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SACREBOPOL

mardi 14 avril 2015

Les 4 vérités de Kyungu à la Majorité Présidentielle: « c’est de la crasse », « ce sont des hypocrites »








« Je ne suis pas Kabiliste » a répondu Gabriel Kyungu Wa

 Kumwanza à une question, plus que tendancieuse, lui…


« Je ne suis pas Kabiliste » a répondu Gabriel Kyungu Wa Kumwanza à une question, plus que tendancieuse, lui posée par Jean-Marie Kasamba, un journaliste systématiquement aligné sur le pouvoir. « Baba wa Katanga» a nuancé en disant « qu’il est dans la mouvance Kabikiste », c’est-à-dire membre de la famille politique du chef de l’Etat et pas Kabiliste (Majorité présidentielle, MP en sigle). Kyungu a sorti une autre phrase choc : « aucun homme ne me fait peur ». Avant d’ajouter « j’ai peur d’avoir peur ». Et sur la même lancée, il clôt en disant « qu’il n’a peur que de Dieu ». Comme pour assumer ses propos, il a redit qu’il était opposé au découpage territorial pourtant appuyé par le président de la République. Il a promis de sortir les 1 millions de signatures déjà récoltées par lui pour faire échec au démembrement du Katanga. Mais dit-il, le moment n’est pas propice pour le faire vu l’état
d’esprit actuel. Rendez-vous dans 2 ans a-t-il promis. Il a aussi critiqué le non-respect par le gouvernement central de la rétrocession. Il est aussi revenu dans ce face-à-face avec Kasamba, sur les résolutions du congrès de son parti, Unafec, qui va présenter des candidats à tous les niveaux. Kyungu s’est dit surpris par l’ampleur qu’a prise cette affaire. Pourquoi fait-elle autant des vagues s’est-il interrogé ? Il s’est réjoui d’avoir donné des insomnies et des migraines aux membres de la MP. Une famille politique, déclare-t-il, truffée d’hypocrites. Il a même utilisé un mot plus fort pour qualifier la Majorité présidentielle. « C’est de la crasse » dit-il. Fustigeant par la même occasion leur contribution dans leur réélection de Joseph Kabila en 2011. Contrairement à lui et à Moïse Katumbi, qui y ont largement contribué à leur propre frais, les plus bavards de Kinshasa, n’ont été presque d’aucune
utilité dans cette réélection mais curieusement parlent beaucoup. Sur ces relations avec Katumbi, Kyungu les a louées. En les comparant d’avec celles qu’il avait entretenues avec Etienne Tshisekedi dans les 80 et 90 et Ngunz Karl Bond. C’est vraiment quelqu’un qui a vu des montagnes et qui n’est nullement impressionné par les vallées dit une sagesse swahili qu’il a récemment employée dans une des réunions de la MP. Mais par les enquêtes et autres investigations au Katanga, Kyungu dit ne rien avoir à craindre car d’ailleurs précise-t-il il n’a aucune entreprise minière.

http://7sur7.cd/new/les-4-verites-de-kyungu-a-la-majorite-presidentielle-cest-de-la-crasse-ce-sont-des-hypocrites/


Il faut vite arrêter la comédie !













Lancement unilatéral de l’enquête sur le charnier de Maluku par l’Etat Congolais Des suspicions tendant à devenir légitimes indiquent déjà…

