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SACREBOPOL

lundi 8 septembre 2014

L’Abbe Malu Malu en mission macabre à Londres à partir de ce lundi 8 septembre 2014 !


ALERTE - ALERTE - ALERTE
L’Abbe Malu Malu en mission macabre à Londres à partir de ce lundi 8 septembre 2014 !
« Kabila » nargue la diaspora 


Londres, l’un des  bastions de la résistance congolaise en Europe abrite bien malgré elle depuis quelques  jours un illustre collabo.  Aussi incongrue que cela puisse paraitre pour la diaspora congolaise, l’Abbé Apollinaire MALU-MALU, Président de la CENI, qui a été désigné par « Joseph Kabila » pour effectuer une mission (officielle) au Royaume-Uni en ce mois de septembre 2014 est arrivé sur la pointe des pieds à Londres.  La durée de sa mission n’est pas encore  connue avec exactitude.

Selon les informations recueillies par L’Oeil du Patriote, MALU-MALU est invité par des "bailleurs de fonds" qui l'ont pris en charge, il n’est donc pas l'invité du Gouvernement britannique. Ses hôtes ont toutefois sollicité et obtenu, du Gouvernement, que sa rencontre, avec eux, se déroule …au Parlement britannique ! De quoi énerver les résistants congolais de Grande Bretagne, quand on sait à quel point toute l’activité de ce personnage sulfureux symbolise l’antithèse de tous les principes démocratiques. C’est lui en effet qui est l’architecte des élections biaisées, organisées sous l’occupation, sans recensement préalable de la population. C’est lui qui a rendu des  multiples «services» à l’imposteur rwandais qui préside la RDC à travers des mensonges et des fraudes etc… Toute personne éprise de paix et de justice ne peut que s’offusquer de le voir venir souiller le parlement britannique  par sa présence.
De plus, au cours de sa mission, qui commence au début de cette semaine du Lundi 8 Septembre 2014, cet abbé maudit est chargé par Kinshasa de prendre contact avec les autorités britanniques. Selon notre source, ce déplacement s’inscrit dans la suite du Sommet Afrique-USA, des 5 et 6 Aout 2014, à Washington.
Le Groupe Parlementaire pour la Région des Grands Lacs (APPG) a pris l'initiative d'inviter quelques congolais et autres groupes triés sur le volet pour prendre part à cette rencontre qui devrait avoir lieu  au Parlement britannique,le Lundi 8 Septembre 2014 à 15 heures locales et dont la durée de la séance prévue est d’une heure. L’intervention de Malu-Malu était prévue pour 20 minutes, les 40 minutes restantes consacrées aux questions.

Séance  annulée sous la pression des résistants à Londres

Mais c’était sans compter avec la vigilance des jeunes résistants de Londres qui s’étaient tous mobilisés pour troubler et boycotter cette séance anachronique et provocante. Les autorités et les services britanniques qui connaissent bien la détermination légendaire et la pugnacité des jeunes résistants congolais de Londres ont suivi de très près leur mobilisation. Ce dimanche soir, la Rédaction de L’œil du Patriote a appris que les autorités britanniques viennent d’annuler cette conférence prévue au Parlement  pour « haut risque » !  C’est une grande victoire de la résistance sur Kanambe et son gouvernement de mendiants qui croyaient narguer la diaspora combattante. Mais nous invitons les jeunes résistants de UK à ne pas baisser la garde. L’ennemi peut seulement changer de tactique pour nous distraire. Il faut pister ce collabo de Malu-Malu partout pour l’empêcher de proférer des mensonges.  

Un  « show » indécent…

Ainsi,  pendant que le Rwanda en complicité avec « Kabila » révise déjà les frontières de la RDC et accélère le processus de balkanisation de notre pays, sans que notre parlement lui, ne pipe mot, les congolais, victimes de Malu Malu le complice des crimes  de Kanambe  en RDC, sont conviés à aller assister au show indécent que celui-ci veut livrer comme une danseuse du ventre venu mendier et vendre ses charmes au plus offrant de ses clients ! 
Quand on sait comment se sont déroulées les élections de 2006 en RDC,  qui peut considérer que des personnes qui souhaitent tant soit peu le bien du peuple congolais puissent envisager de débloquer des fonds pour les mettre à la disposition de Malu Malu et Kanambe afin qu’ils réitèrent les mêmes forfaits ?  Il est évident que ces « bailleurs de fonds » ne sont pas des philanthropes car si c’était le cas,  pour rendre service aux congolais, ils auraient plutôt commencé par peser de tout leur poids pour que le peuple congolais récupère les milliards de dollars que « Kabila » a détourné en RDC et qui  pourraient largement financer au-delà des élections, de nombreux autres projets sociaux.
En réalité, la présence lors de telles messes noires, de cette même diaspora que l’on a  pourtant délibérément exclus de tous les  scrutins  électoraux de la RDC  ne servira que de caution à tout ce qui se trame contre notre pays. L’objectif des ennemis de la RDC reste chaque fois le même, des Accords d’Addis-Abeba à ceux de Sun City, il s’agit toujours d’amener les congolais à légitimer  le pouvoir des occupants.

