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SACREBOPOL

mercredi 2 mai 2012

Province du Nord Kivu :


 «Kabila» et Kagame se moquent des Congolais
 
 
Paul Kagame lors de sa rencontre avec "Joseph Kabila" en janvier 2009 à Goma


Depuis dimanche 30 avril, des combats parfois à l’arme lourde opposent les FARDC ( ?) aux mutins étiquetés CNDP, fidèles au «général» Bosco Ntaganda, proche de Kigali. «Joseph Kabila» se tait comme pour dire à la «communauté internationale» en général et à la CPI (Cour pénale internationale) en particulier que «je vous avais prévenu !». Ntaganda qui fait l’objet, depuis 2006, d’un mandat d’arrêt de la CPI prétend qu’il n’y serait pas impliqué dans les combats actuels. Malin, il assure n’exercer aucun pouvoir de commandement pour rétablir le calme. L’homme veut démontrer par l’absurde qu’il est un "facteur de paix". Plusieurs localités de la province du Nord Kivu sont occupées par les soldats mutinés. Membre du parti présidentiel, le PPRD, le gouverneur Julien Paluku dément. Dans une interview accordée à l’hebdomadaire «Jeune Afrique» daté du 29 avril au 5 mai, le président rwandais Paul Kagame - lequel a élevé le mensonge au rang d’art moderne – soutient sans rire que l’instabilité provoquée au Nord Kivu par le transfert éventuel de Ntaganda à La Haye «est une affaire qui concerne le Congo et non le Rwanda». Un discours déjà entendu à l’époque où Laurent Nkunda faisait la pluie et le beau temps dans la région. En réalité, Paul Kagame est le tireur des ficelles. C’est lui qui attise, via des groupes armés montés de toutes pièces, l’instabilité dans les provinces du Kivu. Par couardise - Et pourquoi pas par connivence avec le régime rwandais ? -, «Joseph Kabila» laisse faire. 
Régenter les affaires du Congo

«Les autorités de Kigali n’ont jamais abandonné leur rêve de régenter les affaires de Kinshasa par le biais de leurs hommes de main qu’elles propulseraient à l’avant-plan à la prise du pouvoir». Question : Qui est l’auteur de ces mots ? Un organe de presse de l’opposition? Nullement. Il s’agit d’un article publié le 27 avril 2004 sous la signature «MMC» qui est la branche éditoriale du site «Digital Congo.net» financé par Jaynet «Kabila». A l’époque, il était de bon ton de fustiger le RCD-Goma, un mouvement dit rebelle concçu les «services» rwandais selon le même modus operandi qui a vu naître l’AFDL. Depuis le mois de janvier 2009, ce genre d’écrit est devenu suicidaire. Et pour cause, Kagame et «Kabila» se sont réconciliés. Une réconciliation qui n’a apporté aucune embellie en termes sécuritaires dans les provinces du Kivu malgré les opérations "Umoja Wetu" et autre "Kimya". La situation est devenue pire. Les FARDC sont infiltrées par des soldats rwandais camouflés sous la bannière du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) qui se veut le garant de la sécurité des membres de la communauté tutsie.

Au Nord Kivu, les combats ont repris entre des ex-combattants CNDP intégrés de manière chaotique dans l’armée nationale congolaise et des forces loyalistes ( ?). Les FARDC sont minées de l’intérieur par des «ennemis invisibles» qui sont déployés non seulement au niveau des régions militaires mais aussi à l’état-major général. A Goma, Mbuji-Mayi, Bukavu, l’armée est commandée par des officiers à la loyauté douteuse. Des affrontements ont commencé lundi 30 avril. Ils opposent dans le Masisi et à Walikale des «hommes» commandés par Bosco Ntaganda et les FARDC.

Des localités occupées

Selon des activistes de la société civile, les insurgés auraient pris le contrôle de plusieurs localités. La radio Okapi cite notamment : Muheto, Mushaki, Buku, Kitshanga, Bwiza, Nyamitaba, Kirolirwe, Kabati, Mukambi, Murambi, Misumbala, Luhunga, Mwesso. Ces faits ont été confirmés par le vice-président de la société civile du Nord-Kivu, Omar Kavota. Selon lui, «ces localités sont désormais sous le contrôle de troupes rebelles car elles n’obéissent plus à la hiérarchie des FARDC». Le gouverneur Julien Paluku, a, pour sa part, rejeté les informations faisant état d’occupation de ces entités. Selon lui, «les militaires indisciplinés n’occupent pas de villages». Qui croire ? Sans vouloir imputer aux forces onusiennes l’irresponsabilité organisée des gouvernants congolais, il n’est pas sans intérêt de relever que le gros des 17.000 hommes de la Mission onusienne de «stabilisation» au Congo est basé dans les deux Kivu.

