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SACREBOPOL

dimanche 15 décembre 2013

M. Bemba nomme Peter Haynes comme avocat principal par intérim

Par Wakabi Wairagala


Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont accédé à la demande de l’accusé de crimes de guerre Jean-Pierre Bemba pour que Peter Haynes agisse en qualité de conseil principal dans son procès pour crimes de guerre qui se déroule actuellement. L’avocat anglais était jusqu’au mois dernier co-conseil tandis qu’Aimé Kilolo-Musamba, qui doit maintenant répondre des charges de subordination de témoins et de falsification de preuves, était conseil principal.

Dans une décision du 6 décembre 2013, les juges Sylvia Steiner (juge présidente), Joyce Aluoch et Kuniko Ozaki ont autorisé M. Haynes à agir en qualité de conseil de M. Bemba « jusqu’à ce qu’il en soit décidé autrement ».

Dans une note rédigée à la main datant du 5 décembre, M. Bemba a demandé aux juges une prolongation du délai pour étudier la composition de son équipe. Il a toutefois demandé aux juges de permettre à M. Haynes  de continuer à le représenter.

Le 23 et 24 novembre, M. Kilolo-Musamba et Jean-Jacques Mangenda Kabongo, le chargé de la gestion des dossiers de la défense, ont été arrêtés en même temps qu’un membre du parlement congolais et un témoin de la défense du procès Bemba. Ils sont accusés de subordination de témoins et de présentation de preuves fausses ou falsifiées.

M. Bemba a relevé M. Kilolo-Musamba et M. Kabongo de leurs mandats après leur arrestation. Á la conférence de mise en état du 28 novembre, il a déclaré ne pas être en mesure de confirmer la composition de son équipe puisqu’à ce moment-là il lui était interdit de parler à M. Kilolo-Musamba. Les limitations des contacts entre les deux personnes ont été levées le 4 décembre.

Lors de sa première comparution devant la Cour pour les charges de subordination de témoins et de falsification de preuves, M. Kilolo-Musamba a indiqué être surpris de l’émission d’un mandat d’arrêt à son encontre, soutenant qu’une sommation à comparaître du procureur aurait été suffisante pour qu’il comparaisse et réponde aux allégations. Il a également affirmé que les allégations auraient dû être traitées dans le cadre du procès principal de M. Bemba.

La nouvelle affaire, dans laquelle M. Bemba est co-accusé, devrait retarder le procès principal qui juge la conduite répréhensible présumée des troupes du Mouvement pour la libération du Congo en 2002 et 2003 en République centrafricaine. M. Bemba est détenu dans le quartier pénitentiaire de la CPI depuis juillet 2008.

M. Bemba et son avocat nient les accusations de subordination de témoin



Par Wakabi Wairagala


Aujourd’hui, Jean-Pierre Bemba a comparu pour la première fois devant le juge de première instance pour répondre des nouvelles charges de subordination de témoin. Il comparaît aux côtés d’Aimé Kilolo-Musamba, l’avocat principal de la défense dans son procès qui se tient actuellement devant la Cour pénale internationale (CPI) et de Fidèle Babala, un membre du parlement congolais.

L’accusé a nié les charges et a exprimé sa surprise quant au fait que le procureur, Fatou Bensouda, choisisse de délivrer un mandat d’arrêt au lieu de traiter les allégations de subordination de témoin pendant les procédures du procès en cours.

Entretemps, les avocats de la défense ont affirmé que les nouvelles charges avaient compromis la plaidoirie de la défense de M. Bemba, dont le procès pour crimes de guerre et pour crimes contre l’humanité s’est ouvert en novembre 2010.

Xavier-Jean Keita, qui représente M. Kilolo-Musamba, a indiqué que la défense écrirait au juge et poserait des questions sur le calendrier de la nouvelle procédure. La défense « soulèvera également des questions concernant les conséquences sur le procès principal et abordera l’implication de l’accusation car le Bureau du Procureur est une partie à part entière de la première affaire.

Les avocats de la défense ont également déclaré que l’i Pad et le Blackberry de M. Kilolo-Musamba avaient été saisis lors de son arrestation, et qu’ils contenaient « la totalité de la stratégie de défense » pour le procès de M. Bemba en cours.

Cuno Tarfusser, le juge unique en charge de l’affaire, a indiqué que ces éléments resteraient sous clef au greffe de la Cour. L’accusation n’aura accès qu’aux documents et éléments saisis qui sont strictement liés aux nouvelles charges.

M. Kilolo-Musamba, 41 ans, déplore la « tactique musclée » employée par Mme Bensouda. Il a précisé que les allégations de preuves contrefaites auraient pu être traitées lors du procès en cours plutôt que par le biais d’un mandat d’arrêt.