Les confidences de Malu Malu…

Ceux des congolais enclin à céder aux chants de sirènes de plus en plus pressant, les invitant à monter à bord du Titanic qui les conduira lentement mais surement vers une nouvelle catastrophe électorale en 2016, seraient bien inspirés de méditer sur les confidences  que cet abbé satanique a livré en personne à certains de ses proches. Au courant du mois de juillet 2014 (bien avant la fameuse réunion de Kanambe et ses collabos à Kingakati) , Mr Malu Malu avait déjà annoncé à  certains de ses proches que non seulement il y aurait bel et bien révision de la constitution pour permettre à « Kabila » de rester indéfiniment au pouvoir en RDC,  mais qu’en plus, il était déjà convenu qu’au cas où ce plan venait à capoter , lui , Malu Malu devrait annoncer que faute de recensement de la population, il faudra repousser les élections d’au moins deux ans ! Pour Malu Malu donc, sa mission est claire (et il l’a clairement dit et répété en riant) : « Kabila est déjà président en 2016, le reste n’est que cinéma ». A bon entendeur…

Paris,le 8 Septembre 2014
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE
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« La Majorité présidentielle doit choisir entre le respect de la constitution et la haute trahison (Prof Mbata) »

Invité d’honneur d’Independent National Electoral Commission (INEC) (Commission nationale électorale indépendante) du Nigeria, et arrivé à Abuja le 26 août 2014 en provenance d’Addis Abeba, capitale de l’Ethiopie et de l’Union africaine, le Prof André Mbata Mangu a été l’objet d’un accueil particulièrement chaleureux de la part des autorités nigerianes. Sa leçon magistrale donnée le jeudi 28 août 2014 aura permis aux habitants du pays le plus peuplé (170 millions d’habitants) et depuis le mois d’avril le plus riche du continent, de se rendre compte de quoi les universitaires congolais peuvent être capables, surtout lorsqu’ils sont du bon côté de l’histoire, celui de l’intégrité morale et scientifique.

Sous le titre « La Majorité présidentielle doit choisir entre le respect de la constitution et la haute trahison (Prof Mbata) » Le Phare publie, d’après le compte-rendu qu’en a fait la presse nigériane, la teneur du discours de cet universitaire congolais.

« Aussitôt après, l’universitaire congolais a répondu à l’invitation de la Faculté de Droit de l’Université d’Abuja qui l’a par la suite sollicité pour dispenser l’enseignement de régimes politiques africains. Répondant à une question d’une étudiante qui fait son doctorat sur la démocratisation en Afrique centrale, André Mbata a estimé, s’agissant de la RDC, qu’il n’y a pas de place pour une monarchie présidentielle dans ce pays où deux problèmes se posent en réalité. Le premier est, pour la majorité au pouvoir, de choisir entre le respect de la Constitution et la « haute trahison ». Et le second est de savoir s’il y a des constitutionnalistes au sein de cette même majorité.
Pour le Prof, la révision des matières verrouillées à l’article 220 de la Constitution et le référendum pour les déverrouiller ne peuvent être soutenus que par ceux qui se sont inscrits à la mauvaise école et qui, croyant faire du droit constitutionnel, ont plutôt fait naufrage dans la « politologie » pour servir leurs besoins de ventre.

Devant l’assistance, l’éminent constitutionnaliste a fait une démonstration magistrale qui devra donner des insomnies aux médecins, journalistes, politologues, mathématiciens, géologues, géographes, théologiens, chimistes, biologistes, philosophes et d’autres porteurs douteux de diplômes qui, au lieu d’approfondir des connaissances dans leurs propres domaines du savoir, se sont spontanément convertis en juristes et n’hésitent pas à faire éclater leurs insuffisances intellectuelles en prêchant la révision constitutionnelle, le changement de la constitution ou encore l’inanition de la nation si jamais leur jocker ne recevait pas un mandat à vie pour terminer les chantiers. Et la chanson est bien connue au Niger avec Mamadou Tanja pour qui les partisans demandaient un troisième mandat afin de terminer …un pont sur le fleuve Niger et au Zaïre avec Mobutu pour qui les animateurs chantaient « « 100 ans tomotombele (Nous lui souhaitons 100 ans au pouvoir) » avant qu’il n’entre dans l’histoire par la plus petite porte qui soit. Ces anciens animateurs du MPR, Parti-Etat, ont réussi leur métamorphose et chantent aujourd’hui comme hier, même si on sait que ces flatteurs qui ne sourcillent jamais quand ils mentent n’hésiteront pas un seul instant de brûler demain ce qu’ils adorent aujourd’hui comme l’avait fait autrefois Sakombi Inongo, leur prédécesseur dans le métier de flagornerie qui présentait Mobutu comme un fils de Dieu descendant des nuées avant que le même Sakombi ne se convertisse la veille même du départ de Mobutu pour témoigner le lendemain qu’il était né de nouveau et que Mobutu n’était qu’un monstre qui buvait du sang humain. 