Pendant ce temps, «Bosco» qui avoue être en contact avec la hiérarchie militaire mais aussi avec "Joseph Kabila", joue la carte de l’innocence. «Je ne suis pas impliqué dans les affrontements», a-t-il confié à un journaliste de l’AFP. Et d’ajouter : «Je suis dans ma ferme près de Mushaki. Ma hiérarchie militaire sait que je suis là et m’a autorisé d’y rester. Même le chef de l’Etat le sait». Malin comme un singe, «Bosco» de souligner qu’il a appris «que les mutins auraient des revendications qui les poussent à déserter les rangs des FARDC». D’après lui, il ne peut rien faire contre les «insurgés» au motif «qu’il n’avait pas de fonction de commandement actuellement». De qui se moque-t-on?

Dénégations

Interrogé par «Jeune Afrique» sur le cas Ntaganda et la CPI, Paul Kagamé a eu ces mots : «C’est une affaire qui concerne le Congo et non le Rwanda». Le chef d’Etat rwandais brandit néanmoins une menace à peine voilée : «(…), il est capital de tenir compte du contexte toujours très volatil de cette région et de connaître l’impact éventuel d’un tel événement sur l’équilibre sécuritaire». Dans un langage subliminal, le satrape rwandais de dire tout le mal qu’il pense du transfert de Ntaganda à la CPI : «(…) mes réserves quant au fonctionnement de la CPI et à son impartialité, que j’ai déjà maintes fois, formulées, demeurent intactes». De quoi se mêle l’homme fort de Kigali puisqu’il s’agit, selon lui, d’une affaire qui congolo-congolaise ?

Ce n’est pas la première fois que Kagame se livre, sans convaincre, à des dénégations sur l’implication de son pays dans les opérations de déstabilisation dans la partie orientale du Congo-Kinshasa. «Je ne m’occupe ni de Nkunda ni de son mouvement, déclarait-il en avril 2008. Leur sort et leurs revendications sont des affaires congolo-congolaises» (voir jeune Afrique n°2466 du 13-19 avril 2008). Trois mois plus tard, on assitait à une sorte de "rétro-pédalage" : «Des officiels congolais, dont le général Numbi, sont venus à Kigali et je leur ai donné un hélicoptère pour qu’ils puissent aller rencontrer Nkunda au Nord Kivu», dira Kagame dans une interview au «Soir» de Bruxelles daté 6-7 juillet 2008. Les responsables congolais auraient-ils sollicité la "médiation" des autorités rwandaises si celles-ci n’étaient pas impliquées dans les menées subversives de Nkunda? Allons donc! Depuis janvier 2009, Laurent Nkunda est "retenu" au pays des mille collines par les autorités militaro-judiciaires sans que l’ex-chef du CNDP ait été reconnu coupable d’un fait attentatoire aux intérêts vitaux de l’Etat rwandais. Allez comprendre!

Par couardise vis-à-vis de son mentor rwandais, «Joseph Kabila» laisse pourrir la situation sécuritaire dans les deux Kivu. Depuis la défaite des FARDC à Mushake face aux troupes de Paul Kagame, «Joseph Kabila» est mené par le bout du nez par son «homologue» rwandais. Celui-ci a manifestement atteint son objectif consistant à régenter les affaires du Congo à travers un homme-lige. Son nom : «Joseph Kabila». Il faut refuser de voir pour ne pas réaliser que Kagame et
«Kabila», deux personnages issus du même moule de l’armée patriotique rwandaise, se moquent des Congolais. La guerre de basse intensité qui a repris au Nord Kivu constitue un test pour le gouvernement d’Augustin Matata Ponyo. Une chose paraît sûre : "Joseph Kabila" est disqualifié pour continuer à exercer un pouvoir exclusif et solitaire sur les questions militaires et sécuritaires. Son échec est patent.

Baudouin Amba Wetshi 
© Congoindépendant 2003-2012

Gouvernement : Qui est Wivine Mumba ?





Wivine Mumba Matipa, ministre congolais de la Justice et droits humains.


