaux criminels
qui permettent aux officiers supérieurs de s’enrichir par l’emprise sur les ressources
naturelles et la contrebande, notamment par le trafic d’ivoire mené par des groupes
armés. Le général Gabriel Amisi, chef d’état-major des forces terrestres, contrôle un
réseau de distribution de munitions de chasse à des braconniers et des groupes armés,
dont les Raia Mutomboki. Le désarmement et la gestion des stocks d’armes sont
également entravés par la progression de la demande d’armes en rapport avec le
M23 : sur le marché des armes légères, les prix ont été multipliés par quatre.

À Kisangani, Sadala a collaboré avec un réseau criminel dirigé par le général
Jean-Claude Kifwa, commandant la 9e région militaire, qui a fourni contre de
l’ivoire aux Maï-Maï Morgan des armes, munitions, uniformes et équipements de
télécommunication. Le Groupe en a eu la confirmation dans ses entretiens avec deux
collaborateurs de groupes armés, un officier des forces armées congolaises, un
membre du personnel de l’ICCN, des dirigeants communautaires et un agent de
renseignement. Kifwa a envoyé le « colonel » Jean-Pierre Mulindilwa41 et le
colonel Kakule « Manga Manga » Kayenga auprès de Sadala pour surveiller ses
intérêts commerciaux et fournir les armes et munitions.


La manufacture d’armes et de cartouches du Congo (MACC), dont l’usine se
trouve à Pointe-Noire (République du Congo), produit la majorité de ces munitions
de calibre 12. Lorsqu’on lui a demandé la liste de ses clients, elle a répondu qu’elle
ne vendait aucun de ses produits en RDC (annexe 51). Néanmoins, le Groupe a
constaté que de grosses quantités de munitions de calibre 12 de la MACC sont
largement disponibles dans l’est de la RDC (annexe 52). Le réseau qui organise les

envois de munitions de Kinshasa à Goma et Kisangani utilise aussi bien des bateaux
que des avions. Des personnes participant à ce commerce ont indiqué qu’au milieu
de 2012, des munitions ont été transportées à Goma par voie aérienne par la
compagnie Air Pegasus. D’autres compagnies de transport de fret ont expliqué
qu’Air Pegasus exploite des vols commerciaux utilisant des aéroports militaires sans
payer de taxes. Ce commerce est contrôlé par des gens qui ont des liens étroits avec
le général Amisi des forces armées congolaises. À Goma, les munitions sont
distribuées par Damien Amisi, jeune frère du général. À Kisangani, le « Type
Tambwe », qui appartient à l’ethnie Muzimba de la région d’origine d’Amisi, vend
les munitions de calibre 12 et supervise les intérêts locaux d’Amisi. À Kasese, le
capitaine Salung des forces armées congolaises, ancien garde du corps d’Amisi,
stocke et vend les munitions.

L'intégralité du rapport est disponible sur ce lien. L'extrait en question est à la page 4.



L'Udps demande à Kabila de partir


L'Udps demande à Kabila de partir

Le président Joseph Kabila "doit partir car il est le principal responsable des malheurs" qui touchent la République démocratique du Congo (RDC), a affirmé jeudi matin M. Bruno Mavungu, secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS)

http://www.rtl.be/info/monde/international/923661/rdc-le-principal-parti-d-opposition-demande-a-kabila-de-partir

Manifestation à Bukavu après la chute de Goma :


 "Kabila, tu nous a abandonnés !"


"Les manifestants ont tué un chien pour symboliser le fait que Kabila est déjà mort dans leur esprit"




Les manifestants se sont dirigés vers le bureaux du parti du président Kabila pour manifester leur mécontentement.
Bukavu, la capitale du Sud-Kivu, située à 100 kilomètres au sud de Goma, a été le lieu de manifestations mercredi 21 novembre pour dénoncer l'incapacité du gouvernement congolais et de son président, Joseph Kabila, à stopper l'avancée du mouvement rebelle du M23.
Alors que les soldats du M23 s'approchent de leur ville, après avoir pris Goma, des centaines de personnes se sont ainsi rassemblées sur la place de l'indépendance. Ils se sont d'abord dirigés vers le siège du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), le parti au pouvoir, puis vers le siège de la Monusco, la force onusienne dont le mandat est de stabiliser la RD Congo. Mercredi, les présidents ouagandais Yoweri Museveni, rwandais Paul
Kagame et de la République démocratique du Congo Joseph Kabila ont annoncé avoir proposé au M23 un plan pour mettre fin aux hostilités et quitter Goma.