Des suspicions tendant à devenir légitimes indiquent déjà que les mêmes agents de services chargés de » remplir » la fosse commune de Maluku soient les mêmes à être désignés pour conduire ladite enquête
Des informations largement diffusées par des sources proches du pouvoir à Kinshasa indiquent que l’enquête très attendue par les Congolais et la communauté internationale sur le charnier découvert récemment sur le site de Fula-Fula à Maluku a déjà commencé à l’initiative et aux soins du seul Etat congolais !
D’après les mêmes informations, les services suivants de l’Etat sont déjà à pied d’œuvre sur les lieux : l’Agence nationale de renseignements ANR ; la police nationale avec son aile scientifique ; la police judiciaire de parquet ; l’auditorat militaire ; le parquet près le tribunal de paix de Kinkole, etc.
Comme on peut le constater, l’initiative de l’Etat congolais de se lancer seul dans cette affaire extrêmement sensible qui requiert l’implication des parties censées être neutres et indépendantes dans la conduite des affaires de la RDC risque de ne pas produire les effets escomptés.
En effet, des personnalités politiques de premier plan à travers le monde et à l’intérieur même du pays, les masses populaires congolaises auxquelles s’associent des milliers de congolais de l’étranger avaient exprimé le vœu de voir s’établir sans plus tarder, soit une commission d’enquête mixte comprenant des enquêteurs congolais et étrangers, soit d’une commission internationale dirigée par des enquêteurs au dessus de la mêlée.
Il faut vite arrêter la comédie !
D’ores et déjà, au vu du lancement unilatéral de l’enquête sur le charnier de Maluku par l’Etat congolais au mépris du sacré principe de neutralité et d’indépendance qui doit guider le travail de terrain à effectuer, des suspicions tendant à devenir légitimes à terme indiquent que les mêmes agents de services chargés en leur temps de » remplir » ladite fosse commune soient les mêmes à être désignés aujourd’hui pour conduire les investigations exigées.
Etant donné que le décor planté par l’Etat congolais dans le cadre de l’enquête en cours sur le site de Fula-Fula montre déjà en perspective ce que seront les résultats du travail présentement effectué par la commission sui generis du pouvoir en place, à savoir des résultats qui éloignent l’opinion nationale et internationale de la vérité sur le scandale qui noircit encore davantage la Majorité qui gouverne !
Moralité ? L’homme de la rue et tous les sages de notre collectivité nationale qui pensent comme lui conseillent d’arrêter vite la comédie pour partir d’une base saine qui permettrait de conduire à des résultats susceptibles d’édifier tout le monde sur ce qui s’est passé réellement à Maluku !
Le régime politique en place au pays doit comprendre sans plus tarder que Maluku est devenu désormais un symbole pour l’ensemble du peuple congolais, mieux une relique à préserver pour sa signification sentimentale, politique et historique.
Par Kambale Mutogherwa 
http://7sur7.cd/new/il-faut-vite-arreter-la-comedie/

LE POURQUOI DE L’APPEL D’OBAMA :





LE POURQUOI DE L’APPEL D’OBAMA : Washington a fait de la fin du mandat de Kabila une priorité, selon un diplomate US à Kinshasa

























Le dernier appel du président américain, passé début avril, à son homologue rd-congolais, n’a pas encore fini de livrer tous ses secrets. On connaissait déjà les circonstances ubuesques qui avaient entouré ce coup de fil, à savoir qu’Obama avait parlé à Kabila via le téléphone de l’ambassadeur américain en Ethiopie qui participait au sommet de la Comesa auquel le Raïs prenait part aussi.
C’est donc l’ambassadeur US qui a tendu son portable à Kabila pour un entretien avec Obama. Incroyable ! L’opinion rd-congolaise attend toujours les explications du gouvernement pour savoir pourquoi Kabila n’a pas été joint sur son numéro officiel, s’il en a
un ou une dizaine comme le laissent entendre plusieurs sources. Son téléphone était-il éteint ? Low bat ? Loin de lui ? Autant de questions qui taraudent les rd-congolais. Mais qu’à cela ne tienne Barack Hussein Obama a fait passer son message dont la quintessence était une transition politique pacifique en 2016 à l’issue de la présidentielle moyennant des garanties données à Kabila de couler des jours heureux en poursuivant une carrière à l’international notamment s’il le souhaite. Il ne doit donc pas redouter le chômage. Il va animer des milliers des conférences à travers le monde pour raconter son expérience du pouvoir qui, faut l’avouer, est riche. Ce coup de fil n’est pas sans rappeler la crise ivoirienne de 2011 lorsque et président américain, depuis son avion, Air Force One, avait tenté en vain, par 3 fois, de parler au téléphone avec Laurent Gbagbo, le président ivoirien, qui ne voulait pas le prendre. Finalement le président américain avait pris sa plume pour demander à Gbagbo de s’incliner devant le verdict des urnes pour céder sa place à Alassane Ouattara. L’insistance d’Obama n’était pas fortuite. Elle visait à donner à l’ex président ivoirien une sortie digne du pouvoir.

Obama avait même offert à Gbagbo de l’accueillir aux USA où il pouvait exercer le métier
de professeur car l’initiateur du FPI (Front populaire ivoirien) est un historien de formation. La Maison Blanche avait quand même précisait que cette offre ne restera pas longtemps sur la table.

