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SACREBOPOL

dimanche 12 juillet 2015

RDC : « la Gécamines se meurt à petit feux »




RDC : « la Gécamines se meurt à petit feux »



Une lettre ouverte du Pakar, un parti politique katangais, alerte les notables de la riche province minière de la « mort programmée » de la Gécamines, un desf leurons de l’industrie congolaise. En cause : la mégestion de l’équipe dirigeante.


Le centre de maintenance de Panda tourne au ralenti à Lubumbashi. 

























« Rien ne va plus à la Gécamines » dénoncent les Patriotes katangais aile radicale (Pakar) dans trois lettres envoyées en mars, avril et mai 2015 à des personnalités de Lubumbashi, la capitale du cuivre. Presque un an après le limogeage de son directeur général, le géant minier semble toujours naviguer toujours à vue, entre opacité et corruption. Après le renvoi du directeur de la Gécamines, Ahmed Kalej Nkand, pour des motifs essentiellement politiques – voir notre article, Albert Yuma, le tout puissant président de la société minière, avait annoncé un ambitieux programme de production sur 16 mois. Un plan de développement qui semble toujours au point mort, selon le Pakar.

Plan de relance en panne

Le constat de ce parti politique katangais est sans appel pour la gestion de l’entreprise minière : « une production quasi nulle, des unités à l’arrêt comme dans le concentrateur de Kambove, des contrats toujours aussi opaques, des finances dans le rouge et une situation sociale calamiteuse ( accumulation d’arriérés de salaire, mise à la retraite sans paiement, travailleurs clochardisés…) ». Le programme de relance de la Gécamines prévoyait une production totale de 51.000 tonnes de cuivre, soit une moyenne de 3.000 tonnes par mois. 34 millions de dollars ont été prévus pour financer le projet. Mais selon le Pakar, ce programme « mal conçu et mal ficelé était juste fait pour les besoins de consommation de la  Présidence de la République. Huit mois après le lancement de ce programme, la production ne dépassait pas 7.200 tonnes, contre les 23.500 tonnes prévues. Seulement 28% du programme avaient été réalisés. Le programme d’Albert Yuma s’achemine vers un échec ». Deux projets de construction avaient été mis sur pied pour soutenir ce programme : l’un à Kanfundwa et l’autre à Shituru. Ces deux modules devaient contribuer à la production à hauteur de 15.200 tonnes de cuivre. Pour le moment, il ne sont toujours pas encore opérationnels.

Gabegie financière

Certaines installations peinent à fonctionner, faute de pièces de rechange.


Le rapport du Pakar dénonce les pratiques peu orthodoxes de la Gécamines avec certains de ses fournisseurs. Parmi les exemples cités, celui de TCB (Technology Business Company) qui a été payé de 600.000 dollars pour l’achat de pièces de rechange pour réhabiliter le concentrateur de Kambove. Visiblement, ce fournisseur n’avait jamais passé un si gros contrat avec la Gécamines. Le Directeur financier avait alors refusé de payer à l’avance ce fournisseur dont « la notoriété et le professionnalisme n’étaient pas encore prouvés ». Mais la somme a tout de même été décaissée par la Direction générale (DG), pendant un déplacement du Directeur financier. Selon le rapport : « non seulement le fournisseur a livré des pièces de rechange d’occasion récupérés dans un concentrateur de Zambie », mais surtout ces pièces se sont révélées non conformes. Résultats : le concentrateur de Kambove est à l’arrêt et continue à connaître des problèmes, « malgré les sommes énormes dépensées ». Dans cette affaire, le Pakar pointe la proximité entre le fournisseur et le DG par intérim, Jacques Kamenga Tshimwanga, « tous deux originaires du Bandundu ». Les  nombreux concentrateurs de la région gérés par d’autres compagnies (Boss Mining, KCC ou CMSK), « fonctionnent eux parfaitement » souligne le parti politique.

« Gouvernance autoritaire »

Qu’est-ce qui ne va pas à la Gécamines ? Les anciennes sociétés d’Etat sont devenues petits à petits des sociétés commerciales, gérées comme des entreprises privées avec pour objectif la productivité et la rentabilité. Problème à la Gécamines : « la productivité est chancelante et la rentabilité nulle » affirme le Pakar. En cause : les deux organes qui gèrent la société minière : le Conseil d’administration (CA) et la Direction générale (DG). Pour le Pakar, la cause de ces dysfonctionnements est à cherché du côté de la gouvernance de la société minière. « Depuis un certain temps toutes les décisions ne sont plus prises de manière collégiales, mais unilatérales par le président du Conseil d’administration, Albert Yuma ». Le document dénonce une présidence autoritaire qui peut « chasser ou réprimander à son bon vouloir ». Certains contrats seraient  négociés par le président sous en référer aux autres membres du Conseil d’administration. La Gécamines serait donc gérée depuis Kinshasa et le rôle de Directeur général, réduit à celui d’un simple « garçon de courses ». De plus, le DG par intérim, Jacques Kamenga Tshimwanga, aurait peu de compétences dans le domaine minier.