Impossible « déverrouillage » par révision ou par référendum en droit constitutionnel congolais

Loin de la « politologie » ou de ce qu’il a appelé le « droit constitutionnel du ventre » proche de la « théologie, de la philosophie, de l’économie, ou du journalisme du ventre », qui ont à présent plusieurs chaires dans les universités congolaises, le Prof André Mbata a réaffirmé que les matières prévues à l’article 220 de la Constitution ne peuvent faire l’objet ni d’une révision constitutionnelle ni d’un référendum constitutionnel. C’est le cas du principe du suffrage universel, de la forme républicaine de l’Etat, du pluralisme politique et syndical, de la durée et du nombre de mandats présidentiels. Il en est de même de l’indépendance de la magistrature, de l’autonomie des provinces, et des droits de la personne. Il s’agit d’une interdiction catégorique de réviser décidée par le constituant primaire.

Répondant aux « tambourinaires du pouvoir » qui se réfèrent à l’article 218 de la Constitution sur la révision constitutionnelle, le Prof André Mbata a reconnu que la Constitution du 18 février 2006 est révisable mais qu’il n’y avait aucune opportunité à le faire. Toutefois, le défaut d’opportunité étant un argument politique, il s’est plutôt attaché à un argument scientifique, de droit constitutionnel. Pour André Mbata, l’article 218 ne peut être invoqué pour les matières reprises à l’article 220 qui sont quant à elles exclues de toute révision. Même si les deux chambres du parlement ne comportaient pas un seul élu de l’opposition et que tous les Députés et Sénateurs appartenant à la MP étaient « 100% sûrs », ils ne seraient pas en mesure de réviser ces matières ou de les déverrouiller. Le Prof Mbata a précisé que ces matières verrouillées ne sont pas seulement celles à l’Article 220 et qui constituent des dispositions intangibles explicites ou expresses, mais aussi celles qui s’y rattachent directement et qui sont des dispositions intangibles, implicites ou tacites comme c’est le cas de l’élection du Président et des Députés nationaux au suffrage universel direct prévus aux articles 70 et 197. Réviser ces dispositions pour supprimer le suffrage universel direct ou même le transformer en suffrage indirect en privant les citoyens de leur droit constitutionnel d’élire directement leurs dirigeants serait une violation flagrante de la Constitution dont la conséquence immédiate serait l’exercice par le peuple de son « droit de s’opposer à tout individu ou groupes d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui s’y maintiendrait en violation des dispositions de la présente Constitution » (Article 64).
La même réponse devra être réservée à ceux qui préconisent le changement pur et simple de la constitution au nom d’un désir éternel du « Rais » qui ne tardera pas à se révéler faux. Pour André Mbata, les pétitions en faveur d’une révision des matières verrouillées relèvent de l’ignorance et démontrent l’absence flagrante d’intelligences fécondes dans certains groupements politiques car même si elle recueillait 100 millions de signatures, une telle pétition ne suffirait pas pour justifier en droit constitutionnel une quelconque révision portant sur ces matières intangibles, expresses ou non.
Que dire alors du référendum constitutionnel sur les mêmes matières et de l’argument politologique selon lequel « celui qui a fait peut aussi défaire à tout moment » ? 

« Politologie » au service du « putsch » et de la « haute trahison »

Pour le Prof André Mbata, il s’agit une fois de plus d’un argument de politologie et non pas du droit positif car chaque peuple prévoit la manière dont il peut défaire. Il peut s’interdire de « défaire » ou fixer lui-même les conditions pour le faire. Dans le cas de la Constitution du 18 février 2006, le peuple congolais s’est interdit de « défaire » les matières intangibles que ce soit à travers les élus (Parlement) ou par le référendum. 
Un référendum tendant à violer la Constitution en vigueur serait inadmissible en droit et constituerait un « coup d’Etat » ou un « renversement du régime constitutionnel » qui constituent tous les deux des « infractions imprescriptibles de haute trahison » « contre la nation et l’Etat » (Articles 7 et 64). Ce serait une énième violation du serment présidentiel. Le Parlement qui n’est qu’un simple législateur et représente la nation (Articles 100 et 101, 130) tout comme la Cour constitutionnelle (la vraie !) qui est le juge suprême et est censé rendre la justice « au nom du peuple » (Article 149) (pas d’un homme ou d’un groupe d’individus) ne peuvent pas laisser passer un acte qui constituerait un coup d’Etat ou un crime imprescriptible contre la nation et l’Etat sans se renier eux-mêmes. Dans le cas d’espèce, la Cour constitutionnelle du Niger avait déclaré inconstitutionnel le référendum ordonné par le Président Mamadou Tanja pour se donner un troisième mandat. Celui-ci avait dissous et le Parlement et la Cour, mais sa fin est connue.  Joseph Kabila et sa majorité sont obligés de choisir entre le respect de la Constitution et la « haute trahison » avec toutes les conséquences devant en découler ».(...)"


