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RDC: les Opposants en Colère- Kabila a signé la BALKANISATION de la RDC à Nairobi
Le gouvernement de Matata Ponyo n'a aucune légitimité à engager la RDC dans la signature des accords, traités et autres avec des puissances étrangères pour le simple fait qu'il est démissionnaire et n'assume que les affaires courantes.
En signant un accord avec le groupe rebelle du M23, il a outrepassé ses prérogatives et donc, sa signature n'engage que lui seul. La République démocratique du Congo ne peut en aucune manière se porter partie prenante dans cette histoire. Le Chef de l'État n'étant pas au dessus de la Constitution.
Des échanges de tirs ont eu lieu, lundi à Brazzaville, entre les forces de l'ordre et des hommes du colonel Ntsourou. Ce dernier, accusé par les autorités congolaises de "détenir un important stock d'armes", a été arrêté.
C’est le dernier épisode d’un conflit qui oppose le colonel Marcel Ntsourou aux autorités congolaises. Selon des sources policières, cet officier de l’armée, condamné à cinq ans de travaux forcés avec sursis après l’explosion meurtrière, en mars 2012, du dépôt de munitions de Mpila, a été arrêté, lundi 16 décembre, à son domicile du centre-ville de Brazzaville, encerclé depuis la veille par les forces de l'ordre. L'ancien secrétaire général du Conseil de sécurité est soupçonné de "détenir un important stock d'armes".
Son interpellation intervient après qu'une fusillade a éclaté entre les soldats et des fidèles de l’officier, suscitant la panique dans la capitale congolaise. Selon un habitant cité par l’AFP, la police a fait sortir les élèves des écoles alentours et des boutiques de la ville ont fermé. Certains affirment même avoir vu des chars dans la ville. Une information qu’un diplomate interrogé par l’AFP a démentie. Les échanges de tirs ont cessé vers 12 heures [heure locale].
"Nous nous défendrons jusqu’à ce que le dernier d’entre nous tombe"
"L’armée est en train d’attaquer mon domicile. Depuis hier soir, des troupes sont concentrées autour de ma maison", avait rapporté le colonel Ntsourou, joint au téléphone par RFI durant la fusillade qui, selon lui, a fait plusieurs morts parmi ses hommes. Et d’ajouter : "Il s’agit des ordres du président Sassou [...]. Nous nous défendrons jusqu’à ce que le dernier d’entre nous tombe".
"Les militaires sont sur le pied de guerre. Ils ont reçu mandat du haut-commandement pour déloger le colonel Tsourou, qui n'est plus au Conseil national de sécurité, avait indiqué un peu plus tôt à l’AFP un adjudant de gendarmerie. Alors il doit quitter la maison de fonction qu'il occupe. De gré ou de force, on doit le faire partir aujourd'hui."
Six militaires condamnés
Ancien compagnon d’armes du l’actuel président Denis Sassou Nguesso, le colonel Tsourou avait été condamné en septembre à cinq ans de travaux forcés avec sursis pour complicité d'incendie involontaire et détention illégale d'armes de guerre dans le cadre de l'affaire des explosions meurtrières de Mpila, le 4 mars 2012 à Brazzaville.
Depuis, l’officier en disgrâce affirme que l'explosion du dépôt de munitions serait un accident maquillé en attentat pour couvrir les responsables d'une série de négligences coupables.
L'explosion dans le quartier résidentiel de Mpila avait fait officiellement près de 300 morts, plus de 2 300 blessés et 17 000 sans abris en mars 2012. Six militaires avaient été condamnés et 26 autres prévenus acquittés par la justice congolaise dans le cadre de cette affaire.
Dans une interview accordée à la presse nationale le 27 octobre dernier, Joseph Kabila a annoncé cinq chantiers prioritaires : les infrastructures (routes, rails, ponts), la création d’emplois (qui passe par les investissements), l’éducation (les écoles et les universités sont à reconstruire), l’eau et l’électricité, et enfin, la santé.
Ajoutant : «Il faut évidemment insister sur la transparence dans la gestion de la cité, des affaires de l’Etat. Bref, il faut remettre de l’ordre dans le pays», lors d’un autre entretien au journal belge Le Soir en novembre. Et indiquant : «Nous allons compter d’abord sur nous-mêmes. Mobiliser davantage nos ressources, nos recettes». Le gouvernement devra effectivement se doter d’un budget capable de répondre aux grands chantiers annoncés.