Sur les traces de la MIBA ?

Pour apporter un éclairage plus tempéré à la charge du Pakar contre la gouvernance de la Gécamines, il faut aller chercher du côté de l’animosité quasi ancestrale entre « les Katangais » et « ceux de Kinshasa ». « Qu’avons-nous fait, nous Katangais, pour mériter un tel DG à la tête de notre Gécamines ? Il ne rate pas une occasion pour tirer à boulets rouges sur les Katangais » tempête le Pakar. En creux, il faut y voir la violente lutte d’influence au sein du « clan des Katangais », proche de l’actuel chef de l’Etat, Joseph Kabila – voir notre article. Ce dernier vient en effet de jouer « un mauvais coup » au Katanga, en accélérant à marche forcée la décentralisation du pays, découpant la riche province minière en quatre nouvelles entités – voir notre article. Un contexte qui n’enlève rien des  inquiétudes du Pakar, recoupées et relayées pour de nombreuses ONG locales et internationales sur la mégestion de la Gécamines. Le Pakar tire la sonnette d’alarme et demande « un audit indépendant » pour y voir plus clair sur la situation de l’entreprise minière. « Si rien n’est fait, la Gécamines risque de connaître le même sort que la MIBA, aujourd’hui à l’arrêt » prévient en conclusion le Pakar."

http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-la-gecamines-se-meurt-a-petit-feux/

Tshisekedi et Kamerhe ont-ils bloqué Kabila ?



Tshisekedi et Kamerhe ont-ils bloqué Kabila ?




Dialogue. Ce terme était au centre de l’actualité politique en République Démocratique du Congo (RDC) il y a quelques semaines. Après que Kalev Mutomb ait consulté des leaders politiques de l’Opposition, le chef de l’Etat, Joseph Kabila, a lui-même repris les choses en recevant les acteurs politiques et ceux de la Société civile au Palais de la Nation. Depuis, les Congolais attendent que soit fixée la date du démarrage du dialogue.
Le boycott des consultations initiées par le chef de l’Etat, Joseph Kabila, par certains leaders des principaux partis politiques de l’Opposition ne devrait pas bloquer la convocation du dialogue politique. Les cadres de la Majorité Présidentielle qui soutiennent cette thèse estiment que Vital Kamerhe (le président de l’Union pour la Nation Congolaise -UNC-), Etienne Tshisekedi (le président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social – UDPS-) et Eve Bazaïba (la Secrétaire général du Mouvement de Libération du Congo – MLC-) qui n’ont pas répondu à l’appel de Joseph Kabila ne devraient pas bloquer la machine politique en RDC.
Toutefois, une bonne partie de l’opinion croit que la non- participation de ces partis de l’Opposition risque de vider les assises du dialogue de tout son sens et de son caractère réellement national. Or, ces assises ont comme entre autre mission de permettre à la RDC ‘d’apaiser le climat politique, avec à la clé la tenue des élections démocratiques. Selon des sources proches de la Présidence de la République, Joseph Kabila est déterminé à mettre les Congolais autour d’une même table afin de se parler franchement et de baliser la voie pour éviter aux Congolais et à la RDC la situation que vivent actuellement les Burundais.

S’adresser à la nation
Après les consultations menées personnellement par le chef de l’Etat, les Congolais attendent la fixation de la date de la convocation desdites assises. «Le chef de 1’Etat devrait dire au peuple congolais si le dialogue politique annoncé aura lieu ou pas, suggère un acteur politique de la Majorité Présidentielle. La population ne comprendra pas que rien ne soit fait après le défilé des acteurs politique et de la Société civile au Palais de la Nation».
« Si le dialogue ne sera pas convoqué parce qu’une partie de l’Opposition a refusé d’y participer, le chef de l’Etat devrait s’adresser à la population congolaise pour ne pas endosser la responsabilité de faire capoter ces assises », souligne un acteur politique. Pour lui, le président Joseph Kabila devrait convoquer le dialogue et le conduire comme le souhaite plus d’un Congolais, afin de prouver à la face du monde que les opposants lui prêtent de fausses intentions. «Si le’ dialogue politique souhaité ne se tient pas, l’opinion tant nationale qu’internationale risque d’accréditer la thèse selon laquelle l’initiative du chef de l’Etat est bloquée par le duo Kamerhe – Tshisekedi», analyse-t-on dans certains milieux politiques.