Parfaite inconnue dans le microcosme politique kinois, Wivine Mumba Matipa, avocate de profession, succède à Emmanuel Luzolo Bambi Lessa à la tête du très important ministère de la Justice et …droits humains. Selon des sources bien informées, «Wivine» aurait des liens de parenté avec l’ex-tout-puissant conseiller présidentiel feu Augustin Katumba Mwanke.
Deux mois après le décès, dans des circonstances non-élucidées à ce jour, du député national Augustin Katumba Mwanke, alias «AKM» pour les amis et «AK47» pour les détracteurs, «Joseph Kabila» a décidé de «gratifier» un membre de la famille du défunt. En signe d’apaisement?

Depuis quelques jours, des informations difficiles à vérifier laissent entendre que «Katumba a été assassiné». Par qui? Pourquoi ? Deux questions qui restent sans réponse. Pour le moment. On rappelle qu’au lendemain des élections du 28 novembre dernier, l’ancien sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines, Herman Cohen, avait fait une sortie médiatique fort remarquée. "Joseph Kabila doit rester à la tête du pays, mais il doit écarter les membres corrompus de son entourage". A l’époque, tous les regards étaient braqués sur le puissant conseiller présidentiel. L’homme avait la haute main non seulement sur les entreprises publiques mais aussi sur les mines et les hydrocarbures. De là à conclure qu’une "main américaine" "a fait le boulot", certains n’hésitent pas à franchir le pas.

Il se dit dans les salons huppés de Kinshasa que, quatre jours avant sa disparition, Katumba aurait confié à des «proches» qu’il était «en guerre ouverte» avec Zoé et Jaynet Kabila. D’autre part, le président de la très controversée Commission électorale nationale indépendante, Daniel Mulunda Ngoy, aurait déclaré à qui voulait l’entendre, sous le sceau de la «confidentialité», que «Katumba m’envoyait des listes des députés à nommer et à écarter».

Wivine Mumba Matipa prend donc la tête du portefeuille de la Justice. Son parcours personnel est plutôt mal connu, hormis le fait qu’elle serait avocate d’affaires. Détail très intéressant. Pour l’état civil, elle est mariée à Simon Tumawaku Bawangamio, un nom qui ne dit peut-être plus rien. Il s’agit de l’ancien ministre des Mines et des hydrocarbures dans le tout premier gouvernement formé en février 2001 par le successeur inespéré de Mzee Laurent-Désiré Kabila.

Qui est finalement le nouveau ministre ? «Augustin Katumba Mwanke a terminé ses études d’ingénieur en 1989 à l’université de Kinshasa, relate une vieille connaissance. «AKM» vivait chez son oncle paternel, un certain Mumba, qui aurait dirigé notamment l’Office d’Or de Kilo Moto». Selon cette source, le sieur Mumba avait acheté une maison en Afrique du Sud. Après ses études, Katumba prit le chemin du pays de Nelson Mandela où il a trouvé un emploi dans une banque. Il va sans dire que «Wivine» est la cousine germaine voire la "soeur" d’«Augustin».

Dans son édition n°2676 datée 22-28 avril 2012, l’hebdomadaire parisien «Jeune Afrique» consacre sa couverture à «Joseph Kabila». Un grand titre : «RD Congo : Kabila peut-il changer ?». Le magazine dépeint Augustin Katumba Mwanke en «Raspoutine katangais» au centre des «erreurs» commises par «Joseph». Et ce, depuis son accession au pouvoir jusqu’au 12 février dernier date du crash aérien qui a ôté la vie à l’ex-bras droit du chef de l’Etat. «J.A» voit à travers la disparition de Katumba le début du déclin des «faucons» (Evariste Boshab, Adolphe Lumanu Mulenda, Kalev Mutond, le général Banze Lubunji de la garde présidentielle etc…) et la montée en puissance des «re-fondateurs» (Jean-Claude Masangu, She Léonard Okitundu, Pierre Lumbi etc.). A en croire "J.A", "un nouveau départ" est possible pour "Joseph Kabila".

Il faut espérer que le nouveau ministre de la Justice et droits humains surprendra ceux qui voient dans sa fulgurante ascension aucun mérite personnel sauf un pitoyable cas de favoritisme parce que «cousine de… ».


Madeleine Wassembinya/B.A.W 
© Congoindépendant 2003-2012

Gouvernement Matata Ponyo I :


 Qui est qui ?

