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SACREBOPOL

jeudi 28 novembre 2013

. Bemba, Kilolo et Babala devant les juges de la CPI




Nous croiyons que c´était le procureur Moreno seul qui s´acharnait sur JP Bemba... mais voici que nous tombons sur une autre affaire dans l´affaire où le procureur Fatou Bensouda fait exactement comme Moreno..sous l´influence de la main invisible.

Cette nouvelle affaire tombe..dans des circonstances spéciales: la défense de Bemba est entrain de clôturer son travail et le dernier témoin a été auditionné, il ne reste que la déclaration de Bemba lui même pour clôturer la série des preuves en sa faveur.

On dirait que le procureur Fatou Bensouda est terrorisée par l´abondance des preuves en faveur de Bemba..et la "main invisible" a aussi peur de voir un jugement favorable pour le célèbre prisonnier de la CPI.

"Débats confidentiels". Les documents que le procureur Fatou juge "falsifiés, forgés ou obtenus par corruption"...sont des preuves que la défense avait déjà présentées et qui ont fait l´objet de débats entre Bemba, les juges et le procureur.
En principe, la CPI pouvait tout simplement rejeter ces documents..et les arrestations ne se justifieraient donc pas. 

 Si le procureur possédait des preuves fiables, elle pouvait attendre le jour du jugement pour démontrer la fausseté de ces preuves et alourdir la peine de Bemba et pourquoi pas sanctionner aussi sa défense en même temps.

Kilolo affirme qu´il allait clôturer sa défense avec des preuves "techniques" qui démontrent que les communications entre les troupes de Bemba et les responsables militaires de Patasse..y compris l´expertise technique..démontrent une fois de plus que Bemba ne pouvait pas donner des ordres ou "contrôler" ses hommes en RCA.

Kilolo, "citoyen Belge" et avocat
Pourquoi faire "arrêter" un avocat qui est presque chaque jour dans les bâtiments de la CPI où se trouve son principal lieu de travail?  Franchement le procureur Fatou vient de perdre la face dans cette histoire. Heureusement que Kilolo a souhaité revenir rapidement á La Haye pour achever son travail, autrement, étant citoyen "Belge", il pouvait influencer son pays pour refuser de se faire transférer à la CPI tout simplement quand la cause de l´accusation ne semble pas reposer sur des solides preuves.




Même ce "juge" souligne que l´Ipad saisi contient des documents liés aux fonctions d´avocat..et ne peuvent pas constituer une preuve.

Espionner un avocat dans le cadre de son travail est une violation de droit, sauf dans l'affaire Bemba. 








Le cas F Babala

Même quand le juge de la CPI affirme que l´arrestation de Babala à Kinhasa n´est pas de la juridiction de la CPI, un vice de procédure peut poser les bases des circonstances atténuantes en faveur de F Babala.
Le conseil de Fidèle Babala rétorque au juge: '' Certes, le Statut de Rome a préséance sur les lois des pays membres. Mais par sur la Constitution. Or, la Constitution congolaise encadre les heures et interdit toute arrestation en dehors de ce cadre. Fidèle Babala a été kidnappé à 2 heures du matin.



Un principe de droit interdit expressément que la "loi ne soit violée quand on applique la loi". Une arrestation basée sur une violation de la Constitution de la RDC ne peut que ternir l´image de la CPI qui sera accusée d´encourager les violations des droits des accusés et les pratiques terroristes semblables à celles appliquées aux USA à Guantánamo.


Comment concilier le principe d´innocence et une arrestation musclée ( plus de 20 policiers, dans sa résidence, à 2 heures du matin, terrorisant femme et enfants ) où le suspect parlementaire de son état ne pouvant ni user de la violence ou tenter fuir. Et pour l'humilier davantage, la télévision nationale (publique) passe en boucle les images de son arrestation, en petite tenue, menotté, conduit dans l'avion. 


L´attitude du juge ne semble pas s´accorder avec l´objectif de cette nouvelle plainte. Quand ce juge dit ouvertement qu´il faut séparer les deux affaires et parle du "time", "speed"... c'est sans aucun doute qu´il est conscient que ce long procès de Bemba pendant 5 ans est une violation des droits de l´Homme et la "balance" doit-être maintenue, dixit ce juge.