http://laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=3893

"Les sept péchés capitaux de Joseph Kabila (suite et fin)"












Les sept péchés capitaux de Joseph Kabila (Partie I)

"Les sept péchés capitaux de Joseph Kabila (suite et fin)"

Le président Kabila et le cardinal Monsengwo


A  la tête de la RDC depuis 2001 et à deux ans du terme de son mandat constitutionnel, au moment où l’actualité sociopolitique de la RDC tourne autour de l’avenir politique du président Kabila, DESC tente de relever les ratés de ce personnage politique incompris des Congolais et dont l’arrivée au pouvoir avait pourtant suscité un certain espoir en termes d’instauration d’un nouvel ordre politique fondé sur la démocratie et l’Etat de droit.
Pour rappel, dans la première partie (http://desc-wondo.org/joseph-kabila-ses-sept-peches-capitaux-partie-i-jean-jacques-wondo/), nous avons énuméré trois péchés capitaux de Joseph Kabila, le présidenr de la RDC :
1. Kabila est incapable de sécuriser la RDC en créant une armée républicaine et dissuasive
2. Kabila échoue à créer la cohésion nationale autour de sa fonction présidentielle
3. Kabila n’a pas été au rendez-vous du social et poursuit l’œuvre kleptocratique de Mobutu
4. Kabila prisonnier de ses alliés Rwandais et ougandais
Les actes politiques (nomination et élévation disproportionnée d’une élite Tutsi pro rwandaise (Bisengimana, Obedi, Masunzu, etc.) dans les domaines clés des institutions congolaises et ses fréquentes prises de position en faveur des rebelles soutenus par le Rwanda et l’Ouganda – notamment en voulant à tout prix et contre l’opinion publique nationale (mêmes ses propres ‘concertateurs’) amnistier le M23 – le présentent plus comme un proconsul de ces pays en RDC qu’un défenseur de la nation congolaise en péril. Il s’agit là d’un autre signe de désamour entre Joseph Kabila et le peuple qui le prive aujourd’hui d’une base populaire nécessaire pour asseoir son pouvoir. Lâché depuis par les Kivu, malgré la débâcle du M23 qu’il a ressuscité politiquement par la suite à Nairobi et même en amnistiant des combattants du M23 identifiés par un document de l’ANR comme étant rwandais, Kabila est en passe de perdre son autre fief électoral à valeur psychologique incommensurable, le Katanga. Le Maniema ne suffira sans doute pas à faire remonter la cote de popularité d’un président de plus en plus détesté au Congo et apprécié par les agresseurs du Congo. Le dernier acte de l’allégeance de Kbila au Rwanda concerne le blanchiment du Général ex-RCD, Gabriel Amisi Tango Four, impliqué dans plusieurs crimes de guerre, viols, massacres des populations civiles en 2002 à Kisangani, et des trahisons des FARDC en 2007 à Mushake au profit du CNDP et en 2012 à Goma au profit du M23, des rébellions pro-rwandaises. Des experts internationaux du Congo qualifient Amisi de la « cinquième colonne » de l’armée rwandaise en RDC. Nous reviendrons sur ce personnage dans un portrait qi sera publié prochainement sur DESC.
5. Kabila, incapable de maintenir la cohésion interne dans ses rangs, implose la MP
C’est la grande leçon que l’on peut retirer de ses deux grandes actions politiques de ces derniers six mois : les concertations pour la cohésion et la grande messe politique de la majorité de Kingakati-Buene. Alors qu’il s’est confectionné des concertations sur mesure pour lui permettre d’élargir sa base populaire et politique, c’est avec un réquisitoire sévère remettant en cause TOUS les domaines de gouvernance de Kabila que ses ouailles ont émis plus de 600 recommandations lui suggérant de revoir fondamentalement sa gouvernance du pays. L’on croyait relire le rapport des consultations politiques menées il y a 15 ans par MM. Kema Liloo et Mokolo wa Pombo qui sonnèrent le glas du régime Mobutu. Comme au Congo les mêmes causes produisent souvent les mêmes effets, la tentation est grande pour les analystes de lire dans les résolutions de ces concertations un signe de désaveu public de l’autorité morale de la MP.
Autre chose qui met à jour la fracture qui plombe la cohésion interne au sein de la majorité présidentielle, est que cette dernière sort de Kingakati-Buene plus désunie que soudée. Certains cadres de la MP se sont même sentis trahis, voire humiliés. On a assisté aux invectives publiques de Kabila contre le sénateur Modeste Mutinga du MSR, le fer de lance de la lutte contre la balkanisation du Congo à travers son groupe de presse Le Potentiel. Par la suite, ce sont les Mende, Minaku et Matata qui ont eu pour leurs comptes par la meute de griots de la MP lâchée dans les chaînes publiques et autres financées par le régime pour critiquer soit leur prise de position en faveur de la fin du mandat présidentiel en 2011 ou