 
 
Le Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo

Le premier ministre Augustin Matata Ponyo a divulgué dans la soirée de samedi 28 avril la composition de son équipe gouvernementale. Sur trente-six membres du gouvernement, la province du Katanga s’est arrogée la part du lion avec une dizaine de ministères. Pour la première fois dans l’Histoire du Congo-Zaïre, le ministère des Finances est confié à un ministre-délégué rattaché au Premier ministre. Par ailleurs, le retour de Lambert Mende Omalanga à la tête du ministère de la Communication et des médias écorne la prétendue "révolution de la modernité" chère à "Joseph Kabila". Peut-on faire du neuf avec du vieux? Au vu de la dénomination pour le moins pittoresque du "ministère des Médias et de l’Initiation à la nouvelle citoyenneté", va-t-on assister à la renaissance du ministère de "l’Orientation nationale"? Lambert Mende qui se prend pour le "petit soldat" de "Joseph Kabila" s’est illustré au cours de son précédent mandat par une sorte d’allergie à l’égard de la liberté d’expression en générale et la liberté de presse en particulier. L’homme exécre la confrontation pacifique des opinions. Il s’est évertué à fermer l’accès des médias d’Etat aux autres courants d’opinion transformant ces médias publics en un instrument de propagande au service de "Kabila" et de sa famille tant biologique que politique. La rédaction de Congo Indépendant s’est efforcé de livrer à ses lecteurs les quelques éléments biographiques disponibles sur certains nouveaux membres du gouvernement.

Premier ministre 

Augustin Matata Ponyo, province du Maniema, 48 ans, spécialiste en questions monétaires. Parcours : fonctionnaire à la Banque centrale du Congo ; directeur (2003-2010) du BCECO (Bureau central de coordination) ; ministre des Finances (2010-2012).

Ministères régaliens

Défense, anciens combattants et affaires coutumières : Alexandre Lubal Tamu (V/Premier ministre), Katanga, Lubakat.

Budget : Daniel Mukoko Samba (V/Premier ministre), Bas-Congo, docteur en sciences économiques, Japon. Parcours : fonctionnaire au PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), directeur de cabinet adjoint du Premier ministre (2010 – Adolphe Muzito).

Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie : Raymond Tshibanda Ntungamulongo, 62 ans, Kasaï oriental, licencié en sciences politiques. Parcours : fonctionnaire international au HCR (Haut commissariat pour les réfugiés) ; directeur de cabinet adjoint du Premier ministre (1991 – Crispin Mulumba Lukoji) ; ministre du Tourisme, Environnement et Conservation de la nature (1996-1997) ; Porte-parole du collectif de l’opposition (Codep – 1999 à 2003); vice-ministre du Plan (2003-2006) ; directeur du cabinet présidentiel (2007) ; ministre de la Coopération régionale (2008).

Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières : Richard Muyej . Province du Katanga, 57 ans, licencié en histoire. Parcours : enseignant ; activiste de l’Uferi (Union des fédéralistes et des républicains indépendants) du duo Jean Nguz a Karl i Bond-Gabriel Kyungu wa Kumwanza (1990-1997) ; conseiller socio-culturel auprès du gouverneur du Katanga (1993-1994) ; DG de l’entreprise Kisenge Manganèse (1995-2001) ; co-fondateur du PPRD et président de la fédération du PPRD-Katanga (2002-2007) ; député national (2006), ministre chargé des Relations avec le Parlement (2010), ministre intérimaire de la Communication et des médias (2012).

Justice et Droits humains : Wivine Mumba Matipa, province du Katanga, avocate d’affaires.

Finances (ministre délégué) : Patrick Kitebi Kibol. Province de Bandundu, 58 ans, économiste. Parcours: fonctionnaire au ministère du Plan ; cadre à la Sofide (Société financière de développement); fonctionnaire à la Banque centrale du Congo ; conseiller du ministre le ministre des
Finances (Augustin Matata Ponyo).

Ministères à caractère social

Agriculture et Développement rural : Jean-Chrysostome Vahamwiti
Nord Kivu. Licencié en Economie de développement. Parcours : secrétaire du comité urbain (Butembo) de l’Uferi (1991) ; Membre du HCR-PT coopté ; Cofondateur du Mouvement Social pour le Renouveau (2005-2006); député provincial du Nord-Kivu; nommé ADGA de l’OKIMO (2008 - 2011) ; député national MSR (législatives 2011).

Education primaire, secondaire et professionnel : Maker Mwangu Famba
Kasaï occidental, 51 ans, licence en sc. Po. Il garde le même portefeuille.

