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SACREBOPOL

samedi 11 février 2012

DES HORS-LA-LOI POUR LEGIFERER EN RD CONGO


 
Cheik FITA DSCF4212Le 28 novembre 2011, Il y a eu en RD Congo, des élections législatives, et une élection présidentielle toutes, caractérisées par une fraude à très grande échelle : De tous les quatre coins de la république, des dénonciations de fraude ont fusé: bourrage des urnes, corruption, falsifications des procès-verbaux à tous les niveaux.
Après le scandale de la présidentielle avec ses containers de bulletins de votes pré-cochés  au profit de monsieur Joseph Kabila le président sortant, voici la honte des législatives.
Des près de 500 personnes proclamées élues par la CENI, commission électorale nationale indépendante, la majorité l’a été par des voies malhonnêtes. Preuve, le nombre de contestations introduites auprès de la cour suprême de justice : 168 circonscriptions sur 169 concernées … 340 candidats élus contestés sur 500. Au stade actuel, les portes du parlement sont largement ouvertes à des tricheurs, des magouilleurs… De véritables hors-la-loi.

Trois préoccupations apparaissent:
a)     Quel visage la CENI se prépare-t-elle à donner au pouvoir législatif ?
b)    Quelles en seraient les conséquences ?
c)     Est-ce profitable pour le pays? Si non, quelle issue souhaitable ou envisageable ?

Le parlement
La cour suprême de justice va entrer dans la danse. Après sa complaisance lors du recours contre les résultats de la présidentielle, à quoi pourrait-on s’attendre pour les législatives ?
Dans les meilleurs des cas, à moins mauvais, et encore.
La raison ?
Depuis belle lurette :
1.     Monsieur Joseph Kabila avait intériorisé et planifié son maintien au pouvoir, quoiqu’il arrive, quoiqu’il en coûte.
2.     Par d’innombrables signaux, monsieur Joseph Kabila a prouvé qu’il était tout sauf un démocrate. Le plus fort de ces signaux est celui-ci : la phobie de la contradiction. Elle lui semble  politiquement mortelle, au point qu’elle est souvent évitée, écartée d’office.
Des exemples : deux campagnes électorales présidentielles sans débat télévisé contradictoire, pas de meeting au mythique stade des martyrs, véritable thermomètre d’ancrage dans l’opinion, attaque armée contre son challenger de 2006, monsieur Jean-Pierre Bemba Gombo, séquestration et privation de mouvement de monsieur Tshisekedi, son challenger de  2011, confiscation des médias publics et même plasticage de quelques rares médias pro-opposition… Sans compter le tripatouillage constitutionnel.
Le visage de la législature 2011 générée par la CENI apparaît comme ayant été commanditée par Monsieur Joseph Kabila afin de disposer d’un parlement à sa solde.

« Majorité Présidentielle »
Dans le plan de fraude généralisée, hormis les partis satellites de la législature écoulée, un nouvel élément est apparu sans attirer beaucoup d’attention : la création d’un parti politique dénommé PPPD, véritable clone du PPRD, parti présidentiel. Tapis dans l’ombre, il sera actionné le moment venu. Créé quelques semaines avant la campagne électorale, inconnu jusqu’à ce jour, il a placé plus de candidats et dans plus de circonscriptions que l’UDPS, le plus grand parti de l’opposition. Et au final, le PPPD a obtenu 29 députés, devenant ainsi le troisième parti du pays ! Avec quelles ressources ? Puisées dans la caisse de l’état ou pas ?
Un détail à surveiller: Tapis dans l’ombre de ce parti clone, une grosse pointure du PPRD, monsieur She Okitundu. Hasard ? Quand avait-il claqué la porte du PPRD ? Calcul planifié de longue date ?
Voilà la « majorité présidentielle » en voie de construction.