Parler aussi du découpage
L’autre dossier sur lequel les Congolais veulent écouter le chef de l’Etat, est celui lié au passage de la République Démocratique du Congo de 11 à 26 provinces. D’aucuns se souviendront que le Gouvernement avait fixé la date butoir au 30 juin 2015. Dix jours après ladite -date, la RDC compte encore et toujours li provinces. Pourquoi le passage du pays à 26 provinces n’a pas été concrétisé comme promis par Kinshasa ? Une nouvelle échéance sera-t- elle fixée ? Voila des questions et tant d’autres encore que se posent les Congolais et auxquelles ils attendent des réponses du sommet de l’Etat.
Par CONGO NOUVEAU

«Kabila»-Nkurunziza : liaisons inquiétantes



«Kabila»-Nkurunziza : liaisons inquiétantes













Il se raconte dans certains milieux diplomatiques africains que lors d’un sommet tenu à Luanda, en Angola, un dirigeant du continent aurait lancé la phrase suivante en direction de «Joseph Kabila» : «Cet homme sera le prochain Nkurunziza. Il est prêt à bouter le feu au Congo et dans la sous-région».

Comme pour confirmer cette «prédiction», le vendredi 26 juin dernier, le ministre congolais de la Communication et médias, Lambert Mende Omalanga, a reçu, à Kinshasa, un sénateur burundais. Son nom : Révérien Ndikuriyo.

Les deux hommes ont évoqué la «situation électorale mouvementée» qui prévaut au Burundi d’une part et de l’autre, le bras de fer qui oppose le chef d’Etat burundais Pierre Nkurunziza à la «communauté internationale». En cause, la volonté de ce dernier de briguer un troisième mandat en dépit de la prohibition constitutionnelle.

Qui est Révérien Ndikuriyo ? Peu instruit même s’il a assumé les fonctions de gouverneur de Makamba, Ndikuriyo est avant tout un baroudeur. L’homme fait partie des «super faucons» et autres «jusqu’au-boutistes» qui attisent l’égo de Nkurunziza. Les deux hommes ont guerroyé dans le maquis des ex-rebelles du CNDD-FDD.

Qu’est venu faire Ndikuriyo dans la capitale congolaise ? « On venait féliciter le gouvernement congolais pour sa position face à ce qui se passe au Burundi », a-t-il déclaré à la presse avant de demander aux autorités congolaises «de continuer d’apporter un soutien moral à un pays voisin et frère avec lequel nous sommes restés longtemps ensemble».

Il faut refuser de voir pour ne pas constater les «liaisons inquiétantes» qui existent entre les régimes dictatoriaux au pouvoir à Bujumbura et à Kinshasa. «(…), nous sommes restés longtemps ensemble», a dit « Révérien ». Quel aveu!

Inutile de rappeler la présence des forces burundaises signalées dès octobre 2012, par Radio France Internationale, dans la région d’Uvira, dans la province du Sud Kivu. Après des dénégations frisant le ridicule, les autorités congolaises finirent par admettre que les armées des deux pays menaient des "opérations conjointes en matière de renseignements". Faux ! En réalité, « Joseph Kabila » avait donné à « l’ami Nkurunziza » le droit de pourchasser les rebelles burundais des « FNL » (Forces nationales de libération) qui opéraient vers Kiliba.

Il est désormais clair qu’à quelques seize mois de la fin de son second et dernier mandat, «Joseph Kabila» a trouvé des «modèles de référence» sur lesquels il entend calquer son propre comportement tant vis-à-vis des représentants des forces politiques et sociales congolaises que de la « communauté internationale ».

Qui sont ces modèles ? Il y a le Rwandais Paul Kagame et naturellement le Burundais Nkurunziza. Les deux dirigeants incarnent pourtant des pouvoirs totalitaires. "Ceux qui se ressemblent s’assemblent", dit la sagesse populaire.

En dépit du fait que la Constitution rwandaise interdit un troisième mandat consécutif, Kagame a annoncé qu’il ne quittera son fauteuil que «le jour où le peuple rwandais le lui signifiera».

Bien que muselé, ce peuple frère aurait, dit-on, signé des pétitions demandant le maintien de Kagame. A la décharge de celui-ci, on ne peut nier des réalisations qui ont boosté, dans les grandes villes, l’indice du développement humain (IDH).

Nkurunziza tient, lui aussi, à briguer un troisième mandat. Il résiste contre vents et marée. Pas moins de 70 citoyens burundais ont déjà perdu la vie depuis le déclenchement de la crise actuelle. Certains analystes le voit dans un proche avenir à la Cour pénale internationale.

«Joseph Kabila» a tort de lorgner sur ce qui se passe au Rwanda et au Burundi.

D’abord, parce que bien qu’ayant été administrés par le même pouvoir colonial, le Rwanda et le Burundi ont leur histoire. Le Congo-Kinshasa en a la sienne.