Genre, famille et enfant : Geneviève Inagosi, Province Orientale, journaliste RTNC ; députée nationale (législatives 2011).

Affaires sociales, Actions humanitaire et Solidarité nationale : Charles Nawej Mundele. Province du Bandundu; député national étiqueté "ARC" (législatives 2011).

Emploi, Travail et Prévoyance sociale : Modeste Bahati Lukwebo ; Sud Kivu, 56 ans, docteur en sciences économiques. Parcours : ministre du Budget (1994) et de la Fonction publique (1995) ; président de la société civile du Congo (2002-2005) ; député national (2006) ; Questeur à l’Assemblée nationale (2006-2009) ; président du Groupe des députés indépendants ; député national (repêché en avril 2012 par la Cour suprême de justice).

Santé publique : Felix Kabange Numbi. Province du Katanga. Docteur en médecine. Parcours: membre de l’Ong "Parec" de Daniel Mulunda Ngoy; ministre provincial chargé de l’Environnement; président du parti «ECT» (Eveil de conscience par le travail), une des ces formations politiques qui ont fait leur première apparition lors des élections du 28 novembre 2011. Malgré sa «jeunesse», l’ECT compte treize députés «élus» ou «nommés».

Enseignement supérieur et universitaire : Chelo Lotsima ;
Province Orientale. Linguiste.

Jeunesse, Sport et Loisirs, ainsi que Culture et Arts : Banza Mukalayi Sungu. Province du Katanga, 59 ans, licencié en langue et littérature française. Parcours : Journaliste ; enseignant (1975-1980); commissaire du peuple en 1982 et 1987; ministre chargé des Relations avec le Parlement (1990); 1er vice-président du MPR (1992); vice-Premier ministre chargé des Mines (1996); ministre des Mines et énergie (avril-mai 1997); exil en Zambie; membre du RCD-Goma; vice-ministre des Travaux publics et infrastructures (2003); président fédéral du RCDpour le Katanga (2004); vice-ministre de la Coopération internationale (2005); député national (2006); président du conseil d’administration de l’INSS en 2008 (sécurité sociale).

Ministères à caractère technique, économique et financier 

Mines : Martin Kabwelulu. Province du Katanga, 64 ans, Palu, licencié en économie. Il occupe le très convoité portefeuille des Mines depuis février 2007.

Portefeuille : Louise Munga Mesozi. Province du Katanga - Kivu ? -. Parcours : cadre à la banque UZB (Union zaïroise des banques) ; membre du PPRD, conseillère principale à la Présidence de la République chargée de la
«Bonne gouvernance» et «la lutte contre la corruption» (2007) ; ministre des PTT (2007-2008) ; trésorière du PPRD lors du 2ème congrès de ce parti organisé en août 2011.

Economie et commerce : Jean-Paul Nemoyato Bagebole ; Province Orientale. Parcours : député national initialement étiqueté CDC (Convention des démocrates chrétiens).

Infrastructures et Travaux publics, l’Aménagement du territoire, Urbanisme et Habitat : Fridolin Kasweshi. Province du Katanga. Parcours : ministre provincial des Infrastructures au Katanga. Il garde le même portefeuille au niveau national.

Plan et suivi de mise en œuvre de la révolution de la modernité : Célestin Vunabandi. Nord Kivu, licencié en économie. RCD-Goma. Parcours : inspecteur des contributions ; conseiller au cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur ; enseignant à Goma ; ministre de l’Economie (2003) ; ministre du Portefeuille (2004); député national (2006).

Transport et Voies de communication : Justin Kalumba Mwana Ngongo. Maniema. Parcours : co-fondateur du Panu (Parti de l’alliance nationale pour l’unité). Petit-fils d’un chef coutumier.

Environnement, Conservation de la nature et Tourisme : Bavon N’sa Mputu Elima. Province de l’Equateur, 49 ans, licencié en sciences économiques et maîtrise en gestion. Parcours : cadre à la banque de crédit agricole ; inspecteur des finances ; conseiller puis directeur de cabinet adjoint au ministère de l’Economie (1994-1996) ; directeur général de la DGRAD (Direction générale des recettes administratives et domaniales).

Ressources hydrauliques et électricité : Bruno Kapandji Kalala;
Province de Bandundu. Secrétaire permanent du Pool Énergétique de l’Afrique Central basé à Brazzaville.