 Que peut-on attendre de pareils législateurs ?
Dans tous les pays du monde, la tricherie est toujours sanctionnée : à l’école, dans la circulation routière, par le fisc,  dans le sport, au travail.
Tricher c’est être hors-la-loi.
Voilà donc en RD Congo des hors-la-loi se préparant à légiférer !
Ayant été parachutés au parlement par la volonté de celui qui a financé leur pseudo-campagne, et surtout qui leur aura fourni les moyens pour bourrer les urnes et acheter les agents locaux de la CENI, ces « élus » seront sans plus ni moins une caisse de résonance.

Quelle destination ?
En  contrepartie des services rendus, les complices et usufruitiers de la fraude électorale aux législatives s’emploieront à se répartir les postes du gouvernement ainsi que la direction d’autres institutions de la république et mettre en coupe réglée le pays.
Le pouvoir sortant tend inexorablement à installer en RD Congo des institutions illégitimes, en porte-à-faux avec les aspirations profondes du peuple souverain… Pourvu que Joseph Kabila reste au pouvoir !
Cela est préjudiciable au plus grand nombre, cela est préjudiciable à la république.

Quelle sortie de crise ?
Le hold-up électoral vient d’installer en RD Congo une profonde crise politique.
D’un côté, une bande de hors-la loi et prédateurs ayant confisqué la machine de l’état, d’un autre, des millions d’électeurs réduits à l’ignorance et à la misère, floués, une opposition roulée dans la farine, des centaines de milliers de congolais vivant à l’étranger révoltés par l’imposture, et une société civile au pays dont le rôle étant le recadrage du sens de l’état à savoir: la justice, l’équité sociale. Société civile qui tarde à émerger.
La sortie de la crise, c’est la vérité des urnes. Qui en a intérêt, le pouvoir sortant ? Non.
La population et les forces de l’opposition ? Oui.
Comment obtenir cette vérité des urnes ?
Par de nouvelles stratégies postélectorales. Et dans le lot :
-         Une forte mobilisation des moyens humains et financiers ainsi que la mise en place d’un véritable réseau international d’amis du peuple congolais.
-         Une implication de la population via une éducation civique minimum ainsi que la participation à des actions de masse non-violentes de rejet de l’imposture, de la fraude et de la prédation.
Véritable danger pour la république, les hors-la-loi qui cherchent à devenir législateurs sont près à tout pour s'installer.

Cheik Fita
Bruxelles, le 11 février 201

Manifestation anti-Kabila dans les rues de Bruxelles

Manifestation anti-Kabila dans les rues de Bruxelles

Belga
Mis en ligne le 11/02/2012
Tout s'est déroulé dans le calme", a indiqué samedi le porte-parole de la police de la zone Bruxelles-Nord Johan Verleije.
La police comptabilisait 550 manifestants congolais samedi aux alentours de 16h45 dans les rues de Bruxelles.
Dénonçant la réélection du président Joseph Kabila, les manifestants sont partis de la gare du Nord pour rejoindre la quartier européen, où une série de discours de clôture sont actuellement prononcés sur un podium au rond-point Schuman. Aucun incident ou interpellation n'a jusqu'ici été constaté.
"Tout s'est déroulé dans le calme", a indiqué samedi le porte-parole de la police de la zone Bruxelles-Nord Johan Verleije.


APPEL A TOUS LES CONGOLAIS / MARCHE PACIFIQUE DU 16/02/2012


J-5: Abbé Luyeye explique le bien fondé de la marche pacifique des chrétiens du 16 février 2012 dans toute l'étendue de la République démocratique du Congo !