Ensuite, contrairement à Kagame et Nkurunziza qui sont au Rwanda et au Burundi chez eux, «Joseph Kabila» reste un mystère pour la grande majorité des Congolais. Rares sont les ex-Zaïrois qui le considèrent comme un «compatriote».

Né à Hewa Bora (la seule localité qui n’existe pas dans la nomenclature des entités administratives congolaises) et grandi à l’étranger, «Joseph» n’a aucun fief naturel. Il n’a pas d’attaches psychologiques dans le pays. "Jaynet" et "Zoé", mêmement.

Enfin, la brutalité autant que la cruauté des réactions de «Joseph Kabila» (le double massacre des adeptes de Bundu dia Kongo en 2007 et 2008, affrontement à l’arme lourde, en 2007, en plein centre-ville, entre la garde présidentielle et des éléments de la garde de JP Bemba etc.), font dire aux uns et aux autres que l’actuel locataire du Palais de la nation n’aime pas le Congo et les Congolais. A preuve, l’homme a toujours affiché une indifférence certaine pendant que l’Angola et le Congo-Brazzaville expulsent les ex-Zaïrois dans des conditions inhumaines. Il reste tout aussi indifférent lorsque que les armées du Rwanda, de l’Ouganda ou de l’Angola opèrent des incursions sur le sol congolais.

Lors de l’accession de « Joseph Kabila » à la tête de l’Etat congolais, le 26 janvier 2001, les Nations Unies venaient, une année auparavant, de lancer les Objectifs du Millénaire dont le bilan devrait être dressé par 97 pays au cours de la toute prochaine assemblée générale de l’ONU.

Ces objectifs sont notamment : réduction de la pauvreté et de la faim ; assurer l’éducation primaire pour tous; promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes; réduire la mortalité des enfants; améliorer la santé maternelle; combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d’autres maladies etc.

Quel est le bilan au bout de quatorze années de pouvoir de « Joseph Kabila » ? Tous les voyants lumineux de l’IDH sont au rouge vif. Pire, l’eau et l’électricité sont devenues des denrées de luxe. Les pompes funèbres, elles, connaissent un véritable essor. Signe si besoin en était de la détérioration des conditions de vie.

Voilà autant des raisons qui poussent les Congolais à opter pour le progressisme en lieu et place du conservatisme. Pour les Congolais, c’est l’occasion de reprendre en mains leur avenir collectif. Un avenir confisqué depuis le 17 mai 1997. Ils sont prêts à payer le prix qu’exige l’alternance démocratique en dépit de l’axe "Kabila-Nkurunziza"...


Baudouin Amba Wetshi 
© Congoindépendant 2003-2015


Les Fédérations du MPR fait privé à l’étranger : Kabila a raté l’occasion de décrisper le climat politique




Les Fédérations du MPR fait privé à l’étranger :
Kabila a raté l’occasion de décrisper le climat politique


L’emblème du MPR originel

Le Secrétaire Général adjoint Chargé des relations extérieures et les Fédérations du Mouvement Populaire de la Révolution au Benelux, en France et en Afrique du sud ont fait le point de la situation politique de la RDCongo ce 30 juin 2015.

Si nous convenons que tout congolais doit œuvrer à la promotion de la paix, de la concorde, de la sauvegarde de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale parce que le Congo est notre bien le plus cher ; nous pensons, néanmoins, qu’à chaque processus électoral, ces valeurs sont mises à mal par la majorité au pouvoir.

Le MPR Fait Privé considère que la poursuite et la consolidation du processus de démocratisation entamé depuis 1990 est essentiel.

Pour ce faire, le MPR Fait Privé constate que le Président de la République, à l’occasion de son discours sur l’Etat de la Nation, a manqué l’occasion de décrisper l’horizon politique en ne déclarant pas solennellement à la nation qu’il respectera son serment constitutionnel, qu’il ne briguera pas un troisième mandat ;

Faut-il rappelé à l’opinion que le Congo a déjà connu des élections démocratiques et transparentes avant celles de 2006 et 2011 qui ont brillé par leur manque de transparence. Auparavant, elles n’étaient pas aussi budgétivores.

Le MPR Fait Privé souligne que la CENI aurait été bien inspiré en s’appuyant sur les structures des administrations territoriales, ce qui aurait permis de minimiser les coûts des élections. Le MPR Fait Privé s’offusque de constater que le Président de la République parle de la non prévision du coût du cycle des élections dans le budget de l’Etat de 2015. Il l’invite à instruire le gouvernement afin que le financement des élections ne soit ni un écueil, ni une cause d’ajournement des élections impératives conformément à la constitution.

