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SACREBOPOL

lundi 5 septembre 2011

Répression des manifestations, le coup de gueule de la VSV



A la suite de la répression jeudi 1er septembre dernier de la marche pacifique organisée par l’UDPS appuyée par des partis de l’opposition, ainsi des scènes similaires ayant occasionné des blessés à l’intérieur du pays, la Voix des sans voix pour les droits de l’homme reprend à son compte les revendications de l’opposition et exige de la CENI d’accéder aux exigences légitimes des partis de l’opposition politique. Notamment, l’accès direct des experts de l’opposition au serveur central de la CENI, la publication de la cartographie et de la liste complète des bureaux de vote par province et par circonscription pour l’ensemble du pays. Dans un communiqué publié dimanche 4 septembre 2011, l’organisation dit condamner tous ces actes de violence d’où qu’ils viennent en exigeant la libération immédiate et sans condition de tous les militants des partis politiques de l’opposition en détention et l’indemnisation des victimes de cette répression policière.
C’est véritable compte- rendu des événements tels qu’ils se sont déroulés jeudi 1er septembre 2011 que la Voix des sans voix pour les droits de l’homme donne dans son communiqué. D’abord à Kinshasa où, selon l’organisation, la marche pacifique de l’UDPS appuyée par des partis de l’opposition aurait été stoppée et dispersée à coup de grenades lacrymogènes, de matraques, des tirs d’armes par des unités de la police appuyées par des sportifs pomba de la ligue des jeunes du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie -PPRD. La Voix des sans voix affirme qu’à cette occasion, des appareils téléphoniques, de l’argent et autres effets personnels des manifestants ont été ravis par des policiers, tandis que plusieurs journalistes qui couvraient la manifestation ont été molestés, bastonnés et leurs matériels arrachés, détruits ou emportés. La VSV cite des noms. Le cas des cameramen Zumbu Diakana et Bienvenue Kabamba respectivement employés à Canal Km télévision -CK- et Canal numérique télévision CNTV- dont les caméras et les effets personnels ont été emportés. La Voix des sans voix fait savoir ensuite que les mêmes scènes de répression brutale de la marche pacifique se seraient déroulées à l‘intérieur du pays. Notamment au Nord-Kivu à Goma, au Kasaï oriental à Mbuji-Mayi et Mwene Ditu, ainsi qu’au Kasaï occidental à Tshikapa … sur ordre des autorités provinciales. Le bilan, selon cette organisation, est de plusieurs dizaines de personnes blessées, interpellées, par la police dans les villes où la manifestation a été organisée. Pour la VSV, certaines unités de la police, des Forces armées -FARDC-, voire les agents de services de sécurité, auraient été instrumentalisés par la famille politique du chef de l’Etat qui aurait même recruté des RD-Congolais pratiquant des arts martiaux pour le compte du PPRD. Ce qui serait l même cas pour les provinces, pense la VSV. «De même, la nomination de certains gouverneurs de provinces, sensés être au milieu du village en qualité des présidents fédéraux du PPRD ou de la Majorité présidentielle -MP- serait dictée par une certaine volonté politique visant à empêcher les opposants politiques d’exprimer leurs opinions, d’organiser des manifestations publiques, et ce, en violation de la constitution de la RDCongo garantissant la liberté de manifestations publiques», souligne la VSV. Non seulement la Voix des sans voix pour les droits de l’homme dit condamner ce qu’elle considère comme actes de vandalisme, mais elle exige la libération immédiate et sans condition de tous les militants des partis politiques de l’opposition et l’indemnisation de toutes les victimes de la répression policière pour les préjudices subis. Pour elle, il est souhaitable que la police nationale, les forces armées et les services de sécurité soient dépolitisés. Mais surtout, que l’organisation par la CENI, des élections transparentes, libres et démocratiques en accédant positivement aux exigences légitimes des partis politiques de l’opposition.





La Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme (VSV) dénonce fermement la répression violente à Kinshasa/ Gombe de la marche pacifique organisée, jeudi 01 septembre 2011, par l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) appuyée par des partis politiques de l’opposition pour déposer un mémorandum à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) reprenant des revendications portant exigence de la transparence du processus électoral. Il s’agit notamment de “l’accès direct des experts de l’opposition au serveur central de la CENI, la publication de la cartographie et de la liste complète des bureaux de vote par province et par circonscription électorale pour l’ensemble du pays “.
Déjà très tôt matin, tout le périmètre du bureau de la C.ENI sur le boulevard du 30 juin à Kinshasa/Gombe était cerné par des unités spéciales antiémeutes de la Police Nationale Congolaise (PNC) munis de armes à feu et des gaz lacrymogènes.
Vers 13h45, sous commandement du colonel Célestin Kanyama, commandant PNC/District de Lukunga, des unités de la police “ appuyées “par des sportifs “ Pomba” de la Ligue des jeunes du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) stoppent et dispersent par des jets des grenades lacrymogènes, des coups de matraques et des tirs d’armes les manifestants au croisement des avenues Kasa-Vubu et commerce d’une part et Huileries et Tombalbaye d’autre part.
A cette occasion, des appareils téléphoniques, argent et autres effets personnels des manifestants sont ravis par des policiers. Plusieurs journalistes qui couvraient la marche pacifique sont molestés, bastonnés et leurs matériels de travail arrachés, détruits ou emportés.
Tel est le cas de messieurs Zumbu Diakanda et Bienvenue Kabamba respectivement cameraman à Canal Km Télévision (CKTV) et Canal Numérique Télévision (CNTV) dont les cameras ont été arrachés et les effets personnels emportés.
Selon les informations parvenues à la VSV, les mêmes scènes de répression brutale de la marche pacifique se seraient déroulées dans d’autres provinces de la RD Congo notamment Nord-Kivu (Goma), Kasaï Oriental (Mbuji-Mayi et Mwene Ditu), Kasaï Occidental (Tshikapa) sur ordre des autorités provinciales.
Le bilan de la répression fait état de plusieurs dizaines de personnes blessées, interpellées,... par des policiers dans les villes où la manifestation a été organisée.
Tout compte fait, la récurrence des répressions des manifestations pacifiques ne favorise ni n’encourage la tenue des élections voulues libres, crédibles et apaisées.
Aussi, la VSV condamne- t-elle l’instrumentalisation de unités de la PNC, des forces armées de la RD Congo (FARDC) et des agents des services de sécurité par la famille politique du chef de l’Etat, monsieur Joseph Kabila ainsi que le recrutement des Congolais pratiquants des arts martiaux pour le compte du PPRD en vue de s’attaquer aux autres Congolais en pleine manifestation pacifique.
De même, la nomination de certains gouverneurs de provinces, sensés être au milieu du village, en qualité des présidents inter fédéraux du PPRD ou de la Majorité présidentielle (MP) serait dictée par une certaine volonté politique visant à empêcher les opposants politiques d’”exprimer leurs opinions, d’organiser des manifestations publiques, et ce, en violation de la constitution de la RD Congo qui garantit la liberté de manifestations publiques.
Tout en condamnant les actes de vandalisme d’où qu’ils viennent, la VSV exige :
- La libération immédiate et sans condition de tous les militants des partis politiques de l’opposition en détention et l’indemnisation de toutes les victimes de la répression policière pour les préjudices subis;
- L’ouverture d’une enquête indépendante afin de traduire en justice les auteurs et commanditaires de la répression de la marche pacifique de l’UDPS et autres partis de l’opposition ;
- La dépolitisation effective de la police Nationale Congolaise et des Forces Armées de la RD Congo (FARDC), des forces de sécurités...
- L’organisation par la CENI des élections transparentes, libres et démocratiques en accédant positivement aux exigences légitimes des partis politiques de l’opposition politique.
Fait à Kinshasa, le 04 septembre 2011
La Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme (VSV)

Tshisekedi et Kamerhe convoqués aux Usa !




Une prospective politique à toute épreuve dont les conclusions préliminaires viennent d’être agréées par les hautes instances internationales en la matière, indique que l’opposant historique congolais, Etienne Tshisekedi wa Mulumba est à deux doigts de la magistrature suprême de son pays !
Mais les recherches faites à ce sujet relativisent en indiquant notamment que cet accès au pouvoir d’Etat du Lider Maximo de l’Udps reste à être confirmé par la capacité de ce dernier de fédérer toutes les forces politiques et sociales acquises au changement autour de sa personne. ‘‘

Une prospective politique à toute épreuve dont les conclusions préliminaires viennent d’être agréées par les hautes instances internationales en la matière, indique que l’opposant historique congolais, Etienne Tshisekedi wa Mulumba est à doigts de la magistrature suprême de son pays !
Mais les recherches faites à ce sujet relativisent en indiquant notamment que cet accès au pouvoir d’Etat du Lider Maximo de l’Udps reste à être confirmé par la capacité de ce dernier de fédérer toutes les forces politiques et sociales acquises au changement autour de sa personne.

