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SACREBOPOL

dimanche 19 février 2012

Kinshasa : Des meurtres et des enlèvements non-élucidés.



Une vue de la capitale congolaise. Photo d’archives.


Depuis plusieurs mois, plusieurs meurtres et enlèvements ont eu lieu à Kinshasa. Imputés, à tort ou à raison, à des policiers dépendant de l’actuel gouverneur de la capitale, ces actes criminels n’ont jamais été élucidés. Les dossiers ont été classés sans la moindre enquête. Sans doute que les auteurs sont au-dessus des lois. Voici quelques cas.

Kinshasa. Correspondance particulière.

Julien Liomba Gbandungu, activiste d’un mouvement de jeunesse, est lâchement abattu le mardi 14 février 2012 à son domicile à Masina, quartier Pétro-Congo. Dans la nuit du 13 au 14 février, des jeeps de la police nationale appartenant à la Ville de Kinshasa ont été repérées devant son domicile. Des voisins assurent que des coups de feu ont été tirés. «Julien» est mort sur le coup. Grièvement blessée, son épouse est décédée aux alentours de 9heures, ce même mardi. Faute de soins appropriés.

C’est depuis le mois de juillet 2010 que Liomba et d’autres représentants des organisations non gouvernementales de jeunesse et de formation professionnelle se trouvaient dans le collimateur des services de la police et de l’ANR. Il leur est reproché des propos tenus, le 24 juin 2010, lors d’une intervention à une radio communautaire à vocation chrétienne. Ils avaient, à cette occasion, dénoncé la «mauvaise gouvernance» qui a élu domicile au niveau de l’administration de la capitale au détriment de plusieurs projets bénéfiques pour la jeunesse kinoise. Un des collaborateurs du gouverneur, alors en charge de la Jeunesse, Sassa, avait participé à cette émission. Ce dernier n’avait nullement contredit les responsables des jeunes. Il avait au contraire appuyé les points de vue exprimés.

Au moment où ces lignes sont écrites, le nommé Sassa est, depuis lors, «porté disparu». Il en est de même de plusieurs participants à cette émission. Trois d’entre eux sont «officiellement» morts. Outre Liomba, il y a Alain Tshovo Tshikez. Le corps de celui-ci a été retrouvé un soir criblé des balles dans son bureau à l’YMCA, quartier Matonge, dans la commune de Kalamu. Et ce, le "passage" des policiers non identifiés au mois de juillet dernier. Jean-Claude Makambo Ethambe a été abattu, dans la nuit du dimanche 8 janvier, au moment où il rentrait chez lui.

Ces cas patents d’homicide n’ont guère ému les autorités judiciaires. A preuve, aucune information judiciaire n’a été diligentée à ce jour. D’autres responsables des jeunes ont été victimes d’enlèvement. C’est le cas de Lucien Ekanga et d’André Ngalamulume, respectivement coordonnateur du Mérite National de la Jeunesse et président de la «Jeunesse kinoise en mission».

Les familles des personnes enlevées sont sans nouvelles de leurs proches, disparus dans la période comprise entre août 2010 et avril 2011.


Laurent Tshimanga 
© Congoindépendant 2003-2012

RDCongo: L'échec d'un régime aux abois


Brutalité policière après la marche du 16
Ça ne va pas au Congo. La semaine qui s'achève a été riche en rebondissements. Les évènements malheureux se succèdent les uns après les autres. La marche des chrétiens du 16 février dernier a été réprimée à coups de matraques et du gaz lacrymogène, violant la liberté d'expression reconnue par la constitution. Le régime a choisi désormais de se maintenir au pouvoir par défi.

La rentrée parlementaire du régime de Kabila, programmée à la même date, a été marquée par le boycott des élus de l'opposition, les vrais qui n'ont souffert de tricheries, ni de fraudes. Ils ont refusé de siéger aux côtés des tricheurs et des fraudeurs de la majorité présidentielle.
Transfert de Cishambo en Afrique du sud
L'autre évènement était le transfert des blessés du crash de Kavumu du 13 février en Afrique du Sud. Là aussi, on remarquera l'échec de la politique du pouvoir. Nous avons reçu une photo de Cishambo sur une civière avec une couverture de Versace, signe de richesse insolente, transporté par des ambulanciers de l'Afrique du Sud. Quelle honte pour le Congo avec toutes ses richesses, mais sans hôpitaux pour soigner ses enfants. Cette photo de Cishambo sur une civière en route pour des hôpitaux sud africains est tout simplement une honte pour la classe dirigeante. Notre Congo mérite mieux que ça.

