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mercredi 20 avril 2016

Mandat présidentiel : l’article 70 prisonnier de 73, 75 et 76







Mandat présidentiel : 

l’article 70 prisonnier de 73, 75 et 76


Comme annoncé pendant le week-end, la Majorité Présidentielle a déposé hier lundi 18 avril 2016 à la Cour Constitutionnelle, sa requête en interprétation des article 70, 103 et 105 de la Constitution. Elle veut notamment savoir si, à la fin de son second mandat, le 20 décembre 2016, le Chef de l’Etat actuellement en fonction doit quitter immédiatement le pouvoir ou rester en place jusqu’à l’investiture de son successeur à choisir dans les urnes. On rappelle que ledit article est libellé comme suit : « Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois. A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu ».
Cette démarche est dictée par le souci de la famille politique du Chef de l’Etat de couper court à la lecture dudit article par l’Opposition, qui estime que si l’élection présidentielle n’est pas organisée la date du 20 décembre 2016, le pays tombe automatiquement dans la vacance du pouvoir au sommet de l’Etat. Dans cette hypothèse, une petite transition de 60, 90 ou 120 jours, selon le cas, pourrait s’inviter sur la scène politique avec comme Président de la République intérimaire le Président du Bureau du Sénat. Et même alors, des juristes et politologues qui s’expriment sur la question soutiennent que le numéro un de la Chambre haute du Parlement n’a pas qualité pour assumer pareille charge, car frappé lui aussi par le dépassement de mandat, depuis 2012.
Bref, selon tous ceux qui s’opposent à la prolongation du mandat de l’actuel Chef de l’Etat, l’article 70 ne peut s’appliquer que si l’élection présidentielle a effectivement a eu lieu et que son vainqueur se trouve dans l’attente de son investiture.
L’article 70 prisonnier de 73, 75 et 76
Le débat juridique autour de l’article 70 vient d’ouvrir la voie à une inflation d’interprétations. Alors que la Majorité Présidentielle croit dur comme fer que le Chef de l’Etat en exercice ne peut passer le témoin qu’à son successeur élu, des voix s’élèvent pour soutenir que cette disposition constitutionnelle ne peut pas être interprétée de manière isolée. Dans leur entendement, sa bonne compréhension exige sa corrélation avec les articles 73, 75 et 76.
Il convient de noter que l’article 73 indique que « Le scrutin pour l’élection du Président de la République est convoqué par la Commission Electorale Nationale Indépendante quatre-vingts  dix jours avant l’expiration du mandat du Président en exercice ».
De nombreux débatteurs soulignent que cette disposition constitutionnelle ne devrait souffrir la moindre violation. Par conséquent, dans l’hypothèse de sa non observance, l’article 75 devrait s’appliquer de facto, afin de décourager les velléités de « glissement ». Et ledit article stipule : « En cas de vacance pour cause de décès, de démission, ou pour toute autre cause d’empêchement définitif, les fonctions de Président de la République, à l’exception de celles mentionnées aux articles 78, 81 et 82, sont provisoirement exercées par le Président du Sénat ».
Formels, certains spécialistes du droit n’hésitent pas à verser l’implosion du calendrier électoral et la non organisation de l’élection présidentielle à la date du 27 novembre 2016 dans le panier de « toute autre cause d’empêchement définitif ». Ce qui renvoie à la fameuse vacance du pouvoir évoquée à l’article 75.
S’agissant de l’article 76, il indique que «  La vacance de la présidence de la République est déclarée par la Cour Constitutionnelle saisie par le Gouvernement. Le Président de la République par intérim veille à l’organisation de l’élection du nouveau Président de la République dans les conditions et les délais prévus par la Constitution. En cas de vacance ou lorsque l’empêchement est déclaré définitif par la Cour Constitutionnelle, l’élection du nouveau Président de la République a lieu, sur convocation de la Commission Electorale Nationale Indépendante, soixante jours au moins et quatre-vingts dix jours au plus après l’ouverture de la vacance ou de la déclaration du caractère définitif de l’empêchement. En cas de force majeure, ce délai peut être prolongé à cent vingt jours par la Cour Constitutionnelle saisie par la Commission Electorale Nationale Indépendante. Le Président élu commence un nouveau mandat ».
Adieu dialogue et élections ?
Les tenants de la thèse de la vacance du pouvoir au sommet de l’Etat font remarquer que si l’article 70 n’est pas lié aux articles 73, 75 et 76 de la Constitution, la voie est alors ouverte à un mandat illimité du Chef de l’Etat en fonction. Car, tant que l’élection présidentielle ne serait pas organisée, il ne pourrait quitter le pouvoir. Cela s’est déjà produit dans ce pays en 1991, lorsqu’à l’expiration de son troisième mandat de 7 ans, le Président Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Za Banga posait comme préalable à son départ du pouvoir l’élection de son successeur. Or, de 1991 jusqu’à la prise du pouvoir par l’AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo) en 1997, il avait brillé par des manœuvres dilatoires pour ne pas organiser le scrutin présidentiel, alors qu’il n’était pas frappé par la limitation des mandats.
            D’aucuns se demandent pourquoi, dans le cas d’espèce, la Majorité présidentielle a-t-elle laissé son autorité morale mener des consultations, pendant presque six mois, en prévision du dialogue, alors qu’un autre agenda, celui du raccourci de l’article 70 de la Constitution, était en chantier. Quel serait encore l’objet du dialogue, si la Cour Constitutionnelle tranche que le Chef de l’Etat en fonction peut demeurer à son poste jusqu’à l’élection du nouveau Président de la République ? Quel crédit pourrait-on encore accorder à un calendrier électoral réaménagé, si le Président de la République en exercice est assuré de prolonger indéfiniment son mandat tant que le processus électoral serait bloqué ?
            Toutes ces interrogations exigent d’être examinées à la loupe, car nul ne peut prévoir les effets des frustrations susceptibles de découler d’une fin de mandat aux contours flous.
 Kimp