Le MPR Fait-Privé a suivi avec une attention particulière les péripéties d’un « nouveau dialogue », à la suite des concertations politiques dont les recommandations tardent à être concrétisées. Si le MPR Fait Privé considère que le dialogue est une des vertus de la démocratie, il souligne qu’il doit plutôt être permanent entre la majorité gouvernementale, la société civile et l’opposition politique. Le MPR souligne que ce dialogue ne peut être un prétexte à l’aliénation de l’indépendance des institutions d’appui à la démocratisation, dont la CENI.

Enfin, le MPR Fait-Privé rappelle en ce 55ème anniversaire la nécessité de jeter les bases d’un Congo démocratique en libérant tous les prisonniers politiques et d’opinion, en autorisant les manifestations politiques (article 26 de la constitution) ; Mais aussi en libéralisant l’accès aux médias dont le signal a été arbitrairement interrompu. De même, nous estimons qu’il y a lieu de revenir au scrutin à deux tours de l’élection présidentielle tel que prévu par la constitution adoptée par le peuple Congolais.

Fait à Bruxelles, le 30 juin 2015,

Le Secrétaire Général Adjoint aux Affaires extérieures,

Kimbulu Moyanso wa Lokwa
http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10062

Somalie : au moins six morts dans l’attaque de deux hôtels à Mogadiscio




Somalie : au moins six morts dans l’attaque de deux hôtels à Mogadiscio

Au moins six personnes, dont trois assaillants, ont été tuées, vendredi 10 juillet, au cours de deux attaques simultanées de deux hôtels dans la capitale somalienne, Mogadiscio. « Il y a eu une puissante déflagration et des explosions à l'hôtel Weheliye, et on nous a dit que des hommes armés avaient surgi dans le bâtiment », a déclaré un policier à l'Agence France-Presse.
« Les terroristes ont été tués... nous avons confirmation de trois civils tués à l'hôtel Weheliye et de trois assaillants tués », a déclaré un responsable la sécurité gouvernementale.

Attaque lors de la rupture du jeûne

Mais des combats continuaient dans un autre hôtel situé à proximité, où les assaillants ont lancé un assaut simultané. Les deux établissements sont situés dans le centre de Mogadiscio, près du quartier fortifié du gouvernement, cible régulière des islamistes Chebab.
Ces deux dernières opérations terroristes, au moment où des fidèles se rassemblaient pour la rupture du jeûne musulman, n’ont pas été revendiquées dans l'immédiat, mais les Chebab ont intensifié leurs attaques depuis le début du mois de ramadan.
Largement dominés par la puissance de feu supérieure de la Force militaire de l'Union africaine (Amisom) qui épaule l'embryon d'armée somalienne, les Chebab ont été chassés depuis août 2011 de Mogadiscio puis de la quasi-totalité de leurs bastions du sud et du centre de la Somalie.
Ils contrôlent néanmoins toujours de larges zones rurales et ont abandonné le combat conventionnel pour les actions de guérilla et les attentats-suicides, notamment dans la capitale somalienne.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/07/10/somalie-au-moins-six-morts-dans-l-attaque-de-deux-hotels-a-mogadiscio_4678904_3212.html#hzGLoRjMMMjFvU3C.99

L’EI revendique l’attaque contre le consulat italien du Caire





L’EI revendique l’attaque contre le consulat italien du Caire























L’Etat islamique (EI) a une nouvelle fois frappé en Egypte, et cette fois c’est directement la capitale, Le Caire, qui a été visée. Une violente déflagration a détruit, samedi 11 juillet au matin, une partie de la façade du consulat italien, faisant au moins un mort et neuf blessés, selon le porte-parole du ministère de la santé, Hossam Abdel Ghaffar.
La revendication du groupe djihadiste est intervenue en début de soirée, par le biais d’un communiqué publié sur Twitter et diffusé par SITE affirmant que « les soldats de l’EI [avaient] pu faire détoner une voiture piégée de 450 kg d’explosifs » devant le consulat. « Nous conseillons aux musulmans de rester éloignés de ces nids de sécurité qui sont des cibles légitimes pour les moujahidine », ajoute le groupe djihadiste dans en allusion vraisemblablement aux ambassades et consulats. Le texte est signé de « l'organisation Etat islamique-Egypte », alors qu'auparavant les attaques de l'EI en Egypte étaient revendiquées au nom de « L'EI-wilaya du Sinaï ».
C’est la première attaque de l'organisation jihadiste contre une représentation diplomatique dans la capitale égyptienne.