En clair, il s’agit de ne pas s’aliéner l’appui combien nécessaire de partis et organisations socio-politiques de l’opposition ayant pignon sur rue, qui se présentent sous la dénomination de «Groupe de Sultani » !
D’après des sources proches de chancelleries diplomatiques représentant les grandes puissances occidentale en Rdc, l’option consistant à porter le vétéran Etienne Tshisekedi aux commandes de ce pays en faisant parler les urnes le 28 novembre prochain est déjà levée.
Néanmoins, d’après les analyses faites par les analystes chevronnés, le Sphinx de Limeté a intérêt à faire rapidement ménage avec les partis et organisations sociopolitiques qui drainent les masses et non avec des opportunistes qui veulent se servir de Tshisekedi comme tremplin pour leur réélection à la députation. Car, beaucoup ont perdu toute crédibilité auprès des populations qui ne jurent que par le changement d’hommes et de mentalité dans les institutions. La précipitation avec laquelle ces gens ont désigné le président national de l’UDPS comme candidat unique de l’opposition à la présidentielle de novembre prochain, atteste combien ils ne veulent pas de l’unité afin de privilégier leurs propres intérêts.
Et pour tant l’opposition gagnerait en unissant leur force comme ne cesse de le clamer e président de l’UNC Vital Kamerhe ainsi que d’autres ténors de l’opposition qui estiment qu’unis ils battraient à plate couture le candidat de la majorité qui trame derrière lui un bilan mitigé. Ceci, nonobstant son fameux programme de cinq chantiers qualifié d’irréaliste alors que l’arrière-pays a grandement besoin des routes de desserte agricole pour son développement, attend-on parler dans les milieux de l’opposition.L’erreur de groupe de Fatima est de croire que Tshisekedi peut se passer de grosses pointures de l’opposition pour venir à bout de Kabila. Les sondages nous prouvent pourtant qu’en se joignant aux forces offensives de Vital Kamerhe et de Jean- Pierre Bemba qui contrôlent littéralement l’Est et ‘Ouest du pays, Tshisekedi éviterait de connaître une chute libre en s’engageant en solitaire dans la bataille face à un Joseph Kabila qui a plus d’un tour dans sa manche.
Aussi vraie que l’union fait la force, le vieil opposant se doit, de faire montre d’humilité plutôt que de s’afficher comme seul maître à bord au sein de l’opposition qui porte la lourde responsabilité de concrétiser les aspirations de Congolais qui veulent en finir avec un régime qui ne sait pas prendre soin de ses administrés. Etant donné que la nuit porte conseil, nous espérons que les opposants les plus en vue finiront par accorder leurs violons en dépit du fait que certains se sont résolu à déposer leur candidature à la CENI sans qu’il y ait au préalable un consensus entre le groupe de Fatima et celui de Sultani.
Tout en pensant aux bons moments à venir, il y a lieu d’insister sur le fait qu’au cours de leur prochain séjour à l’étranger prévu sauf changement de dernière minute, le 10 du mois en cours, les têtes d’affiche de l’opposition, à savoir, Tshisekedi et Kamerhe trouveront en face d’eux des interlocuteurs susceptibles de les convaincre à regarder dans la même direction pour l’intérêt général du pays !
Comment le vieil homme pourrait-il réagir devant une telle éventualité?

Etienne Tshisekedi infiltré ?
Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que des informations faisant état d’infiltration du pré-carré de Tshisekedi par la racaille circulent à profusion dans les milieux de la capitale voire dans les chancelleries des pays traditionnellement taxés de bailleurs de fonds.
Ces infiltrés apprend-on, sont ceux là qui s’étaient investis de barrer la route à Tshisekedi au moment où il était donné favori pour représenter l’opposition politique lors du partage du pouvoir au temps fort du dialogue intercongolais qui s’est déroulé en Afrique du sud en 2002-2003. Ces machinations sommes toutes machiavéliques, n’échappent pas aux proches de l’homme fort de l’Udps qui trouvent étrange le volte face des ennemis d’hier subitement devenus Tshisekedistes. Par devoir de mémoire, rappelons que la même racaille avait opté en son temps pour Z’Ahidi Ngoma bombardé Vice-président de la Réplique contre la volonté d’un grand nombre qui souhaitait voir Tshisekedi occupé ce poste. Ce n’est donc pas à tort que l’entourage de Ya Tshitshi émette des inquiétudes face à l’appropriation de son leader par un groupe d’individus à la moralité douteuse qui espèrent obtenir la rémission de leurs péchés en faisant l’apologie de Tshitshi. La question à se poser est celle de savoir si ce dernier ne fait plus attention à ces détails relevés par maints observateurs qui, en chat échaudé, ne cessent de tirer sur la sonnette d’alarme. Qui a bu boira, dit-on.
A ce jour le combat mortel dirigé contre l’opposant historique par ses mêmes, pourfendeurs d’hier a changé de méthode. Il s’agit de tout entreprendre pour l’empêcher de se rapprocher de l’UNC et du MLC !
La balle est dans le camp du Lider Maximo qui certainement, sait séparer l’ivraie du bon grain pour qu’il arrive enfin, à concrétiser sa longue lutte.

 Jeff Saïle