« J’ai été surpris d’être privé de ma liberté étant donné que je passe la plupart de mon temps à La Haye dans les locaux de [la CPI] où se trouvent mes bureaux », a déclaré M. Kilolo-Musamba. « Si elle m’avait convoquée préalablement, je me serais rendu à la comparution ».

Il a précisé qu’au moment de l’arrestation, il venait d’une réunion sur une enquête en cours visant à identifier des experts en graphologie et les spécialistes en transmission radio qui étaient en fonction à Bangui à l’époque où une transmission radio contestée avait été faite.

« C’est une question fondamentale », a déclaré M. Kilolo-Musamba, faisant référence à la transmission radio et à la graphologie contestée d’un document anonyme. « C’est une honte que l’accusation recoure à de telles tactiques et que, de cette manière, compromette la défense de M. Bemba dans l’affaire principale, qui est sur le point de se terminer puisque nous en sommes déjà aux observations finales.

Bangui est la capitale de la République centrafricaine où les troupes du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) de M. Bemba auraient perpétré des viols, des meurtres et des pillages en 2002 et 2003 pour lesquels il est jugé.

M. Bemba, 51 ans, a indiqué avoir été très surpris des allégations de subordination de témoin puisque les documents contestés ont été examinés pendant la déposition du dernier témoin qui comparaissait en sa faveur. Les procureurs en avaient connaissance et avaient la possibilité de contester la véracité de ces documents », a-t-il déclaré.

« Nous présenterons les preuves nécessaires car, en ce qui me concerne, j’ai agi de bonne foi quant à ces documents. Malheureusement, cette question a atteint ce stade particulier », a indiqué M. Bemba. Il a promis de « faire tout son possible pour s’assurer que la vérité soit découverte ».

De son côté, M. Wandu, 57 ans, a critiqué son mode d’arrestation à 3 h du matin par 30 policiers. « Ma maison a été saccagée et mes enfants ont été traumatisés, donc je me demande si cela est conforme aux procédures applicables », a précisé M. Wandu, qui a été également secrétaire général adjoint du MLC.
Le juge Tarfusser a répondu que la Cour ne pouvait influer sur la manière dont les états coopérants menaient leurs arrestations. « Cela est hors de notre champ d’influence ».

Cependant, Paul Djunga Mudimbi, qui représente M. Wandu, a déclaré que bien que l’arrestation relevait de la responsabilité de l’État congolais, les « circonstances de son arrestation pouvaient rendre les procédures devant votre Cour entachées d’irrégularités et si la RDC qui est un État partie au Statut de Rome se conforme à ses dispositions, votre Cour aura sa réputation ternie ».

Chaque accusé doit répondre de deux charges. Pour M. Bemba, elles sont : 1) présentation d un élément de preuve que la partie sait être faux ou falsifié en ordonnant, sollicitant ou encourageant ses associés à produire cet élément de preuve, et 2) subordination des témoins en ordonnant, sollicitant ou encourageant ses associés à donner de l’argent aux témoins de la Cour.

Les charges retenues contre M. Kilolo-Musamba sont : 1) production d’un élément de preuve que la partie sait être faux ou falsifié en présentant sciemment des documents faux ou falsifiés lors du procès de l’affaire principale, et 2) subordination des témoins en soudoyant et coachant les témoins pour qu’ils produisent des faux témoignages devant la Cour dans l’affaire principale.

Entretemps, M. Wandu est accusé de 1) subordination de témoins afin qu’ils produisent des faux témoignages devant la Cour dans l’affaire principale, et 2) production d’un élément de preuve que la partie sait être faux ou falsifié en apportant son aide, son concours ou tout autre forme d’assistance à la commission du crime en présentant sciemment un élément de preuve faux ou falsifié.

Les arrestations de M. Kilolo-Musamba et M. Wandu ont été réalisées le week-end dernier. Jean-Jacques Mangenda Kabongo, le chargé de la gestion des dossiers de la défense de M. Bemba et Narcisse Arido, un témoin de la défense dans le procès Bemba ont été également arrêtés pour les mêmes charges. Ces deux personnes seront transférées à la Cour après que les procédures juridiques nationales en instance soient conclues aux Pays-Bas et en France où ils ont été arrêtés.

M. Kilolo-Musamba, un citoyen belge d’origine congolaise, a expliqué aujourd’hui qu’il renonçait à son droit à des procédures judiciaires nationales et qu’il demandait plutôt d’être immédiatement transféré de Bruxelles à la CPI car il était désireux de coopérer avec la Cour pour établir la vérité.

L’objet des audiences d’aujourd’hui était de vérifier l’identité des accusés, de les informer des charges retenues à leur encontre, d’établir s’ils avaient été informés de leurs droits et de fixer le calendrier par rapport à la phase de confirmation des charges.