Le samedi 11 février 2012 à 16:28, par nyk
Attendons tous ce jour 16 Février 2012 avec impatience.
Nous souhaitons beaucoup voir une nombreuse foule populaire entourée , accompagnée par beaucoup de ceux qui se disent intellectuels , de tous les chefs de Partis politiques , religieux ( toutes religions confondues ) descendre dans les rues dans toutes les villes , bourgs , et villages RD Congolais réclamant la REPRISE de TOUTES les ÉLECTIONS du 28 Novembre 2011 afin de mettre fin au désordre et à l'état actuel de NON-ÉTAT dans ce GRAND PAYS RD Congo.
À la communauté dit internationale d'entendre ce cri de secours du Peuple RD Congolais et de l'aider à réaliser cet objectif primordial pour la survie du Pays RD Congo.
Mais aux RD Congolais de se montrer UNIS ce JOUR-LÀ pour la MÊME CAUSE.
Que CEUX ou CELLES qui ont été ÉLUS (es) dans ces ÉLECTIONS ( du 28 Novembre 2011 ) de la HONTE COMPRENNENT et ACCEPTENT le VERDICT du PEUPLE : IL FAUT REFAIRE CES ÉLECTIONS du 28 Novembre 2011 , tant PRÉSIDENTIELLES que LÉGISLATIVES avec une autre CENI ( sans l'équipe de Ngoy Mulunda ) et avec l'aide des Experts internationaux neutres secondés par les Experts RD Congolais pris dans la SOCIÉTÉ CIVILE pour FAIRE de BONNES ÉLECTIONS.
Espérons que les Politiciens RD Congolais le comprennent et en soient convaincus.
NYK

J-5: Abbé Luyeye explique le bien fondé de la marche pacifique des chrétiens du 16 février 2012 dans toute l'étendue de la République démocratique du Congo !


Le 16 février 1992 demeure à jamais gravé dans la mémoire de tous les croyants et acteurs de la démocratie en République démocratique du Congo. Ce jour-là, des milliers de fidèles de différentes confessions religieuses et des citoyens de tous âges et de divers horizons, se sont levés et se sont engagés pour revendiquer la réouverture de la Conférence nationale souveraine, symbole de la volonté de changement du peuple. En guise de réponse, la machine de la fureur du pouvoir dictatorial mobutiste avait été mise en marche pour réprimer la manifestation des chrétiens : des vies sont tombées. Ce sont les premiers martyrs de la démocratie congolaise. Il y a 20 ans, des chrétiens rameaux à la main étaient réprimés dans le sang, au cours d’une « marche d’Espoir » dans laquelle ils revendiquaient la réouverture de la Conférence nationale souveraine (CNS) bloquée par le régime dictatorial du maréchal Mobutu. Cette marche, initiative d’un groupe de prêtres kinois, reste sans doute, la plus grande manifestation populaire de l’histoire du Congo, depuis l’indépendance en 1960. En effet, ce jour-là, plusieurs centaines de milliers de personnes se sont levées, comme un seul homme, pour réclamer la poursuite de la Conférence nationale qui, pour le peuple, incarnait la volonté de changement tant attendu. C’est au sein de ce grand forum national que des délégués du peuple, venus de tous les coins du territoire national, se battaient pour trouver des voies et moyens afin d’imprimer au pays un avenir meilleur. Le 16 février 2012, les Chrétiens sont déterminés à commémorer le 20ème anniversaire des martyrs de la démocratie avec cette fois-ci les casseroles purulentes de l'hold-up électoral savamment orchestré par des Joséphistes fraudeurs, usurpateurs qui croient que le Grand Congo est leur "Ligablo" et ils doivent gouverner par défi avec des arrestations arbitraires, viols, tueries, massacres des paisibles citoyens sans défense mais surtout les enrichissements illicites et rapides des mafieux qui ont pris en otage les institutions républicaines. Les Congolais refusent comme un seul homme que la République démocratique du congo soit dirgée par des "Barabas" des bandits de grands chemins en cravates !
Lorsque les Congolais sont décidés à barrer la route à un régime sanguinaire et dictatorial, ils savent toujours s'y prendre. Photo Réveil FM, archives





Les Congolais de l'Etranger sont tous mobilisés pour battre les pavés dans les capitales européennes et américaines pour réclamer la vérité des urnes.
Dossier à suivre !

RAPPORT SUR LA MISSION D’OBSERVATION DES ELECTIONS EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.