Contributeurs

"Les manifestants ont tué un chien pour symboliser le fait que Kabila est déjà mort dans leur esprit"

Notre Observateur Maestro (pseudonyme) habite à Bukavu. Il a pu prendre ces photos en cachette.
Les policiers des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui étaient présents dans les rues de Bukavu contrôlaient strictement les gens qui essayaient de prendre des vidéos ou des photos. J'ai dû me cacher pour prendre ces images et ne pas me faire arrêter. Les manifestants se sont d'abord réunis sur la place de l'Indépendance dans le centre-ville de Bukavu où ils ont brûlé des pneus pour manifester leur mécontenentement puis se sont dirigés vers les bureaux du PPRD où ils ont lancé des pierres et cassé des vitres.

Les habitants de Bukavu ont deux sentiments paradoxaux : ils pensent d'abord que le gouvernement et la Monusco n'ont pas défendu la population du Nord-Kivu face aux rebelles du M23, et qu'ils vont faire la même chose avec le Sud-Kivu. En même temps, ils espèrent que, si le M23 arrive jusqu'à Bukavu, les soldats des FARDC ne s'y opposeront pas : cela pourrait être dramatique pour les civils s'il y a des affrontements. Pour montrer leur mécontentement, les manifestants ont saccagé les objets sur la voie publique, comme cette cabine d'agent de circulation sur la place du feu rouge.

On entendait des slogans, la plupart du temps en swahili, qui disaient "Kabila, tu nous a abandonnés, tu ne nous protèges pas, dégage !". Les manifestants ont tué un chien pour symboliser le fait que, pour eux, Kabila était déjà mort et enterré dans leur esprit. Même si la situation était redevenue calme mercredi matin, les habitants de Bukavu se sont préparés au pire en faisant des réserves de nourriture. Nous sommes prêts à nous barricader chez nous s'il le faut.

Un chien mort avec une pancarte "Joseph Kabila" sur la route N2 entre la place de l'indépendance et la commune de Bagira à Bukavu.

L’occupation officielle de Goma et les enjeux de la rencontre de Kampala


L’analyste Jean-Pierre Mbelu décortique les mensonges du M23, décrypte les enjeux de la rencontre de Kampala entre Kagamé, Museveni et Kabila (20 et 21 novembre 2012) et explique pourquoi nos agresseurs (USA, UK) seraient prêts à remplacer Kabila par un autre cheval de Troie.