Pour esquiver un des appels d’Obama, la réponse-échappatoire au bout de fil était que l’ex président ivoirien se « reposait ». Aujourd’hui, il se repose bien au frais à la CPI. Hélas Gbagbo ivre de pouvoir n’en avait fait qu’à sa tête en écoutant ses thuriféraires et ses bas instincts qu’ils l’ont perdu. Ses proches reviennent d’ailleurs en Côte d’ivoire après le changement du régime mais pas lui. Dans notre propre pays, Mzee Laurent Désiré Kabila (LDK) s’était félicité d’avoir raccroché au nez la secrétaire d’Etat américaine Madeleine Albright. C’était en 1999. Conséquence un isolement diplomatique sans précédent de la RD-Congo et une oreille toute attentive pour le Rwanda, pays à qui les USA avaient juré de tout pardonner quel que soit le crime qu’il commettrait en RD-Congo. D’ailleurs l’assassinat de
Mzee c’est le Rwanda, aidé par les USA, qui est pointé du doigt par les autorités congolaises. Les autorités congolaises pensent que LDK a payé de sa vie son impertinence face à la première puissance mondiale. On ne va pas refaire l’histoire des coups de fils qui ont bouleversé le monde mais en général quand le président des USA prend la peine de téléphoner, dans un contexte politique difficile (répression sanglante de janvier et violations massives des droits humains), un de ses homologues africains, c’est en général un avertissement ultime.

Reste à savoir si Joseph Kabila a accepté les garanties que lui avait proposées le président américain. Selon un diplomate US qui s’est laissé aller à quelques indiscrétions, Joseph Kabila hocher de la tête en guise d’acquiescement. Et a répondu à son homologue plusieurs
fois en anglais par « yes mr président ». L’administration américaine parle déjà de l’héritage de Kabila. En langage diplomatique cela veut dire quitter le pouvoir. Selon donc ce diplomate occidental que C-NEWS a rencontré pour décrypter l’appel d’Obama, les USA envisage l’avenir et la stabilité de la RD-Congo sans Kabila. Pour ce diplomate, qui a accepté de parler à votre journal sous couvert d’anonymat, pour les USA la stabilité de la Sous Région des Grands-Lacs passe par un leadership fort et moderne de la RD-Congo. Ce qui est loin d’être le cas selon lui. Les américains veulent faire de la RD-Congo l’Etat pivot pour la prospérité et la paix d’abord dans la sous-région ensuite en Afrique. Selon ce diplomate, par « leadership moderne », il faut entendre, les respects des règles démocratiques et les droits humains. Selon lui c’est le meilleur gage de stabilité politique dans un pays qui a longtemps souffert de crise de légitimité. Cette opinion est largement répandue à Washington où aussi bien au Département d’Etat qu’à la Maison Blanche on estime que la RD-Congo est un Etat spécial qu’il convient de « prendre en main ». C’est pourquoi les USA et la communauté internationale ont décidé de faire de la fin pacifique du mandat de Kabila une priorité. La pression sur lui n’est pas prête de redescendre donc à en croire ce diplomate. Car une équipe travaille en permanence sur le dossier Congo et Barack Obama a des rapports sur toutes les évolutions, positives comme négatives. Quand une stratégie est bien pensée à Washington, elle finit par se réaliser.

Et la stratégie des américains c’est d’indiquer à Kabila une voie de sortie honorable du pouvoir. Muré dans son mutisme notamment sur la question de son avenir politique au prétexte qu’il est à la tâche, Kabila n’impressionne personne car Barack Obama lui-même, un bourreau du travail avec des milliers des dossiers complexes, aussi bien internes qu’ internationaux, entrevoit déjà sa sortie de la Maison Blanche et en parle avec décontraction. Il n’hésite pas à parler de son avenir politique. Il a d’ailleurs appuyé la candidature de son ancienne Secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, qu’il verrait bien prendre sa place. Est-ce à dire qu’il ne travaille pas comme on veut embobiner les rd-congolais ici avec un discours genre : « le chef est occupé à travailler qu’il ne peut pas répondre au procès d’intention ». Con-
séquence de cette suspicion non évacuée de l’avenir politique de Kabila, elle a contribué largement aux émeutes de janvier dernier. Il ne reste plus à espérer qu’il n’y en aura pas d’autres car, pour paraphraser l’ex président nigérian Goodluck Jonathan, aucune vie d’un rd-congolais ne peut valoir l’ambition d’un homme, surtout une ambition illégitime. Kabila voit donc ses marges de manœuvres se réduire au fur et à mesure qu’on approche des élections, les USA le tiendront pour comptable en cas de dérapage du processus électoral. C’est aussi
le sens de l’appel d’Obama.