l’action gouvernementale de l’homme à la cravate rouge. Mais depuis que le MSR de son conseilller spécial en matière de sécurité, Pierre Lumbi, rejoint par le non d’un autre enfant terrible du Katanga,Jean-Claude Muyambo, président de la SCODE (Solidarité congolaise pour la démocratie et le parlement) ont affiché leur opposition publique à toute procédure de modification/changement de la constitution visant à permettre à Joseph Kabila de rempiler en 2016, une position qu’un journal en ligne du Katanga dit être « celle des Katangais qui ne se reconnaissent plus en Kabila… , le Katanga a été la province la plus oubliée par le régime en place » et invitant« Kabila à céder le pouvoir à quelqu’un d’autre en 2016 » d’autant que « plusieurs personnalités de la MP murmuraient tout bas » ce que Muyambo a dit tout haut, la cohésion interne de la MP semble sérieusement mise à l’épreuve et se lézardera davantage à mesure que l’on s’approche de 2016.
Le journaliste du quotidien Le Phare, Kambale Mutogherwa, ne s’est pas trompé lorsqu’à la suite de la première réunion de crise de la MP du 20 mars 2014, il écrit : « la réunion de la Majorité présidentielle tenue à Kingakati a été à la limite une véritable pétaudière au point de ne pas être en mesure de réunir l’unanimité autour des options levées à la sauvette par les participants! »
6. Kabila se met à dos la ‘communauté occidentale’ qui l’a fait roitelet du Congo
En se mettant à dos la population congolaise avec laquelle il semble entretenir une sorte de relation je t’aime moi non plus, en s’isolant dans son camp politique car replié sur lui-même et un cercle restreint des Tutsi et quelques opportunistes Katangais, Kabila veut s’émanciper de la tutelle internationale qui l’a fait roitelet.
En analysant la manière dont cette communauté internationale n’a cessé de légitimer son accession au pouvoir, d’abord en 2001, puis en 2006 contre un Jean-Pierre Bemba neutralisé par le bras politico-judiciaire de cette communauté internationale, la CPI. En constatant le fait que frappé d’une illégitimité interne, Kabila dut son maintien au pouvoir en 2011, par une légitimation a minima de la communauté internationale qui s’est empressée de « prendre note » sans enthousiasme ni fanfare de sa réélection contestée de toutes parts. En considérant que Kabila est à la tête d’une armée qui a connu son premier succès militaire depuis son avènement au pouvoir grâce à l’action musclée de la brigade d’intervention de la MONUSCO. En interprétant les incessantes mises en garde lui adressées par l’administration américaine et ses alliés occidentaux sur sa tentative de violer la Constitution pour briguer un troisième mandat. Kabila a sans doute compris que ses alliés n’ont plus la même lecture de 2016 que lui.
Conséquence, il déclare vouloir mettre fin à la présence de la MONUSCO en RDC, il fustige le comportement de la communauté internationale en invoquant subitement la souveraineté du Congo, comme Mobutu à son époque. Bref,Kabila va-t-en guerre contre ses maîtres à qui il doit sa fulgurante ascension politico-militaire au Congo de Lumumba.
7. Un mandat de trop pour un président en sursis auprès de la diaspora congolaise
Lorsque l’on analyse la difficulté qu’éprouve Kabila à agir durant l’actuel mandat, un président clandestin dans son pays, l’on se pose la question de savoir comment compte-t-il affronter la population et les politiciens contestataires dont la liste s’allonge à ses partisans s’il opérait un coup de force visant à se maintenir au pouvoir au-delà de 2016 ? Celui qu’une certaine presse belge congolaise titrait fièrement comme étant l’espoir du Congo se transforme peu à peu à un petit Mobutu.
Un autre péché mortel (politique) de Kabila est son désamour complet avec la diaspora qui depuis son coup de force électorale de 2011, est restée mobilisée contre lui et son régime. L’action des mouvements patriotiques de la diaspora congolaise auprès des gouvernants de leurs pays d’accueil respectifs tendent à produire l’effet de la parabole du « juge inique » (Luc 18, 1-8) Lequel juge face à la persévérance de la veuve a fini par déclarer ce qui suit : « Quoique … je n’aie d’égard pour personne, néanmoins, parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice, afin qu’elle ne vienne pas sans cesse me rompre la tête. » C’est vraisemblablement vers cette attitude de résignation que la ‘communauté internationale’ compte adopter en 2016. Ce, pour ne pas voir se multiplier sur leurs sols les actes de violence, similaires à ceux de 2011 (http://desc-wondo.org/il-y-a-deux-ans-londe-de-choc-electorale-congolaise-secouait-la-belgique-victoire-des-combattants-a-paris/pouvant même déboucher en actes terroristes si la communauté internationale permet à Kabila et à son régime de survivre au-delà de 2016. Les services de renseignement de l’Occident en sont conscients et en ont fait rapport à leurs autorités respectives.