Beaucoup d'encres et de salives ont coulé sur ce crash, mais personne n'a parlé de deux villageois qui ont été surpris, dans leur champs, par la mort dans ce crash. Katumba Mwanke a été élevé au rang de "héros national" et enterré avec des honneurs tandis qu'eux ont été enterrés dans l'anonymat. Il se pourrait que rien ne soit entrepris par le gouvernement pour alléger les souffrances de leurs proches. C'est la raison pour laquelle les Congolais tant de l'extérieur que de l' intérieur devront se soulever pour chasser cette classe de voyous du pouvoir. Si non le Congo risque de disparaître sur la carte de l'Afrique.
Lumbamba kanyiki

chape de plomb sur Kinshasa


Mis en ligne le 17/02/2012
Marie-France Cros
Ils s’étaient regroupés tôt, jeudi matin, derrière leurs prêtres, abbés et religieuses, en des cortèges conduits par des soutanes blanches et brandissant des images saintes. La Marche des chrétiens, annoncée depuis le 7 janvier, entendait"réclamer la légitimité et la légalité du pouvoir au Congo" après les élections présidentielle et législative frauduleuses du 28 novembre. La police - par des gaz lacrymogènes et des arrestations -, parfois précédée de voyous munis d’armes blanches qui ont terrorisé et frappé les fidèles, a empêché la marche.
La protestation a bien été étouffée, mais pas l’indignation ni le rejet - même si les pays "amis du Congo" font semblant de croire que leur exhortation à organiser de manière crédible les élections provinciales (déjà remises sine die) et locales sera mieux entendue que celle à procéder dans la transparence au dépouillement des bulletins au scrutin législatif, qualifié de "honte" par l’Eglise.
Le régime Kabila, profondément déstabilisé par son absence de crédibilité électorale et par la mort de son homme fort, Augustin Katumba, dimanche dernier, ne s’appuie plus, aujourd’hui, que sur la force. S’il avait mis autant de moyens et d’efforts à soulager la profonde misère des Congolais (76 % d’entre eux sont sous-nourris) qu’il en a placés dans la constitution de son appareil policier, Joseph Kabila n’aurait pas eu besoin de recourir à la fraude pour se maintenir au pouvoir. Que devra-t-il faire, dorénavant, pour y rester ?




La marche des chrétiens étouffée

Marie-France Cros
Mis en ligne le 17/02/2012
Lacrymogènes, violence et déploiement policier ont eu raison des manifestants.
Chape de plomb, jeudi, sur Kinshasa, où un impressionnant déploiement policier, parfois violent, a étouffé la Marche des chrétiens qui avait été annoncée pour ce 20e anniversaire de celle qui, sous Mobutu, avait obtenu, dans le sang, le retour au processus de démocratisation qu’il tentait d’arrêter.
Comme celle d’il y a 20 ans, la marche annoncée depuis le 7 janvier pour ce jeudi avait été interdite. Mercredi, en effet, le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta, a indiqué au cardinal Monsengwo que la protestation contre les résultats officiels des élections présidentielle et législative du 28 novembre - jugés par l’Eglise (qui disposait de 30 000 observateurs électoraux) "conformes ni à la vérité ni à la justice" - était interdite parce que la notification avait été déposée tardivement et que "l’itinéraire à suivre n’était pas indiqué".
L’article 26 de la Constitution de 2006 dit que "la liberté de manifestation est garantie. Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air impose aux organisateurs d’informer par écrit l’autorité administrative compétente". Le texte dit bien "informer" et non "demander l’autorisation ".
Depuis mercredi matin, en outre, les autorités avaient coupé le signal de RTCE (Radio Télévision catholique Elikya), ainsi que deux émetteurs d’opposition, Canal Kin et CCTV. L’association de défense des droits de l’homme Asadho y voit une "violation de l’article 24 de la Constitution ", qui consacre la liberté de la presse.
L’Eglise a maintenu la marche, qui devait avoir lieu "sans signes politiques", mais avec "des rameaux, des chapelets, des croix, des Bibles " . Et c’est ainsi que les cortèges se sont formés dans différentes paroisses, tôt le matin. Mais les fidèles ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes et, parfois, de violences..
Dans certaines paroisses, des "kulunas" (voyous) avaient été recrutés pour tabasser les fidèles ; un collectif regroupant 11 organisations des droits de l’homme parmi les plus connues cite notamment le cas de St-Raphaël, à Limete, où "le judoka Munshi, alias Chaleur [...] de la Ligue des Jeunes du PPRD, le parti présidentiel, à la tête d’un groupe de jeunes armés de machettes, menaçait d’entrer dans l’enceinte pour s’attaquer aux chrétiens". Selon une de nos sources, des "kulunas" ont également envahi la parcelle de Saint-Augustin de Lemba munis d’armes blanches ; la police a ensuite empêché les chrétiens d’en sortir "pour leur sécurité".