La reprise en main des ressources naturelles est une piste. Accusé d’être impliqué dans l’attribution de juteux contrats miniers à des sociétés étrangères au détriment de l’Etat, le candidat Kabila a promis des «changements». Désormais élu, osera-t-il renégocier les contrats des compagnies américaines, sud-africaines ou indiennes ?
Toujours sur le plan économique, il pourra s’appuyer sur une monnaie stable, une inflation presque maîtrisée (passée de 511% en 2000 à 15,8% en 2002) et un retour du FMI et de la Banque mondiale. Un retour qui avait d’ailleurs permis en 2003 au Congo d’accéder à l’initiative Pays Pauvre Très Endetté (PPE), ouvrant la voie à un allègement du service de sa dette sur 25 ans.
«Pour moi, le Congo, c’est la Chine de demain : d’ici 2011, l’exemple pour moi viendra des pays asiatiques, que l’on appelle les ‘Dragons’. Le Congo va surprendre, car il se redressera beaucoup plus vite que prévu», a assuré Kabila au Soir.
La «locomotive» de l’Afrique centrale
Promettant de faire de la RDC la «locomotive» de l’Afrique centrale et des Grands Lacs, Kabila devrait poursuivre une politique d’ouverture diplomatique, régionale et internationale. Signal positif, la Commission européenne vient d’annoncer qu’elle projetait de doubler les aides financières au pays dans les six ans à venir. Au cours des cinq dernières années, le Congo a reçu près de 205 millions d’euros de fonds de développement européens. Cette somme pourrait passer à 411 millions d’euros. Cette augmentation doit être agréée par les Etats membres mais la Commission a déjà décidé de mobiliser 33 millions d’euros sur son propre budget qui seront consacrés à renforcer «la gouvernance et les institutions au service des citoyens».
Ndlr: 7 années sont passées depuis, mais quel en est le bilan?
Combien de routes, km, des ponts, rails, écoles et hôpitaux construits? Pour être honnête, reconnaissant tout de même que deux très grands ponts ont été jetés sur les rivières Ndjili et Nswenge à Kinshasa.
Nous cherchons encore à quel endroit les écoles ont été construites, les hôpitaux et où se trouvent les rails promis.
Non chers amis, ce ne sont que des slogans creux, démagogues et électoralistes.
La République démocratique du Congo ne peut rien attendre de cet homme.
SB
En 2006, après que Jean-Pierre Bemba eut déclaré «avoir accepté l'inacceptable» et concédé par le fait même la victoire à «Joseph Kabila» à l'élection présidentielle, le président mal élu déclarait: «Mais, pour le moment, a dit le président de la République, l’essentiel, c’est que les travaux du programme de 5 chantiers a déjà démarré. La RDC sera t-elle en mesure de continuer à financer ces travaux face à la baisse du cours des minerais et la crise financière mondiale ? Réponse de Joseph Kabila : « Je crois bien que oui, parce que jusque là, le prix du cuivre [reste] de 3 000 à 3 200 USD la tonne. On est toujours dans le bon, presque à la limite. Alors, sur ce plan là, le financement des chantiers, ll n’y a pas de problème. » Le chef de l’Etat ajoutera cependant : « La crainte, c’est, que faire pour que nous puissions diversifier notre économie? Il n’y a pas que le cuivre et le diamant. D’ailleurs le diamant, aujourd’hui, le marché n’existe pas. Hier, le carat du diamant se vendait à 150 à 200 USD. Aujourd’hui c’est 16 USD. C’est ce qui explique la situation de la Miba. Ce n’est plus rentable le diamant. Alors, il faut diversifier l’économie. Nous pensons qu’il faut aller vers l’agriculture. C’est ça la base, c’est ça la fondation. On a oublié l’agriculture dans ce pays depuis très longtemps, et il y a des efforts dans ce sens là, avec la mécanisation de l’agriculture. C’est ça l’objectif. »
En un mot, monsieur Kabila annonçait avec pompe la politique des grands travaux sur toute l'étendue du pays. Sept ans plus tard, force est de constater qu'il a lamentablement échoué alors que des fonds énormes ont été mobilisés pour ces travaux et à ce jour, aucun responsable n'a été traduit en justice pour détournement, alors que pour tout travail, à Kinshasa, on ne peut voir que la réhabilitation du Boulevard du 30 juin, une partie du Boulevard Lumumba, la conversion du CCIZ en Hôtel du Fleuve. C'est tout.