La première série des conférences de mise en état, sur la divulgation de preuve par l’accusation, a été fixée à mercredi prochain. Les dossiers de l’accusation et de la défense ainsi que la liste des témoins devront être finalisés au début du mois de mai 2014 puis une décision sur la confirmation des charges sera ordonnée par écrit par le juge.

JB MPIANA ET LES COMBATTANTS




Contre le concert de JB Mpiana, Tippo Tip: Mama Myriam Chouchouna Kibulu répond à Réveil FM International

Elles sont plusieurs de nos compatriotes très engagées pour la République démocratique du Congo: Mama Youyou Muntu Mosi, Mama BK Kumbi, Mama Blandine Diafutua, Mama Benazo Baseyila... L'équipe de rédaction de Réveil FM International est décidé à donner la parole à nos compatriotes Résistantes-Patriotes-Combattantes qui réfutent le pseudo concert humanitaire de JB Mpiana avec leurs arguments. Réveil FM International n'a jamais caché sa position la dessus !

Mama Myriam Chouchouna Kibulu

1. Réveil FM International: Quels sont d'après vous les raisons que les Congolais de l'étranger , notamment les Résistants-Patriotes-Combattants Congolais réfutent le concert de JB Mpiana le 21 décembre prochain ?

Mama Myriam Chouchouna Kibulu: Le refus de ce concert n'est pas une affaire personnelle à l'égard de l'artiste musicien JB Mpiana. Cela fait plus de 3 ans que les combattants ont dit "Non aux concerts des musiciens congolais". Le blocus est fait pour l'éveil de la conscience de notre communauté qui aujourd'hui s'est levée pour défendre la République démocratique du Congo, notre pays. Dire oui à ce fameux concert soutenu, téléguidé et financé par le régime de Kinshasa nous ramènera que la distraction. Or nous devons demeurer éveiller pour mieux défendre le Congo, la mère patrie qui est en danger de mort et de balkanisation. Le Congo a besoin de tous ses fils et filles. Les Congolais de l'étranger sont vent debout contre ce concert de la honte ! Face aux griots du régime totalitaire de Kinshasa, les Congolais de l'étranger ne sont plus dupes. JB Mpiana a chanté la démocratie avec Joseph Kanambe Kabila, le Congo est-il vraiment démocratique ? Et le hold-up électoral du 28 novembre 2011, qu'est-ce qu'il en fait ? Ils sont nombreux des inconscients de la République qui espèrent jouer de l'influence pour continuer à entourlouper les Congolais. Sauf que les Congolais se réveillent et ne sont plus prêts à accepter n'importer quoi. JB Mpiana n'a qu'à aller jouer pour les sociétés brassicoles de Kinshasa ou chanter pour son Raïs, un imposteur et usurpateur qui a volé les voix de Congolais. Il n'y aura pas de concert de JB Mpiana au Zénith à Paris, le 21 décembre prochain.

2. Réveil FM International: Artiste sans scrupule, il se croit tout permis...On dit de JB Mpiana qu'il est hautain, orgueilleux, vantard, impoli, mal élevé qu'il a un comportement d' arriviste et parvenu. Mais quand même son initiative est louable d'un concert humanitaire pour les femmes violées à l'Est de la RDC...

Mama Myriam Chouchouna Kibulu: Je n'irai pas à le traiter de tous les mots juste parce que je suis contre ce concert mais je dirai oui Monsieur Mpiana est bien hautain , nous avons suivi ses différents interviews où l'on sent qu'il lance un défi dans sa propre communauté. Bien entendu son initiative est louable mais actuellement nous n'avons pas besoin de toutes formes des distractions dans la diaspora. Ce concert pour moi c'est un défi car depuis tout ce temps, Monsieur Mpiana n'avait pas remarqué que son peuple souffrait ? Nous avons besoin au Congo des artistes engagés qui vibrent avec notre peuple, qui chantent nos vraies réalités, qui élèvent la conscience des Congolais pour ne plus vivre l'inacceptable ! Nous n'avons pas besoin des artistes-bouffons d'un régime autocratique qui a pris toutes les institutions en otage, qui cautionne le viol des femmes à l'Est de la République, qui affame le peuple, qui encourage et élève dans toute impunité des opportunistes, seigneurs de guerre, violeurs...mais méprise le peuple, socle de la légitimité! Nous refusons que JB Mpiana nous prennent pour des nigauds. Nous avons accès à plusieurs sources d'information. Nous sommes donc mieux informés que nos compatriotes restés au pays. JB Mpiana akobeta concert té ! Amata to akita !


3. Réveil FM International:3. Les tenues de danseuses laissent souvent à désirer, pensez-vous qu'un habillement correct de danseuses peut infléchir la décision des Résistants-Patriotes-Combattants ?