Sur la chute de la ville de Goma
Goma n’est pas tombé le jour où sa chute a été annoncée. Goma – le Nord Kivu, le Sud Kivu, voire même Maniema et d’ailleurs presque tout notre pays – était sous occupation depuis très longtemps. Cette occupation était masquée. Le jour où via les ondes on a déclaré que Goma était tombée, alors l’occupation masquée a été officialisée. Pour preuve, les gens du M23 continuent leur marche sans rencontre une quelconque résistance. Il s’agit tout simplement d’une mise en scène cynique de Kampala, Kigali et Kinshasa.
Sur la réaction des parlementaires congolais en larmes à l’annonce de la chute de Goma
Les pleurs des parlementaires signifient tout simplement qu’ils commencent à sentir qu’ils ne pourront plus toucher leurs salaires. Ils ne pleurent pas sur le sort de notre pays parce qu’ils participent de la faillite du pays et son émiettement en collaborant avec des chevaux de troie.
Sur l’appel à la mobilisation de Kabila
Quand les étudiants de l’Unikis ont essayé de répondre à cet appel, ils ont été stoppés et on leur a tiré dessus. Kabila ne peut rien dire de bon, il est en train de nous distraire. Il ne jouit d’aucune légitimité pour pouvoir se permettre de lancer un tel appel.
Sur la finalité de la rencontre de Kampala
Première hypothèse: evaluer le travail que Kabila a fait jusque là en tant que cheval de Troie dans notre pays et voir ce qu’il reste à poursuivre dans cette lancée. Deuxième hypothèse: Chercher à achever l’émiettement de notre pays en coalisant pour que le Nord et le sud Kivu appartiennent au Rwanda. Troisième hypothèse: Préparer une sortie honorable à Kabila en le mettant au garage et préparer un autre cheval de Troie qui serait dans les mallettes du M23.
Sur l’attitude de la MONUSCO
La MONUSCO, le M23, le gouvernement usurpateur de Kinshasa, Kagamé, Museveni, c’est blanc bonnet et bonnet blanc. Notre pays est sous-tutelle du Conseil de sécurité de l’ONU. Qui dit ONU, dit certains membres permanents qui ont orchestré cette guerre de basse intensité que sont les USA et la Grande-Bretagne.
Sur les initiateurs de la guerre de basse intensité
Ils se sont peut-être rendus compte que le choix de celui qui est à la tête de notre pays n’était pas le meilleur et ils seraient en train de chercher à le changer sans que celui qu’ils pourraient choisir demain puisse jouir de la légitimité populaire. Ils ont très peur de la démocratie et de la souveraineté populaire. ils ont peur des populations qui pourraient peser dans la balance pour renverser les rapports de force.
Sur le rôle des forces congolaises acquises au changement
Le travail que nous devons faire est de nous liguer comme un seul pour pouvoir résister contre cette agression permanente de notre pays mais qui est en train de prendre une autre tournure aujourd’hui.
Sur l’appel à l’unité nationale du gouvernement de Kinshasa
Comment voulez-vous qu’un groupe d’usurpateurs ne jouissant d’aucune légitimité populaire puisse lancer un appel à l’unité? Ce serait une façon de légitimer cette usurpation. C’est l’un des pièges que cette guerre d’agression nous tend.
Sur la faiblesse des armées congolaises
Tout cela a été fait exprès. Toutes nos institutions et structures étatiques ont été infiltrées par les agents de l’AFDL, du RCD, du CNDP pour les fragiliser et rendre notre pays faible. La faiblesse de notre pays aide les nègres de service de la Grande-Bretagne, des USA et des multinationale et autres mafieux à pouvoir piller notre pays et nous tuer sans résistance.

http://www.ingeta.com/occupation-officielle-goma-rencontre-kampala

Chute de Goma :

La Monusco dit ne pas être la seule responsable



Madnodje Mounoubai a appelé les journalistes congolais à plus de professionnalisme et à poser des questions pertinentes aux personnes indiquées « pour découvrir la vérité. »
Donnant les raisons de l’acharnement de la population sur la Monusco, Madnodje Mounoubai a affirmé que c’est parce que les journalistes « n’interrogent pas ceux qui doivent apporter les réponses. »



http://radiookapi.net/actualite/2012/11/21/chute-de-goma-la-monusco-dit-ne-pas-etre-la-seule-responsable/

le Conseil de sécurité de l’ONU somme le M23 de reculer jusqu’à Rutshuru




Gérard Araud, Représentant permanent de la France auprès des Nations unies, répond à la presse. Photo: FranceONU/Juliette Charvet www.juliettecharvet.comGérard Araud, Représentant permanent de la France auprès des Nations unies, répond à la presse. Photo: FranceONU/Juliette Charvet www.juliettecharvet.com


Le Conseil de sécurité des Nations unies somme les rebelles du M23 de reprendre leurs positions d’avant la violation du cessez-le-feu avec l’armée congolaise (FARDC), soit de reculer jusqu’au territoire de Rutshuru. L’ambassadeur de la France aux Nations unies l’a affirmé mercredi 21 novembre, au sortir d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité à New-York. Les membres du Conseil avaient auparavant entendu Roger Meece, chef de la Mission de l’Onu en RDC.


Devant la presse, Gérard Araud, ambassadeur de la France aux Nations unies, a réitéré la condamnation « absolue » par le Conseil de sécurité de l’Onu, des activités du M23, ainsi que « l’exigence d’un retrait du M23 sur les positions qui étaient les siennes avant le cessez-le-feu de facto qui a surgi cet été, c’est-à-dire retour à Rutshuru ».

