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SACREBOPOL

dimanche 3 avril 2016

Résolution 2277: Félix Tshisekedi traite André Atundu de «politicard»



Résolution 2277: Félix Tshisekedi traite André Atundu de «politicard»





























La portée et l’interprétation de la Résolution 2277 du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la RDC divise la classe politique. Le porte-parole de la Majorité présidentielle, MP, Alain André Atundu a minimisé sa portée en qualifiant cette Résolution «des simples recommandations ». Prenant exemple notamment sur Israël, le Liban et la France comme des pays présentés par lui comme violateurs des Résolutions de l’ONU, le porte-parole de la MP est entré en contradiction avec un autre cadre de sa famille politique, Patrick Kanga, qui souligne lui dans un tweet le soutien de la communauté internationale au Dialogue politique initié par le président Kabila. Mais la réaction la plus énergique est venue de Félix Tshisekedi qui a ironisé sur le passé politique de Atundu. Le qualifiant de politicard, le Secrétaire aux affaires extérieures de l’UDPS a traité l’ambassadeur Atundu de « politicard». «Son langage était beaucoup plus différent jadis, dans l’Opposition» se souvient le cadre UDPS. En sommes, Félix pense que Atundu est une girouette. Ci-dessous le tweet de Félix Antoine Tshilombo Tshisedeki.


MP vs G7: André Atundu «insulte» M. Katumbi





MP vs G7: 

André Atundu «insulte» M. Katumbi


Entre la Majorité présidentielle (MP) et le G7, la guerre est désormais totale. Hier vendredi 1 avril au cours d’un point de presse, le porte-parole de la MP, l’ambassadeur André Alain Atundu s’en est pris violement à Moïse Katumbi l’égérie du G7 récemment désigné candidat président de la République par cette plateforme politique. Réagissant à cette investiture, l’administrateur Atundu a qualifié l’ancien gouverneur du Katanga de «traître». Y a pas pire insulte en politique. Atundu Liongo a aussi qualifié de mensongers l’accident de circulation dont été victime Katumbi ainsi que son empoisonnement. Pire machination politique d’après Atundu. Il a dit exactement ceci:  » Vous me permettrez de mettre fin à ce point de presse sans évoquer la dernière annonce-phare d’un groupement politique, car il s’agit de la fin théâtrale et théâtralisée d’une opération de traîtrise initiée sournoisement depuis belle lurette par le principal intéressé. L’on comprend donc mieux que les prétendues révélations sur les tentatives d’empoisonnement, les factices accidents à attentats et d’autres faits semblables faisaient partie d’un scénario bien mis au point avec à l’arrivée un deus ex machina en provenance de l’Europe… » Entre les anciens amis l’heure des cadeaux est révolue. Ils se rendent désormais coups pour coups. Katumbi a fait de Kabila sa cible favorite lui déniant le droit de rester au pouvoir. A son tour la Kabilie tire à boulets rouge sur lui. L’affrontement s’annonce politiquement sanglant.

Déclaration choc de O. Kamitatu: «Kabila a plus d’argent que Katumbi»



Déclaration choc de O. Kamitatu: «Kabila a plus d’argent que Katumbi»


Qui de Moïse Katumbi et de Joseph Kabila est plus riche que l’autre? La réponse a été donnée de manière indirecte par Olivier Kamitatu, un des tenors du G7, au micro de la Rtvs le vendredi 1 avril. Un brin agacé, répondant à la question du journaliste Stanys Bujakera sur son engagement politique aux côtés de Katumbi qui serait motivé par l’argent, l’ancien ministre du Plan a dit qu’il partage avec l’ancien gouverneur des valeurs communes et un projet de société commun pour le Congo fondé sur le respect de la Constitution. Son choix pour Katumbi à la présidentielle n’est pas dictée par des raisons pécuniaires se défend-il. «Moïse Katumbi n’est pas un tiroir-caisse ni un chéquier» s’est exclamé Kamitatu. «Katumbi est le choix de la raison. Il est le plus à même à rassembler le plus largement possible. Il a un ancrage populaire. Il a un bilan.C’est pas un choix d’argent» a déclaré Kamitatu Etsu.Et d’ajouter qu’il n’a pas personnellement de problèmes d’argent. Rappelant au passage qu’il a été président de l’Assemblée nationale et plusieurs fois ministres. Et pour enfoncer le clou, le patron de l’ARC a dit que si c’était une question d’argent il ne suivrait pas Katumbi mais resterait avec Kabila qui a plus d’argent que le premier cité. Voilà qui a le mérite d’être clair. Kamitatu derrière Katumbi pour la présidentielle, c’est donc par idéal d’après l’intéressé lui- même. Mais cela peut aussi cacher l’ambition qui l’a toujours nourrie mais jamais assouvie: devenir premier ministre. Un droit légitime pour lequel par ailleurs il en a les compétences.