D’ailleurs, c’est sur base de ces rapports qu’ils ont  permis à Kabila de se déplacer avec une compagnie (environ 120 soldats) du régiment sécurité et honneur (RSH) de la Garde républicaine (GR pour renforcer sa sécurité lors de sa visite à Paris le 21 mai 2014. La GR est venue en renfort d’un dispositif sécuritaire français déjà impressionnant et composé du SPHP (Service de protection de hautes personnalités), du redoutable GIGN (Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale) et du GIPN (Groupe d’intervention de la Police nationale). Un dispositif de sécurité et d’ordre qui coûte extrêmement cher aux pays hôtes en cette période de morosité financière. En effet, il a été fait mention dans un rapport classé secret que certains manifestants dits « combattants » allaient détenir des armes à feu dont ils pouvaient faire usage.
Comme si cela ne suffisait pas alors qu’il souffle le chaud et le froid dans ses rapports tumultueux  avec la diaspora, Kabila pousse le bouchon plus loin en allant provoquer davantage cette diaspora avec le passage à tabac d’un manifestant congolais à Washington par ses gardes du corps lors du sommet Etat-Unis – Afrique. Des sources présidentielles nous ont informé qu’il s’était fait accompagner de deux équipes de protection rapprochée, composée de zimbabwéens et des congolaissoit un total de 45 éléments. Les responsables de cette agression sont le Colonel Pierre Bahati (Un Mushi, directeur de la sécurité rapprochée) et son adjoint  le major Dieudonné KisulaContrairement à une rumeur qui a circulé faisant croire que les gardes du corps responsables de ce lynchage avaient été tués dans un accident de circulation à Kinshasa pour les soustraire de la justice américaine, DESC confirme qu’ils sont bien tous vivants et bien portants, mais tout de même sérieusement inquiets de la pression de la justice américaine qui tient a ouvert un dossier à leur charge et à les faire extrader. 
La diaspora congolaise devenue la vraie classe moyenne congolaise faiseuse de l’opinion publique en RDC, d’autant que le régime de Kinshasa semble museler toute contestation intérieure, devient une véritable peau de banane sur le chemin politique de Kabila. Après avoir tour à tour déclaré au ministre belge qu’il ne viendrait pas au 4ème sommet Europe-Afrique du 2 au 3 avril 2014 à Bruxelles car sa sécurité était menacée par « les combattants » et réservé une part importante de ces récentes sorties diplomatiques et politiques à la diaspora, les analystes sont d’avis que c’est de cette diaspora déterminée, refusant catégoriquement une quelconque compromission politique avec Kabila dont il souhaite le départ inconditionnel en 2016, que l’on conjuguera le règne des Kabila au passé. D’où le comportement politique bipolaire et d’anxiété que le régime manifeste à l’égard de cette diaspora.
La gourmandise est l’un des sept péchés capitaux qu’interdit l’église catholique. La soif aveugle et effrénée du pouvoir pour le pouvoir en est une illustration en politique. Un pouvoir gourmand et aveugle ne recule plus devant rien et se croit tout permis et ne voit plus le danger de son auto effondrement, pourtant visible car le régime va certainement droit au mur.
Ayant actionné tous les leviers et les subterfuges politico-juridiques possibles pour se maintenir au pouvoir, la marge de manœuvre de  Joseph Kabila pour se maintenir aisément au pouvoir au-delà de 2016 s’aménuise. Il en est conscient et le sait très bien car la majorité de ses stratèges éminences-grises ainsi que ses proches conseillers les plus influents dans son dispositif actuel le lui ont signifié noir sur blanc. De plus, ils l’ont supplié de tout faire pour assurer une alternance démocratique et pacifique au pouvoir en 2016. C’est la solution du moindre mal, lui ont-ils rapporté, l’unique d’ailleurs, après avoir simulé tous les scenarii possibles, s’il veut s’assurer une survie physique et/ou politique au delà de 2016. S’y opposer ne sera que faire preuve d’une vanité qui correspond au péché capital de l’orgueil. Les écoutera-t-il après les avoir publiquement humiliés à Kingakati-Buene?
Pour conclure, il semble que la Bible dit que le salaire du péché c’est la mort. D’où viendra le salut du petit soldat Kabila englué dans ses sept péchés capitaux du pouvoir ? Mobutu pourrait peut-être intercéder en faveur de son clone dans l’au-delà où il se trouve. Ainsi soit- il!
Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC 
http://desc-wondo.org/les-sept-peches-capitaux-de-joseph-kabila-suite-et-fin-jj-wondo-o/