Circonstances floues

Selon un responsable, l’enquête préliminaire du parquet avait plus tôt révélé qu’une voiture piégée était à l’origine de l’attentat. Un haut responsable de la sécurité avait également affirmé à l’agence de presse officielle MENA que, d’après les éléments préliminaires de l’enquête, « une bombe avait été déposée par des inconnus sous une voiture garée près du consulat et déclenchée à distance ». Mais l’un de ses homologues a confié à Associated Press que les circonstances du drame restaient floues.
Le ministre italien des affaires étrangères Paolo Gentiloni a estimé qu'il ne faisait « aucun doute que l'objectif de l'attentat était le consulat italien », affirmant que son pays ne se laisserait « pas intimider ». M. Gentiloni est attendu dans les prochains jours au Caire. Des diplomates avaient récemment indiqué à l'AFP avoir été avertis par la police égyptienne que les ambassades pourraient être prises pour cibles.
« L'Italie et l'Egypte sont et seront ensemble dans la lutte contre le terrorisme », a déclaré le premier ministre italien Matteo Renzi, au téléphone avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Dans une conférence de presse, le Premier ministre égyptien Ibrahim Mahlab a appelé « tous les pays du monde à coordonner les efforts en vue de faire face au terrorisme, un fléau qui touche l'ensemble de la communauté internationale ». La France et l'Union européenne ont condamné l'attentat. Paris a dit se tenir « aux côtés de l'Egypte et de l'Italie dans la lutte antiterroriste » et l'UE a dénoncé « une nouvelle tentative de défier la détermination égyptienne et européenne à lutter contre le terrorisme ».

Menace aux multiples visages

Deux ans après la destitution du président Mohammed Morsi par l’armée égyptienne, le 3 juillet 2013, qui a vu l’apparition d’un vaste mouvement de contestation islamiste contre le nouveau pouvoir et la résurgence d’une insurrection armée dans la péninsule du Sinaï, l’Egypte n’est pas parvenue à juguler la menace terroriste. La politique sécuritaire adoptée par le président Abdel Fattah Al-Sissi, mêlant répression tous azimuts des sympathisants islamistes et amplification des opérations militaires dans le Sinaï, est mise à rude épreuve.
Des attaques de faible ampleur, quasi quotidiennes, à celles plus spectaculaires contre le procureur général ou les forces de sécurité dans le Sinaï, se dessine une menace protéiforme, à laquelle le pouvoir entend répondre par un nouveau durcissement sécuritaire.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/07/11/le-consultat-italien-du-caire-touche-par-une-explosion_4679251_3212.html#eFwE6pYWToHGAH1r.99


BEAUTÉ CONGO 1926-2015 CONGO KITOKO

BEAUTÉ CONGO 
1926-2015 

CONGO KITOKO



BEAUTÉ CONGO 
1926-2015 
CONGO KITOKO
11 juillet-15 novembre 2015
Commissaire général André Magnin

Théâtre d’une extraordinaire vitalité culturelle, la création en République démocratique du Congo est mise à l’honneur dans l’expositionBeauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitokoprésentée à la Fondation Cartier pour l’art contemporain avec André Magnin, commissaire général.
La peinture moderne au Congo 
dans les années 1920
Prenant pour point de départ la naissance de la peinture moderne au Congo dans les années 1920, cette exposition audacieuse retrace près d’un siècle de production artistique congolaise. Si la peinture est au coeur de l’exposition, la musique, la sculpture, la photographie et la bande dessinée y ont aussi leur place et offrent au public l’opportunité unique de découvrir la diversité et la vivacité de la scène artistique de ce pays.

Les artistes précurseurs
Dès la fin des années 1920, alors que le Congo est encore une colonie belge, les artistes « précurseurs » Albert et Antoinette Lubaki et Djilatendo livrent les premières oeuvres sur papier connues, écrivant ainsi les prémices de l’histoire de l’art moderne congolais. Souvent figuratives, parfois abstraites, leurs oeuvres traitent avec poésie de thèmes liés à la nature, à la vie quotidienne, aux fables locales et aux rêves. Après la Seconde Guerre mondiale, le Français Pierre Romain-Desfossés s’installe à Élisabethville et fonde l’Atelier du Hangar. Au sein de cette école de peinture qui restera ouverte jusqu’à la mort de son créateur en 1954, les artistes Bela Sara, Mwenze Kibwanga et Pili Pili Mulongoy apprennent à laisser libre cours à leur imagination et créent, dans des styles propres d’une étonnante inventivité, des oeuvres lumineuses et jubilatoires.

Les artistes populaires
Vingt ans plus tard, l’exposition Art partout présentée à Kinshasa (1978) révèle au grand public de nombreux artistes se proclamant « artistes populaires ».
Fascinés par l’environnement urbain et soucieux de la mémoire collective, Chéri Samba, Chéri Chérin et Moke produisent une nouvelle forme de peinture figurative s’inspirant d’événements quotidiens, politiques et sociaux, dans laquelle toute la population se reconnaît. Papa Mfumu’eto a lui aussi exploré la vie quotidienne et les combats ordinaires dans ses créations prolifiques de bande dessinée dont la diffusion a connu un franc succès à Kinshasa dans les années 1990. Un courant que perpétuent aujourd’hui de jeunes artistes connectés à l’actualité mondiale comme J.-P. Mika ou Monsengo Shula.