Olivier Kamitatu: « Si c’était pour l’argent, je serai encore avec Kabila »




Olivier Kamitatu: 

« Si c’était pour l’argent, je serai encore avec Kabila »























Moise Katumbi a été désigné candidat du G7 pour la prochaine présidentielle. Une certaine opinion pense que c’est pour des besoins d’argent que les membres du G7 ont porté leur choix sur l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga. Olivier Kamitatu, Président de l’ARC et un des leaders du G7, s’est confié a politico.cd
« Est-ce que j’ai besoin d’argent ? J’étais au gouvernement. J’étais président de l’Assemblée nationale. Je ne me bats pas pour l’argent ? Je me bats fondamentalement pour mon pays, parce que ce pays doit retrouver sa grandeur. Vous associez trop Moise Katumbi à un tiroir-caisse ou à un chéquier. Si c’était une question d’argent, Joseph Kabila en a plus que Moise Katumbi. »
Olivier Kamitatu, ancien cadre du MLC, a notamment occupé plusieurs fois le poste de ministre du plan après qu’il soit Président de l’Assemblée nationale de la RDC.


Lambert Mende face à la presse


Ndeko Eliezer, Tokomi Wapi na Lambert Mende sur l' actualité politique




Point de presse : Lambert Mende répond à toutes les questions et s'en prend à la RFI








RDC-Présidentielle : le choix de Katumbi par le G7 est « la concrétisation d’une traitrise »




RDC-Présidentielle : le choix de Katumbi par le G7 est « la concrétisation d’une traitrise »

André- Alain Atundu Liongo, porte-parole de la Majorité présidentielle (MP) le 18/12/2015 à Kinshasa lors de l’ouverture du débat citoyen entre des acteurs politiques congolais qui soutiennent le dialogue national et ceux qui ne soutiennent pas la tenue de ce dialogue national. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Le porte-parole de la Majorité présidentielle (MP), Alain-André Atundu qualifie le choix de Moïse Katumbi, comme candidat de G7 pour la présidentielle, de « non-événement ». Dans une conférence de presse organisée vendredi 1er avril à Kinshasa, il a estimé que cette désignation « est la fin théâtrale et théâtralisée d’une opération de traitrise initiée sournoisement depuis belle lurette par le principal intéressé ».


« Je comprends donc mieux que les prétendues révélations sur les tentatives d’empoisonnement, les accidents-attentats faisaient partie d’un scenario bien mis au point en provenance de l’Europe », a affirmé Alain-André Atundu.
Le G7 a désigné, mercredi 30 mars, l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, comme son candidat pour la présidentielle prochaine. L’intéressé a promis « de donner bientôt sa position sur sa candidature ».
Intervenant sur les antennes de Radio Okapi, un cadre de la MP avait estimé que ce choix « est précipitée ».



Mandat de la Monusco : 2 conditions à respecter



Commentant la résolution 2277 qui a renouvelé le mandat de la Monusco d’une année, Alain-André Atundi appelle les Nations unies à « respecter la souveraineté des Etats ».
Selon lui, l’application et l’efficacité de cette résolution passe par « la prise en compte de la situation réelle sur le terrain et de la représentation d’une voie de solution pour le partenaire concerné ».
La résolution 2277, adoptée mercredi 30 mars par le Conseil de sécurité de l’Onu, reconduit pour un an le mandat de la Monusco, sans réduire les effectifs militaires comme le demandait le gouvernement de la RDC.
Cette résolution proposée par la France et adoptée à l'unanimité « exhorte le Gouvernement et toutes les parties prenantes à garantir un processus électoral libre, équitable, crédible» et la tenue d'élections «en temps voulu, en accord avec la Constitution»."