Mama Myriam Chouchouna Kibulu: Justement, les tenues des danseuses laissent à désirer par rapport aux hommes. JB Mpiana peut-il accepter que sa sœur ou sa fille s'habille avec des "froufrous" comme il le fait avec ses pauvres danseuses qui sont sur scène à moitié nues ? Pour JB Mpiana, les femmes sont donc des objets ! En tant que femme je me bat pour la dignité de la femme congolaise qui est bafouée, foulée aux pieds par des phallocrates mal éduqués, exploiteur de la misère humaine surtout féminine. C'est avec fermeté je condamne cette exploitation de l'image de la femme et je ne pense pas qu'un habillement correct changera quelque chose à ce boycott. Au fait, nous avons à faire à une "Fatwa contre les concerts des musiciens Kanambistes en Occident". Une Fatwa est semblable à une flèche lancée il faut qu'il atteigne son objectif. Il faut que les choses puissent changer au Congo. JP Mpiana est un musicien collabo comme d'autres qui accompagnent la dictature qui sévit au pays. Ce n'est pas en habillant un peu plus ses danseuses qui sont ses sœurs et compatriotes que cela changera quelque chose. JP Mpiana a défié la communauté congolaise puisqu'il est l' envoyé de Joseph Kanambé Kabila pour venir distraire les Congolais avec des obscénités. Les Congolais en Europe, aux Amériques, en Australie...ont décidé d'un commun accord plus des concerts pour mieux voir comment va le Congo. Et JP Mpiana veut tout détruire pour nous ramener à la distraction avec des danseuses à moitié habillées ! D'ailleurs, dans un contexte des violences faites à la femme nous refusons ces productions scéniques obscènes pour continuer à sensibiliser l 'opinion congolaise désabusée par des griots du régime de Kinshasa. Ezali makambo ya mabele !

4. Réveil FM International: JB Mpiana clame à qui veut l'entendre que les Résistants-Patriotes-Combattants sont jaloux de lui parce qu'il a un véhicule dont la plaque minéralogique porte son nom, il a un million de dollars us à la banque, il a une jolie maison alors que la majorité des Congolais de l'étranger sont des précaires d'où cette colère de l'empêcher de faire son art...

Mama Myriam Chouchouna Kibulu: C'est complètement absurde comme raisonnement. JB Mpiana a le droit d'être extravaguant, ostentatoire en parlant de ses biens matériels acquises en partie en pratiquant le trafic des êtres humains " Affaire Ngulu" mais ce n'est pas question de jalousie. Avec la musique de casseroles qu'il fait à Kinshasa, JB Mpiana est-il à mesure d'avoir tous ses biens dont il se vante ? Le jour que la justice le rattrapera, il redeviendra tout petit. Il ose parler de jalousie pour cacher ses turpitudes, n' y-a-t-il pas des Résistants-Patriotes-Combattants Congolais qui roulent dans des belles voitures ? C'est vraiment une bassesse d'esprit, qui ont fait que ces musiciens qui aujourd'hui soudoient le régime d'occupation de Kinshasa, soient ce qu'ils sont ? N'est-ce pas les mêmes congolais de l'étranger que JB Mpiana défie avec un fameux concert produit par un pseudo producteur Haïtien qui n'a jamais produit un seul artiste Haitien ? Que JB Mpiana puisse se vanter de ses biens matériels, on voit bien qu'il est un petit esprit ! Il est contradictoire que ceux qui l'ont soutenu hier, deviennent tout d'un coup jaloux d'un individu qu'ils ont fabriqué. Que JB Mpiana aille raconter ses salades ailleurs. Le 21 décembre tokozala na ye Lumbé Lumbé Mwenté Mwenté !


5. Réveil FM International: JB Mpiana banalise et balaie d'un revers de la main le fait qu'il a chanté pour Kanambé. Il dit qu'il est commerçant celui qui le paye il chante pour lui point barre. A-t-il raison ou tort de penser ainsi ?


Mama Myriam Chouchouna Kibulu: Il y a quelques années JB Mpiana avait sorti un album "TH", Toujours Humble ! Comment un homme toujours défier sa propre communauté. En sachant très bien que sa communauté qui l'a porté avant les autres communautés puissent s'intéresser à lui. Vous me faites rire Monsieur Freddy Mulongo avec votre question. Un commerçant est-il contraint de vendre n'importe quoi aux consommateurs sans être poursuivi ? Je vais partir sur cette base là JB Mpiana est commerçant donc aujourd'hui si Paul Kagamé lui paie ou encore Sultani Makenga lui donne un cachet il chantera pour ces derniers ? Cela montre déjà à qui on a à faire. Un homme qui ne vit que selon gargouillis et autres glouglous de son ventre. A mon humble avis, un artiste doit être un éducateur de la société et non un vecteur de perversion sociétale. C'est regrettable que JB Mpiana puisse se considère comme un commerçant-artiste. J'ai fais dernièrement une émission radio avec ce même JB Mpiana il avait reconnu: " vous nous avez reproché d'avoir chanté pour le pouvoir en place, nous avons compris et nous ne le ferons plus". Donc pour moi je pense que le message était bien passé dans sa cabosse. Sauf que pour le Congo nous avons besoin des artistes vraiment engagés comme ils existent dans d'autres pays, qui n'abandonnent pas leur peuple et qui ne sont pas ventripotents !