Une centaine de policiers et des auto-pompes étaient regroupés autour du point de ralliement de la marche, l’église St-Joseph de Matonge. Selon ce collectif, des femmes y ont été frappées ; une de nos sources ajoute que les violents étaient des voyous que des femmes ont alors maudit par "masoko" (montrer ses fesses nues, ce qui est considéré comme très humiliant pour le maudit). En plusieurs paroisses, des fidèles, des abbés et des religieuses ont été arrêtés et certains frappés.








La police a fait une impressionnante démonstration de force en équipement anti-émeute sur les boulevards et dans quelques quartiers, nous rapporte-t-on encore. A certains carrefours, une trentaine de policiers montaient la garde, tandis que le stade était encerclé par les forces de l’ordre.
Limete, quartier de Tshisekedi, faisait l’objet d’une concentration policière - mais c’est le cas depuis que l’opposant a revendiqué la victoire à la présidentielle et est en résidence surveillée. Son parti, l’UDPS, signale l’arrestation, jeudi, de son secrétaire général adjoint, Raymond Kahungu. Le 7 février dernier, son secrétaire général, Jacquemain Shabani, avait été arrêté à l’aéroport puis"torturé ". Il a dû être hospitalisé, selon son parti.
Les 42 parlementaires de l’UDPS dont l’élection a été reconnue par la Commission électorale - accusée de fraudes massives et dont la démission du bureau était une des revendications de la Marche des chrétiens - ont boycotté, jeudi, l’installation de l’Assemblée nationale.

Et si la CI se culpabilisait ...

On dirait que la CI commence à se culpabiliser, ne fût-ce verbalement, de son laisser-faire
devant les violations graves de la dictature en place !



L'UE et la Monusco ont enfin levé la voix devant le muselement violent de la liberté 
d'expression et de manifestation à l'occasion de la répression policière illégale
des marcheurs du 16 février !


Jusqu'où vont-elles aller ? Attendons voir !!! 


° http://lepotentiel.com//afficher_article.php?id_article=120533&id_edition=10048
° http://www.lalibre.be/actu/international/article/720787/la-monusco-preoccupee-par-la-repression-de-la-marche-des-chretiens.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20120218-rdc-monusco-preoccupee-atteintes-libertes-le-pays
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=184940&Actualiteit=selected

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=184922&Actualiteit=selected
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=184921&Actualiteit=selected

"(...)Le Centre Carter déplore la répression des manifestants lors de la marche pacifique des chrétiens (16.02.12) (...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=184946&Actualiteit=selected

"(...)Luc Hallade
Ambassadeur de France en RDC

"Quand il s'agit de respecter la liberté d'expression, de manifestation de la population congolaise, cela nous paraît important de s'y intéresser . Nous sommes partenaires, et des amis et quand on est des amis et des partenaires, on doit pouvoir se dire, y compris des choses qui quelquefois froissent éventuellement, mais contribuent à ce que le pays avance aussi dans la bonne direction." (...)"
° http://www.rfi.fr/afrique/20120219-rdc


La RDC accuse l’UE d’ingérence



La RDC accuse l’UE d’ingérence

Joseph Kabila, président de la RDC — © DR.