Mandat présidentiel : la Majorité accuse Kamitatu et Mwando








Mandat présidentiel :

 la Majorité accuse Kamitatu et Mwando


Le débat sur l’article 70 de la constitution déchire la nation depuis quelques jours d’envenime le climat politique et social juste à la veille du rendez-vous historique de l’ouverture du dialogue tant attendu. Le week-end dernier, la ville s’est réveillée sur une information qui circulait depuis plus de deux mois, à savoir la saisine de la Cour Constitutionnelle par certains partis tant de la Majorité que de l’Opposition, toutes tendances confondues. Ce, pour obtenir de l’autorité détenant la compétence dans ce domaine son interprétation de l’article 70.
Outre cette saisine, les membres de la Majorité Présidentielle sont allés fouiner dans les archives de l’Assemblée nationale et plus particulièrement au niveau de sa commission politique, administrative et juridique. Laquelle, ironie du sort, avait été présidée vers les années 2004-2006 par un certain Charles Mwando Nsimba, aujourd’hui passé armes et bagages dans les rangs de l’opposition.
Le hasard a voulu que Olivier Kamitatu fût à la même époque président de l’assemblée nationale où se déroulèrent des débats houleux sur l’approbation de la même constitution. Comme par un hasard heureux, les membres de la Majorité tombèrent sur des textes préparatoires de nombreux articles dont particulièrement le 70 relatif au mandat du nouveau chef de l’Etat élu. Or, la seule observation présente aussi bien dans le rapport de la commission PAJ ou Politique, Administrative et Juridique qu’à la chambre basse est la suivante, ont indiqué les membres de la Majorité Présidentielle : « …Un deuxième alinéa a été ajouté pour que le président de la République sortant puisse rester en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau président élu afin d’éviter le vide institutionnel ».  Cette disposition a été prise et décidée « in tempore non suspecto » autrement dit en 2005 au moment où personne ne nourrissait des ambitions présidentielles. En clair, la Majorité Présidentielle s’en tient aux débats généraux en pleine séance plénière de l’assemblée nationale présidée comme par hasard par
un certain Olivier Kamitatu Etsu alors membre du Mouvement de Libération du Congo ou MLC.
C’est aussi le même Olivier Kamitatu qui avait signé sans réservés en sa qualité de président de l’Assemblée Nationale, en compagnie du Rapporteur Général Simon Bolenge, le rapport de la PAJ et il n’a eu rien à redire lors de la plénière de l’assemblée nationale. Ainsi, aux yeux de la Majorité Présidentielle, ces éléments amènent à leur moulin des preuves additionnelles consacrant la solidité des institutions légalement établies.
F.M.
Mesdames et Messieurs des Médias,
Contrairement aux allégations mensongères et tendancieuses, distillées
dans la population à longueur des journées et en toutes circonstances
par des véritables ennemis de notre démocratie, indécemment
caparaçonnés du pompeux et fallacieux titre de défenseur du Peuple et
de la démocratie voire même d’activistes-défenseurs de droit de
l’Homme, le dialogue politique et inclusif convoqué par le Chef de
