Les policiers parisiens ont interpellé, ce vendredi 6 décembre, en fin d’après-midi, 79 personnes au cours de manifestations non-déclarées aux abords du ministère de la Francophonie au niveau du quai d’Orsay (VIIe), place de la Résistance (VIIe), et cour Albert Ier (VIIIe), siège de l’ambassade de la République démocratique du Congo (RDC).
Quarante manifestants, présentés comme des opposants au président de la RDC, Joseph Kabila, actuellement en visite en France, ont été placés en garde à vue.
«Ces personnes se sont réunies sur la voie publique pour manifester sans en avoir fait la demande, au préalable, auprès de la préfecture de police de Paris, révèle un haut fonctionnaire. Il n’y a pas eu de blessés au cours de ces interpellations et la situation a été rapidement maîtrisée».
Par ailleurs, des tensions entre ressortissants congolais - notamment les représentants de l’opposition ultra-radicale, qui se font appeler les Combattants - sont apparues ces dernières semaines à Paris.
«Ces opposants font en sorte d’empêcher, depuis plusieurs années, la tenue de concerts d’artistes congolais considérés par eux comme trop proches du pouvoir en place à Kinshasa, poursuit la même source. Un regain de tension est apparu ces dernières semaines alors qu’un concert du chanteur JB Mpiana doit se tenir le 21 décembre au Zénith de Paris. Ceux qui se font appeler les Combattants ont déjà programmé une manifestation, le jour du concert, afin de tenter de dissuader ceux qui voudraient s’y rendre. Plusieurs de ces personnes ont déjà été identifiées par la police».
Dur dur d'être un imposteur rwandais en mission chez les congolais. Craignant la foudre des combattants "Kabila" est arrivé en catimini à Paris à l'aéroport d'Orly. La peur au ventre, c'est devant un petit comité restreint et apeuré qu'il a été reçu aux petites heures de la nuit , une poignée de collabos. dont l'ambassadeur Ileka (sans son épouse rwandaise), un dénommé Samba ( agent de l'ANR au sein de l'ambassade de la RDC à Paris ). Quelques officiels congolais comme Mova Sakanyi ambassadeur de la RDC en Belgique ont également fait le déplacement.
"Kabila" s'est ensuite rendu à son Hotel transformé en forteresse assiegé où quelques collabos à son service l'attendaient .
"Joseph Kabila" accueilli sous les huées et coincé dans les locaux de l'OIF !!
Ce vendredi en fin de matinée il était attendu au siège de l'OIF où il doit être reçu par Mr Abdou Diouf. Mais alors que ce déplacement avait été tenu secret jusqu'à la dernière minute , il a été reçu sur place par les huées des combattants et des membres de l'APARECO qui étaient au courant de ce rendez vous depuis plusieurs jours.
Au moment où nous couchons ces lignes on apprend que la police française est en train d'intervenir pour que l'apprenti président de la RDC puisse sortir de ce rendez vous transformé en traquenard. C'est une véritable course poursuite qui est en train de se dérouler autour du metro Alma Marceau et le siège des l'Organisation Internationale de la Francophonie . Plusieurs arrestations sont en cours (déjà plus d'une vingtaine) pendant que d'autres congolais affluent vers le siège de l'OIF. au cri de "Eyinda " A suivre !
Paris le 6 décembre 2013
José ILUNGA
SNE Justice et Droirs Humains
APARECO
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Paris : 79 opposants au président congolais Joseph Kabila interpellés
Les policiers parisiens ont interpellé, ce vendredi 6 décembre, en fin d’après-midi, 79 personnes au cours de manifestations non-déclarées aux abords du ministère de la Francophonie au niveau du quai d’Orsay (VIIe), place de la Résistance (VIIe), et cour Albert Ier (VIIIe), siège de l’ambassade de la République démocratique du Congo (RDC). Quarante manifestants, présentés comme des opposants au président de la RDC, Joseph Kabila, actuellement en visite en France, ont été placés en garde à vue.
«Ces personnes se sont réunies sur la voie publique pour manifester sans en avoir fait la demande, au préalable, auprès de la préfecture de police de Paris, révèle un haut fonctionnaire. Il n’y a pas eu de blessés au cours de ces interpellations et la situation a été rapidement maîtrisée».
Par ailleurs, des tensions entre ressortissants congolais - notamment les représentants de l’opposition ultra-radicale, qui se font appeler les Combattants - sont apparues ces dernières semaines à Paris.
«Ces opposants font en sorte d’empêcher, depuis plusieurs années, la tenue de concerts d’artistes congolais considérés par eux comme trop proches du pouvoir en place à Kinshasa, poursuit la même source. Un regain de tension est apparu ces dernières semaines alors qu’un concert du chanteur JB Mpiana doit se tenir le 21 décembre au Zénith de Paris.
Ceux qui se font appeler les Combattants ont déjà programmé une manifestation, le jour du concert, afin de tenter de dissuader ceux qui voudraient s’y rendre. Plusieurs de ces personnes ont déjà été identifiées par la police».
[leParisien - Publié le Vendredi 06 Déc. 2013, 22h22]