Joseph Kabila: un dictateur qui vaut 15 milliards de dollars








Joseph Kabila: un dictateur qui vaut 15 milliards de dollars

Les Congolais vivant sous le régime Kabila peuvent tomber des nues. Leur Président est immensément riche. Selon le grand journaliste américain Richar Miniter, sa richesse est évaluée à 15 milliards de dollars. Le tout bien caché sous des noms divers aux îles vierges et dans d'autres paradis fiscaux? assure R. Miniter qui a mené une longue enquête sur le sujet, à laquelle ont participé d'autres personnes.

Le journaliste de CODE 243 qui l'interrogeait ainsi que l'interprète semblaient avoir des difficultés à mesurer exactement ce que cette somme pouvait représenter. R. Miniter a dû préciser que 15 milliards de dollars égalaient les PIB de plusieurs pays africains.
Evidemment, argumente, le journaliste américain, Joseph Kabila et son entourage ne pouvaient que nier le fait et s'ils se sentaient diffamés, ils n'ont qu'à accepter une enquête internationale sur la question. S'ils sont vraiment innocents, l'enquête pourrait le prouver, précise le journaliste d'investigation. En tout cas, J. Kabila a fait plus fort que Mobutu dont la fortune a été estimée à 5 malheureux milliards (!) après plus de 32 ans de règne, compare R. Miniter dans un article paru dans le magazine Forbes.

Comment donc, le président congolais s'est-il constitué pareille richesse en si peu de temps?
Selon R. Miniter, un exemple révèle l'étendue du pouvoir économique de Joseph Kabila. Le passeport biométrique. Le gouvernement congolais, prenant pour argument les problèmes de sécurité internationale a décidé de remplacer les passeports normaux par des passeports biométriques. Jusque là rien d'anormal, tous les pays ont dû ou devront faire pareil. Sauf que le grand marché de ces passeports a été confié à des membres de la famille du Président, dont son frère et sa sœur, également membres du parlement.

D'autres parlementaires et des membres du gouvernement participent également à ce grand festin. Or, Selon R. Miniter, si le président congolais voulait éviter cela, il n'avait qu'à faire voter une loi qui interdirait aux parlementaires et aux membres du gouvernement de participer à ce genre de marchés. Ce qu'il n'a pas fait, note le journaliste.

D'autres voies sont explorées par le président multimilliardaire. C'est ainsi qu'il avait autorisé la vente d'une mine de cuivre gigantesque à Tiger Ressources Limited (CA: 193 millions de dollars), une société australienne qui devra mobiliser 110 millions de dollars pour s'assurer le contrôle à 100% de la société d'exploitation de Kipoi, a révélé, le 20 août dernier, le quotidien The Australian. Il s'agit pour la compagnie australienne d'acquérir les 40% qui lui manquent et qui sont détenus par l'entreprise publique Gécamines.

L'affaire est d'un grand rapport. Selon Tiger Ressources, les réserves de Kipoi sont estimées à 848.000 tonnes de cuivre, ce qui évalue la part de la Gécamines à au moins le triple. Que cherche donc le vendeur? La vente s'étant faite dans la précipitation, certains commentateurs, qui ont, sans doute, de la suite dans les idées, pensent que l'argent pourrait servir à fluidifier les rouages du Parlement qui devra statuer donc sur la prolongation du mandat du président et qu'il puisse ainsi, grâce à l'argent du cuivre, fêter son anniversaire d'argent.

Avec des affaires aussi juteuses, nul besoin de chercher à comprendre pourquoi Joseph Kabila s'accroche au pouvoir.

La constitution est-elle défavorable à un troisième mandat?
Il va déployer toutes ses capacités pour la changer. Il a déjà commencé en fait.

Selon Congonews qui a eu accès au compte-rendu de la réunion du Bureau Politique de la majorité présidentielle du lundi 25 août, le Président et son parti comptent bien outrepasser la limite constitutionnelle. La réunion qui a eu lieu dans la ferme du Président à Kingakati a suscité les craintes de l'opposition et de la société civile et a mis en alerte la communauté internationale souligne Congonews. Plusieurs acteurs politiques redoutent une période de grands troubles si l'amendement de la constitution venait à être adopté.