6. Réveil FM International: Avec le viol des femmes utilisé comme arme de guerre à l'Est du Congo, la femme congolaise est plus qu'humiliée, elle est bafouée dans sa féminité. Mais qu'est-ce-qui fait que ce sont les femmes qui soutiennent en premier des musiciens collabos ?

Mama Myriam Chouchouna Kibulu: Justement, je l'ai dis plus haut que l'image de la femme congolaise est dégradée aujourdh'ui dans le monde, la femme congolaise n'est plus respectée. Malheureusement, toutes les femmes ne comprennent pas le pourquoi de cette lutte, pourquoi nous autres, nous nous sommes levées pour sauver l'honneur, la dignité et l'image de cette femme là. C'est tout un travail qu'il y a à faire là : "la conscientisation". Ce n'est pas en un jour que nous changerons le monde mais il faut aller en contact du public, toucher toute les couches sociales de notre communauté pour faire passer le message. Dans notre actif je citerai un travail que nous avons fait avec mes consœurs : Youyou Muntu Mosi, BK Kumbi, Blandine Diafutua et Benazo Baseyila à Château-rouge dans le XVIIIè arrondissement de Paris pour parler aux femmes. Nous sommes de toutes les marches, sit in, pétitions pour défendre et redorer le blason terni de la femme congolaise. Ce n'est pas toujours facile mais nous y arriverons.


7. Réveil FM International: Pourquoi JB Mpiana qu'il monte ou qu'il descende il ne jouera pas au Zénith de Paris ?

Mama Myriam Chouchouna Kibulu:: JB Mpiana qu'il monte ou qu'il descende il ne jouera pas au Zénith. Son concert est un défi lancé contre les Congolais de l'étranger en général et les Résistants-Patriotes-Combattants en particulier. Comme c'est un défi, ce concert n'aura pas lieu. Paris ne tombera pas à cause d'un musicien collabo et dévergondé. Nous nous voyons le Congo la mère patrie qui est dans un état comateux et qui a besoin de tous ses enfants à son chevet. JB Mpiana voit son ventre qui même rassasier ne lui dira jamais merci. Notre combat est louable et noble. Tandis que JB Mpiana il suffit qu'un quidam le paye pour qu'il joue: Le Congo d'abord ! Le rôle d'un musicien n' est-il pas de véhiculer des bons messages ? D'éveiller la conscience et non pas abrutir la population. Or JB Mpiana veut abrutir notre peuple et il est payé et instrumentalisé par le régime de Kinshasa pour ça. S'il se croit pour une star, il doit savoir le sort de toute star est de disparaître. Que vaut un musicien griot collabo d'un régime abject ? Les enjeux pour notre pays sont de tailles: Le Congo risque la balkanisation, les arrestations arbitraires, inopportunes et intempestives pleuvent sur les paisibles citoyens, les empoisonnements en masse sont devenus monnaie courante, les viols sont impunis voire banalisés, les crimes organisés n’émeuvent plus, il n'y a pas de liberté d'expression sauf pour des médias coupagistes et thuriféraires du régime, toutes les institutions de la République sont confisqués par une minorité des étrangers-OVNI au détriment d'une population autochtone appauvrie et pauvre ... Face à cet état de lieu accablant, nous ne permettrons pas ces genres des distractions qui va nous causer d'ailleurs plus de mal que de bien. Voilà pourquoi je continue à dire non à ce concert de JB Mpiana, musicien collabo, envoyé par Kanambé pour nous distraire !

8. Réveil FM International: L'ambassade de la RDC à Paris soutient le pseudo producteur haïtien de JB Mpiana. Est-ce que le fait que le gouvernement de Kinshasa soit l'instigateur de ce concert c'est ce qui énerve et soulève les Congolais contre ce concert de Zénith ?

Mama Myriam Chouchouna Kibulu: Une raison de plus que les Résistants-Patriotes-Combattants soient dans tous les états. Monsieur Christian Ileka Atoki est-il ambassadeur de Joseph Kanambé ou de la République démocratique du Congo. A mon humble avis, un ambassadeur est un rassembleur, un fédérateur, il doit être l'Eglise au milieu du village. Or Monsieur Christian Ileka Atoli veut monter les Congolais les uns contre les autres. Son passé de Mobutiste le poursuit encore aujourd'hui. Le gouvernement fantoche de Kinshasa est complice de la situation désastreuse dont sont victimes nos compatriotes de l'Est de la République, que fait-il ? Il s’allie à nos agresseurs pour mieux exploiter et esclavagiser les Congolais. Le gouvernement d'usurpation de Kinshasa a tous les moyens de venir en aide aux victimes de guerre et des femmes violées pourquoi ne le fait-il pas ? Pourquoi soutient-il un concert maquillé "humanitaire" qui ne fera pas et qui d'après nos calculs et estimations ne sera même pas rentable ?


