Les congolais de Montréal ont organisé une grande manifestation de colère contre le hold up électoral organisé par Ngoy Mulunda et Joseph Kabila en République démocratique du Congo, au lendemain du cirque organisé par les deux compères sous les yeux passifs des ambassadeurs occidentaux.
Nous reviendrons plus tard dans ce cirque car pour le moment, nous ne parlerons que de la manifestation de Montréal.
La colonie congolaise a pris au dépourvu la police municipale de Montréal on ne leur indiquant pas clairement l'itinéraire et c'est avec surprise qu'elle apprendra qu'un groupe de manifestants se trouvait au pied du pont Jacques Cartier, l'un des plus importants pont du Canada de par son trafic routier.
C'est avec gyrophare et sirène allumés que les policiers s'empressaient d'atteindre le pont, avant qu'il n'y ait de fâcheux affrontements avec les automobilistes qui emprunte cette importante voie.
Une fois les policiers installés, après avoir bloqué toutes les voies menant vers le pont, la manifestation s'ébranla en direction de la rive sud (Longueuil) avec des chansons patriotiques condamnant Ngoy Mulunda, Joseph Kabila et tous les sbires du PPRD/MP.
Il est bon de noter que la manifestation n'avait pas pour but de faire venir Tshisekedi au pouvoir, bien au contraire, les manifestants ne se réclament ni de Tshisekedi, ni de l'UDPS. Ce sont des congolais qui ne demandent que le respect des urnes. Ça aurait pu être pour n'importe qui d'autre. Néanmoins, Étienne Tshisekedi incarne cette lutte, cette démocratie dont les congolais voudraient instaurer dans leur pays.
Sur le chemin du retour, les manifestants se sont décidés de s'y rendre au consulat américain. Surprise, un comité d’accueil les attendait: des policiers bien déterminés à ne pas les laisser entrer.
Des manifestants congolais devant le consulat américain.
La manifestation s'est achevée tard dans la soirée sans incidents notables, surtout sans blessés ni morts contrairement à toutes les manifestations "pacifiques" en RDC qui se terminent par un bain de sang. Comment des policiers congolais, des militaires congolais, peuvent-ils tirer sur la population congolaise dans le but de tuer.