(AfriSCOOP) — Le gouvernement de la République démocratique du Congo a accusé vendredi l’Union européenne (UE) de s’ingérer dans les affaires intérieures de la RDC après que la délégation de l’UE en RDC eut fait une déclaration sur la marche des chrétiens de jeudi dernier.



« Nous sommes un Etat de même impérium que leurs Etats. Nous sommes indépendants depuis 1960 et nous n’avons pas de leçons à recevoir d’eux », a déclaré le ministre congolais de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, cité par l’agence Xinhua.

Dans une déclaration publiée vendredi à Kinshasa, la délégation de l’UE a affirmé regretter l’interdiction de la marche qui devait se dérouler le 16 février, et la décision des autorités de couper les signaux de cinq chaînes de télévision et de radio.

Jeudi dernier, la police congolaise a empêché une marche des chrétiens catholiques à Kinshasa manifestation visait à exprimer le rejet des résultats des élections du 28 novembre 2011 et à exiger la démission du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Les manifestants, réunis à la paroisse Saint Joseph de Kalamu, au centre de la ville, où devait partir la marche, ont été bloqués à l’intérieur de l’église par les forces de l’ordre, avant dêtre libérés grâce à lintervention de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (Monusco). Trois prêtres et deux religieuses ont été arrêtés.

http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?article5100

La répression de la Marche des chrétiens préoccupe la Monusco

Images

Illustration - RDC: la répression de la Marche des chrétiens préoccupe la Monusco
    Illustration - RDC: la répression de la Marche des chrétiens préoccupe la Monusco







    La Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) a appelé les autorités congolaises à respecter les libertés fondamentales, après la répression jeudi d'une d'une marche de protestation de chrétiens à Kinshasa, la capitale congolaise.

    Dans un communiqué parvenu samedi à l'agence Belga, la Monusco s'est déclarée "préoccupée par les restrictions aux libertés fondamentales" et a "exhorté" les autorités congolaises à "respecter la liberté de réunion et d'expression, ainsi que le droit à l'intégrité physique et à la liberté et sécurité de la personne, conformément à la Constitution et aux engagements internationaux de la République démocratique du Congo".
    La Monusco note également avec inquiétude la fermeture de plusieurs chaînes de radio et télévision par les autorités - la Radio Télévision Catholique Elikya (RTCE), de Canal Congo Télévision (CCTV) et Canal Kin Télévision (CKTV), respectivement chaînes confessionnelle et proches de l'opposition émettant à Kinshasa, qui ont toutefois repris leurs émissions vendredi soir.
    La police a dispersé jeudi à Kinshasa, parfois à coups de gaz lacrymogènes, une marche des chrétiens qui entendaient notamment protester contre les résultats des élections du 28 novembre dernier.
    Une manifestation pour exprimer le "rejet des résultats des élections"
    La manifestation "non violente" devait aussi marquer le 20e anniversaire de la "marche des chrétiens" organisée le 16 février 1992 pour réclamer plus de démocratie au régime du maréchal Mobutu Sese Seko. La marche avait été réprimée et des personnes tuées par les forces de sécurité.
    Les organisateurs avaient appelé à honorer la mémoire des morts du 16 février 1992 et exhorté les Congolais à exprimer leur "rejet des résultats des élections" présidentielle et législatives du 28 novembre.
    Le chef de l'Etat sortant Joseph Kabila a été officiellement réélu, et son camp a remporté les législatives selon les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
    Mais l'opposant Etienne Tshisekedi, arrivé deuxième à la présidentielle, a rejeté ces résultats et s'est unilatéralement proclamé "président élu", dénonçant des irrégularités également relevées par des missions d'observation nationales et internationales.
    Appel de la Monusco à "respecter le processus démocratique"
    Par ailleurs, la Monusco ajoute dans son communiqué noter avec satisfaction la tenue, jeudi également, de la première session plénière de l'Assemblée nationale issue des élections du 28 novembre dernier. A cet égard, la mission onusienne appelle tous les partis politiques à "respecter le processus démocratique" et à "participer pleinement au bon fonctionnement des institutions de gouvernance".
    Cet appel s'adresse notamment au parti de M. Tshisekedi, l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), dont les députés - une quarantaine - ont, après des hésitations, décidé de valider leur mandat et de suivre une stratégie d'opposition républicaine, selon une source à l'UDPS.
    La Belgique avait déploré vendredi, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, "l'emploi excessif de la force" par certaines bandes armées ainsi que par les forces de l'ordre dans des paroisses de Kinshasa, à l'occasion de la "Marche des Chrétiens" de jeudi.