9. Réveil FM International: Y a-t-il pas risque qu'il y ait mort d'hommes ? Car JB Mpiana avec ses parrains du gouvernement de Kinshasa veulent le concert. Et les Congolais de l'étranger ne veulent rien savoir.

Mama Myriam Chouchouna Kibulu: Malheureusement oui , il y a risque d'avoir des morts d'hommes d'une part et d'une autre. Mais si ce gouvernement de Hypolite Kanambe alias Joseph Kabila tient à la vie des congolais alors qu'il arrête de soutenir ce pseudo concert. Quant à JB Mpiana s'il tient encore à sa carrière eh bien il doit baisser les bras car nous sommes déterminés à faire échec de ce concert.

10. Réveil FM International: JB Mpiana dit que vous voulez tuer la culture congolaise. Est ce que la culture se limité à des chansons d'insanité, des danses obscènes ...Pourquoi les mêmes musiciens qui ont été élevés, soutenus par les Congolais de l'étranger aujourd'hui ils sont devenus suffisants et narguent ceux-là même qui les ont fabriqué ?

Mama Myriam Chouchouna Kibulu: L'art ne se résume pas qu'à la musique. Dans l'art, on retrouve la peinture, la calligraphie, la gravure, l'architecture ...Tout ce qui forme le patrimoine culturel d'un pays. Les chansons grivoises et danses obscènes de musiciens collabos ne constituent en aucun cas la quintessence de la culture congolaise. Il y a de quoi se poser la question si ces derniers savent ce que c'est la culture ? Nous ne sommes pas contre notre culture mais nous voulons faire comprendre à nos musiciens collabos qu'ils sont d'abord des congolais à part entière et de surcroît des leaders d'opinions, ils ont échoué. Ils devraient normalement avoir un devoir moral de défendre son peuple en occurrence les femmes que nous sommes. Nous ne demandons pas aux musiciens collabos d'être engagés à fortiori mais de jouer le rôle qui est le leur la sensibilisation. Devant une telle souffrance incommensurable, le silence assourdissant est assimilé à un geste de complicité. Nous refusons l'image pornographique et dégradant véhiculé par nos soit-disant musiciens. Si aujourdh'ui ces musiciens collabos narguent les congolais de l'étranger, ce qu'ils sont instrumentalisés! Avec 12 millions de morts, rien n'est négociable !
Cette lutte à laquelle nous nous sommes engagée est noble et juste , voilà pourquoi nous ne baisserons pas les bras , nous sommes plus que déterminés à nous battre pour la libération totale de notre pays. Ingeta



Résurrection du M23 et de Roger Lumbala


 Voici toutes les vérités sur l'accord des dupes signé par Kabila

Le gouvernement, par la bouche de Lambert Mende nous avait rabâché les oreilles que ni le M23, ni Roger Lumbala ne seront plus opérationnels en République démocratique du Congo, mais voici que par la duplicité de «Joseph Kabila», non seulement que Roger Lumbala reviendra à Kinshasa, il sera membre du gouvernement de cohésion nationale à venir avec un important ministère.
Si Lumbala n'avait pas pris les armes, jamais il ne serait au gouvernement. Il faut donc prendre les armes pour être écouté par «Joseph Kabila.» 
Mais attention, il ne faut pas prendre les armes dans les provinces de l'Équateur, du Bas-Congo, des Kasaï, ou ailleurs. Il faut prendre les armes près du Rwanda ou de l'Ouganda pour être protégé.


RD Congo – M23 – Nairobi :

«Joseph Kabila» qui était pourtant bel et bien présent lors de la signature des «accords de la honte», n'a pas eu le courage de figurer sur la photo de l’événement, aux côtés de Kanguta Museveni, un de nos bourreaux.

«Joseph Kabila» et sa clique veulent manipuler le peuple congolais, mais nous disons que nous les poursuivrons partout et, un jour viendra où ils seront jugés pour leur trahison.

Sacrebopol 

 Les accords de la honte et les vieux démons

« Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre », lançait Winston Churchill à Neville Chamberlain qui venait de signer les accords de Munich avec Adolf Hitler. C’est à peu près la sagesse que les autorités congolaises ont sûrement oublié de méditer en signant, comme ils viennent de le faire, une série d’engagements à Nairobi avec le M23, une organisation criminelle orchestrée par le Rwanda et l’Ouganda, et que les Congolais croyaient pourtant disparue.