Les amis du monde entier a.s.b.l

AMESIEGE SOCIAL :                                                                         PERMANENCES :
Rue du commerce 3/31                                                                 lundi au vendredi
B-4800  Verviers                                                                          de 10h à 12h et de 14h à 17 h                                                                                   GSM : 0484900815                                                                       Rue du commerce 3/31
N° d’entr. : 467 661 843                                                                B-4800 Verviers                                     
               
                                                                                


                  
RAPPORT SUR LA MISSION D’OBSERVATION DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES ET LEGISLATIVES DE 28 NOVEMBRE 2011 EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.
                                                      
                                                      
                                                      

Je viens par la présente d’abord remercier la C.E.N.I ( commission électorale nationale indépendante ) de m’avoir invité pour participer à l’action d’observation des élections présidentielles et législatives de 28 novembre 2011 en république démocratique du Congo et remercier l’ambassade de la république démocratique du Congo de son rôle d’intermédiaire. Parti de Bruxelles le 23 novembre au sein d’un groupe de 27 personnes, j’ai pu mener la mission d’observation pour le compte de mon association « les amis du monde entier »

Dans cette mission j’ai pu faire connaissance avec les autres amis et compatriotes qui avaient le même souci comme moi de contribuer de manière concrète au bon fonctionnement des institutions et de la démocratie en république démocratique du Congo, surtout ne pas nous contenter seulement aux critiques mais aller sur le terrain, y être utile,  jouer le vrai rôle d’une organisation de la diaspora qui est celui d’encourager le développement de mon pays d’origine, de mener des actions transversales de développement entre mon pays d’accueil et mon pays d’origine.

Invités par le Rev. Dr .Daniel Ngoy Mulunda Nyanga le président de la C.E.N.I., j’ai pu me joindre aux nombreux autres observateurs qui ont participé activement à la mission d’observation des élections en république démocratique du Congo, en me rendant dans plusieurs bureaux de vote, en étant avec la population sur le terrain, en suivant de plus prêt tout le processus des élections dans un pays le plus vaste des pays africains.


Les conditions dans les quelles sont organisées ces élections


Beaucoup des congolais veulent bien que les choses changent en république démocratique du Congo,  mais, je constate que rien ne pourra changé si nous ne contribuons pas de façon concrète à cette volonté de changement, aller construire, apporter son savoir faire, se joindre aux autres sur le terrain, comprendre le besoin de la population, voir ce qui manque, ce qu’il faut faire, par des projets de construction, d’agronomie, d’élevage, jouer le vrai rôle de la diaspora.

Nous devons voir dans quelles conditions que les populations congolaise sur place vont organiser des élections transparentes, libres et apaisées, avec quels moyens de bord devront-ils transporter des bulletins de vote, des matériels et autres documents permettant le bon fonctionnement des 63.000 bureaux de vote à travers le grand pays 80 fois la Belgique.

Si les Congolais résidant à l’étranger principalement en Europe au canada et aux états unis ont de l’expérience de la démocratie,  en république démocratique du Congo,  ils ne sont pas nombreux qui vont sur le terrain pour aider à la formation des jeunes,  pour informer la population dans tous les coins de la république, informer la population comment lutter contre la fraude électorale, apporter leur contribution dans l’organisation des élections transparentes, libres et apaisées, sans les efforts de chacun de nous, il faudra s’attendre à toutes les irrégularités.

Ces jeunes congolais qui pour beaucoup d’entre eux fut leur première fois d’être mis au poste de surveillance des élections, non formés, venus de tous les coins, au défis, 18.000 candidats parlementaires pour 500 places au parlement, se disputant dans des nombreux bureaux de vote saturés des surveillants aussi non formés, transmettant le message aux nombreux observateurs ne parlant pas la langue, les jeunes ne connaissant aucune règle sur l’organisation des élections présidentielles et législatives.

Je pense que les congolais de l’étranger devrons revoir notre manière de lutter pour un vrai changement en république démocratique du Congo, aller sur le terrain ou soutenir des actions de développement sur le terrain, qui contribueront de manière concrète.

Penser que le vrai changement serait le départ tout simplement du pouvoir en place,  c’est une manipulation de l’opposition pure et simple qui ne rapportera que des conflits inutiles , penser que le changement passe par  insulter, frapper et humilier les autres populations congolaises qui ne pensent pas comme nous, c’est une faute grave qui ne nous sera pardonnée par personne.