Non content d'avoir berné le peuple congolais avec les 5 chantiers de triste mémoire, revoici le même Joseph Kabila récidiver d'abord en étant (encore?) mal élu, et ensuite, en nous apportant un slogan creux, ridicule et fantaisiste de «Révolution de la modernité.» Ses chantres, non pas par conviction, mais par cupidité, reprennent en choeur ce piteux slogan, question de faire voir au «Raïs» qu'on adhère entièrement à ses idéaux et ce, contre des espèces sonnantes et trébuchantes.
En fait, qu'y a-t-il de modernité au pays de Joseph Kabila?
Les infrastructures routières sont nulles ou inexistantes. D'ailleurs pas plus tard que la semaine dernière, son cortège s'est embourbé lamentablement sur une route appelée sans honte «Nationale» RN4 vers Bunia.
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L'AGRICULTURE
Malgré son énorme potentialité (57% du pays), l'agriculture du pays est toujours manuelle malgré les 2000 tracteurs achetés par le gouvernement, tracteurs que ministres et députés se les sont appropriés.
Dans des milieux urbains, chaque congolais, la pauvreté aidant, s'est improvisé agriculteur. Dans chaque coin de parcelle existe un petit jardin où l'on peut trouver des tomates, de l'oseille, épinards, courge et autre «matembele» qui servent à nourrir la progéniture. Le gouvernement étant incapable d'assurer la nourriture à ses concitoyens.
Les soins de santé
Le taux d’accès aux soins de santé en RDC oscille entre 40 et 50%, d’après une enquête démographique et de santé menée par l’Organisation mondiale de la santé en 2007 et actualisée en 2009. En clair, plus de 30 millions des Congolais n’accèdent pas à des soins de santé de qualité. A côté de ces chiffres, il faut ajouter le délabrement des infrastructures sanitaires, construites pour la plupart à l’époque coloniale et peu après l’accession de la RDC à l’indépendance.
En parlant du délabrement, voyons l'OMEZA, une clinique d'État dans la commune de Matete, non loin du marché de la commune:
Lit rouillé, entremêlé pèle mêle malades et visiteurs.
Avec un matelas d'une autre époque
Où il y a deux ou trois enfants malades
Et pour préserver votre enfant de la contagion, il vaut mieux le mettre sur votre dos. La révolution de la modernité ou plutôt la révolution de la médiocrité a encore de beaux jours devant
Lequel de nos ministres, députés, sénateurs, PDG, directeurs, conseillers à la Présidence, à la Primature, ou dans différents ministères ou mieux, le Président de la République lui même, enverrait son enfant dans pareil établissement sanitaire? Pourtant, il est bondé. Rempli de citoyens de seconde zone, eux qui sont le souverain primaire.
Des maladies comme la fièvre jaune, la typhoïde, la méningite, la bilharziose, l’hépatite, et la malaria sont endémiques en République démocratique du Congo.
Ces deux photos ont été prises dans l'enceinte de l'École primaire ÉMERGENCE, à Yolo-Nord, le long de l'avenue de l'Université. Dans la République de la Révolution de la Modernité, il faut «piéger les enfants» en laissant traîner des fils électriques à même le sol. Dans la journée du 18 décembre dernier, on a déploré au quartier Dingi Dingi à Kisenso le décès de Mme Marie Kakese par électrocution alors qu’elle venait de toucher une porte métallique en contact avec un fil électrique détaché. Des personnes interrogées par l’ACP à l’occasion de cette mort ont affirmé que des câbles électriques découverts ont occasionné d’autres morts dans le coin.
Deux cas ont été cités, notamment celui d’un bébé marchant à quatre pattes qui avait trouvé la mort dernièrement au quartier Nsola par électrocution pour avoir touché un câble découvert et d’un garçon de douze ans, mort dans les mêmes conditions au quartier des Marais après avoir marché dans une flaque d’eau dégageant des charges électriques. http://www.digitalcongo.net/article/39985
USAGE DÉMESURÉ DE LA FORCE POUR INTIMIDER LA POPULATION
Un massacre à l'aéroport de Ndjili. La garde prétorienne de Joseph Kabila tire sur sa propre population, faisant de nombreuses victimes innocentes ce jour-là.