Déjà dans l'absolu, la richesse de Joseph Kabila paraît énorme pour un homme politique. Mise en rapport avec le pays qu'il dirige et sa population, elle révèle un abus qui peut s'avérer très dangereux pour l'avenir. Au Congo vivent plus de 77 millions d'habitants pour un PIB global de 30 milliards des dollars (2013). On comprend alors mieux ce que veulent dire les 15 milliards du Président, c'est la moitié de la richesse nationale. On comprend également, cet argent manquant à la population, que le pays soit classé à la 186è place selon les critères du développement humain. Dans le pays du président milliardaire, 87,7% de la population vit au dessous du seuil de pauvreté.

Pourtant le pays ne manque de pas ressources. Son sol renferme 10% des réserves mondiales connues d'or. Il regorge d'autres minerais tous aussi précieux les uns que les autres, diamant, Cobalt, schistes bitumineux, pétrole... La compagnie nationale Gécamines exploite le cuivre et le cobalt, mais on a vu qu'elle s'est délestée du premier. Tandis que la MIBA s'occupe du diamant industriel.

Que fera donc Kabila?
Quittera-t-il le pouvoir en 2016 à l'expiration de son mandat, pour aller dépenser son trésor en paix, ou insistera-t-il pour garder la présidence en dépit des dangers qu'il encourt et qu'il fait encourir à son pays? Selon Richard Miniter, dans le cas où le président forcerait la constitution en faveur d'un autre mandat, les pays européens et les Etats-Unis devraient saisir les fonds qu'il a déposés aux îles britanniques et ailleurs. L'autre sanction serait une révolte interne dont personne ne peut mesurer les dégâts.

http://www.huffingtonpost.fr/hakim-arif/joseph-kabila-un-dictateur-qui-vaut-15-milliards-de-dollars_b_5751034.html

7 septembre 1997 – 7 septembre 2014 Il y a 17 ans mourrait le maréchal Mobutu Sese Seko






7 septembre 1997 – 7 septembre 2014 Il y a 17 ans mourrait le maréchal Mobutu Sese Seko









Il y a 17 ans, jour pour jour, mourait le maréchal Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Za Banga, deuxième président de la République démocratique du Congo (ex-Zaïre). C’était le 7 septembre 1997 à Rabat, au Maroc.
Les Congolais se souviennent ce mardi 7 septembre, de la mort du maréchal Mobutu Sese Seko. Le deuxième président de la République a laissé aux Congolais moult souvenirs et acquis, dont le plus vivace est l’attachement à la paix, à l’unité et à la stabilité du pays.

LE PEUPLE SE SOUVIENT…

Afin d’apporter des réponses appropriées aux problèmes sociaux qui se posaient au peuple zaïrois de l’époque, feu le maréchal Mobutu avait lancé, en 1977 le « Plan Mobutu » et le 5 décembre 1984 «le Septennat du social». Il avait alors sillonné le pays en effectuant 559 visites dans les 9 régions du pays. Quelques-unes de ses réalisations sont les suivantes : le Palais du peuple, le barrage d’Inga, le stade des Martyrs, la sidérurgie de Maluku, la Gecamines, le Pont Maréchal Mobutu de Matadi, la Cité de l’Union africaine, la cite de la Voix du Zaïre (actuelle RTNC), les buildings CCIZ, etc.

Sur le plan politique, après avoir consolidé le socle de notre Nation, Feu le président Mobutu a lancé, le 24 avril 1990, un processus qui se matérialise et se confirme plus d’une dizaine d’années après son décès par l’organisation prochaine de deuxièmes élections générales pluralistes en RDC.

Pour feu le maréchal Mobutu, la paix, l’unité du pays et l’intégrité territoriale étaient le leitmotiv de sa politique et elles étaient non négociables. Après 32 ans de règne, Mobutu voulait encore garder son fauteuil. Mais miné dans ses derniers jours par la maladie, le Maréchal n’a pu sauver son régime en mai 1997. Devant la poussée des événements, il a été contraint à l’exil. Et, c’est le roi Hassan II du Maroc qui lui a offert l’asile. Moins de quatre mois après sa chute, il s’est éteint le 7 septembre 1997 dans la capitale chérifienne. Officiellement, il avait 67 ans. C’est au cimetière chrétien de Rabat, capitale du Royaume du Maroc, que repose en paix jusqu’à ce jour le Maréchal, président de la République du Zaïre.

EYENGA SANA ET RICH NGAPI

 http://7sur7.cd/index.php/8-infos/9031-7-septembre-1997-7-septembre-2014-il-y-a-14-ans-mourrait-le-marechal-mobutu-sese-seko#.VA2o_vl5PKE