JP Mika, Kiese na kiese (Le Bonheur et la Joie), 2014. Pas-Chaudoir Collection, Belgique © JP Mika

UNE COMMANDE À PAPA MFUMU'ETO 1ER

UNE BANDE DESSINÉE EN EXCLUSIVITÉ SUR INTERNET

Terrorisme. Tentative de coup d’Etat au sein de Daech





Terrorisme. Tentative de coup d’Etat au sein de Daech
























Treize membres éminents de Daech auraient projeté un attentat contre le “calife” de l’organisation. Ce qui traduirait des tensions, voire le début d’un “processus de décomposition”, affirme le journalAl-Araby Al-Jadid.
“Selon des sources concordantes en Syrie et en Irak, une première tentative de coup d’Etat contre Ibrahim Awwad Al-Badri, mieux connu sous le nom d’Abou Bakr Al-Baghdadise serait produite au sein de Daech [Etat islamique, EI]”, affirme le journal Al-Araby Al-JadidElle s’est soldée par un échec et l'exécution des auteurs, 13 membres éminents de l’organisation.”
Toujours à en croire le même journal, installé à Londres mais proche du Qatar, cette tentative “s’est déroulée entre le 10 et le 13 juin et a profondément ébranlé l’organisation”

L’information est à prendre avec précaution, mais le journal ajoute d’autres éléments intéressants concernant la situation sur place, qu’il aurait recueillis par téléphone, notamment auprès de gens qui se livrent au trafic de carburant entre les régions contrôlées par Daech et la frontière turque. Cette tentative de renversement indiquerait l’amorce d’“un processus de décomposition”, estime l’un d’eux.
Les différends porteraient sur les qualités personnelles d’Al-Baghdadi et sur ses choix, notamment celui de remplacer des dirigeants locaux irakiens par des étrangers. Mais aussi sur sa “surenchère” : son obstination à combattre d’autres groupes djihadistes, à “verser même le sang des sunnites, à relancer les hostilités avec les Kurdes et à étendre le champ de bataille, y compris par des attentats en Arabie Saoudite.
“Il serait normal que, désormais, des scissions apparaissent au sein de l’organisation et prennent une grande ampleur”, estime un “spécialiste des groupes armés irakiens” cité par le journal

AUTEUR

Philippe Mischkowsky


http://www.courrierinternational.com/article/terrorisme-tentative-de-coup-detat-au-sein-de-daech

« Le franc CFA freine le développement de l’Afrique »




« Le franc CFA freine le développement de l’Afrique »


