Mais les rd-congolais aussi et surtout. Kabila doit changer de fusil d’épaule. Apaiser ses relations avec la Monusco, décrisper l’atmosphère politique en libérant tous les prisonniers politiques et d’opinions, ouvrir tous les médias pro opposition qu’il a fermés, et puis déclarer solennellement qu’il ne briguera pas un 3ème mandat conformément à la Constitution dont il est en principe le garant car le vrai garant c’est le peuple. Ça sera déjà un bon début. Ça ne sert à rien pour le régime de se braquer car il est bien seul et ne peut compter ni sur les rd-congolais ni sur quelconque membre éminent de la communauté internationale.
MATTHIEU KEPA
http://7sur7.cd/new/le-pourquoi-de-lappel-dobama-washington-a-fait-de-la-fin-du-mandat-de-kabila-une-priorite-selon-un-diplomate-us-a-kinshasa/

Kinshasa va enterrer les corps entreposés dans la morgue, après la polémique sur la fosse commune







Kinshasa va enterrer les corps entreposés dans la morgue, après la polémique sur la fosse commune






















Les autorités de Kinshasa ont annoncé lundi qu’elles procéderaient bientôt à un enterrement groupé de cadavres entreposés dans la morgue de la capitale congolaise, à la suite d’une polémique provoquée par la récente découverte d’une fosse commune qui alimente de nombreuses supputations.
Les enterrements collectifs se font « régulièrement » à Kinshasa, a souligné le ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, indiquant que les corps restant à la morgue centrale de la capitale, qui en comptait 168 samedi, seraient « enterrés peut-être dans sept jours, peut-être dans dix jours, peut-être dans deux semaines ».
M. Thambwe, qui s’exprimait devant plusieurs ambassadeurs étrangers et responsables congolais est revenu sur la fosse commune découverte récemment à Maluku, au nord-est de la capitale de la République démocratique du Congo.
« Je ne parlerai pas de fosse commune parce que +fosse commune+ suppose exécution, massacre, charnier. J’utiliserai le terme de tombe commune », a souligné le ministre.
La fosse de Maluku n’est « pas un charnier ». « Ce sont des gens qui ont été enterrés, et on les a enterrés conformément à la règlementation qui date de l’époque coloniale » belge, a-t-il ajouté, invitant les ambassadeurs et la presse à visiter la morgue générale de Kinshasa dans l’après-midi.
Dans un entretien à l’AFP, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a déclaré qu’il y avait « eu peut-être des erreurs administratives dans le processus de l’enterrement ».
« Mais dans le fond, a-t-il ajouté, je crois qu’il n’y a rien à craindre parce que l’enterrement des personnes était justifié [...] la morgue centrale a demandé des autorisations requises pour pouvoir procéder à l’enterrement et c’est ce qui a été fait ».
Selon les autorités, 600 personnes meurent chaque jour à Kinshasa. « Lorsqu’on fait deux mois ou trois mois sans enterrement, vous pouvez vous imaginer le nombre de corps qui sont appelés à l’enterrement », a encore déclaré M. Matata.
Selon les autorités de la ville-province de Kinshasa, 421 corps – 300 mort-nés ou fœtus, 23 corps abandonnés, 34 indigents et 64 personnes non identifiées – ont été enterrés dans la nuit du 18 au 19 mars près du cimetière de Maluku pour désengorger la morgue centrale.
La découverte de la fosse a alimenté des rumeurs selon lesquelles celle-ci pourrait abriter des victimes des troubles de janvier. Plusieurs dizaines de personnes avaient alors été tuées – essentiellement à Kinshasa – lors de manifestations contre un projet de révision de la loi électorale.
L’Union européenne a demandé une enquête « crédible » et « transparente » sur la fosse, de même que l’ONU, l’opposition et de nombreuses associations congolaises, et les organisations de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch et Amnesty International.
http://7sur7.cd/new/kinshasa-va-enterrer-les-corps-entreposes-dans-la-morgue-apres-la-polemique-sur-la-fosse-commune/

UK LONDRES Le diable et les poubelles de Kinshasa par Kwebe Kimpele


UK LONDRES Le diable et les poubelles de Kinshasa par Kwebe Kimpele