Powered By Blogger

Pages vues le mois dernier

Translate

SACREBOPOL

mercredi 14 septembre 2011

Kinshasa: l’UDPS accuse le pouvoir d’avoir dérobé les corps de ses deux militants



 – Deux cercueils  vides, le 13/09/2010 à Kinshasa,  de deux militants de l’UDPS tués lors d’une protestation dispersée par la police. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo– Deux cercueils vides, le 13/09/2010 à Kinshasa, de deux militants de l’UDPS tués lors d’une protestation dispersée par la police. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Des hommes en uniforme ont pris de force deux corps des militants de l’UDPS, tués par balles les 5 et 6 septembre 2011 à Kinshasa, aux morgues de la polyclinique Bondeko et de l’hôpital général de référence de Kinshasa. C’est ce qu’a indiqué mardi 13 septembre le secrétaire général de l’UDPS Jacquemin Shabani. Selon lui, ces corps ont été enterrés la nuit dans la clandestinité.
Au cours d’une oraison funèbre prononcée mardi au siège de l’UDPS à Kinshasa, Jacquemin Shabani a déclaré que son parti va saisir la justice. Il a qualifié cet acte de cynique et d’inhumain.
 – L’UDPS rendant hommage le 13/09/2010 à Kinshasa,  à  deux de  ses militants tués lors d’une protestation dispersée par la police. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
 – Des membres de l’opposition Congolaise assistent, à la cérémonie d’hommage de deux  militants de l’UDPS tués lors d’une protestation dispersée par la police. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
 – L’UDPS rendant hommage le 13/09/2010 à Kinshasa,  à  deux de  ses militants tués lors d’une protestation contre la police, à cause de l’attaque du siège de leur parti politique. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
«Nous avons organisé cette cérémonie en [mémoire de deux victimes], en attendant que nos avocats se saisissent de ces faits pour porter plainte en bonne et due forme auprès des instances judiciaires compétentes», a annoncé Jacquemin Shabani.
Il a indiqué que Ladi Elale Ngalela, militant de l’UDPS, a été abattu le 5 septembre sur le boulevard Swende. Des échauffourées ont opposé, à cet endroit, les militants de l’UDPS à ceux du PPRD, le parti présidentiel, après que le leader de l’UDPS a déposé sa candidature à la présidentielle de 2011. Le siège interfédéral du PPRD situé au même endroit avait été saccagé le même jour.
La même source a dit aussi qu’un autre militant de l’UDPS, Junior Gamake Folo, a été tué le 6 septembre au siège de l’UDPS. Ce jour là, la police a étouffé une manifestation des militants de l’UDPS qui devait partir de là.
Jacquemin Shabani a accusé le pouvoir d’être la base de ces deux meurtres:
«Non satisfait d’avoir arraché la vie à ces compatriotes, le pouvoir a poussé sa barbarie jusqu’à arracher puis enterrer nuitamment les dépouilles de nos regrettés frères. Voilà pourquoi, la chapelle dressée, ce jour, ne porte pas les corps de nos illustres disparus.»     
Le parti d’Etienne Tshisekedi a, néanmoins, réaffirmé sa détermination à poursuivre sa lutte pour une alternance politique en RDC.
Les autorités indexées n’ont pas encore réagi à ces accusations.

Bouche cousue





-
Votre bilan, Excellence et euh… Honorable !
- Quel bilan ?
- Celui de votre présence dans l’une ou l’autre institution de la République, qu’il s’agisse de la Présidence, du Parlement national, du gouvernement central, du gouvernorat de province ou de l’assemblée provinciale.
- Ah bon ! Si ce n’est que ça, veuillez repasser plus tard. Le meilleur moment serait à mon retour de la campagne électorale. ***
Le bilan. Ce mot fait trembler tous les acteurs politiques congolais. Majorité comme Opposition. Car, les uns et les autres ont été aux affaires. Les uns et les autres ont bénéficié de privilèges de l’Etat-Providence. Les uns et les autres ont voté, ou exécuté, des budgets iniques, dont les retombées n’ont arrosé que leurs poches.

A la veille des scrutins, l’heure a sonné de rendre compte. Bien sûr que les ministres et leur chef ont plus d’obligations que quiconque. Députés et sénateurs de l’Opposition étant logés à la même enseigne que leurs collègues de la Majorité, doivent aussi explication aux mêmes électeurs.

Ça ne sera pas facile. Ça ne l’est déjà pas au niveau des instances nationales. Comment pourrait-ce l’être en provinces où, 5 ans durant, l’on a fait des pieds et des mains pour réclamer, en vain, le bénéfice des 40% de la retenue constitutionnelle à la base ! Pour faire court, disons que l’exécution ou la non-exécution des « Cinq chantiers » dans telle ou telle province fera de nombreuses victimes politiques. A moins de recourir à la magie informatique pour travestir le vote. ***

Pour parler « Cinq chantiers », lisons ensemble ce qu’en écrit « La Renaissance de la nation », dans son édition de lancement n° 00 daté 12 septembre 2011.

« Des tracteurs envoyés par le gouvernement central à Kananga (Kasaï Occidental) pour labourer les champs et assurer l’autosuffisance alimentaire, servent à transporter de l’eau pour les privés en plein centre-ville, lorsqu’ils ne sont pas utilisés dans les champs d’ananas privés de Trésor Kapuku », le gouverneur sortant !

Cette information peut étonner plus d’un. Que non ! En RDC, il y a longtemps que le peuple vit vacciné contre les désagréables surprises de la part des autorités, de la part de ses élus. Une façon de confirmer que les surprises désagréables font partie de son ordinaire depuis l’indépendance.

Et vous … qui demandez le bilan. Quel bilan ? Celui de l’accumulation des richesses tirées du patrimoine national par quelques individus ? Là-dessus, motus et bouche cousue.