Pour moi , ayant vu le manque d’effort collectif sur le terrain, il faut que les congolais de l’étranger reviennent en masse au Congo pour y apporter de leur expérience, pour y créer des emplois, des actions d’assistance pour le peuple et arrêter de prendre en otage les autres congolais qui pensent au développement  et ceux restés au pays qui se retrouvent aujourd’hui entre l’enclume et le marteau , entre les deux feux de l’opposition qui manipule les congolais de l’étranger et le pouvoir qui veut à tout prix se défendre contre tous les coups.







Bureaux de vote


Lors des élections, j’étais fortement touché par les efforts fourni par le gouvernement et la C.E.N.I  pour organiser des élections dans un pays grand de 80 fois la Belgique, avec
La motivation de la population à participer à tout prix à des élections historiques marquant un début de la démocratie dans un pays de plus de 60 million d’habitants, avec une population n’ayant aucune formation d’organisation des élections démocratiques transparentes, libres et apaisées. Le nombre massif des observateurs nationaux et internationaux ne devrait pas permettre les fraudes, ce qui m’étonne plus de 30.000 observateur de l’église catholique de monseigneur Monsengo n’aient pas pu empêcher les fraudes durant les élections, subitement annoncent des fraudes massives juste lors des résultats finals ? Il serait aussi pas facile que les élections se déroulent normalement dans un pays si vaste, il faudra faire en sorte qu’il n’y ait pas des fraudes par le déploiement des nombreux observateurs nationaux que de les dénoncer juste à l’annonce des résultats.

Lors de la rencontre avec le Rév. Dr. Daniel Ngoy Mulunda Nyanga le président de la C.E.N.I nous a expliqué les difficultés avec les quelles ils fait face, des bulletins brulés par les membres de l’oppositions, des appels anonymes, des attaques envers sa famille, des erreurs dans les nombreux bureaux de vote, combien c’est pas facile de s’occuper de cette institution mais qu’il était vraiment déterminé de doter la république démocratique du Congo de cette institution qui serait utile pour nos jeunes,  notre groupe a demandé que cette volonté de faire participer les congolais de l’étranger aux élections en république démocratique du Congo puisse être maintenue pour toujours afin que cela devienne une habitude pour les congolais de l’étranger et pour le gouvernement, afin qu’aucun congolais ne puisse être éloigné de cette action collective.

Malgré des irrégularités que nous avons constatées et aussi constatées par des nombreux observateurs, les élections en république démocratique du Congo ont mobilisé tant les congolais de l’étranger et les congolais restés au pays, suscitant ainsi l’intérêt d’une démocratie participative, la volonté d’un pays qui compte s’en sortir, qui veut se développer socialement mais qui devra faire plus pour pouvoir se mettre sur les rails, pour que les prochaines élections dans 5 ans puissent être encore plus transparentes, libres et apaisées.

Cette volonté et cette participation suscitée par ces élections présidentielles et législatives puissent être profitables pour le réveil de la population Congolaise, que le prochain gouvernement devra prendre en considération pour consolider la société congolaise de partout dans le monde entier.


Relations de groupe

Notre groupe composé des représentants des associations, des représentants des journalistes a pu se maintenir entant que groupe remarquable et visible parmi d’autres groupes d’observateurs sans complexe car nous avons marqué notre présence dans beaucoup de bureaux de vote, aux conférences des autres observateurs, dans les missions dans la province du katanga et du bas-congo, en terminant par l’organisation de notre propre conférence et notre propre rapport collectif sur les élections.

Notre présence au Congo a été remarquable aussi au sein de la population, avec nos ti shorts blancs, avec insigne de Congolais de l’étranger, malgré que nous étions pour certains des Belges de nationalité,  nous avons pu attirer l’attention des autres observateurs qui n’ont pas manqué de nous poser des questions pour en savoir un peu plus sur notre organisation à l’étranger, nos relations avec la population Congolaise restées sur place.