RDC : JB M'Piana au Zénith de Paris, un concert sous haute tension



RDC : JB M'Piana au Zénith de Paris, un concert sous haute tension

Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Polémique | RDC : JB M'Piana au Zénith de Paris, un concert sous haute tension | 

Affiche du concert de JB M'piana au Zénith de Paris.











Affiche du concert de JB M'piana au Zénith de Paris. © DR


Des groupes d'opposants congolais de la diaspora, qui se font appeler les "combattants", interdisent depuis 2009 tout spectacle d'artistes de la RDC en Europe. Une "sanction" politique que brave JB M'Piana en programmant son concert le 21 décembre au Zénith de Paris. L'événement enflamme les réseaux sociaux.
C'est l'effervescence dans le milieu des Congolais de la diaspora. Depuis l'annonce du concert de l'artiste musicien de la RDC JB M'Piana dans la salle de Zénith de Paris, programmé pour le 21 décembre, l'agitation est à son comble. D'un côté, les "combattants", ces opposants radicaux anti-Kabila, investissent les réseaux sociaux pour annoncer qu'ils empêcheront par tous les moyens la tenue du spectacle, et de l'autre, des groupes de fans qui appellent au "retour de la musique congolaise" à Paris
.
Depuis bientôt quatre ans, les "combattants" se sont arrogé le droit d'interdire tout concert des musiciens congolais en Europe, aux États-Unis, voire en Afrique du Sud. Ils les accusent d'être des "collabo" du pouvoir en place à Kinshasa. "Nous reprochons notamment à JB M'Piana comme aux autres artistes de la RDC d'avoir chanté pour Joseph Kabila" lors de la dernière présidentielle" en 2011, explique Anderson, qui a lancé un site internet dédié au "combat".

La chanson de JB M'piana pour Joseph Kabila lors de la campagne électorale de 2011.


Très hostiles à Joseph Kabila, les "combattants" soupçonnent déjà le président congolais d'avoir "financé" le concert de JB M'Piana au Zénith de Paris. Même s'ils ne présentent aucune preuve de leurs allégations. "Nous sommes prêts à tout pour empêcher le retour de ces distractions au moment où notre pays est encore occupé, des morts se comptent par millions, des femmes continuent à être violées par des groupes armés", argumente Anderson. Et sur Youtube, ses "compagnons de lutte" annoncent déjà la couleur. Les menaces, les appels à la violence se multiplient


Mobilisation et réservations des places d'autocars des combattants de Belgique pour le concert ya JB Mpiana http://sk.mu/a2ByUxmJQOXt 
Appel à l'apaisement
Claude Alain, producteur du concert, prend au sérieux ces " intimidations", mais assure que des "dispositions sécuritaires exceptionnelles" ont été prises pour garantir la sécurité de spectateurs. "Début novembre, nous avons eu une réunion avec la préfecture de police et la Mairie de 19e arrondissement autour de la question", confie-t-il, soulignant que "de la gare du Nord au lieu du spectacle, la sécurité sera assurée".
Il s'agit d'un concert humanitaire dont les bénéfices seront versés aux associations congolaises qui s'occupent des personnes vulnérables.
Roger Ngandu, manager de Wenge Musica Bcbg
Du côté de JB M'Piana, on multiplie des gestes d'apaisement pour tenter de calmer les esprits. L'artiste est passé début octobre à Paris pour demander "pardon" aux "combattants". "Il est temps que cette sanction, qui n'a que trop duré, cesse. Nos frères 'combattants' ne doivent plus continuer ainsi à étouffer la musique congolaise", lâche Roger Ngandu, le manager de l'artiste. Et d'ajouter : "D'autant plus que JB M'Piana a promis de ne plus chanter pour les politiciens". Pour prouver sa bonne foi, "l'artiste ne touchera pas de cachet pour le spectacle du 21 décembre", soutient Roger Ngandu. "Il s'agit d'un concert humanitaire dont les bénéfices seront versés aux associations congolaises qui s'occupent des personnes vulnérables à Kinshasa et à celles qui prennent en charge des victimes des violences sexuelles dans le Kivu", détaille Roger Ngandu.
En espérant que le message sera entendu, les musiciens poursuivent leurs séances de répétition à Kalina, dans la commune de La Gombe, au centre-ville de Kinshasa. "JB M'Piana et son orchestre Wenge musica travaillent, du lundi à dimanche, pour pouvoir présenter un spectacle époustouflant aux mélomanes qui répondront présents au Zénith", commente William dit Bcbg, le chargé de communication du groupe.
Avec l'appui financier de sponsors, notamment une société brassicole locale, le spectacle sera diffusé en direct sur la télévision nationale congolaise. Une façon de fêter le retour de la musique congolaise sur la scène parisienne. Même si, sur place, au Zénith, l'affluence risque de ne pas être au rendez-vous. "Tout ce climat de tensions autour du concert aura réussi à terroriser le public. Beaucoup de parents déconseilleront sans doute à leurs enfants de s'y rendre", analyse Roger Musandji du site Œil d'Afrique, qui suit de près l'évolution de la situation.
"Même devant 100 personnes, le concert aura lieu, martèle-t-on néanmoins du côté de Wenge musica Bcbg. Ne plus jouer en Europe constitue un manque à gagner énorme pour les artistes musiciens congolais". De fait, aucune star congolaise ne s'est produite à Paris depuis le dernier concert de Fally Ipupa dans la même salle du Zénith, qui avait été très fortement perturbé par les combattants. C'était en 2011...