Hydrocarbures : Crispin Atama Tabe Magodi. Province Orientale. Parcours : PPRD, ministre provincial de l’Intérieur et de la sécurité. Cette «promotion» ressemble à une manifestation de «gratitude» de «Joseph Kabila» pour le «bon score» réalisé en sa faveur lors de l’élection présidentielle. Il y a peu l’ancien gouverneur de la Province Orientale, Médard Autsaï, a été "congratulé" par le Premier ministre intérimaire Louis Koyagialo.

Industrie, Petites et Moyennes Entreprises : Remy Musunganyi Bampale. Kasaï Occidental. Licencié en sciences politiques. Parcours : député national (2006-2011).

Postes, Télécommunication et Nouvelles technologies : Tryphon Kin-Kiey Mulumba. Province de Bandundu, 62 ans, docteur en sciences politiques. Correspondant de l’agence britannique Reuters à Kinshasa (1983-1994) ; fondateur au début des années 80 du mensuel économique et politique «Finance» et de sa version «journal» «Le Soft»; professeur de l’histoire de la presse à l’Isti rebaptisé Ifasic (Institut facultaire des sciences de l’Information et de la communication); conseiller technique au cabinet du secrétaire général de l’Institut Makanda Kabobi ; ministre de l’Information dans l’éphémère gouvernement Likulia (avril-mai 1997) ; exil en Belgique et lancement du du journal «Soft International» ; membre du mouvement rebelle pro-rwandais RCD-Goma, chargé successivement des Affaires sociales, femmes et familles et Communication ; rupture avec le RCD-Goma et création du RCD Congo à l’issue des travaux du dialogue intercongolais (2002) ; Retour au RCD-Goma et rapprochement avec Kigali et Kinshasa ; élu député national «indépendant» et rejoint l’«Alliance pour la majorité présidentielle» (AMP) en 2006. Président du PA (Parti de l’action); député national (2011).

Affaires foncières : Robert Mbuinga Bila. Province du Bas Congo, 58 ans, docteur en économie appliquée. Parcours : directeur adjoint du cabinet du ministre des Mines (1996) ; Assistant principal du directeur du cabinet présidentiel (1999) ; vice-ministre des Affaires étrangères (2004) ; ADG Régie des Voies maritimes (2008-2011).

Ministères à caractère politique

Médias, relations avec le Parlement et Initiation à la nouvelle citoyenneté : Lambert Mende Omalanga. Province du Kasai oriental, 59 ans. Licencié en criminologie. Parcours : chef du bureau au ministère de la Jeunesse et sports et animateur des émissions radiophoniques (1976-1980) ; exil en Belgique en qualité de président du MNC-L ; retour à Kinshasa après le discours présidentiel du 24 avril 1990 restaurant le pluralisme politique ; participation à la Conférence nationale souveraine en qualité de président de la commission des biens mal acquis (1991-1992) ; vice-Premier ministre chargé des Transports (1994-1996) ; Membre du RCD-Goma chargé de la Communication (1999) ; membre du RCD-K/ML pro-ougandais ; participation au dialogue intercongolais (2002) ; sénateur de transition sous le régime 1+4 (2003) ; député national (2006) ; ministre des Hydrocarbures (2007) ; ministre de la Communication et des médias (2008-2012); député national du parti CCU (Convention Congolais unis).

Fonction publique : Jean Claude Kibala. Province du Sud Kivu. Formation militaire en Allemagne, 47 ans. Formation ingénieur civil à Munich (Allemagne). Parcours : agent au département des travaux Publics de la ville de Troisdorf (1997) ; ingénieur conducteur des travaux chez Bilfinger & Berger ; ingénieur à la Deutsche Bahn-Ag (Chemins de fer – 2001) ; études et coordination du métro en construction à Alger (2003) ; député national (2006); vice-gouverneur de la province du Sud Kivu.

Vice-ministres

Affaire étrangères : Tunda Ya Kasende. Province du Kasaï oriental. Licencié en droit, 57 ans. Parcours : membre du Parlement de transition ACL-PT (1998-2003) ;

Coopération internationale : Dismas Magbengu ;
Equateur ( ?)
Décentralisation et Affaires coutumières : Eugide Ngokoso ;
Bandundu ( ?)
Droits humains : Sakina Binti ;
Maniema ( ?)

Plan : Sadok Bukanza ;
Nord Kivu (?)

Finances : Roger Shulungu ;
Maniema (?)

Budget : Abuyuwe Lixa ;

EPSP : Maguy Rwakabuba. Nord Kivu

A suivre.

Baudouin Amba Wetshi 
© Congoindépendant 2003-2012