Le déshonneur et la politique de la joue tendue

Le déshonneur pour le Congo est évidemment consommé. Aucun gouvernement au monde n’accepterait de se soumettre comme le régime de Joseph Kabila vient de le faire à Nairobi. Et si un gouvernement est capable de se déshonorer à ce point, devant son peuple et devant la face du monde, il se met en situation de ne plus être pris au sérieux par personne, surtout pas les instigateurs des guerres à répétition qui dévastent le Congo depuis deux décennies.

Ainsi les combattants rwandais du M23 et leurs parrains (Museveni et Kagamé) auront fini par plier le Congo et obtenir pratiquement tout ce qu’ils exigeaient les armes à la main. Car, faut-il le souligner, ces engagement de Nairobi reprennent le contenu des cauchemardesques accords du 23 mars 2009 dont se prévalait le M23, lesquels accords faisaient échos aux accords de Lemera du 23 octobre 1996, responsables des guerres à répétition contre le Congo et de la mort de plus de six millions de Congolais.

Les Congolais qui avaient cru, naïvement, que le M23 était fini vont devoir réapprendre à subir la présence de ces sinistres personnages. Car le régime de Joseph Kabila a pris l’engagement de reconnaître le M23 en tant que « parti politique légitime » (engagement n° 4).
Les accords de Nairobi vont plus loin en renouant avec la vieille tradition de l’impunité (engagement n° 1). En effet, une loi d’amnistie va être adoptée pour priver les victimes du M23 de la possibilité de porter plainte et d’obtenir réparation pour les dommages qu’elles ont subis.

Par ailleurs, le Congo n’a même pas la certitude que les auteurs de crimes graves seront extradés, sachant que le Rwanda et l’Ouganda qui les protègent ont déjà fait savoir qu’ils ne les extraderont jamais.

Ainsi un gouvernement, dont la population endeuillée n’a même pas fini de sécher ses larmes, aura manqué d’exiger au titre de préalable à toute discussion, des impératifs comme l’arrestation, l’inculpation et l’extradition des auteurs de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. On croit rêver.

Il faudra par ailleurs que les Congolais acceptent l’arrivée massive de leurs agresseurs, par la grande porte, dans les mêmes villes qu’ils ont bombardées (Goma) pour cohabiter avec les mêmes populations qu’ils ont martyrisées. Nombreux vont être réintégrés dans la même armée qu’ils ont plusieurs fois combattue en tant que mutins, « rebelles », soldats rwandais, ougandais ou burundais. D’autres vont réintégrer les administrations où ils se sont illustrés de la pire de manière. Ceux qui sont en prison vont être libérés (engagement n° 3) et relâchés dans la nature, le processus DDR[1] au Congo n’étant pas réputé pour son efficacité.

Oublier, c’est mourir

Il faudra que les Congolais oublient qu’il s’agit bien des mêmes individus, animés des mêmes intentions, et dont la loyauté reste braquée sur Kigali et Kampala, et non Kinshasa, et qu’au premier mot d’ordre de Kigali et Kampala, ils reprendraient les armes comme d’habitude.


Winston Churchill dit, à ce propos, qu’« un peuple qui oublie son passé, se condamne à le revivre. » A Nairobi, les autorités de Kinshasa ont pu être frappées d’amnésie, mais les démons de Lemera étaient bel et bien sur place, et c’est désormais un nouveau cycle angoissant qui s’ouvre pour le Congo. La date du 12 décembre, aux allures d’un compte à rebours (12 : 12), va désormais devenir une obsession pour les Congolais. Le scénario semble même assez clairement tracé.


En effet, dans un accord comme celui-ci, deux données importent vraiment : le rapport des forces et les garants de son application.

 Sur le rapport des forces, cela crève les yeux. Le Congo s’est totalement rabaissé à tel point que sa victoire militaire apparait désormais comme ayant été pour l’essentiel une sorte de « match arrangé ». Le M23 étant la création du Rwanda et de l’Ouganda, selon plusieurs rapports des experts de l’ONU, les ONG et les chercheurs, c’est tout un gouvernement qui se sera rabaissé au niveau de marionnettes des Etats voisins. 
Il en faudra du chemin pour que Kinshasa atteigne le niveau de respectabilité des pouvoirs de Kampala et Kigali pour envisager des discussions d’Etat à Etat.

Quant aux garants des accords de Nairobi, les Congolais n’ont pas à se bercer d’illusion sur leurs intentions. Elles sont nocives. L’Américain Russ Feingold a déjà exprimé le fond de sa pensée. Il ne considère pas le Congo comme étant une « nation souveraine[2] » et a dernièrement évoqué la question taboue du tracé des frontières[3]. Il reprenait ainsi les deux discours de Pasteur Bizimungu, l’ancien Président rwandais, qui, en 1996, parlait de Berlin II, c’est-à-dire la révision des frontières actuelles du Rwanda pour en étendre le territoire sur le Kivu.

