Chers amis,
Veuillez, svp, lire très
attentivement l'analyse ci-dessous, pertinente et claire de la dernière Session
de la Commission Mixte Rwanda/Congo tenue à Kigali qui confirme, si besoin en
était encore, l'incompétence, l'impuissance et la haute trahison du pouvoir de
Léo face à l'insécurité exportée du Rwanda qui sévit dans l'Est de son
territoire !
Hahurissant qu'un Etat souverain se montre aussi incompétent
à comprendre les tenants et les aboutissants des problèmes dans son propre pays
et impuissant sinon plus à défendre sa souveraineté comme son Garant
Constitutionnel !
On en frémit : jusqu'où allons-nous, nous Congolais, nous
laisser tomber dans cet enfer du désavoeu de notre propre souveraineté sans
réagir ???
Nous avons
dit "haute trahison à la tête du pays" : qui de sensé, d'honnête, de patriote
parmi nous peut encore en douter ???
Lisez vous-même cette explicitation
!!!
Triste Congo de nos aieux et de notre postérité !
"Session
ordinaire de Kigali : Affaire FDLR : le Rwanda piège encore la RDC
Y a-t-il eu des avancées significatives à l’issue de la
Grande Commission Mixte Rwanda-RDC tenue du 18 au 19 mai ? Oui, répondent en
chœur les membres de la délégation congolaise conduite par Raymond TSHIBANDA,
ministre des Affaires Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie
qui, comme Ulysse, croit avoir fait un bon voyage au pays des Mille Collines. En
citant avec fierté un paragraphe du communiqué final de ces travaux qui se sont
déroulés dans la capitale rwandaise : « le gouvernement du Rwanda continuera à
appuyer les efforts de la RDC visant à restaurer et maintenir la paix et la
sécurité à l’Est de la RDC ».
Souveraineté de la RDC bafouée
Quant aux observateurs attitrés de la scène politique de la région des
Grands Lacs, ils pensent que la souveraineté de la RDC a été vendue à vil prix.
Tout d’abord, soulignent-ils, le communiqué final utilise un terme générique
pour faire mention des «mutins» du M23 en les traitant d’«éléments opportunistes
et la propagande négative». Ce, alors que plus de deux millions des Congolais
sont des déplacés internes. Les viols massifs ne se comptent plus. Les tueries,
les massacres, les destructions méchantes ont forcé des centaines de milliers de
Congolais à fuir vers l’Ouganda et le Rwanda à cause de ces « mutins » du M23.
Dont les revendications sont à première vue indéfendables. Notamment en se
présentant comme les seuls à pouvoir protéger les populations tutsi et la
réclamation de voir les FARDC reconnaitre leurs grades. Des individus à la
nationalité douteuse à l’instar de leur véritable chef Bosco NTAGANDA, qui n’ont
jamais mis leurs pieds dans une académie militaire et dont bon nombre n’ont
jamais terminé l’école primaire.
Outre le fait que cette réunion semble
banaliser les crimes perpétrés par ces « mutins » du M23, l’on se demande si les
membres de la délégation congolaise qui ont engagé le pouvoir en place ont eu le
temps de lire correctement certains passages révélateurs. Notamment celui qui
stipule que : « les ministres de la défense ont convenu d’étendre le mandat de
la Commission conjointe des renseignements à la vérification conjointe de la
situation sécuritaire le long des frontières ainsi qu’à l’intérieur de chaque
pays ». Une façon de préparer la reprise des opérations militaires conjointes de
triste mémoire et qui n’ont rien arrangé car les FDLR sont devenus plus
virulents et d’une sauvagerie sans commune mesure à l’endroit des populations
congolaises non armées. Ce, alors que les autorités rwandaises ne cessent de
crier sur toutes les tribunes internationales que leur pays est devenu un havre
de paix et de sécurité.
Y a-t-il souveraineté lorsque des éléments d’une
armée d’un pays étranger peuvent venir à tout moment opérer sur une portion du
territoire d’un autre Etat ? Y a-t-il souveraineté lorsque des officiers des
services de renseignements d’un pays voisin peuvent venir à tout moment
inspecter une portion du territoire d’un autre Etat ? Voilà les non dits de ce
communiqué final conjoint qui va lier pour longtemps la
RDC.