Le Conseil de sécurité a ensuite exigé « l’arrêt des violences contre les civils ».
« Tout ceci a engendré beaucoup de déplacés supplémentaires, beaucoup de souffrances. Et il est clair que ceux qui sont responsables de ces souffrances devront en rendre compte », a affirmé M. Araud.
Le diplomate français a enfin déclaré que la Monusco restait en RDC, estimant que « elle ne peut pas, de facto, accomplir la partie de son mandat qui concerne le soutien aux Forces armées congolaises, puisque les Forces armées congolaises ne sont plus présentes dans la zone considérée ».

Les rebelles du M23 occupent la ville de Goma, dans le Nord-Kivu, depuis vingt quatre heures, ainsi que la localité de Sake, à 27 Km de la capitale régionale.
Ils affirment vouloir atteindre Kinshasa, la capitale congolaise, afin de renverser le régime de Joseph Kabila.

19 600 ménages déplacés
Selon le coordonnateur de la protection civile au Nord-Kivu, les combats entre les FARDC et rebelles ont provoqué le déplacement de dix-neuf mille six cents ménages, soit quatre vingt dix huit mille personnes, regroupés dans différents sites autour de la ville de Goma.

Certains de ces déplacés vivent notamment dans les camps Mugunga I, II, III, d’autres dans différentes écoles périphériques de la ville.

Selon Joseph Makundi, ces déplacés manquent de nourriture, d’abris, et même des médicaments. Il déplore aussi d’absence d’infirmiers dans les camps des déplacés.



RDC: le M23 exige un dialogue avec Kabila avant de se retirer de Goma



« Il faut d’abord dialoguer avec le président (Joseph) Kabila. C’est le préalable avant toute chose: dialoguer et trouver des solutions », a déclaré Jean-Marie Runiga Lugerero à l’AFP.
« Il faut se mettre autour d’une table avec la société civile, la diaspora, l’opposition, le gouvernement, qu’on puisse parler de tous les problèmes des Congolais. On attend une offre du président Kabila pour le dialogue. Il y a des problèmes et des revendications spécifiques au M23, mais il y a aussi le problème de la démocratie en RDC, des problèmes de gouvernance, des problèmes sociaux, des problèmes concernant les droits de l’homme», a énuméré M. Runiga Lugerero à la même source.

ENTRETIEN AVEC GECOCO

ENTRETIEN AVEC GECOCO SUR LA SITUATION A L'EST 

Monsieur Gecoco Mulumba n'y va pas de main morte. Il demande ni plus ni moins que la démission de Joseph Kabila et de toute son équipe. Pour illustrer ses dires, il révèle:
Bosco Ntanganda qui est promu général l'a-t-il été au Rwanda ou en RDC? Pourquoi, se demande-t-il, le peuple congolais est-il si lent à comprendre, même les choses les plus élémentaires?

Un général de la RDC a vendu des armes à des rebelles


20minutes.fr




Le général Gabriel Amisi, à la tête de l'armée de terre de la République démocratique du Congo (RDC) a vendu des armes à des groupes rebelles accusés d'avoir commis des massacres, affirme un rapport de l'ONU publié mercredi.

L'organisation rebelle M23, dont les combattants ont pris hier la ville de Goma, dans l'Est et ont affirmé leur intention de marcher sur la capitale Kinshasa ne figure pas parmi les groupes cités par le rapport, rédigé par des experts indépendants.

Le rapport affirme que Gabriel Amisi supervise un réseau qui a vendu 300 fusils d'assaut AK-47 à la milice Nyatura, et d'autres armes au groupe Raïa Mutomboki, tous deux actifs dans l'Est.

Une autre enquête de l'Onu avait rapporté au début du mois que ces deux groupes, ainsi que l'organisation rebelle rwandaise FLDR, avaient tué plus de 260 civils dans le cadre de plusieurs massacres ethniques, menés en représailles les uns contre les autres, dans la province du Nord-Kivu.

—Reuters