C’était pour nous et pour les Congolais restés au pays une fierté de faire connaissance, de nous préoccuper de notre pays d’origine pas seulement de rester à l’étranger pour donner des leçons au pouvoir en place ou pour critiquer mais pour contribuer de manière concrète au bon fonctionnement de la démocratie en république démocratique du Congo.

Nous avons constaté que nombreuses autres associations Congolaise ont pu parvenir à participer entant que observateur aux élections en s’invitant dans les grands ONG, dans les autres groupes de l’union européenne, CNCD ou OXFAM, avec le même souci de pouvoir contribuer à l’action collective.

Je constate que si tous les congolais de l’étranger pouvaient s’y rendre avec le but n’ont pas de critiquer les efforts de leurs compatriotes mais de contribuer au développement par des actions concrètes,  serait très positif pour l’avenir du pays tout entier.


Contestation de l’opposition congolaise


Les irrégularités constatées par des nombreux observateurs en mission d’observation des élections a permis une grande contestation des l’opposition qui vient d’introduire un recours au tribunal, toutefois nous constatons le manque de cohérence dans les déclaration de l’opposition, qui au début des élections n’a pas pu présenter une candidature commune, en étant prévenue sur le danger d’une opposition divisée et de ses conséquences.

A la fin des résultats, curieusement nous assistons aux tentatives de l’opposition à chercher l’unité pour bien mener des actions de contestation, lors de la campagne, alors que la majorité présidentielle battaient sa campagne à l’intérieur du pays, certains de l’opposition se contentaient de faire le tour du monde, paris, Belgique, Canada, Etats-Unis, Afrique du sud, en sachant que les congolais de l’étranger ne voteront pas lors des élections présidentielles et législatives.

Ils ont perdu de leur temps en faisant le tour du monde pour arriver au dernier moment sur le terrain lors que les élections ont commencées, espérant dans les manifestations des congolais de l’étranger qui devraient pousser à des plus nombreuses manifestations dans des nombreuses villes à l’intérieur de la république démocratique du Congo et en profiter pour un coup de force de l’opposition. Voyant que cela n’est pas arrivé à pousser les congolais du pays à suivre les événements de l’étranger, l’opposition vient alors de déposer le recours à la magistrature suprême comme derniers espoir.

Certains responsables des partis politiques de l’opposition dans leur déclaration se rapprochent encore plus de la majorité présidentielle dans le but disent-ils d’éviter le K.O, d’éviter la confusion, ils tirent leur conséquences des ces élections et acceptent les résultats des urnes.

La question serait donc de savoir si les congolais devraient coûte que coûte faire partir kabila pour vivre en paix en république démocratique du Congo ? pour des irrégularités constatés par les observateurs, dans une élection surveillée par 30.000 observateurs de l’église catholique, des centaines des témoins de l’opposition, par un comité de la C.E.N.I composé des  membres de l’opposition et de la majorité présidentielle, des centaines d’autres d’observateurs de la SADC, de l’union africaine, de l’union  européenne, des autres observateurs nationaux et internationaux de tous les coins  du monde.





Contestation des congolais de l’étranger

Nous constatons que les Congolais de l’étranger se mobilisent plus pour la contestation que les autres Congolais restés au pays , qu’il y a des nombreux autres Congolais qui ne se prononcent pas sur ces élections, la contestation des congolais de l’étranger devrait être plus crédible que si elle était suivie par des Congolais restés au pays ce qui n’est pas le cas, ces derniers sont présentés en train de vaquer à leur activités quotidiennes dans toute l’entièreté du territoire de la république.

Au sein des congolais qui protestent, on trouve des Congolais naturalisés Belges, français, suisses, Allemands et d’autres, nous disons que cela reste normal dans une démocratie, l’important serait que le Congo puisse se développer  avec la participation de tous.

Après les casses dans les manifestations dans plusieurs pays en Europe, au canada, aux états unis, des contestation des congolais un peu partout, quel regard des congolais face aux voisins belges, français, et autres, les autochtones dans nos pays d’accueil ? avons-nous de vivre encore comme avant ? , pour nombreuses personnes rencontrées, disent que la conscience des congolais n’est pas tranquille suite aux dégâts dans nombreuses villes en Europe, beaucoup d’arrestation parmi les casseurs, certains se disent piégés par des manifestations dites pacifiques avant et qui se tournent aux dégâts avec son lot d’arrestation massive.