RDC : Chebeya aurait été assassiné à cause d’un dossier sur des massacres dans le Bas-Congo
Le général John Numbi (à gauche) et Floribert Chebeya.
Après les révélations du policier Mwilambwé au journaliste Thierry Michel, on en sait un peu plus sur les mobiles possibles qui auraient pu conduire à l'assassinat du secrétaire exécutif de la Voix des sans voix, Floribert Chebeya. Selon le policier, il a été assassiné car il avait un dossier très complet sur les acteurs des massacres dans le Bas-Congo en 2007 et 2008, où plus de 300 personnes, principalement des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu Dia Kongo, ont été tuées par les forces de l'ordre.
L'assassinat crapuleux de F. Chebeya déguisé en ... Quelle honte!
Dans la foulée, on notera l'assassinat du héro Armand Tungulu, assassinat que Lambert Mende une fois de plus, déguisera en suicide. Il y a aussi celui de Aimée Kabila, de nombreux journalistes et de la population du Bas-Congo et de l'Équateur.
LA TRAHISON AVEC LE M23.
À titre de rappel, le M23 est le fils biologique du tristement célèbre CNDP du Général Nkunda, présentement exilé au Rwanda.
Le CNDP lui-même est l'émanation du PPRD qui lui aussi vient de l'AFDL.
Joseph Kabila, pour des raisons dont lui seul détient le secret, a toujours été complaisant avec ces bandits. Tous les militaires tutsis ainsi que leurs officiers doivent oeuvrer dans les provinces du Nord et Sud Kivu, en d'autres mots, à proximité du Rwanda. ce sont ces soldats qui, au profit du Rwanda, viennent déstabiliser la RDC par des viols, assassinats de la population autochtone, le pillage de nos ressources et surtout, servent de peuplement des rwandais dans les contrées délaissées par les congolais.
Le peuple congolais avait toujours exigé l'arrestation de Bosco Ntanganda et son transfèrement à la CPI.
Contrairement au bon sens, Joseph Kabila a toujours refusé son arrestation sous le prétexte de la paix. Cette paix n'est jamais arrivée. Finalement, ce général d'opérette s'est rendu de lui-même à la CPI.
Le gouvernement nous a étalé son incompétence en faisant cette cacophonie:
Lambert Mende: Pas de négociation avec le M23
Les députés, même ceux de la Majorité Présidentielle refusent les négociations avec le M23
Malgré l'unanimité des congolais concernant le M23, Joseph Kabila veut trahir une fois de plus.
Mende qui criait partout qu'on ne négocierait pas avec le M23 change à présent de cap. Si le ridicule tuait, Lambert Mende ne serait plus de ce monde. Pauvre Mende, pour ses intérêts égoïstes, il est obligé de dire une chose aujourd'hui et son contraire le lendemain.
Finalement, Joseph Kabila se rendra lui même en catimini au Kenya signer l'accord avec le M23 mais n'aura pas le courage d'apparaître sur la photo de «famille» prise juste après la signature.
La trahison, c’est maintenant ! et par la grande porte
On n’y est pas encore, mais, pour le moment, et comme d’habitude,Joseph Kabila essaie de trouver un moyen de ramener ces « dangereux » personnages au Congo où, selon plusieurs sources, ils auront le choix entre intégrer les rangs de l’armée et retourner à la vie civile. Mais comment feraient-ils pour retourner à la vie civile puisqu’en tant que soldats rwandais et ougandais, ils ne viennent au Congo que pour y faire la guerre. Ils ne sont originaires d’aucun village et d’aucune ville du Congo. Il faut bien voir les choses comme elles sont.
Boniface MUSAVULI
RD Congo – Kampala : Kabila fidèle à lui-même
« Il faut sauver le soldat M23 ! » C’est en tout cas le message qu’on peut retenir de la dernière visite, insoupçonnable, de Joseph Kabila en Ouganda, dans le cadre des pourparlers de Kampala, que son propre gouvernement avait pourtant considérés comme sans intérêt, le M23 étant militairement vaincu et politiquement disloqué.
Ainsi la démarche du Président congolais fait-elle penser à une tentative consistant à ressusciter, à tout prix, un « ennemi » déjà mort. Démarche aberrante, en apparence, mais tout à fait explicable s’agissant de l’homme, Kabila, son parcours et le « système »auquel il doit son arrivée et son maintien au pouvoir.