    Belga
    http://www.rtbf.be/info/monde/detail_rdc-la-repression-de-la-marche-des-chretiens-preoccupe-la-monusco?id=7594983



    Déclaration locale de l’Union européenne suite à l’interdiction de la marche pacifique du 16 février 2012

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    Déclaration locale de l’Union européenne suite à l’interdiction de la marche pacifique du 16 février 2012

    La Délégation de l’Union européenne en République démocratique du Congo, en accord avec les chefs de Missions des Etats membres de l’Union européenne accrédités en RD Congo, a fait ce jour la déclaration suivante:
    L’Union européenne réaffirme l’importance qu’elle attache au respect des libertés publiques, y compris le droit de manifestation et d’expression exercé d’une manière responsable.
    L’Union européenne regrette l’interdiction de la marche pacifique qui devait se dérouler le 16 février, et la décision du ministre de la Communication et Médias de couper les signaux de cinq chaînes de télévision et de radio.
    L’Union européenne déplore les incidents survenus lors de l’intervention des forces de l’ordre, notamment aux alentours des lieux de culte de Kinshasa.
    L’Union européenne appelle les autorités de la RD Congo à prendre les dispositions nécessaires afin de garantir les droits et libertés d’expression de tous les citoyens dans cette période cruciale pour l’évolution démocratique du pays et de créer les conditions nécessaires à l’instauration d’un débat politique ouvert.

    Genève-16 février 2012: Jean Claude Kalala, Eveline Milolo, Felix Mbayi Junior, Achille Ibula et Chick Munduki à la Radio de Nations-Unies

    Genève-16 février 2012: Jean Claude Kalala, Eveline Milolo, Felix Mbayi Junior, Achille Ibula et Chick Munduki à la Radio de Nations-Unies


    Le 16 février 2012 entre 350 à 500 Congolais de toute la Suisse ont marché à Genève en mémoire avec la marche réprimée des chrétiens par la dictature mobutienne, il y a de cela 20 ans. Les Congolais de Suisse ont manifesté leur solidarité avec les Congolais restés au pays contre le hold-up électoral que Joseph Kabila et sa bande mafieuse ont organisé pour se maintenir frauduleusement au pouvoir et veulent diriger par défi. Jeudi 16 février 2012 de 12h00 à 16h00 à Genève, des Congolaises et Congolais ont fait un sit-in devant le siège de l’ONU aux cris de : "Kabila dégage", "Contre le hold-up électoral au Congo", "Tshisekedi Président" ! A l’issue d’une marche d’une heure, d’un parc à proximité de l'hôtel Wilson non loin de la gare Cornevin jusqu’à la place de la Nation. La police était plus que discrète : trois motos et deux véhicules durant le cortège, une fourgonnette à la place des Nations. Durant le trajet, des chansons patriotiques anti-Kabila désormais connues des congolais vivant à l’étranger : "Mbul’oyo biso na Kabila tembé", "Kabila to vandi na ye mbula na mbula…", “ Eh youle..”. À la place de la Nation, grâce à une sono très puissante et l’aide d’un micro baladeur, les manifestants ont chanté et lancé des slogans sans arrêt. Invités à la Radio de Nations-Unies: Jean Claude Kalala, Eveline Milolo, Felix Mbayi Junior, Achille Ibula ont répondu aux questions de Réveil FM International-Kongo Telema.


    Genève, le palais des Nations. Photo Réveil FM, archive







    http://www.reveil-fm.com/index.php/2012/02/19/2225-geneve-16-fevrier-2012-jean-claude-kalala-yvelines-bilolo-felix-mbayi-junior-achille-ibula-et-chick-munduki-a-la-radio-de-nations-unies