Malheureusement, Monsieur tambwe Mwamba le ministre des affaires étrangères interrogé par les journalistes belges sur l’identité des manifestants en Belgique, il qualifie des étrangers portant l’identité Belge, française et non des congolais, comment le Congo qui reconnaît le transfert des fonds issus des congolais de l’étranger, qui a déjà nommé un ministre des Congolais des l’étranger veut aujourd’hui ignorer que ceux qui manifestent en Europe ou à l’étranger ne sont pas des Congolais soucieux de leur pays d’origine ?

Nous souhaiterons des explications de la part du Ministre Congolais des affaires étrangères pour le pousser à revenir à la raison, car nombreux nous ne pensons pas comme lui, nous considérons que tous les congolais ou les personnes d’origines congolaises devront contribuer au développement social de la république démocratique du Congo.

Justement la façon de contribuer au développement du Congo n’est pas la même pour tous les congolais vivant à l’étranger, certains jurent encore sur le seul départ de Kabila du pouvoir, d’autres pensent qu’il faut des actions concrètes de développement sur le terrain, auprès de la population pauvre, qui a raison qui a tort devrons attendre combien d’années pour comprendre les enjeux de cette politique dans un pays qui ne devra pas attendre longtemps pour se développer face à la concurrence des pays voisins.

Les intimidations à l’étranger et au Congo


La guerre était déjà déclarée entre les congolais au service du pouvoir en république démocratique du Congo et les congolais membres des partis politiques de l’opposition, si l’opposition en république démocratique n’est pas unie au tour d’un candidat unique, à l’étranger les membres des partis de l’opposition sont unis pour frapper tous les musiciens, tous les artistes, tous les pasteurs, tous les journalistes, tous les responsables politiques, tous les congolais qui seraient d’une opinion différente à celle prônée par l’opposition.

Le bilan sur le plan psychologique reste désastreux, chacun se méfie de l’autre congolais, les congolais dans leur ensemble sont divisés aujourd’hui qu’avant, on se parle que si on n’est d’une même opinion politique, certains ne savent pas aller au Congo par peur d’être arrêté pour son appartenance aux groupes des combattants, on traite des collabos tous les congolais qui agissent autrement, qui se comportent autrement, ou qui défendent ou parlent en faveur du pouvoir en place au Congo.
Cette intimidation n’est pas seulement verbale, pas seulement les injures, mais les coups qui font couler du sans à la tête, dans le ventre, dans la poitrine, dans le cœur,  les menaces de mort. Les Congolais n’ont jamais passé un moment pareil dans leur vie à l’étranger, à pari, Londre, en Belgique, partout le climat de peur s’installe. Malheureusement cela ne construira jamais le grand Congo, cela est reconnu  par tous que ce n’est pas les coups qui feront des Congolais un grand peuple d’Afrique.

Mais la sagesse, l’amour des autres, la collaboration, la reconnaissance de l’autre entant être humain, les vraies valeurs. Comment arriver à la construction des vraies valeurs lors que les gens sont dans ce climat de peur  et de honte. ?



Un coup d’état manqué


Au Congo certains pensent que les congolais de l’étranger sont manipulés par l’opposition qui veut coûte que coûte être associée à la gestion du pays, on se demande le but de tour du monde de Etienne Tshisekedi président de l’UDPS et de Vital Kamerhe le président de l’UNC , qui lors de la campagne des élections ont choisi de faire des voyages Pari, Londre , Canada, Belgique, états unis alors que ces congolais de l’étranger ne sont pas permis de voter, serait-il un voyage de manipulation ? la préparation d’un coup d’état ? certains affirment un coup de force qui était préparé par cette tournée en se référant aux divers discours des uns et des autres de l’opposition.