Invité des 15es Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, tenues du 3 au 5 juillet, l’économiste Kako Nubukpo, ancien ministre togolais de la prospective, revient sur l’urgence de revoir l’arrimage à l’euro du franc CFA (Communauté financière africaine), la monnaie des pays de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale. Seize pays dont la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Cameroun, le Togo et le Gabon utilisent cette monnaie créée en 1945. Le franc CFA a une parité fixe avec l’euro et les pays de la zone franc ont l’obligation de déposer 50 % de leurs réserves de change auprès du Trésor public français. Selon un rapport de la zone franc, la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique centrale) et la BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest), les deux banques centrales de la zone franc, disposaient en 2005 de plus de 3 600 milliards de francs CFA (environ 72 milliards d’euros) auprès du Trésor français. Pour Kako Nubukpo, rien n’empêche les pays concernés d’en faire usage pour accompagner leur croissance.
Le franc CFA est-il un frein au développement des pays africains qui l’utilisent ?
La monnaie doit être au service de la croissance et du développement. Pour cela, il faut des crédits. Or le ratio crédit à l’économie sur PIB dans les pays de la zone franc est de 23 % quand il est de plus de 100 % dans la zone euro. [Si bien qu’il] est quasiment impossible pour nos pays de rattraper les économies émergentes si le franc CFA reste arrimé à l’euro. Ne faut-il pas envisager des régimes de change alternatifs un peu plus flexibles pour financer l’émergence ?
Si cet arrimage était une garantie de stabilité monétaire dans la zone franc et qu’en contrepartie, ces pays avaient des taux de croissance relativement faibles, on pourrait considérer que l’arbitrage fait à la création du franc CFA en 1945, confirmé à la création de l’euro en 1999, a son sens. Mais on voit bien avec le cas de la Grèce qu’une économie faible qui a une monnaie forte engendre des ajustements très difficiles à soutenir. Comment pouvons-nous avoir un discours crédible sur l’émergence si nous ne touchons pas aux outils dont nous disposons ? Il faut revoir l’arrimage fixe du franc CFA à l’euro, si nous voulons développer nos économies.
Quelle est votre solution, sortir de la zone franc ?
Nous pouvons au moins procéder par étapes. Il faut remettre sur la table les objectifs des deux banques centrales d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale ainsi que leur capacité à financer la croissance économique et évaluer la qualité de leur gestion monétaire. Qu’est-ce qui empêche d’ouvrir ce débat ? La seconde étape consisterait à modifier le régime de change pour aller vers un régime plus flexible avec, par exemple, un arrimage du CFA à un panier de devises. Cela va supposer de revoir le dispositif institutionnel. Aujourd’hui, le franc CFA via son rattachement à l’euro est beaucoup plus déterminé par les événements au sein de la zone euro que par la conjoncture au sein de la zone franc. C’est une hérésie !
Mais les 16 pays de la zone franc ont-ils la capacité d’avoir une monnaie unique autre que le CFA ?
« Le franc CFA via son rattachement à l’euro est beaucoup plus déterminé par les événements au sein de la zone euro que par la conjoncture au sein de la zone franc. »« On ne peut pas en même temps revendiquer notre indépendance et attendre que ce soit l’ancien colonisateur qui nous donne l’autorisation d’agir. »Raoul MbogAix-en-Provence, envoyé spécial
Il n’est même pas nécessaire d’aller jusque-là. Ce qu’il faut, c’est que les dirigeants africains fassent preuve de responsabilité et ouvrent le débat sur la gestion monétaire. C’est un exercice démocratique auquel nous devons tous participer. Les gouverneurs de nos banques centrales doivent expliquer les fondements de leur politique monétaire, comme le font tous les gouverneurs de banques centrales. Je n’ai jamais entendu le gouverneur de la BCEAO ou de la BEAC s’exprimer devant un parlement quelconque. Dans l’absolu, ce n’est pas impossible d’avoir une monnaie qui nous soit propre, puisqu’il s’agit d’un élément de la souveraineté nationale. Les autres pays africains ont leur propre monnaie, cela ne pose aucun problème.
Pourquoi ce débat sur le franc CFA et sa parité fixe à l’euro est tabou ?
Les termes du débat sont parfois mal posés. Certains en parlent en termes de panafricanisme ou de revendication identitaire. C’est une approche contre-productive. Nous devons d’abord définir le modèle de société que nous voulons construire. Cela permettrait de dépassionner le sujet. A quoi cela rime-t-il de bomber le torse en prétendant avoir une nouvelle monnaie que nous serons incapables de gérer ? Tout n’est pas mauvais dans la situation actuelle : la centralisation des réserves de change, par exemple, est une forme de solidarité entre les Etats qu’il est important de préserver.
La question de la souveraineté qui sous-tend ce débat est plus que légitime. Car, il est inconcevable que 55 ans après les indépendances, les pays de la zone franc continuent d’avoir une monnaie physiquement fabriquée en France, d’avoir leurs réserves de change déposées auprès du Trésor public français. Mais il ne faut pas penser que la monnaie est l’alpha et l’oméga du processus de développement et de croissance de l’Afrique. Il y a des questions liées à la gouvernance et à la démocratie, à la productivité et à la compétitivité que nos pays doivent résoudre.
La France a-t-elle intérêt à faciliter l’ouverture de ce débat ?
Mais la France a officiellement ouvert le débat, si l’on s’en tient aux déclarations de François Hollande, en octobre 2012, à Dakar, où il encourageait les gouverneurs de nos banques centrales à utiliser de façon plus active les réserves de change dont les Etats de la zone franc disposent auprès du Trésor public français. Peut-on demander plus ? On ne peut pas en même temps revendiquer notre indépendance et attendre que ce soit l’ancien colonisateur qui nous donne l’autorisation d’agir. C’est à nous de demander à utiliser de ce qui nous revient. C’est seulement s’il y a blocage que nous pourrions faire un procès d’intention à la France.
Pourquoi, selon vous, les pays de la zone franc n’utilisent pas les quelque 3 600 milliards de francs CFA (rapport de 2005) dont ils disposent auprès du Trésor public à Paris ?
C’est ce que j’appelle la servitude volontaire. Personne n’interdit à nos pays d’utiliser le volet excédentaire des réserves de change pour financer la croissance. L’accord signé avec la France en 1945, dans le cadre du fonctionnement du compte d’opérations avec le Trésor, était qu’elle couvre l’émission monétaire des pays de la zone franc à hauteur de 20 %. Aujourd’hui, nous la couvrons quasiment à 100 %. Cela veut dire que nous n’avons plus besoin de l’« assureur » qu’est la France pour avoir la fixité entre le CFA et l’euro. Les dirigeants africains doivent prendre leurs responsabilités. C’est à nous d’assumer notre destin, ce n’est pas à la France de le faire pour nous.


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