l’Etat, en sa qualité de garant constitutionnel du bon fonctionnement
de la démocratie, n’a pas vocation de suspendre la constitution de la
République.
Il ne peut donc pas paraître étrange ni étonnant que des Députés en
nombre impressionnant saisissent, ce lundi 18 avril 2016, la Cour
Constitutionnelle non seulement pour éclairer et conforter leur
religion mais surtout pour fixer l’opinion nationale et internationale
sur la portée et le sens réel de l’article 70 en corrélation avec
d’autres dispositions concernant les mandats du Chef de l’Etat, des
Sénateurs, des Députés Provinciaux, des Gouverneurs dans le but de
mettre définitivement fin au débat surréaliste et malveillant
qu’entretiennent certains acteurs politiques.
Est-il nécessaire de relever que certains élus y sont depuis 2006,
date de la dernière élection des Sénateurs et des Députés Provinciaux.
Présenter autrement un acte citoyen et démocratique, parfaitement
constitutionnel, c’est manifestement chercher à induire à dessein le
Peuple et I’opinion en erreur dans un but inavoué, en tout cas
abscons.
L’homme politique a la noble mission de combattre l’obscurantisme
politique et intellectuel, source de nos malheurs et de malentendus
tragiques.
Il ne convient pas d’avilir cette noble profession par des
frustrations personnelles en abusant ainsi de sa position sociale pour
gaver nos populations d’informations inexactes et d1ntoxications dans
une tentative politique immorale de prendre le Peuple et la démocratie
en otage pour des objectifs politiques pour le moins contestables au
détriment des intérêts réels de notre démocratie et du droit de nos
populations à la vérité.
La requête adressée à la cour constitutionnelle par plus de 300
Députés dont une bonne cinquantaine de l’opposition concerne le «
recours en interprétation de l’article 70 de la Constitution du 28
février 2006 telle que modifiée par la Loi n°11/002 du 20 janvier 2011
en relation avec les articles 75,76, 103, 105 et 197 de la même
Constitution. »
Mesdames et Messieurs des Médias,
En définitive, l’Histoire n’est pas toujours tendre avec les traitres
et les opportunistes, même si leur sort n’est pas forcément scellé
comme celui de Judas Iscariote après sa forfaiture; l’histoire de
certains amis qui nous ont récemment quitté, ressemble à toutes les
autres; moins pénible peut-être, mais leur histoire prête à sourire et
à réfléchir.
En effet, l’article 70, particulièrement dans son appendice qui
semble poser problème à ses consciences subitement bonnes, n’a jamais
été un cas de conscience ni pour l’Honorable MWANDO, alors Président
de la PAJ, ni pour l’Honorable KAMITATU alors Président de l’Assemblée
Nationale lors des discussions à la PAJ et de l’adoption à la plénière
de l’Assemblée Nationale.
L’un a signé en qualité de Président avec le Rapporteur BOLENGE
Simon, sans réserve, le rapport de la PA] et l’autre, en tant que
Président de l’Assemblée Nationale n’a eu rien à redire en plénière.
La seule observation présente aussi bien dans le rapport de la PA]
que dans la synthèse du débat général sur l’avant-projet de la
Constitution de la République Démocratique du Congo en Avril 2005 est
la suivante :