Nouveau piège de Kigali
Trois jours avant cette
session ordinaire de la grande commission mixte, Kigali, comme d’habitude, avait
pris à témoins les Congolais en déclarant tout haut l’objectif principal de
cette rencontre des dupes. Cette réunion n’aura comme ordre du jour un seul
point, à savoir la question des FDLR. De même, les ministres rwandais de la
Défense et des Affaires Etrangères avaient déjà fait comprendre aux Congolais
que la solution militaire ne pouvait pas régler le problème des « mutins » du
M23. Kigali avait même offert ses bons offices pour faire la médiation entre le
gouvernement de la RDC et ces « mutins » qui ne sont qu’une nouvelle tentacule
de la fameuse pieuvre de ce prétexte fallacieux et sempiternel des FDLR.
Au
moment où Kinshasa subit les évènements, Kigali les précède et communique avant,
pendant et après les multiples rencontres que le gouvernement de la RDC
s’efforce toujours de tenir secrètes. Ainsi donc, à lire le communiqué conjoint
rendu public, les deux délégations n’ont examiné que ce seul point à l’ordre du
jour et pas un mot sur « les mutins » du M23. Une victoire de la diplomatie
rwandaise qui vient de prendre encore une fois les Congolais à témoins en leur
faisant comprendre que tout ce qu’elle a déjà fait, qu’elle fait et fera demain,
c’est en plein accord avec les autorités congolaises.
Prétexte
sécuritaire sempiternel
La question des FDLR est au cœur de tout ce
qui se passe en RDC depuis bientôt 20 ans. Elle a justifié l’agression du pays
lors de la guerre dite des «Banyamulenge» pour recouvrer leur nationalité et qui
a vu un officier général rwandais placé sur le siège du chef d’Etat Major
Général de l’armée congolaise. Elle a justifié l’occupation des territoires des
provinces du Kivu, d’une partie de la Province Orientale et du Kasaï pendant
cinq ans par des troupes régulières rwandaises aux côtés de celles du
Rassemblement Congolais pour la Démocratie, toujours pour traquer ces éléments
des FDLR. Elle a justifié les fameuses opérations militaires conjointes
rwando-congolaises de 2008-2009 et qui se sont soldées par le limogeage de Vital
KAMERHE, coupable d’un crime de lèse-majesté pour avoir dénoncé la violation de
l’intégrité et de la souveraineté du pays. Que va-t-elle encore justifier ?
Probablement la balkanisation du pays selon le schéma
Sud-soudanais.
Kinshasa se met la corde au cou
Curieusement, en souscrivant aux prescrits de ce communiqué final, la RDC
endosse la responsabilité de la traque de ces FDLR, alors que toutes ces
opérations militaires conjointes ou non n’ont pas abouti à leur anéantissement
total. Dès lors que Kinshasa a accepté le principe de la traque, il devient
comptable de tout ce qui adviendra. Il va donc être obligé d’affecter des
ressources financières, humaines, matérielles, militaires, scientifiques à ces
opérations et cela, au détriment des multiples chantiers de la reconstruction du
pays.
De même, si hier, lors des opérations militaires conjointes, l’entrée
des troupes régulières rwandaises était ponctuelle et limitée dans le temps,
avec ce communiqué final des travaux de Kigali, la durée devient indéterminée.
C’est Kigali qui va désormais en fixer le temps et l’espace au gré de ses
humeurs, intérêts visibles et
invisibles."
Et
lisez ou relisez cette dépêche du 23 mai du Potentiel dont on avait déjà affichée
le lien ici pour que ceux qui douteraient encore de la jungle que l'Etat
démissionnaire de Léo et le Rwanda diabolique ont crée exprès dans l'Est par sa
trahison criminelle pour l'un et par son occupation diabolique pour
l'autre....
"Nord-Kivu : la
jungle !
Par DIOSSO OLIVIER
Les échos qui nous parviennent de la province du Nord-Kivu ne
sont guère rassurants quant à la restauration de l’Etat et de la paix dans cette
partie du pays. On est apparemment en face d’un Etat dans un Etat. Les officiers
FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo) et ceux du Congrès
national du peuple (CNDP) ainsi que les seigneurs de guerre des milices et
autres groupes armés font leur loi, chacun en sa manière. Une véritable jungle,
comme on peut se rendre compte. La situation a été brossée par des résidents de
cette contrée en séjour de travail à Kinshasa.(...)"
Ndonzwau,
Correspondance particulière
Forum Congodiaspora