L’Ouganda de Yoweri Museveni n’est guère plus rassurant puisqu’il nourrit les mêmes prétentions territoriales et n’a pas hésité à s’emparer du territoire congolais de Mahagi, en octobre dernier, au moment où l’armée rwandaise, sous couvert du M23, bombardait la ville de Goma et massaient les troupes de l’autre côté de la frontière à Gisenyi. Ces deux pays vont donc s’associer à la mise en œuvre des accords de Nairobi, notamment au sujet du retour des réfugiés (engagement n° 6)

Ce sont donc là les garants des accords de Nairobi qui, naturellement, pourront, un jour ou un autre, décider arbitrairement que le Congo exécute ou n’exécute pas ses engagements.

Dilapider la liberté de son peuple est un suicide

En gros, ces accords consacrent un acte de renonciation à la liberté. Les Congolais avaient acquis une certaine liberté après la reprise du contrôle du territoire national par l’armée. Avec les « accords de Nairobi », cette liberté n’est plus aussi certaine. Le gouvernement espère garantir la sécurité du peuple congolais en sacrifiant la liberté de sa population obligée de subir, à nouveau, la présence du M23.

Ce qui donne à méditer cette pensée de Benjamin Franklin : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni la liberté ni la sécurité, et finit par perdre les deux. »
Les Congolais n’avaient pas à signer les accords de Nairobi, mais ils l’ont fait. Comme avant eux, d’autres Congolais signèrent les accords de Lemera. L’histoire fut impitoyable pour de millions de Congolais qui avaient cru, naïvement, qu’il ne s’agissait que d’un papier banal, emportés qu’ils étaient dans l’euphorie d’une chute certaine de Mobutu. 
Tout comme ils le sont aujourd’hui dans l’euphorie de la « victoire » des FARDC, sûrement trop magnifiée.

L’histoire, après les accords de Lemera, ne fut pas seulement impitoyable pour la population congolaise (massacres, viols, pillages, exodes, exil,…). Elle le sera aussi pour les « politiciens » qui avaient personnellement apposé leurs signatures sur le document.
En l’espace de quatre ans, tous avaient péri de mort violente[4] ou avaient disparu de la circulation[5].

Boniface MUSAVULI
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-m23-nairobi-les-accords-145073


[1] Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR). Le processus de DDR est un ensemble de missions de l’ONU en matière d’efforts de consolidation de la paix après un conflit. Il s’inscrit dans le cadre des mandats confiés aux opérations de maintien de la paix.

[4] Laurent-Désiré Kabila du PRP (Parti de la Révolution populaire), André Kisase Ngandu du CNRD (Conseil National de Résistance pour la Démocratie), Anselme Masasu Nindaga du MRLZ (Mouvement Révolutionnaire pour la Libération du Zaïre).

[5] Déogratias Bugera de l'ADP (Alliance Démocratique des Peuples) et Bizima Karaha

Equateur: 2 800 personnes fuient les affrontements entre Ngbaka et Ngbandi à Budjala

Mon Dieu que veulent-ils encore nous faire là hein? Et on nous dit que Kanambe a ramené la paix au Congo? 

Equateur: 2 800 personnes fuient les affrontements entre Ngbaka et Ngbandi à Budjala



Deux mille huit cent dix-huit personnes ont trouvé refuge dans la cité de Budjala ces derniers jours. Ils ont fui leurs localités à cause des affrontements entre les membres de la communauté Ngbandi dans le  territoire de Budjala et ceux de la communauté Ngbaka dans le territoire de Gemena.

Ces déplacés indiquent avoir fui leurs habitations dans la précipitation sans avoir pris le temps de prendre leurs effets. Certains d’entre eux vivent dans des familles d’accueil.
Pour le moment, ils ne reçoivent pas beaucoup d’assistance. Ils se contentent d’une ration de bouillie de maïs distribuée quotidiennement par une ONG.
Certains enfants présenteraient des signes de malnutrition. D’autres souffrent de toux, de diarrhée et de paludisme.
Une délégation de la Monusco et des agences onusiennes a rencontré ces déplacés le vendredi 13 décembre à Budjala-centre. Elle les a encouragés à retourner dans leurs villages où la sécurité a été rétablie grâce à la présence des éléments d’une force mixte de pacification constituée des militaires et des policiers.
Des acteurs politiques, les notables et les membres de la société civile du Sud-Ubangi alertent depuis plusieurs semaines les autorités provinciales et nationales sur les conséquences du conflit entre les communautés Ngbandi et Ngbaka. Ces communautés se disputent des terres.
Le député Jean-Lucien Busa a récemment affirmé avoir sollicité l’intervention du Premier ministre Augustin Matata pour éviter l’éclatement d’un conflit intercommunautaire dans cette partie de la province de l’Equateur.