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Vers l’annulation d’un concert de JB M’Piana à Paris


VERS L'ANNULATION D'UN CONCERT DE JB MPIANA À PARIS.


Un collectif demande à la justice française l’annulation du concert de JB M’Piana prévu le 21 décembre au Zénith de Paris. Ces Congolais craignent des violences entre « combattants » radicaux anti-Kabila et les spectateurs de JB M’Piana, réputé proche du régime de Kinshasa.

JB Mpiana
L’affiche de JB Mpiana pour son concert du 21 décembre au Zénith de Paris

Le concert de l’une des stars congolaises de la musique, JB M’Piana, aura-t-il lieu au Zénith de Paris le 21 décembre prochain ? Le Collectif Convergence pour l’Emergence du Congo a déposé une assignation en annulation du concert devant la justice au Tribunal de Grande Instance de Paris (TGI). Jean-Louis Tshimbalanga, à la tête du collectif, redoute les violences avec les groupes radicaux de la diaspora congolaise. Depuis la réélection contestée de Joseph Kabila en novembre 2011, des groupes d’opposants, appelés « bana congo » ou « combattants-patriotes » mènent des actions, souvent violentes, contre les proches du régime congolais.

Ces opposants ont déjà fait annuler des concerts de Werrason et Papa Wemba en février 2011, accusés tous les deux de « rouler pour Kabila ». Le 5 mars 201, lors du passage de Werrason à Bruxelles, ces mêmes opposants ont également fait annuler son concert en Belgique. A cela, il faut ajouter des agressions contre des hauts dignitaires du régime en transit à Paris. Le général Didier Etumba ou l’actuel président du Sénat, Léon Kengo ont été violemment agressés Gare du Nord en 2011 et 2012.

JB M’Piana, star de la musique congolaise, qui doit se produire le 21 décembre au Zénith, est également dans le collimateur des « combattants » parisiens. Sur internet et les réseaux sociaux, les deux camps se sont « déclarés la guerre ». En 2011, en pleine campagne électorale, le chanteur s’était clairement déclaré pour Joseph Kabila. JB M’Piana avait même dédié une de ses chansons au « candidat numéro 3″ : « Vanda na kiti na yo ».

Pour le Collectif Convergence pour l’Emergence du Congo, le concert de JB M’Piana risque de servir de « défouloir » et d’entraîner de graves débordements. Une présentation du concert du Zénith dans une salle parisienne a dégénéré et fait trois victimes, dont une dans le coma, selon Jean-Louis Tshimbalanga. Le Collectif ne veut surtout pas que la diaspora congolaise soit systématiquement associée à des actes violents et demande l’aide de la justice. Contactés par le Collectif, le maire du 19ème arrondissement de Paris, François Dagnaud, et le Commissariat de Police, « disent ne pas être compétents » alors que la Préfecture de Police de Paris « n’a pas réagi ». Jean-Louis Tshimbalanga s’en remet donc aux mains de la justice qui donnera sa réponse le 9 décembre à 16 heures au Tribunal de Grande Instance de Paris.

Christophe RIGAUD – Afrikarabia