article 71 ancien 70, « •••UN DEUXIEME AUNEA A ETE AJOUTE POUR QUE LE
PRESIDENT DE LA REPUBUQUE SORTANT PUISSE RESTER EN FONCTION JUSQU’A L
7NSTALLArrON EFFECTIVE DU NOUVEAU PRESIDENT ELU AFIN D’EVITER LE VIDE.
INSTI’UTIONNEL ».
Hélas! Cette disposition qui a été prise et décidée in tempore non
suspecta, c’est-à-dire, en 2005, au moment où ils n’avaient aucune
visée présidentielle, fait actuellement l’objet de chantage et de
tentative de marchandage.
A l’opinion de décider de quel côté se trouve un agenda caché.
Il est évident dans ces conditions que le Président en exercice est
tenu de résister sur base de l’article 64 à tout prétendant téméraire
ou maître chanteur qui ne respecterait pas les prescrits de la loi
pour accéder au pouvoir suprême de l’Etat. L’article 64 consacre de ce
fait, la solidité des Institutions légitimement établies.
Il est intéressant de noter qu’au lieu d’une cinquantaine de
signatures exigées, les pétitionnaires ont réuni au moins 6 fois plus,
toutes tendances politiques confondues, y compris les Députés de
l’opposition.
Ce nombre, qui a été limité pour ne pas inutilement encombrer la cour
au-delà du nécessaire, donne la juste mesure du sentiment d’agacement
des Députés de l’Assemblée Nationale envers ceux qui s’érigent
indument, à tort et à raison en juge’ de constitutionnalité, ce qui
est contraire aux valeurs républicaines.

Mesdames et Messieurs des Médias,
Toute véritable démocratie se construit à partir d’un postulat social
de base à savoir le respect de l’ordre public, de la moralité et des
droits d’autrui. Toucher à l’un de ces 3 préalables c’est mettre en
danger tout le système démocratique de notre pays. C’est ce qui
explique et justifie la promptitude et la vigueur de la réaction du
Président KABlLA, en tant que Garant de la Constitution, face aux
risques sociaux du tragique assassinat de deux paisibles citoyens de
la Ville de Kolwezi dans la nuit du samedi à dimanche par des
inciviques armés non autrement identifiés pour voler’ et ravir une
moto, c’est-à-dire, un instrument de travail qui assure dignité.et
considération sociales.
Aussitôt informé en temps réel de ces incidents et d’échauffourées
dans la Ville de Kolwezi, le Chef de l’Etat, le Président KABlLA, a
instruit le Général BISENGIMANA d’accompagner dès le lever du jour,
toutes affaires cessantes, le Gouverneur MUYEJ en mission officielle à
Kinshasa pour prendre toutes les mesures qui s’imposent afin de
ramener l’ordre dans la cité et le calme dans les esprits.