On se souviendra que Etienne Tshisekedi s’autoproclamant « président’ » bien avant les élections, certains diront élections ou sans élections Kabila doit partir, que nous cachent ces nombreux discours d’avant élections, juste à l’annonce des résultats provisoires, toutes les grandes villes de l’étranger visitées par les leaders politiques de l’opposition ont répondue à l’appel de ces derniers, comment expliquer cela si il n’y avait pas ce tour du monde d’avant élections ?. Il fallait que kinshasa réponde aussi à cet appel malheureusement, non, kinshasa est restée jusqu’à aujourd’hui sans réponse ce qui fera échouer le coup de force de l’opposition, car sans le suivi de kinshasa et d’autres villes en république démocratique du Congo rien ne pouvait faire gagner l’opposition le pouvoir tant attendu.


Une diaspora congolaise détournée de son vrai rôle

En opposant la diaspora congolaise au gouvernement en place en république démocratique du Congo, l’opposition congolaise empêche justement la diaspora congolaise à jouer son vrai rôle qui est celui d’être un moteur de développement de son pays d’origine et de l’intégration  des jeunes congolais dans leurs pays d’accueil.

L’opposition renforce ainsi la haine entre la population congolaise de l’étranger et la population congolaise restée au pays, conséquence les conflits aux quels nous assistons les artistes sont tabassés, les hommes politiques sont empêchés de se réunir. La diaspora se laisse manipuler par l’opposition en laissant croire que le développement de leur pays d’origine serait le changement du pouvoir en place en république démocratique du Congo et non l’implication de la diaspora dans la création d’emplois, la construction des hôtels, des pharmacies, la formation des jeunes sur le terrain en république démocratique du Congo.

Brusquement la diaspora est détournée de son vrai rôle, s’oppose aux autorités en place en république démocratique du Congo pour servir l’opposition dans sa recherche de prise de pouvoir. La diaspora devient alors un point d’appui pour une opposition qui ne sait pas se stabiliser dans le pays, mais qui devra dès lors compter sur la diaspora pour revenir au pouvoir et une fois au pouvoir l’opposition devra demander alors à la diaspora de jouer son vrai rôle de soutien à la reconstruction du pays et la laisser tranquille car  elle a atteint son objectif.

C’est pourquoi pour l’asbl « les amis du monde entier’ » la diaspora Congolaise devra jouer son vrai rôle du moteur de la reconstruction du Congo, de veiller au développement, en étant beaucoup plus renforcée dans les organisations de la société civile que dans les partis politiques manipulateurs, la diaspora devra assister la population et le gouvernement dans sa mission de pilotage du pays, se tenir en position des organisations de la société civile neutre mais vigilante, éloignée de la manipulation des partis politique qu’ils soient de la majorité au pouvoir ou de l’opposition.

La neutralité de la diaspora permettrait à la diaspora de jouer son vrai rôle pour le bien être de la population Congolaise, d’améliorer les relations entre les populations de la diaspora et la population restée au pays d’origine, et aussi entre la diaspora et le pouvoir en place en république démocratique du Congo.






Recommandation

-          Que les associations Congolaises ou d’origine Congolaise puissent être invitées continuellement à participer à l’observation des élections en république démocratique du Congo.
-          Qu’un comité permanent composé des représentants des groupes contestateurs, d’autres groupes puisse établir un dialogue avec le gouvernement congolais et les institutions Congolaises.
-          Que le Congo revienne sans tarder sur le besoin de mettre en place un ministère des Congolais de l’étranger en commençant par une action de consultation des associations congolaises de l’étranger.
-          Qu’un poste de représentant de la société civile puisse être créé au sein des différentes ambassades Congolaises à l’étrangers pour une bonne collaboration avec le ministère des congolais de l’étranger.
-          Que les associations congolaises à l’étranger puissent aller sur le terrain pour s’occuper à la formation des jeunes à une meilleure organisation des élections prochaines dans 5 ans.
       -    



Fait à Verviers le 15/12/2011



Zeka Sizo

Administrateur délégué

Rue du commerce 3/31
4800 Verviers
Tél : 0032(0)87702829
Gsm : 0032(0)484900815