Mesdames et Messieurs des Médias,
Chaque capitale, nationale ou provinciale, dans tous les pays du
monde, a son quartier chaud, refuge de ripoux et d’autres citoyens en
mal de la société. Et ce n’est ni Washington, ni Bruxelles ni Paris
qui vont démentir cette triste, et bien souvent tragique, réalité.
Ainsi donc, force est de constater que Kolwezi, capitale de Lualaba,
n’échappe pas à la règle, elle a aussi son quartier chaud qui
s’appelle Kanina, d’où est partie toute la tragédie. Le bilan de cette
nuit tragique est de 6 morts et de 22 blessés dont 4 policiers et un
cas grave à transférer à Lubumbashi pour amputation de bras. .
La Majorité Présidentielle présente ses condoléances les plus émues,
aux familles des victimes et à toute la paisible population de
Kolwezi, tout ,en souhaitant un prompt rétablissement aux autres
victimes.
La Majorité Présidentielle saisit cette occasion pour déplorer ces
pratiques dont sont victimes les citoyens innocents et pour saluer la
maturité des habitants de Kolwezi qui ont présenté, de façon
responsable, leurs doléances au Gouverneur, arrivé le jour même dans
la ville et sur les lieux du drame.
Afin de rétablir promptement la confiance entre les forces de l’ordre
et la population, le Gouverneur de Lualaba, en concertation avec le
Général BISENGIMANA, a pris une série de mesures urgentes à la
satisfaction de la Population notamment l’intervention exceptionnelle
des FARDC dans le rétablissement et le maintien de l’ordre,
l’affectation à Kolwezi de cent policiers venant de Lubumbashi pour
encadrer les policiers Locaux en pleine formation accélérée et une
enquête diligentée illico presto pour déterminer les circonstances
exactes et les coupables à sanctionner selon la rigueur de la loi.
Enfin, la Majorité Présidentielle invite la population au calme, à
éviter le piège de la récupération et de l’intoxication de la part de
ceux qui veulent briser le bel élan pris par la Province de Lualaba
sous la direction de nouvelles autorités.

Mesdames et Messieurs des Médias,
Les deux événements évoqués au cours de ce point de presse montrent à
suffisance que notre démocratie fonctionne normalement, sans être
l’otage d’un groupe, et que la sécurité de nos populations est une
préoccupation majeure et constante du Président KABILA. Ceux qui
voulaient exploiter ces incidents se sont bien rendus compte, à
l’occasion, que leur chanson, ne fait plus recette parce que vieille
d’au moins 12 mois à partir de l’année 2015. Ils sont incapables de
bloquer la marche de notre démocratie par des propos et des
initiatives déconnectées de la réalité.
Au moment où tous ceux qui ont la passion du Congo sont tendus vers
les préparatifs du dialogue politique inclusif, certains nostalgiques
s’emploient à distraire nos populations dans certains coins de la
République par des initiatives inopportunes dans le but d’entraver ce
grand rendez-vous républicain des compatriotes autour de l’avenir de
notre démocratie.

Mesdames et Messieurs des Médias,
Ces compatriotes malintentionnés s’emploient insidieusement à ajouter
de nouvelles conditions au dialogue comme l’exigence d’un panel
international composé de l’Union Européenne, l’Union Africaine,
l’Organisation Internationale de la Francophonie et les Nations-Unies,
contrairement aux termes convenus entre nous acteurs politiques
congolais sur la direction du dilogue.
Pour rappel, toute la classe politique avait décidé de confier la
direction du dialogue à une co-modération congolaise
Majorité-Opposition assistée du facilitateur international.
De cette façon, tous les intérêts étaient pris en compte à savoir
l’inaliénable souveraineté de la République Démocratique du Congo, la
coopération internationale et la congolité du dialogue.
Il est et doit être entendu que la Majorité Présidentielle
privilégiera en toutes démarches, l’Etat de droit et une approche
institutionnelle pour préserver la paix si chère et si chèrement
acquise.
Au nom de notre Autorité Morale, le Président KABlLA, et de toute la
Majorité Présidentielle, je suis fondé à vous dire que -la
Constitution, en toutes circonstances, sera intégralement respectée
dans toutes ses dispositions.
Je vous remercie.

Fait à Kinshasa, le 19 Avril 2016
Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO
Porte-Parole